Christine Lagarde

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Christine Lagarde
Illustration.
Christine Lagarde, directrice générale du FMI, en 2011.
Fonctions
11e directrice générale du Fonds monétaire international
En fonction depuis le
(12 ans, 9 mois et 29 jours)
Prédécesseur Dominique Strauss-Kahn
John Lipsky (par intérim)
Ministre de l'Économie, des Finances
et de l'Industrie
[N 1]
27e ministre des Finances de la Ve République
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
François Fillon III
Prédécesseur Jean-Louis Borloo
Successeur François Baroin
Ministre de l'Agriculture et de la Pêche
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon I
Prédécesseur Dominique Bussereau
Successeur Michel Barnier
Ministre déléguée au Commerce extérieur
Président Jacques Chirac
Gouvernement Dominique de Villepin
Prédécesseur François Loos
Successeur Anne-Marie Idrac
Biographie
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité française
Parti politique UMP
Diplômé de Holton-Arms School
Sciences Po Aix-en-Provence
Sciences Po Paris
Université Paris X-Nanterre
Profession Avocate, femme d'affaires

Christine Lagarde, née Lallouette le à Paris, est une personnalité politique française, précédemment avocate et femme d'affaires.

Après une formation en droit à l'Institut politiques d'Aix-en-Provence et une carrière au sein du cabinet d'avocats américains Baker & McKenzie, elle occupe le poste de ministre déléguée au Commerce extérieur de 2005 à 2007 et de ministre de l'Agriculture et de la Pêche en 2007. Elle est ministre de l'Économie de 2007 à 2011, ce qui fait d'elle la première femme à occuper ce poste dans un pays du G8.

Le , elle devient directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), devenant ainsi la première femme à occuper cette fonction (hors périodes de direction intérimaire).

Jeunesse, études et famille

Elle est née le , dans le 9e arrondissement de Paris. Son père, Robert Lallouette, et sa mère, Nicole Carre, sont respectivement universitaire et enseignante, agrégée de lettres classiques[1]. Elle est l'aînée de quatre enfants, dont trois garçons : Luc, Rémi et Olivier (lequel est baryton)[2],[3].

Elle passe son enfance au Havre, où elle reçoit une éducation catholique[4]. Elle étudie au lycée François-Ier puis au lycée Claude-Monet du Havre[1]. Pratiquant la natation synchronisée, elle intègre l'équipe de France et remporte une médaille de bronze au championnat national à l'âge de 15 ans[5]. Après le décès de son père, alors qu'elle a 16 ans[6], sa mère doit élever seule ses quatre enfants.

Après son baccalauréat, obtenu en 1974, elle obtient une bourse et décide de partir une première fois pour un an aux États-Unis grâce à l'association AFS[1]. Elle y suit des cours, est diplômée du lycée Holton-Arms School à Bethesda (Maryland) et effectue un stage au Capitole[7] en tant qu'assistante parlementaire de William S. Cohen, représentant du Parti républicain du Maine, devenu ensuite secrétaire à la Défense de Bill Clinton.

De retour en France, elle suit le cursus à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence, dont elle est présidente du conseil d'administration depuis 2010[8]. Une fois diplômée, elle intègre Sciences Po Paris et prépare le concours d'entrée à l'École nationale d'administration (ENA), auquel elle échoue. Elle obtient finalement deux maîtrises (anglais et droit des affaires) et un diplôme d'études supérieures spécialisées de droit social à l'université Paris X-Nanterre[2], tout en enseignant le droit dans cette dernière université[7].

Depuis fin 2006, son compagnon est Xavier Giocanti, homme d'affaires marseillais proche de l'UMP locale[9]. Divorcée de Wilfried Lagarde, elle est la mère de deux enfants : Pierre-Henri Lagarde (né en 1986) et Thomas Lagarde (né en 1988)[10].

Carrière d'avocate d'affaires

En 1981, après ses études, elle est avocate au barreau de Paris, et rejoint le département de droit social du bureau parisien du cabinet d'avocats d'affaires Baker & McKenzie, un des premiers cabinets d'avocats mondiaux (4 600 collaborateurs dans 35 pays), dont elle gravit tous les échelons en 25 ans de carrière : associée du bureau parisien en 1987, associée gérante en 1991, membre du comité exécutif mondial à Chicago en 1995 et enfin présidente de ce comité en 1999. Première femme à ce poste, elle est alors à la tête d'un des plus grands cabinets du monde et est classée, en 2002, 5e femme d'affaires européenne par le Wall Street Journal Europe[11]. Sous sa présidence, Baker & McKenzie augmente son chiffre d'affaires de 50 % pour clôturer l'exercice 2004 à 1,228 millions de dollars. De 2004 à 2005, elle est présidente du comité stratégique mondial de Baker & McKenzie[12].

Parallèlement, de 1995 à 2002, elle est membre du cercle de réflexion Center for Strategic and International Studies (CSIS), au sein duquel elle copréside avec Zbigniew Brzezinski la commission Action USA-UE-Pologne et suit plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002) et les questions liées à la libéralisation des échanges polonais[13]. Jacques Chirac, président de la République, la nomme au grade de chevalier de la Légion d'honneur en . Elle devient, trois ans plus tard, membre de la Commission pour l'élargissement de la communauté euro-atlantique[14]. Elle entre ensuite, en , au conseil de surveillance de la multinationale néerlandaise ING, une institution financière internationale de bancassurance[15],[16],[17].

Carrière politique

Remarquée par Jean-Pierre Raffarin, Christine Lagarde quitte les États-Unis en 2005 pour entamer une carrière politique en France.

Ministre déléguée au Commerce extérieur

Alors peu connue de l'opinion publique, elle est nommée ministre déléguée au Commerce extérieur du gouvernement Dominique de Villepin le . Deux jours après sa nomination, elle déclare qu'il est nécessaire de réformer le code du travail français, selon elle « compliqué, lourd et constituant un frein à l'embauche », ce qui lui vaut un rappel à l'ordre du Premier ministre Dominique de Villepin[18]. Elle avait tenu ses propos sur la base de son expérience d'avocate puisque c'est elle qui a créé et développé le département de droit social de son cabinet d'avocats à Paris[19].

Ministre de l'Agriculture et de la Pêche

Du 18 mai au , à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, elle est ministre de l'Agriculture et de la Pêche du premier gouvernement François Fillon.

Ministre de l'Économie

Lors du changement de gouvernement qui fait suite aux élections législatives, elle est nommée, le , ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi. Elle remplace à ce poste Jean-Louis Borloo qui, après l'échec d'Alain Juppé aux législatives, devient ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables. Christine Lagarde est la première femme à occuper ce poste ministériel, aussi bien en France que dans tous les pays du G8. Deux secrétaires d'État sont alors rattachés à ce ministère : Luc Chatel (Tourisme), et Hervé Novelli (Entreprises et Commerce extérieur). Lors du remaniement du , ces derniers voient leurs responsabilités modifiées et sont remplacés par deux autres secrétaires d'État, Laurent Wauquiez (Emploi) et Anne-Marie Idrac (Commerce extérieur), ancienne présidente de la SNCF ; le titre officiel du ministère est également modifié à l'occasion de ce remaniement, devenant le « ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi ».

La lettre de mission adressée par le président Nicolas Sarkozy, le , lui demande de mettre en place des réformes économiques, entre autres pour « rendre le travail payant »[20]. Elle fait notamment voter deux lois majeures : la loi TEPA, qui défiscalise les heures supplémentaires et allège les droits de succession, et la loi de modernisation de l'économie (LME), qui vise à encourager les entrepreneurs tout au long de leur parcours, à relancer la concurrence, à renforcer l'attractivité du territoire et à améliorer le financement de l'économie. Christine Lagarde défend également le projet de loi fusionnant l'ANPE et les Assédic au sein de Pôle emploi. Elle mène par ailleurs à bien la réforme du crédit à la consommation dans le but de limiter le surendettement des ménages.

Les médias relèvent quelques « gaffes » à ses débuts à Bercy. Le , juste avant le début de la crise des subprimes et un an avant la faillite de Lehman Brothers, elle déclare penser « que le gros de la crise est derrière nous ». Son annonce d'un « plan de rigueur », quelques jours plus tard, contraint François Fillon à intervenir pour clore la polémique. Face à la montée des prix de l'essence, elle préconise, en , de changer les comportements et modes de consommation en utilisant par exemple le vélo, ce qui lui vaudra quelques critiques[21],[22].

Christine Lagarde avec Alistair Darling et Timothy Geithner, le 3 octobre 2009 à Istanbul.
Christine Lagarde aux côtés du président de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, le 2 mars 2010.

Figurant en deuxième position sur la liste UMP conduite par Jean-Marie Cavada aux élections municipales de 2008 dans le 12e arrondissement de Paris[23], elle siège dans l'opposition au conseil d'arrondissement et au Conseil de Paris, à la suite de la victoire de la liste de gauche.

Après avoir été classée trentième femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes en 2006[24], Christine Lagarde occupe, l'année suivante, la douzième position au niveau mondial, la troisième en Europe et la deuxième en France (derrière Michèle Alliot-Marie). En 2009, elle est désignée par le Financial Times comme étant le meilleur ministre des Finances de la zone euro[25]. La même année, le magazine Time la cite parmi sa liste annuelle des 100 personnes les plus influentes au monde, de même qu'en 2010.

À l'été 2010, elle est présentée par la presse comme possible successeur de François Fillon au poste de Premier ministre. Alors que plusieurs sondages indiquent que les Français, et en particulier les sympathisants UMP, accueillent favorablement cette idée[26],[27], elle ne s'estime pas prête pour occuper cette fonction, affirmant sa volonté d'« aller jusqu'au bout du G20 » en gardant le ministère de l'Économie[28]. François Fillon est finalement reconduit le et, lors de la formation de son troisième gouvernement, elle conserve son portefeuille ministériel, retrouvant l'attribution des Finances mais perdant la responsabilité de l'Emploi au profit du nouveau ministre du Travail, Xavier Bertrand. Par la suite, elle reste l'une des personnalités politiques préférées des Français[29].

Le , lendemain de sa désignation à la direction générale au FMI, elle quitte ses fonctions ministérielles après avoir reçu une standing ovation de la part des députés de droite lors des questions au gouvernement[30]. François Baroin, ministre du Budget, lui succède. Restée quatre ans sans interruption à la tête du ministère de l'Économie, elle a notamment participé à de nombreuses négociations internationales (environ une cinquantaine dans le cadre de l'Eurogroupe et du Conseil pour les affaires économiques et financières, de huit au G8 finances et au G20…) visant principalement à garantir la stabilité du secteur bancaire en pleine crise financière, puis de l'euro lors de la crise de la dette publique grecque[4].

Directrice générale du Fonds monétaire international

Le , Dominique Strauss-Kahn, accusé d'agression sexuelle à New York, démissionne de son poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Christine Lagarde, qui annonce sa candidature le 25 mai, est alors pressentie pour lui succéder. Lors du sommet du G8 en 2011, elle reçoit le soutien des pays européens et l'appui tacite des États-Unis et de la Russie[31]. Elle effectue ensuite une tournée mondiale dans les pays émergents et promet à ces derniers une meilleure représentation au sein de l'institution internationale[32],[33].

Le , elle est désignée, par consensus, directrice générale du FMI par son conseil d'administration[34]. Son expérience, sa capacité de travail et sa réputation de femme compétente lui ont permis d'acquérir une notoriété à l'échelle planétaire et ont contribué à sa désignation à la tête du FMI[4]. Sa parfaite maîtrise de l'anglais a également été considérée comme un facteur de succès[4].

Elle devient officiellement directrice générale du FMI le , pour un mandat de cinq ans[35]. Elle est la première femme, hors périodes de direction intérimaire, à occuper ce poste[36]. Christine Lagarde prend ses fonctions dans un contexte particulièrement difficile pour la zone euro, dont la stabilité financière est menacée par son niveau de dette publique. C'est en particulier le cas de la Grèce, qui, malgré un plan d'aide de 110 milliards d'euros mis en place en et le vote d'un important plan d'austérité, voit régulièrement sa note financière abaissée par les agences de notation, ce qui peut avoir de graves conséquences sur l'économie européenne.

Elle participe à la réunion de l'Eurogroupe du qui définit un second plan d'aide de 158 milliards d'euros à la Grèce, dans le but d'alléger le poids du stock de dettes et de ses intérêts. Ce programme prévoit la contribution du secteur financier privé et le soutien à hauteur de 109 milliards d'euros de l'Union européenne et du FMI[37]. Christine Lagarde salue à l'issue du sommet « le soutien important à la croissance et à la stabilité financière » des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro et des institutions financières[38].

Après avoir appelé, le , à la reprise des négociations entre les démocrates et les républicains en vue de relever le plafond légal de la dette publique américaine[39], Christine Lagarde intervient de nouveau dans le débat politique américain à la fin du mois de , faisant part de sa préoccupation quant aux conséquences sur l'économie mondiale d'un éventuel défaut de paiement ou d'un abaissement de la note des États-Unis et réclamant une solution rapide et moins d'affrontements politiques, plus de logique économique dans les débats budgétaires[40],[41].

Après la dégradation de la note des États-Unis par l'agence Standard & Poor's et la baisse des bourses mondiales, Christine Lagarde, dans une tribune publiée le sur le site internet du Financial Times, appelle les États, et en particulier les « économies avancées », à ne pas tuer la croissance en luttant de manière excessive contre la dette. Pour elle, il ne faut pas laisser « le coup de frein budgétaire bloquer la reprise mondiale », le rééquilibrage budgétaire devant « résoudre une équation délicate en n'étant ni trop rapide ni trop lent »[42].

Christine Lagarde au Forum économique mondial, en janvier 2013.

Le , dans un discours prononcé lors de la rencontre annuelle des banquiers centraux et des économistes à Jackson Hole[réf. nécessaire], elle plaide pour une politique économique de croissance, une politique monétaire souple et une recapitalisation « substantielle » des banques européennes, en utilisant avant tout des fonds privés, afin que celles-ci soient « suffisamment solides pour faire face aux risques que représentent les dettes publiques et la faiblesse de la croissance »[43]. Ce dernier point fait l'objet de critiques, notamment de la part du gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer[44],[45].

Dans un entretien accordé au Guardian, le , elle estime que « les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement » en « payant tous leurs impôts », et déclare « penser davantage » à la condition des enfants du Niger. Ces propos suscitent une polémique et des médias font remarquer qu'elle-même, en tant que fonctionnaire internationale, bénéficie d'un statut fiscal spécifique[46],[47],[48]. Cependant, entre autres, le directeur de la brigade grecque des contrôles fiscaux, Nikos Lekkas, approuve ses déclarations[49].

En 2013, le magazine américain Forbes la classe 7e dans sa liste des femmes les plus puissantes du monde[50].

Arbitrage de l'affaire Tapie-Crédit lyonnais

L'arbitrage dans l'affaire Tapie-Crédit lyonnais est rendu le , Christine Lagarde étant ministre de l'Économie depuis le .

Le , la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), saisie après une requête de députés socialistes par Jean-Louis Nadal, procureur général près la Cour de cassation, recommande l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » dans cet arbitrage[51]. Le jour-même, les administrateurs du FMI se disent « confiants » dans la capacité de Christine Lagarde, qui les avait mis au courant de ce risque avant sa désignation, « à exercer ses responsabilités en qualité de directrice générale »[52]. Les motivations de la Cour de justice de la République sont que Christine Lagarde s'est impliquée « personnellement » dans un processus qui comporte « de nombreuses anomalies et irrégularités »[53],[54].

Le , une perquisition policière est menée, à la demande des juges de la commission d'instruction de la Cour de justice de la République, à son domicile parisien dans le cadre de cette affaire[55]. Selon son avocat Yves Repiquet « Ces perquisitions servent à la manifestation de la vérité, cela contribuera à l'exonération de toute responsabilité pénale de ma cliente »[56].

Christine Lagarde est entendue par la Cour de Justice de la République, les 23 et , pour s'expliquer sur son rôle dans cette affaire[57],[58]. À l'issue de son audition, elle est placée sous le statut de témoin assisté[59],[60].

Le , Le Figaro publie la déclaration du porte-parole du conseil d'administration du FMI qui estime que la procédure judiciaire en cours, ne risque pas pour le moment, de faire perdre trop de temps à la directrice générale et reste compatible avec l'exercice de sa mission[61].

Le , Mediapart indique que Pierre Estoup, l'un des trois juges du tribunal arbitral et Maurice Lantourne, avocat de Bernard Tapie sont placés en garde à vue, Stéphane Richard, ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, est convoqué devant la Cour de justice de la République dans le cadre de l'arbitrage rendu en 2008, favorable à Bernard Tapie, qui avait touché 403 millions d'euros dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas[62].

Détail des mandats et fonctions

Fonctions internationales

Fonctions ministérielles

Mandats locaux

Autres

  • Ancienne coprésidente du Comité d'action Europe-États-Unis-Pologne,
  • Membre du Comité pour l'élargissement de la communauté euro-atlantique du think tank américain Center for Strategic and International Studies[63]
  • Ancienne co-sous-secrétaire adjointe du haut conseil indépendant pour le rayonnement et l'internationalisation de l'harmonisation des procédures en Europe.

Décorations

Publications

  • La Politique est-elle esclave de la finance ?, avec Jean-Paul Fitoussi, Forum Libération de Grenoble, sur CD audio (2008)

Bibliographie

Fiction

Son personnage est interprété par l'actrice Laila Robins dans le téléfilm dramatique américain Too Big to Fail : Débâcle à Wall Street (2011) de Home Box Office, consacré à la crise des subprimes de 2008[64],[65].

Notes et références

Notes
  1. Elle est successivement ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (2007-2008), ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (2008-2010), puis ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (2010-2011).
Références
  1. a b et c « Interview : Christine Lagarde, la face cachée d'une femme de pouvoir », La Tribune, 1er octobre 2010.
  2. a et b « Christine Lagarde : la plus américaine des Françaises », sur Nouvel Économiste.
  3. « Bio de Christine Lagarde », sur Magazine Gala.
  4. a b c et d Marie Visot, « Une Française à Washington », Le Figaro, 29 juin 2011, p. 16.
  5. Interview de Madame Christine Lagarde par Olivier van Beemen, article issu du magazine Elsevier, site de l'ambassade de France aux Pays-Bas.
  6. « Christine Lagarde: Facing down worldwide recession », entretien avec Lara Logan, 60 Minutes sur CBS, 20 novembre 2011.
  7. a et b « Le parcours de Christine Lagarde », biographie sur le site de France 5.
  8. « Conseil d'administration de l'IEP », IEP d'Aix-en-Provence
  9. « Xavier Giocanti, le mari de... Christine Lagarde », Paris Match, 26 juillet 2010.
  10. Jean-Louis Baucarnot, Le tout politique, Éditions L'Archipel, 2011, p. 163, (ISBN 9782809805666)
  11. (en) Christine Lagarde ranked 5th most successful business woman in Europe, communiqué de presse du cabinet Baker & McKenzie du .
  12. « Christine Lagarde : biographie », nouvelobs interactif, 18 mai 2007.
  13. « Site officiel du CSIS. »
  14. « Site du CSIS, présentation du comité, », sur www.csis.org.
  15. (en) Biographie de Christine Lagarde sur le site d'ING
  16. (en) « Christine Lagarde to resign as member Supervisory Board ING Group », communiqué de presse d'ING du .
  17. Site d'ING, page consacrée à Christine Lagarde
  18. « Christine Lagarde, ministre de l'Agriculture et de la Pêche », La Tribune, 18 mai 2007.
  19. « Portrait dans le Nouvel économiste, Le journal partage son opinion en disant que « le droit social constitue un élément essentiel dans la prise de décision des investisseurs pour s’implanter en France ». », sur Le Nouvel Économiste.
  20. lettre de mission site de l'Élysée
  21. Christine Lagarde ou l'art des phrases qui fâchent, Le Figaro, 28/5/2012
  22. Les quatre bourdes politiques de Christine Lagarde, Challenges, 13/6/2011
  23. « Municipales Paris : Cavada et Lagarde en duo dans le 12e », Le Point, 26 novembre 2007.
  24. (en) The 100 Most Powerful Women: #30 Christine Lagarde, classement 2006 du magazine Forbes des 100 femmes les plus puissantes au monde.
  25. « Lagarde désignée meilleure ministre des Finances », Le Figaro, 17 novembre 2009
  26. « Sondage : Christine Lagarde favorite pour Matignon ? », Metro, 28 août 2010.
  27. « Sondage-Matignon: Borloo légèrement favori », Le Journal du dimanche, 19 septembre 2010.
  28. « Christine Lagarde ne se sent pas prête pour Matignon », Libération, 15 septembre 2010.
  29. [PDF] « Le baromètre de l'action politique Ipsos-Le Point », site d'Ipsos, 14 février 2011.
  30. « Standing ovation des députés UMP à l'Assemblée pour Christine Lagarde », Le Point, 29 juin 2011.
  31. « Succession à DSK au FMI : Lagarde favorite après le G8 », 24 heures, 27 mai 2011.
  32. « FMI : tournée de Lagarde dans les pays émergents », Challenges, 7 juin 2011.
  33. « Lagarde espère le soutien des Etats-Unis et du Japon », Le Figaro, 13 juin 2011.
  34. « Christine Lagarde prend la tête du FMI », Le Figaro, 29 juin 2011.
  35. « Christine Lagarde prend les rênes du FMI à Washington », Le Point, 5 juillet 2011.
  36. Anne Krueger a été la première femme à occuper ce poste, lorsqu'elle a exercé l'intérim à la suite de la démission de Horst Köhler.
  37. « Un plan à triple détente pour calmer les marchés », Le Figaro, 21 juillet 2011.
  38. « Grèce: FMI “continuera à jouer son rôle” », dépêche AFP reprise par Le Figaro, 21 juillet 2011.
  39. « FMI : Lagarde intervient dans le débat politique sur la dette aux USA », La Croix, 10 juillet 2011.
  40. « Dette américaine : le FMI inquiet des conséquences sur l'économie mondiale », TV5 Monde, 29 juillet 2011.
  41. « Dette: Lagarde voudrait plus de logique », dépêche AFP reprise par Le Figaro, 29 juillet 2011.
  42. (en) « Don't let fiscal brakes stall global recovery », Financial Times, 15 août 2011.
  43. « Christine Lagarde pour une recapitalisation “substantielle” des banques européennes », La Tribune, 27 août 2011.
  44. « Recapitalisation des banques: Lagarde taclée à Paris, démentis à Londres », dépêche AFP, 30 août 2011.
  45. « Le sans-faute de Christine Lagarde après 100 jours au FMI », La Tribune, 23 septembre 2011.
  46. Tous ses revenus et traitements issus du Fonds ne sont pas imposables, ses revenus s'élevant à 550 000 $ par an. Cf. (en) It's payback time: don't expect sympathy – Lagarde to Greeks Sur le site guardian.co.uk
  47. Christine Lagarde, elle non plus, ne paie pas d'impôts ! Sur le site letelegramme.com
  48. Exonération d’impôts pour le salaire annuel de 380 989 euros de Christine Lagarde au FMI Sur le site toutsurlesimpots.com
  49. Grèce : le contrôleur fiscal dénonce la "corruption systématique", sur le site lemonde.fr du 8 juin 2012
  50. « Merkel est toujours la femme la plus puissante du monde, selon “Forbes” », Le Monde, 22 mai 2013.
  51. « Affaire Tapie: la CJR favorable à une instruction sur Christine Lagarde », nouvelobs interactif, 4 août 2011
  52. « Le FMI maintient sa confiance dans sa directrice générale », Le Figaro, 4 août 2011.
  53. « Affaire Tapie : la CJR estime que Lagarde s'est impliquée “personnellement” », Le Monde, 17 août 2011.
  54. « Affaire Tapie : Christine Lagarde convoquée en mai par la justice » , lesechos.fr avec AFP et Reuters, 18 avril 2013
  55. « L'affaire Tapie-Lagarde en 7 rebondissements » , La Tribune avec l'agence Reuters, le 23 mai 2013
  56. « Affaire Tapie : perquisitions au domicile parisien de Christine Lagarde » , Le Monde avec les agences AFP et Reuters, édité le 20 mars 2013, consulté le 23 mai 2103
  57. « Affaire Tapie: la place de Lagarde au FMI dans la balance » , La Tribune avec l'agence Reuters du 23 mai 2013
  58. « Nouvelle journée d'audition marathon pour Christine Lagarde » , Challenges avec l'agence AFP, le 24 mai 2013
  59. « Affaire Tapie : Christine Lagarde échappe à la mise en examen » , lci.tf1.fr, le 24 mai, mis à jour le 25 mai 2013
  60. Gérard Davet et Fabrice Lhomme, « Affaire Tapie : Mme Lagarde échappe à une mise en examen » , Le Monde, le 25 mai 2013
  61. « Le FMI renouvelle sa confiance à Christine Lagarde », Le Figaro, 23 mai 2013
  62. « Affaire Adidas : l'avocat de Tapie et le juge arbitre Estoup en garde à vue » , Le Parisien avec l'AFP, le 28 mai 2013
  63. (en) « Site officiel du CSIS. »
  64. Pierre-Yves Dugua, « Christine Lagarde vue par les Américains », Le Figaro, 29 juin 2011.
  65. « HBO: Too Big to Fail: Cast & Crew », HBO.

Annexes

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Articles connexes

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