Saint-Yorre

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Saint-Yorre
Saint-Yorre
Mairie de Saint-Yorre devant le parvis rénové en 2013.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Vichy Communauté
Maire
Mandat
Joseph Kuchna
2014-2020
Code postal 03270
Code commune 03264
Démographie
Gentilé Saint-Yorrais
Population
municipale
2 595 hab. (2021 en diminution de 4,35 % par rapport à 2015)
Densité 409 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 01″ nord, 3° 27′ 54″ est
Altitude Min. 258 m
Max. 325 m
Superficie 6,35 km2
Élections
Départementales Vichy-2
Localisation
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Saint-Yorre
Liens
Site web ville-saint-yorre.fr

Saint-Yorre (Sant Iore en occitan[1]) est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Elle fait partie de l'aire urbaine de Vichy. Ses habitants sont appelés les Saint-Yorrais[2].

Géographie

Localisation

Saint-Yorre est située au sud-est du département de l'Allier[3], à une altitude de 258 mètres, à huit kilomètres au sud de Vichy et à 27 kilomètres au nord de Thiers par la route.

Elle constitue un des pôles d'équilibre de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[4].

Six communes sont limitrophes de Saint-Yorre, dont deux dans le département limitrophe du Puy-de-Dôme[5].

Communes limitrophes de Saint-Yorre
Hauterive Abrest
Saint-Sylvestre-Pragoulin
(Puy-de-Dôme)
Saint-Yorre Busset
Saint-Priest-Bramefant (Puy-de-Dôme) Mariol

Géologie et relief

La commune s'étend sur 635 hectares ; son altitude varie de 254 à 374 mètres[6].

Environnement

La commune est située dans la zone du val d'Allier[7].

Au nord de la commune, un ancien tracé de la route nationale 106, rectifié en 1977, franchissait le ruisseau de Coupe-Gorge ; ce tracé est devenu une déchèterie sauvage avec dépôts de gravats, d'ordures ou de déchets, contribuant à la pollution de l'environnement. Le département a procédé au déclassement de ce délaissé du domaine public routier en 2013[8]. Cette décision a été approuvée par le conseil municipal en mai 2013[STY 1].

Hydrographie

La commune est traversée par la rivière Allier. La rivière « dessine de nombreux méandres anastomosés […], peu visibles car engoncés et noyés dans une large […] forêt alluviale de [500 à 700 mètres] de large[7] ».

En aval du centre-ville, le ruisseau des Andraux, long de 2,6 km, prend sa source sur la commune limitrophe de Busset[9]. Plus au nord, le ruisseau de Coupe-Gorge, long de 3,6 km, coule à la frontière avec Abrest[10].

Climat

La station la plus proche est située à Charmeil.

Relevés météorologiques de la station de Vichy-Charmeil (1981-2010, sauf ensoleillement 1991-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,9 3,9 8,1 11,2 13,3 12,9 9,8 7,3 2,8 0,4 6
Température moyenne (°C) 3,5 4,4 7,5 9,9 14,1 17,4 19,9 19,5 16 12,5 7 4,1 11,3
Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13 15,8 20 23,5 26,4 26,1 22,2 17,6 11,2 7,8 16,7
Ensoleillement (h) 78,1 94,8 153,7 175,4 203,4 225 248,9 238,3 183,5 128,1 76,7 55,9 1 861,7
Précipitations (mm) 46,8 39,8 44,2 69,3 98,2 78,2 71,6 74,2 75,4 68 63,3 50,5 779,5
Nombre de jours avec neige 4,4 4,3 2,4 1,4 0 0 0 0 0 0 1,8 3,2 17,5
Nombre de jours avec grêle 0 0,1 0,2 0,5 0,4 0,2 0,2 0,3 0,2 0 0 0 2,1
Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,4 1,2 4,9 4,4 5,1 5,4 3 1 0,2 0,1 25,9
Nombre de jours avec brouillard 4,5 3,1 1,6 1,1 1,8 1,3 1,1 1,6 4,1 5,1 4,6 4,7 34,6
Source : Météo-France[11] et Lamétéo.org[12]


Voies de communication et transports

Voies routières

Route départementale en direction de Vichy
La D 906 (actuellement D 906e) en direction de Vichy en février 2011.
Début du contournement
Début du contournement sud-ouest deux jours avant son ouverture.

Saint-Yorre est traversée par la route départementale 906e (ancienne D 906) desservant le sud de l'agglomération et l'est du département du Puy-de-Dôme ; du centre-ville, Thiers est à 27 km au sud et Vichy à 7 km au nord.

Le contournement sud-ouest débouche au sud de la commune sur la D 906 et porte également ce numéro : les travaux, démarrés fin 2011, ont vite été arrêtés pour des raisons environnementales. Un nouveau pont a été construit au sud après soumission à une déclaration d'utilité publique dans le cadre de la loi sur l'eau. La route, inaugurée le 28 janvier[13], est ouverte depuis le 2 février 2016[14] (l'ancien tracé devenant la D 906e). Ce chantier a coûté 75 millions d'euros ; cette longue interruption des travaux n'a pas empêché des associations environnementales de déposer un recours contre un arrêté préfectoral autorisant la reprise du chantier du contournement[15].

Dans le prolongement de la D 434 côté Puy-de-Dôme, de l'autre côté de la rivière Allier (sur la commune de Saint-Sylvestre-Pragoulin), la D 121 emprunte les rues du Pont, Gambetta et de la Liberté, ces deux dernières ayant été rénovées dans le cadre du réaménagement du bourg, puis continuant après le carrefour avec la D 906e (ancienne D 906) en direction de Busset. Une antenne, la D 121e, longue de plus de deux kilomètres, passe à proximité des usines d'embouteillage de Saint-Yorre[5].

Il existe également une D 271, correspondant à la rue du Commandant-Romon, reliant la D 906e au centre-ville[5].

La commune gère 19 842 mètres de voies communales[STY 2].

Transports en commun

Saint-Yorre est desservie par les cars TER Auvergne-Rhône-Alpes de la relation 19 VichyThiersPont-de-DoreAmbert (arrêts Nouvel Hôtel et Croix des Vernes). Au service d'hiver 2019, six relations sont proposées au départ de Vichy en semaine (plus une le vendredi soir), deux le samedi et trois les dimanches et jours fériés ; dans le sens inverse, cinq relations (plus une le lundi) en semaine et trois les samedis, dimanches et jours fériés[16].

La ligne 55 (Ris – Puy-Guillaume – Vichy) du réseau départemental du Puy-de-Dôme (Transdôme) dessert Saint-Yorre, essentiellement en période scolaire, avec trois points d'arrêt (Les Jarrauds, Les Vieilles Cités, Café Bonnefoy)[17].

La commune est également desservie par le transport à la demande Mobival, à raison de quatre allers et retours, fonctionnant sur réservation téléphonique. L'arrêt « Nouvel Hôtel » assure la desserte de la commune[18].

Transport ferroviaire

Façade de la gare ferroviaire de Saint-Yorre
Gare de Saint-Yorre.

Malgré l'existence d'une ligne ferroviaire, celle de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac, Saint-Yorre n'est pas desservie par le train. Il ne transite que des trains de marchandises à destination des usines d'embouteillage ou de Puy-Guillaume.

La gare la plus proche ouverte au trafic marchandises est celle de Vichy, située huit kilomètres au nord.

Dans le cadre du schéma de cohérence territoriale de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, un projet de tram-train est à envisager sur la ligne abandonnée au trafic voyageurs[19].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Parvis de l'esplanade Eugène-Rouchon
L'esplanade Eugène-Rouchon.

Sur les 635 hectares de superficie communale, 147,7 sont des espaces habités et 69,5 sont réservés aux espaces économiques[4].

Entre 2010 et 2014, la rénovation du centre-ville ainsi que des parvis a permis la reconstruction de la halle du marché et la création d'une aire de jeux.

La place du marché, la place de la mairie (avec fontaines), l'esplanade Eugène-Rouchon et l'extension de la mairie ont été inaugurées le 22 juin 2013. Les travaux des deux places et de l'esplanade, ainsi que les alentours de l'église, ont nécessité trois ans alors que ceux de la mairie, commencés en 2012, ont compris l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. Le montant des chantiers s'élève à 3 242 000 [20]. Outre ces travaux, des parkings (automobiles et vélos) ont été aménagés sur les secteurs rénovés et des rues ont été classées en zone 30.

Logement

En 2013, la commune comptait 1 475 logements, contre 1 415 en 2008. Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 10,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,1 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 65,1 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (63,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 13,6 % (contre 14,8 %)[a 2].

Projets d'aménagement

Risques naturels et technologiques

La commune de Saint-Yorre est soumise à trois risques naturels[21].

Elle est concernée par le risque d'inondation, la rivière Allier pouvant déborder d'une part[22], et d'autre part, la rupture du barrage de Naussac, en Lozère, conséquence secondaire[22].

Le risque « mouvements de terrain » concerne la commune : un PPR concernant le retrait-gonflement des argiles a été approuvé le 22 août 2008[22].

Concernant le risque sismique, la commune est dans la zone de sismicité faible (niveau 2)[22].

Elle est également soumise au risque « transport de matières dangereuses », où la route départementale 906, passant près du centre-ville de la commune, est une des routes du département dont le trafic dépasse 5 000 véhicules par jour en 2011. Une canalisation de gaz naturel passe aussi par la commune[22].

Elle fait en outre l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle : tempête de 1982, inondations et coulées de boue (la dernière datant de 2007)[21]. La commune est dotée d'un DICRIM, été élaboré en 1998 et révisé en 2013, ainsi que d'un plan communal de sauvegarde[21].

Toponymie

Les habitants sont appelés les Saint-Yorrais et les Saint-Yorraises[2].

Saint-Yorre a connu des dénominations différentes. Son nom est d'origine médiévale (Sancti Thierri au XIIe siècle, issu du germanique Theudric, moine du VIe siècle)[23]. Au Moyen Âge, les habitants prononçaient « Saint-Thierry, Saint-Tiure, Saint-Thiaure, Saint-Yorre voire Saint-Georges[STY 3] ».

Histoire

Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[24].

Moyen Âge

Un prieuré fut mentionné au VIIIe siècle[STY 4].

Pendant tout le IIe millénaire et jusqu'aux années 1950-1960, les collines autour de Vichy étaient recouvertes de vignes.

Époque moderne

La paroisse de Saint-Yorre semble née d'un moulin au lieu-dit Villa Moulin[STY 3].

Une chapelle est érigée près de la source Guerrier. Un prieuré de bénédictins dépendant de l'abbaye de Cusset est construit mais une crue de l'Allier la détruit en 1739[STY 3].

Un arrêté du conseil d'État du 3 mars 1733 supprime le droit de péage du pont des « Jarrots », où un premier bail fut octroyé par Jean Louis de Bourbon le 9 juin 1646. Ce droit a été réclamé par la dame de Gouffier[25]. Un autre arrêté de 1744 autorisait au seigneur de Busset de « continuer de tenir un bac » avec perception de droits de passage[26]. Saint-Yorre faisait alors partie de la seigneurie de Busset, de la châtellenie de Vichy, de la province du Bourbonnais[STY 4] et de la généralité de Moulins[26].

Pendant la Révolution française, la commune intégra le nouveau canton de Busset, lequel existe jusqu'en 1801[27] ; mais sa population était beaucoup moins importante que le chef-lieu du canton qui en comptait 1 442[STY 4].

Époque contemporaine

La population de la commune allait longtemps rester stable, « pendant plusieurs siècles, entre 200 et 350 habitants[STY 4] », jusqu'à « l'arrivée du chemin de fer par la construction de la ligne en provenance de Vichy ainsi que l'industrialisation des sources d'eau minérale » permettant « une augmentation considérable de la population[STY 4] ».

La production d'eau minérale

Nicolas Larbaud, père de l'écrivain Valery Larbaud, découvre l'eau minérale en 1853. Environ dix millions de bouteilles étaient produites vers 1900[STY 4].

En 1926, Saint-Yorre comptait « seize établissements exploitant 72 sources[STY 3] ». La Société Commerciale d'eau minérale du Bassin de Vichy (SCBV) a été créée en 1928[STY 3].

Les bouteilles de verres commencent à être produites par une industrie qui a vu le jour vers 1900. Les isolateurs commencent à être produits en 1928 pendant sept mois, les bocaux en 1936, tandis que le premier isolateur en verre trempé a vu le jour en 1947. Environ 15 000 tonnes de verre étaient produites chaque année[STY 3].

La verrerie Sediver est cependant fermée en 2005 en raison d'une délocalisation en Chine et au Brésil[28]. Le site laisse place à une friche partiellement réutilisée[4].

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Résultats des élections

Roger Levillain a cependant démissionné et a laissé place à Joseph Kuchna, jusqu'alors premier adjoint[46].

Aux élections départementales de 2015, le binôme Frédéric Aguilera - Évelyne Voitellier, élu dans le canton, a recueilli 66,79 % des suffrages exprimés. 45,33 % des électeurs ont voté (951 votants sur 2 098 inscrits)[47].

Administration municipale

En 2011, Saint-Yorre comptait 2 773 habitants[48]. Ce nombre étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal s'élève à 23.

Le conseil municipal suivant l'élection a désigné six adjoints[STY 5], onze conseillers municipaux de la majorité et cinq d'opposition[STY 5].

Composition du conseil municipal après les élections
Nuance Nom de la liste[49] conduite par Nombre d'élus (CM/CC)
PG « Construisons ensemble Saint-Yorre de demain » Roger Levillain 18 (2) - majorité
SE « Saint-Yorre à vous » Serge Gayet 5 (1) - opposition

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 mars 2008 Jésus Moran PCF  
mars 2008 novembre 2014 Roger Levillain[50] Apparenté PCF Ingénieur
novembre 2014 En cours Joseph Kuchna[46] PG Cadre supérieur
Premier adjoint pendant le mandat 2014 de Roger Levillain
Vice-président de Vichy Val d'Allier (2014-2016)[STY 5],[Note 1],
puis de Vichy Communauté depuis 2017[Note 2]

Rattachements administratifs et électoraux

Au niveau administratif, Saint-Yorre dépendait du district de Cusset en 1793 puis de l'arrondissement de Lapalisse (d'abord orthographié La Palisse) en 1801, lequel fut transféré à Vichy en 1941[27]. Elle a appartenu à cinq cantons différents : Busset de 1793 à 1801, Cusset de 1801 à 1892, Vichy de 1892 à 1973, Vichy-Sud de 1973 à 1985 et Cusset-Sud de 1985[27] à 2015.

Au niveau électoral, le canton de Cusset-Sud dépendait de la quatrième circonscription. Le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010 supprime cette circonscription et le canton se retrouve dans la nouvelle troisième circonscription. Un autre redécoupage, celui des cantons de l'Allier, entraîne la modification du périmètre du canton auquel la commune appartient en 2014 (un seul canton pour Cusset) : elle dépend depuis ces élections au canton de Vichy-2 avec Abrest et une partie de la commune de Vichy[53].

Au niveau judiciaire, Saint-Yorre dépend de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d'appel de Riom, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'assises de l'Allier, du tribunal pour enfants de Moulins, du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance et du tribunal de commerce de Cusset[54].

Politique environnementale

Une déchèterie est implantée au nord de la commune, gérée par le SICTOM Sud-Allier.

La commune gérait, en 2004, la distribution des eaux[55].

Finances locales

Les élus ont approuvé le budget primitif 2015 à l'issue d'un conseil municipal tenu en avril, s'élevant à 4,2 millions d'euros en fonctionnement et à 3,7 millions d'euros en investissement. Les taxes locales sont les suivantes : taxe d'habitation 6,42 %, taxe foncière sur les propriétés bâties 9,39 % et non bâties 26,60 %[56].

Jumelages

Au 12 février 2015, le site Internet France-Diplomatie du ministère des Affaires étrangères ne recensait aucun jumelage ou accord de coopération avec Saint-Yorre[57].

Membre du comité de jumelage Teraanga[58], dont font partie les communes de Brugheas et du Donjon en France et Nguékhokh au Sénégal, la commune affirme sa volonté d'ouverture vers l'extérieur et notamment sa coopération internationale. Ce projet est soutenu depuis 2002 par le département de l'Allier[59].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

En 2021, la commune comptait 2 595 habitants[Note 3], en diminution de 4,35 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
233229229288248282270278258
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
265259265294280364340565734
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9791 1951 5481 6572 3802 7112 4632 2522 778
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 9423 0423 1543 1033 0032 8402 7452 7342 788
2017 2021 - - - - - - -
2 5612 595-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (31,2 %)[a 3] est en effet supérieur au taux national (24 %) mais inférieur au taux départemental (32 %).

À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,95 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

Pyramides des âges en 2013 en pourcentage
Commune de Saint-Yorre[a 4]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ans ou +
1,2 
11,4 
75 à 89 ans
13,8 
17,3 
60 à 74 ans
17,6 
22,4 
45 à 59 ans
21,9 
17,4 
30 à 44 ans
17,1 
13,4 
15 à 29 ans
12,5 
17,3 
0 à 14 ans
15,9 
Département de l'Allier[63]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ans ou +
2,1 
9,5 
75 à 89 ans
13,9 
18,6 
60 à 74 ans
18,9 
21,5 
45 à 59 ans
20,4 
17,6 
30 à 44 ans
16,5 
15,2 
15 à 29 ans
13,3 
16,8 
0 à 14 ans
14,9 

Enseignement

Saint-Yorre dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère l'école maternelle Jacques-Brel et une école élémentaire, le groupe scolaire Nicolas-Larbaud et Marie-Curie[64].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège public Victor-Hugo, situé dans la commune[64] et géré par le conseil départemental de l'Allier, puis au lycée de Presles de Cusset[65] (renommé lycée Albert-Londres), pour les filières générales et technologiques.

Manifestations culturelles et festivités

En juillet, la ville de Saint-Yorre organise le festival de rue et de cirque « Les Arts dans la bulle »[STY 6].

Tous les mercredis matin, un marché est organisé sous la halle couverte.

Santé

Le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé à Vichy et le plus proche de Saint-Yorre, assure les urgences.

Sports

Le centre omnisports de Saint-Yorre est situé en rive gauche de l'Allier, en partie dans le département voisin du Puy-de-Dôme. Il comprend un terrain de football et un terrain de rugby, ainsi qu'un terrain d'entraînement pour chaque sport[STY 7].

La piscine, aussi en rive gauche, est gérée par la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[STY 8]. Ouverte en 1973, elle offre « une alternative à la saturation du stade aquatique en été »[66]. Entre l'été 2014 et l'été 2015[67], façades, accueil, vestiaires et bains ont été rénovés pour un coût de 2,2 millions d'euros[68]

La Halle des Sports se situe en rive droite. Des sports sont pratiqués tels que le judo, le basket-ball ou le volley-ball[STY 9].

Un skatepark[STY 10] et quatre terrains de tennis sont également implantés.

Économie

De nombreuses entreprises ont apporté leur contribution au développement de la commune. Elle a, entre autres, accueilli Hepatoum, fabricant de produits pharmaceutiques à base d'eau de Saint-Yorre, ou Granger-Bouguet-Pau, fabricant de sirops et colorants alimentaires[STY 4], ou encore Comalait. Néanmoins quelques-unes ont fermé, comme Sediver, Frulact (désormais une friche)[4] et, en 2013, Candia.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 25 529 , ce qui plaçait Saint-Yorre au 23 947e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[69].

Emploi

En 2013, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 669 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,4 % d'actifs dont 62,5 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs[a 5].

On comptait 1 149 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 052, l'indicateur de concentration d'emploi est de 109,2 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 6].

924 des 1 052 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 87,8 %) sont des salariés[a 7]. La majorité des actifs (69,5 %) travaillent hors de la commuen de résidence[a 8].

Entreprises

Au , Saint-Yorre comptait 137 entreprises : 27 dans l'industrie, 21 dans la construction, 65 dans le commerce, les transports et les services divers et 24 dans le secteur administratif[a 9], ainsi que 165 établissements[a 10].

Plus d'une dizaine d'entreprises sont implantées à Saint-Yorre, dont l'une des plus importantes est la SCBV, chargée d'embouteiller l'eau minérale Saint-Yorre[STY 11].

Certaines ont fermé, comme l'usine Candia, le 24 décembre 2013, avec la perte de cent six emplois. La fermeture a été décidée dès novembre 2012, justifiant la dégradation de la compétitivité selon le groupe Sodiaal[70]. Afin de reprendre immédiatement l'activité sur ce site, une convention, signée avec l'État, définit un périmètre de revitalisation économique avec la communauté d'agglomération, ainsi que la communauté de communes du Bassin de Gannat, établissant une contribution financière de 583 500 , afin de compenser le plan social de Candia[71]. Cette contribution se décompose en quatre actions : création de vingt emplois pour la mise en œuvre de projets structurants, abondement à un fonds pour la création de trente-deux emplois, rémunération de cabinet et action de reprise du site industriel[72].

En 2015, Renova, une entreprise portugaise spécialisée dans le papier toilette s'est implantée sur le site de Candia, avec trente emplois[73]. Le site est actif depuis mars 2016[74].

Agriculture

Le recensement agricole de 1988 faisait état de six exploitations agricoles, toutes individuelles, avec une surface agricole utile (SAU) de 89 hectares. Les données de 2000, couvertes par le secret statistique, et celles de 2010, non communiquées, ne sont pas disponibles[75].

C'est l'une des rares communes de l'agglomération à ne presque plus avoir de SAU[4].

Commerce et services

La base permanente des équipements de 2015 recensait un supermarché (à enseigne Market), une grande surface de bricolage, une supérette, une épicerie, trois boulangeries, une boucherie-charcuterie, une librairie-papeterie-marchand de journaux, un magasin de meubles, deux fleuristes, un magasin d'optique ainsi qu'une station-service aux abords du supermarché[STY 11],[76].

Un magasin de bricolage est prévu au sud de la zone d'activités des Jarrauds, non loin du débouché du contournement sud-ouest. Malgré deux refus des commissions nationale[Note 4] et départementale d'aménagement commercial, la décision du 22 avril 2015[78] approuve le projet avec une surface de 8 000 m2 et plus de 300 places de stationnement[79]. Ce magasin, dont l'enseigne n'est pas encore connue, viendra concurrencer trois enseignes nationales implantées dans l'agglomération (Gedimat à Abrest, Bricomarché et un local à Cusset ou Mr Bricolage à Charmeil)[80].

Tourisme

La commune comptait un hôtel trois étoiles de seize chambres[a 11] ainsi qu'un camping deux étoiles de 98 emplacements[a 12] au .

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Les sources du bassin de Vichy

On dénombre plus de cent sources dans la commune. La source Larbaud a été exploitée de 1889 à 1930 par la constitution de l'héritage de Valery ainsi que d'Isabelle Larbaud jusqu'à son décès en 1930[81].

De nombreuses sources sont exploitées dans les usines d'embouteillage : la « Source Royale », ou même la source des Célestins. Cependant, nombre d'entre elles ont été abandonnées et huit « minéralisées »[55].

Autres édifices

  • Église Saint-Éloi, moderne.

Personnalités liées à la commune

  • L'abbé Michel Peynot (1866-1950), curé de Saint-Yorre de 1898 à 1904 et auteur d'une monographie historique sur la ville.
  • Le commandant Gabriel Romon, directeur du Centre d'Hauterive, Allier, du Groupement des Contrôles Radioélectriques (GCR) de 1940 à 1944 (qui transmettait clandestinement des informations stratégiques sur l'occupant, à Londres), commandant des transmissions de l'Armée Secrète, arrêté par la Gestapo à son domicile 86 route de Thiers à Saint-Yorre le 12 décembre 1943 (plaque commémorative posée le 12 décembre 2008), déporté et fusillé en Allemagne le 21 août 1944, mort pour la France. Une rue du Commandant-Romon a été baptisée à Saint-Yorre le 12 mai 1946[82].
  • Henri Laville (1915-1958), instituteur, journaliste et écrivain ; il y exerce son métier d'instituteur entre septembre 1940 et septembre 1944. C'est là qu'il écrit son premier roman, Petite frontière, publié en 1944 et 1946 chez Julliard. Cette période de sa vie lui inspire L'Hôtel des Quatre-Vents, roman qui porte sur la période de l’Occupation, mais qu'il ne parvient pas à faire publier (toujours inédit à ce jour)[83].
  • Nolwenn Leroy (, Saint-Renan, Finistère), chanteuse française.

Héraldique

Blason de Saint-Yorre Parti : au 1) d'azur aux trois fasces ondés d'argent au 2) de sable à la flamme de gueules.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Abbé Michel Peynot, Saint-Yorre à travers les siècles : Généalogie des sires de Chaussin, Moulins, Imprimerie E. Auclaire, , 233 p.
    illustré ; réimprimé sous le titre Histoire de Saint-Yorre, Paris, Res Universis, .

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. 5e vice-président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier chargé de la prévention des risques naturels, de la valorisation et de la protection des rivières[51].
  2. 6e vice-président de Vichy Communauté chargé de la prévention des risques naturels, de la valorisation et de la protection des rivières[52].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. La commission nationale d'aménagement commercial du 14 mai 2013 invoquait « la création, en trois tranches, d'un ensemble commercial de plus grande envergure », « une consommation de foncier conséquente », un éloignement du centre-ville (trois kilomètres) ne participant pas « à l'animation de la vie locale », ou une offre insuffisante en transports en commun[77].

Références

Insee

Dossier relatif à la commune

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
  4. POP T3 – Population par sexe et âge en 2013.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
  8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .

Site de la mairie

  1. « Avis d'enquête publique déclassement coupe gorge » [PDF], (consulté le ), p. 7.
  2. « En chiffres » (consulté le ).
  3. a b c d e et f « Histoire » (consulté le ).
  4. a b c d e f et g « Histoire de Saint-Yorre ».
  5. a b et c « Les Élus » (consulté le ).
  6. « Festival de rue et de cirque de Saint-Yorre ».
  7. « Le centre omnisports ».
  8. « La piscine ».
  9. « La halle des sports ».
  10. « Le skate park ».
  11. a et b « Les entreprises et les commerces ».

Autres références

  1. Pierre Bonnaud, Biai auvernhat de parlâ din le mitan deu Barbounez d'oc, entre leù buo de la Couleta e là Fortarà e mo de que relouvâ queu parlâ - Traits auvergnats dans les parlers du centre du Bourbonnais d'oc, entre la forêt des Colettes et la Forterre et comment réhabiliter ces parlers, Montélimar (colloque) ; Clermont-Ferrand (édition), CTA, , p. 8.
    Texte auvergnat et traduction française d'une communication présentée devant le VIIe Congrès International de Langue et Littérature d'Oc et d'Etudes Franco-Provençales de Montélimar.
  2. a et b « Saint-Yorre (03270) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  3. « Saint-Yorre », sur Lion 1906.
  4. a b c d et e « Schéma de Cohérence Territoriale Vichy Val d'Allier 2030 – Rapport de présentation (document provisoire) » [PDF], Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, (consulté le ).
  5. a b et c Carte de Saint-Yorre sur Géoportail.
  6. Répertoire géographique des communes édité par l'IGN.
  7. a et b « 8.01 Val d'Allier », Atlas des paysages d'Auvergne, DREAL Auvergne, (consulté le ).
  8. Direction Territoriale du Développement et Attractivité des Territoires - Unité Technique Territoriale Lapalisse-Vichy, « Route départementale 906 - Communes de Saint Yorre et Abrest - Mesures de classement et de déclassement. Notice explicative » [PDF], Conseil général de l'Allier, (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau (K3044000) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau (K3044100) » (consulté le ).
  11. « Données climatiques de la station de Vichy », sur Météo-France (consulté le ).
  12. « Normales climatiques 1981-2010 : Vichy », sur Lamétéo.org (consulté le ).
  13. « Quoi de neuf sur les routes en 2016 ? », sur La Montagne, (consulté le ).
  14. « La date d'ouverture du contournement sud-ouest connue », sur La Montagne, (consulté le ).
  15. Jean-Pierre Ducros, « Peut-être fini en 2016 « sauf aléas » », La Montagne,‎ .
  16. TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 19 : Vichy – Thiers – Ambert [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
  17. « Ris – Puy-Guillaume – Vichy » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  18. « Ligne Mariol - Busset - Vichy » [PDF], Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (consulté le ), p. 11.
  19. « Schéma de Cohérence Territoriale – Document d'orientations et d'objectifs » [PDF], Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (consulté le ) (document approuvé par délibération du conseil communautaire du 18 juillet 2013).
  20. Marlène Lestang, « Saint-Yorre — La commune a inauguré hier [le 22 juin] matin trois places du centre-bourg et l'extension de la mairie : Un cœur qui bat quatre fois plus fort », La Montagne,‎ (édition de Vichy).
  21. a b et c Risques connus pour la commune de Saint-Yorre sur georisques.gouv.fr, Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le 30 octobre 2017).
  22. a b c d et e « Dossier départemental sur les risques majeurs dans l'Allier », Préfecture de l'Allier, (consulté le ).
  23. Marcel Bonin, Les noms de lieux en Bourbonnais, Romagnat, De Borée, , 283 p. (ISBN 2-844944-00-0, lire en ligne)
  24. Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne, Robert de Vaugondy, 1753.
  25. Arrêt du conseil d'État qui supprime le droit de péage sur la rivière d'Allier prétendu par la dame de Gouffier au lieu des Jarrots, appelé le port de Saint-Yorre, dans la Seigneurie de Busset en Bourbonnais, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne).
  26. a et b Arrêt du conseil d'état qui permet au sieur de Busset de continuer de tenir un bac sur la rivière d'Allier, au port des Jarrosts, paroisse de Saint-Yorre, généralité de Moulins, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne).
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  80. Denis Lorut, « Coup de chaud pour le bricolage », La Montagne,‎ , p. 8 (lire en ligne).
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  82. François Romon, « Récit à la mémoire de mon père Gabriel ROMON (18 juin 1905 - 21 août 1944) », Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque et de l'Histoire de l'École polytechnique,‎ , p. 65 (lire en ligne) ; Centre Historique des Archives Nationales 72 AJ 2219, Mairie de Saint-Yorre.
  83. Jean-Émile Guillaumin, « Henri Laville », Bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais,‎ 1988, 2e trimestre, p. 153-157.