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Morez

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Morez
Morez
La cluse de Morez
vue depuis le viaduc des Crottes.
Blason de Morez
Blason
Morez
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Saint-Claude
Statut commune déléguée
Maire délégué Laurent Petit
Code postal 39400
Code commune 39368
Démographie
Gentilé Moréziens
Population 4 998 hab. (2013)
Densité 517 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 22″ nord, 6° 01′ 23″ est
Altitude Min. 650 m
Max. 1 302 m
Superficie 9,67 km2
Élections
Départementales Morez
(chef-lieu)
Historique
Commune(s) d'intégration Hauts de Bienne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Morez
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Morez
Liens
Site web ville-morez.fr

Morez est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté. Depuis le , suite à son regroupement avec les communes de La Mouille et Lézat, elle est le chef-lieu de la commune nouvelle de Hauts de Bienne dont elle prend le statut de commune déléguée[1].

Morez est au XXIe siècle la capitale française de la lunette, après avoir été, au XIXe siècle, la capitale de l'horloge comtoise. Elle est située à proximité de la frontière suisse, au pied de la station des Rousses, c'est la deuxième ville du parc naturel régional du Haut-Jura.

Le z final étant naturellement muet, il faut prononcer Moré et non Morèzz.

Les habitants se nomment les Moréziens et Moréziennes.

Géographie

Localisation

Vue générale de Morez depuis la Roche Fendue, en .

Située dans une cluse, Morez est enserrée dans la vallée de la Bienne, ce qui explique son extension sur 3 kilomètres de longueur. Le site de Morez est facilement reconnaissable grâce aux montagnes qui l'enserrent et à la silhouette des viaducs du chemin de fer.

Les communes voisines sont :

Géologie et relief

L'altitude, qui varie de 650 m à 1 302 m sur l'ensemble de la commune[2], présente des différences importantes selon les quartiers de la ville :

  • Bas de Morez (691 m) au niveau de la confluence entre l'Evalude et la Bienne ;
  • Morez centre (720 m environ) ;
  • Morez-dessus (760 m) sur le flanc ouest de la vallée ;
  • Villedieu (745 m) sur le flanc est de la vallée, au-dessus de la gare SNCF ;
  • Sur Le Puits (815 m) sur le flanc est de la vallée, au-dessus du centre-ville.

Le territoire de la commune comprend également une partie de la forêt du Risoux.

Voies de communication et transports

Malgré sa situation géographique défavorable (cuvette) (en montagne), Morez bénéficie de liaisons vers Paris, Lyon, Genève ou Lausanne.

Voies routières

Morez se trouve sur la route (RN5) reliant Paris à Genève. Par la route, Morez est à 27 km du Brassus, 35 km de Nyon, 53 km de Genève et 158 km de Lyon.

Voies ferroviaires

Les viaducs de Morez ().

La gare de Morez permet de rejoindre Paris-Gare-de-Lyon en quatre heures (TER + TGV).

La ligne SNCF permet également de rejoindre Saint-Claude et Lyon par Oyonnax et Bourg-en-Bresse.

La ligne de chemin de fer passant à Morez est surnommée la « ligne des hirondelles ».

Avec l'achèvement de la ligne métrique de chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez (NStCM) en 1921, Morez bénéficiait d'une liaison avec Nyon en Suisse. La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, la route reprenant son tracé et l'espace libéré à flanc de montagne. La ligne actuelle assure la liaison Nyon - Saint-Cergue - La Cure (frontière suisse).

Voies

92 odonymes recensés à Morez
au
Allée Avenue Bld Chemin Cité Impasse Montée Sentier Place Quai Rd-point Route Rue Square Autres Total
1 [N 1] 5 0 13 1 2 0 2 4 3 0 3 44 1 [N 2] 13 [N 3] 92
Notes « N »
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

Urbanisme

Quartier du Puits en 2013.

Le boom démographique observé pendant la première partie du XIXe siècle correspond à la période d'industrialisation (clouterie, puis horlogerie et lunetterie). La population passe en quelques dizaines d'années de 1 000 habitants à plus de 5 000. Les ateliers et les maisons se concentrent dans le fond de la vallée.

Entre la Première et la Seconde Guerre mondiale, la population recule. Très peu de bâtiments sont construits à cette époque.

La deuxième phase de croissance démographique de 1950 à 1980 correspond à l'optimum de la mono-industrie lunetière. Pour loger sa population croissante, la commune décide la construction de deux quartiers nouveaux situés sur les flancs de la vallée « Morez-dessus » et « Villedieu ».

Au milieu des années 1970, le manque de logements conduit à la construction d'un autre quartier « Sur le Puits ». La population de ce quartier atteint plus de 1 400 habitants en 1991[3].

Avant d'entrer dans une phase de stagnation, la population de l'ensemble de la ville atteint pratiquement 7 000 habitants dans les années 1980.

La baisse de population observée dans les années 1990 et 2000 s'explique par la baisse de l'activité industrielle et par un phénomène de périurbanisation (de nombreuses personnes travaillent à Morez mais habitent dans une commune voisine).

Depuis 2009, les quartiers du Puits et de Villedieu bénéficient d'un ambitieux plan de rénovation urbaine (construction de la gendarmerie, création d'une chaufferie bois, création et réhabilitation de logements, aménagement d'un parc urbain, construction d'un foyer pour personnes handicapées). En , la ville de Morez a reçu le label Écoquartier pour cette opération[4].

Toponymie

« La cluse, alors connue sous le nom de Combe Noire, voit s'installer deux moulins près de la Bienne ; ils sont mentionnés dans un parchemin daté de 1531. C'est vers 1565 qu'un certain Étienne Morel, sans doute à cause de l'approvisionnement aisé en bois, va installer sa forge dans ce qui n'est encore que la Combe Noire. La Combe Noire va rapidement devenir la Combe à Morel, prononcé Moré, puis passer au Morez que l'on connaît actuellement[5]. Bien sûr, le ' Z ' est muet ».

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Morez-la-Montagne[6].

Histoire

Au XVIe siècle, les premiers habitants de la Combe Noire sont descendus des villages voisins pour y installer des moulins sur les bords de la Bienne.

Ces moulins sont ensuite remplacés par un chapelet de martinets de forge, de clouteries et de scieries, utilisant l'énergie hydraulique. La famille Morel serait la première à s'y installer, elle laissera son nom à la ville de Morez.

L'arrivée de la route au XVIIIe siècle favorise l'économie[7].

Morez devient une commune à part entière en 1776[8], et se développe au XVIIIe siècle et surtout au XIXe siècle du fait de son essor industriel important centré sur la métallurgie : tréfilerie, clouterie, horlogerie, émaillerie et lunetterie.

Au XXe siècle, l'industrie se spécialise dans la lunetterie.

Jean-Marc Olivier, historien ayant étudié le phénomène d'industrialisation spécifique au bassin morézien, a mis au jour le concept d'industrialisation douce[9]. Il s'arrête notamment sur la succession de trois cycles techniques entre 1750 et nos jours : ceux de la clouterie, de l'horlogerie de parquet (horloges comtoises), et de la lunetterie (1880 à nos jours).

Clouterie

La fabrication des clous est une des premières industries locales. À l'origine, plusieurs martinets, actionnés par des roues à eau, sont situés au bord de la Bienne.

Horlogerie

Fabrique d’horloges publiques Louis-Delphin Odobey.

À partir de la fin du XVIIe siècle, l'horlogerie se développe dans la région de Morez (les frères Mayet à Morbier).

En 1789, Morez a 76 horlogers pour un millier d'habitants.

La production d'horloges comtoises reste artisanale jusqu'au XIXe siècle, la production devient alors industrielle et dépasse 100 000 pièces par an dans les années 1850[10]. Il est à noter qu'une partie non négligeable des personnes employées travaillent à domicile[11]. En 1854, est créée une école d'horlogerie[12].

Si l'horlogerie morézienne bénéficie bien du voisinage suisse pour obtenir la technique de l'émail en 1777, elle reste techniquement indépendante[13].

Aux XIXe et XXe siècles, Morez et Morbier sont aussi un centre important de production d'horloges monumentales[14].

Émaillerie

Premièrement, le travail de l'émail est arrivé en 1755, par la Suisse à Morez afin de fabriquer des cadrans d'horloges comtoises, puis pour concevoir des cœurs de cimetière, des plaques et des numéros de maisons de rue, enfin l’essor de la réclame, ancêtre de la publicité, trouva dans les plaques émaillées publicitaires le support idéal, qui permettait grâce à de grandes surfaces de mettre en valeur de nombreuses activités artisanales, industrielles et commerciales ayant pignon sur rue. Les acquéreurs de plaque à leur enseigne, favorisaient l’essor de leurs activités. Enfin des artistes choisirent la plaque émail pour créer des tableaux ; avec l’émail, les emplois sont nombreux…

En 1850, la ville de Morez comptait 4 000 habitants et 18 sociétés horlogères, qui produisaient 60 000 horloges par an. En 1935, 400 personnes travaillaient l'émail à Morez, dont une centaine pour l'émaillerie d’André RENAUD, très malade qui abandonna la transformation et la direction de la petite affaire du début, à son beau-frère Joseph THOMAS, un ingénieur visionnaire, formé en Suisse, et ayant travaillé avec Charles GERVAIS. Joseph compris très tôt, l’intérêt de la réclame, il conçut et fit fabriquer le premier four émail de grande taille, pour fabriquer des plaques de réclame publicitaire. L’idée était tellement novatrice, qu’elle concourue au grand développement de la ville de Morez. Malheureusement pour Morez, le krach boursier de Wall Street, du , a aussi entraîné une crise mondiale, Monsieur THOMAS s’approvisionnait dans l’Allemagne qui était en crise, pour les terres rares permettant la fabrication des poudres pour l’émail, et le système capitaliste s’effondrait, d’où bien moins de commandes, des licenciements mal compris, et non seulement le monde ne sortit pas de l’effondrement, mais les conséquences furent dramatiques. Dix ans après le krach de Wall Street, en , la Seconde Guerre mondiale débutait. L’aventure de l’émaillerie André RENAUD/ Joseph THOMAS restera toutefois dans les mémoires comme l’aventure industrielle la plus réussie pour la plaque émaillée française de réclame publicitaire, aujourd’hui les plaques ERM sont parmi les plus anciennes et les plus recherchées parmi les collectionneurs.

Lunetterie

Musée de la lunette.

En 1796, un cloutier, Pierre-Hyacinthe Caseaux a une idée : il utilise du fil de métal pour fabriquer des bésicles. C'est le début de la lunetterie morézienne, qui connaît son essor au milieu du XIXe siècle. Au début du XXe siècle, l'horloger Henri Lissac, qui restera maire de Morez de 1908 à 1931, fonde l'entreprise de lunetterie qui porte son nom.

Métier d'Art

La tradition industrielle de Morez et le savoir-faire local justifie le label Ville et Métiers d’Art. Ce label regroupe une sélection de soixante-trois communes en France.

Politique et administration

Liste des maires

L'hôtel de ville.
Liste des maires depuis la Seconde Guerre mondiale
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1931 mai 1953 Louis Paget SFIO  
mai 1953 novembre 1955 Paul Dalmais    
novembre 1955 mars 1959 Roger Passet   Commerçant -Chausseur
mars 1959 mars 1971 Gaston Prost-Dame    
mars 1971 mars 1983 Jean-Louis Crestin-Billet   Fabricant de lunette (Entreprise Cébé)
mars 1983 mars 1989 Roland Carminati RPR Comptable - Conseiller général (1992-1998)
mars 1989 mars 1995 A. Cachot et Roger Gobet    
mars 1995 avril 2014 Jean-Paul Salino[19] UMP Chef d'entreprise dans la lunetterie
Conseiller général (1998-2004)
avril 2014 31 décembre 2015 Laurent Petit UMP-LR Vétérinaire

Liste des maires de la commune déléguée

Liste des maires de la commune déléguée
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 En cours Laurent Petit UMP-LR Vétérinaire

Jumelages

D'abord jumelée avec Offenbourg (RFA).

Population et société

Démographie

Évolutions de la démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 4 998 habitants, en diminution de −9,26 % par rapport à 2008 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0491 2181 2911 6942 0672 5082 7263 1833 153
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 8514 7625 4585 1785 4195 5425 4435 1245 333
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 4495 6805 9285 1005 1364 9814 8924 6915 588
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
5 7776 4086 8116 7396 9576 1445 3544 9824 998
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Avec 6 144 habitants en 1999[24], Morez est la cinquième ville du département du Jura. En 2009, la commune ne compte plus que 5 240 habitants.

Immigration

La première phase de croissance correspond à la fixation à Morez de populations issues principalement des villages du Haut-Jura[25]. Une importante immigration italienne (piémontaise et bergamas) s’installe à Morez et au Haut-Jura à la suite de la construction de la voie de chemin de fer et du fort des Rousses.

La deuxième phase de croissance s'accompagne d'une arrivée de populations nouvelles dont une part importante immigre du Portugal, de Turquie mais aussi du Maghreb.

Un lieu de culte est aménagé par la communauté musulmane dans une ancienne ferme qui avait été précédemment été transformée en hospice[26]

Aire urbaine

L'aire urbaine de Morez (au sens de l'Insee) regroupait Morez et Morbier[27]. La population de l'aire urbaine de Morez est de 7 336 habitants en 2011.

Enseignement

La commune compte deux collèges (collège Pierre-Hyacinthe Cazeaux et collège privé Notre-Dame) et le lycée polyvalent Victor Bérard (Microtechniques, génie optique et lunetterie)[28].

Sports

Pour le tennis de table, la ville se distingue par son club de tennis de table (Jura Morez TT[29]) évoluant dans l'élite française en championnat de France Pro A.

Pour l'escalade, la Via ferrata de la Roche au Dade offre un parcours comprenant notamment une passerelle et un pont népalais.

Économie

L'économie morézienne s'appuie sur plusieurs secteurs complémentaires :

La ville accueille une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Jura.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Morez est le siège du musée de la lunette et de la maison de l'émail.

Le site ferroviaire de Morez-Morbier est remarquable grâce à sa succession de viaducs audacieux et de tunnels. Parmi ces ouvrages d'art, le grand viaduc de Morez inscrit à l'inventaire des monuments historiques[31].

Deux autres édifices sont inscrits à l’inventaire des monuments historiques :

  • l'ensemble des façades et toitures du groupe scolaire - hôtel de ville - justice de paix, ainsi que les vestibules, le grand escalier et la salle du conseil municipal de l'hôtel de ville de Morez[32] ;
  • l'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption, inscrite en totalité[33] qui contient l'orgue Daublaine Callinet classé au titre objet[34],[35].

Par ailleurs, de nombreux édifices de Morez sont listés dans l'Inventaire général du patrimoine culturel[36].

Morez et le cinéma et la télévision

Personnalités liées à la commune

Emmanuel Jobez.
  • Antide Janvier : maître horloger de Louis XVI, séjourne à Morez en 1771 et 1772.
  • Pierre-Hyacinthe Caseaux, grâce à qui Morez devint la capitale de la lunetterie.
  • Jean-Emmanuel Jobez : né en 1775 à Morez, maître de forges, maire de Morez et député du Jura.
  • Alphonse Jobez : né en 1813 à Morez, député.
  • Honoré Reverchon : né en 1821 à Morez, industriel et homme politique.
  • Joseph-Marie Grenier : né en 1790 à Prémanon, décédé en 1871 à Morez, curé de Morez de 1823 à 1871. Il entreprit de nombreuses constructions à Morez (presbytère, écoles, pont).
  • Louis-Delphin Odobey, dit aussi Louis-Delphin Odobey Cadet : crée en 1858 à Morez l'une des plus importantes maisons d'horlogerie d'édifice de France[37].
  • Aubin Fontanez : né en 1844 à Morez, fabricant et négociant en horlogerie et lunetterie. Fondateur de l'Ecole pratique de Morez[38].
  • Victor Bérard : né en 1864 à Morez. Helléniste, diplomate, sénateur du Jura.
  • Léon Bérard : né en 1870 à Morez (frère de Victor Bérard), chirurgien à Lyon. Pionnier de la chirurgie thoracique et anti-cancéreuse.
  • Alphonse de Lamartine : la grand-mère du poète était morézienne.
  • Aimé Lamy : horloger et lunetier. Maire de Morez de 1852 à 1870[39].
  • Henri Lissac : né en 1869 à Morez, fabricant de lunettes et homme politique.
  • Jean-Baptiste Lemire : chef d'orchestre et compositeur de la valse La Morézienne.
  • Lucien Terraillon : rachète l’entreprise morézienne Paul Odobey en 1908.
  • Paul Séjourné : ingénieur qui a conçu et réalisé le Grand viaduc de Morez en 1912.
  • Mgr Marcel Noirot : né en 1915 à Morez, ancien abbé de Morez, professeur de droit canonique à Lyon puis au Vatican, ami et prélat d'honneur du Pape Pie XII.
  • Joseph Thomas: 1920 ingénieur visionnaire qui a transformé la petite unité de son beau frère Renaud, en créant la grande émaillerie Renaud ERM.
  • Louis Paget : maire de Morez de 1931 à 1953 est pendant l'occupation également le chef de la Résistance pour le canton.
  • Docteur Victor Bismuth : né à Tunis en 1905, décédé en 1988. Croix du combattant 1939-1945. Croix du combattant du volontaire de la résistance. Chevalier de l'ordre national du Mérite.
  • Romain Roussel : écrivain, lauréat du Prix Interallié en 1937 pour La Vallée sans printemps dont l'action se passe dans la région de Morez.
  • Jean Ricardon : né en 1924 à Morez et mort le à Besançon, commerçant et artiste peintre.
  • Fred Moore : militaire, ancien étudiant de l'École nationale d'optique de Morez.
  • Alain Buffard : né en 1960 à Morez, danseur et chorégraphe.
  • Jean-Marc Olivier : historien français qui a étudié l'« industrialisation douce » dans la région de Morez.
  • Patrice Bailly-Salins : né en 1964 à Morez, ancien biathlète français.
  • Eric Vidonne : pianiste originaire de Morez, professeur à l’École Normale de Musique de Paris.
  • Ferréol Cannard : né en 1978 à Morez, biathlète français.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Page 147 de l'arrêté préfectoral.
  2. Cf. Morez sur le site de l'Institut géographique national
  3. Voir la présentation du film 'Morez, pays de lunettes' http://www.filmsdocumentaires.com/portail/Pays_de_lunettes.html.
  4. Voir le site du ministère http://www.territoires.gouv.fr/decouvrez-les-laureats-du-label-national-ecoquartier-2014
  5. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, Formations dialectales, page 1701 - (ISBN 2600028846).
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Notice communale - Morez », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  7. Vincent Albouy, Noël Barbe, Patrick Blandin et Alain Bradfer, Jura, coll. Encyclopédie du voyage, Gallimard, (ISBN 2-7424-1473-8).
  8. Séparation à l'amiable avec La Mouille. Voir page 9 du livre Morez - ville industrielle du Jura, Editions LieuxDits, 2011, (ISBN 978-2-914528-99-3).
  9. Voir sa thèse Des clous, des horloges, des lunettes. Les campagnards moréziens en industrie (1780-1914), CTHS, 2004, (ISBN 978-2-7355-0480-0).
  10. Voir page 141 de la thèse Des clous, des horloges, des lunettes. Les campagnards moréziens en industrie (1780 - 1914), CTHS, 2004, (ISBN 978-2-7355-0480-0)
  11. DIE GESCHICHTE DER COMTOISE UHREN
  12. Lamy & Lacroix, mise à jour 11 décembre 2010
  13. Voir page 155 de la thèse Des clous, des horloges, des lunettes. Les campagnards moréziens en industrie (1780 - 1914), CTHS, 2004 (ISBN 978-2-7355-0480-0).
  14. Horlogerie d'édifice à Morez
  15. Maurice Genoudet, Historique de Morez, 1983
  16. Dossier d'inventaire, [1], consultée le 17 janvier 2017
  17. Dossier d'inventaire, [2], consultée le 17 janvier 2017
  18. Dossier d'inventaire, [3], consultée le 17 janvier 2017
  19. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
  20. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  24. Pour plus de détails sur la démographie de Morez, on se rapportera aux statistiques démographiques pour Morez sur le site de l'Insee
  25. Voir pages 56 à 58 de la thèse Des clous, des horloges, des lunettes. Les campagnards moréziens en industrie (1780 - 1914), CTHS, 2004, (ISBN 978-2-7355-0480-0).
  26. « Ferme puis hospice, actuellement mosquée », notice no IA39000696, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  27. Depuis 2016, elle est devenue l'aire urbaine des Hauts-de-Bienne, du nom de la commune nouvelle regroupant Morez, La Mouille et Lézat.
  28. Voir le site officiel du Lycée polyvalent Victor Bérard
  29. Voir le site du club http://www.juramoreztt.fr
  30. Via ferrata "la Roche au Dade" - Récits de passionnés (Impressions, conseils, topo et photos)
  31. « Viaduc », notice no PA00101965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. « Groupe scolaire - Hôtel de ville - Justice de paix », notice no PA39000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. « Eglise paroissiale », notice no PA39000090, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. Photos, caractéristiques et extrait musical sur l'orgue.
  35. « facture d'orgue », notice no PM39003587, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  36. Inventaire général du patrimoine culturel à Morez.
  37. Louis-Delphin Odobey Cadet Morez (Jura) - 1858 - 1964, par Gérard Guilbaud, Notre patrimoine Horloger
  38. base de données Léonore
  39. Page perso sur Aimé Lamy et ses activités
  40. [4]