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Saint-Léons

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Saint-Léons
Saint-Léons
Le bourg de Saint-Léons.
Blason de Saint-Léons
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Jean-Michel Arnal
2020-2026
Code postal 12780
Code commune 12238
Démographie
Gentilé Saint-Léonsais(e)
Population
municipale
425 hab. (2021 en évolution de +6,78 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 12′ 59″ nord, 2° 59′ 12″ est
Altitude Min. 506 m
Max. 981 m
Superficie 32,89 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Millau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Raspes et Lévezou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Léons
Liens
Site web saint-leons.fr

Saint-Léons est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un dolmen protégé au titre des monuments historiques : le dolmen de la Baldare, inscrit en 1994.

Géographie

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Localisation

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Le village se situe à la limite du Causse Rouge et du Lévézou, dans la vallée de la Muse à l'est du département de l'Aveyron. Le territoire seigneurial était également situé sur un axe majeur de circulation, venant du Languedoc maritime (Montpellier, Beziers), passant par le Larzac et franchissant le Tarn à Millau, avant de filer vers le nord et l'ouest. À 20 kilomètres au Nord-Ouest de Millau, Saint-Léons a toujours été dans la dépendance de cette petite ville, quant à ses activités économiques et commerciales. La fonction de "grande banlieue résidentielle" tend à se développer.

Commune limitrophes

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Les communes limitrophes sont Saint-Beauzély, Saint-Laurent-de-Lévézou, Verrières et Vézins-de-Lévézou.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Paysages et relief

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Le territoire de Saint-Léons s'étend au contact d'un plateau calcaire, le causse Rouge, et d'un massif ancien, le Lévézou. Il est traversé du nord au sud par le cours de la Muze, affluent du Tarn, qui creuse un sillon profond dans le relief calcaire. Le village s'est installé dans une « conque » qui borde la Muze, où plusieurs sources intarissables ont permis l'établissement d'un village important. À l'est, la commune est brièvement bordée par le Lumansonesque, un autre affluent du Tarn.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Léons.

La commune est drainée par la Muze, le Lumansonesque, la Muzette, Bras du Ruisseau des Pradines, la Sagette, le ravin de Bouscayrols, le ruisseau de Combe-Croze, le ruisseau de Roubayrolles, le ruisseau des Pradines et par divers petits cours d'eau[1].

La Muze, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé 6 communes[2].

Le Lumansonesque, d'une longueur totale de 16,5 km, prend sa source dans la commune de Verrières et se jette dans le Tarn à Aguessac, après avoir arrosé 5 communes[3].

Gestion des cours d'eau

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Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[7],[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 072 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Millau à 15 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 713,2 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16],[17],[18].

Sites Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

  • Les « Tourbières du Lévezou », d'une superficie de 487 ha, sont un ensemble de hauts plateaux qui, avec l'Aubrac et les grands causses, fait partie des hautes terres de l'Aveyron. Il est bordé à l'ouest par le Ségala, à l'Est par les grands causses, au Sud par le pays de Roquefort et au Nord par le pays Ruthénois et la vallée de l'Aveyron. Il a toutefois aujourd'hui en partie été détruit[21] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Léons comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[22] :

  • les « Bois et ruisseaux de Roubayrolles et de la Muse » (71,5 ha)[23] ;
  • le « Bois thermophiles de Cabrieyrols et de Brandiols » (260,5 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • le « Causse de la Glène » (170,3 ha)[25] ;
  • les « Zones humides de la Plaine des Rauzes » (455,1 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[22], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[27].

Au , Saint-Léons est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Millau, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Léons.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), forêts (25,6 %), prairies (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (0,9 %)[28].

Planification

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La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[29]

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[30].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Léons est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[31],[32].

Risques naturels

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Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité moyenne[33].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[34],[35].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Léons est classée à risque moyen à élevé[37]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[38] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

Préhistoire

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La présence humaine dans la commune est attestée par des artefacts néolithiques datés du Rodézien (de - 3300 à - 2400 ans avant notre ère), découverts lors des fouilles faites au XIXe siècle par Émile Cartailhac. On trouve également plusieurs dolmens sur la commune.

Le village de Saint-Léons est attesté depuis le IXe siècle. Il portait alors le nom de Noviliacum. Au Xe siècle le lieu est donné au monastère de Vabres, puis au XIe siècle il passe dans la dépendance de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Le prieur du monastère bénédictin "Saint-Pierre-et-Saint-Léonce" est à la tête d'un territoire qui couvre les actuelles communes de Saint-Léons et Saint-Laurent-de-Lévézou. Jusqu'à la Révolution Française, le seigneur féodal est donc le prieur du monastère. Douze moines composaient la communauté bénédictine. Parmi eux, le camérier, le sacristain et le pitancier avaient des tâches particulières et jouissaient de revenus supplémentaires. Au cours du Moyen Âge, le nom de "Saint-Pierre-de-Noviliacum" disparaît au profit de celui de Saint-Léonce / Saint-Léons.

Époque moderne

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La période de prospérité du Rouergue (mi XVe siècle - mi XVIe siècle) est attestée par la présence de beaux bâtiments tels que le château des prieurs, dit "de Saint-Martin" (mi XVe siècle), et les maisons à tourelle d'escalier hors d'œuvre et fenêtres à meneaux. À cette époque, le prieur devient commendataire : il ne réside plus à Saint-Léons, et les moines choisissent l'un d'entre eux comme prieur claustral. Les guerres de religion touchent particulièrement Saint-Léons, où le prieur laïque passe au protestantisme et transforme le monastère en place forte. En 1580, les catholiques assiègent Saint-Léons, canonnent et incendient le village, son château et son monastère. Les vestiges actuels du monastère correspondent à peu près à l'état d'après 1580.

Époque contemporaine

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En 1739, le conseil du Roi décide de séculariser Saint-Victor-de-Marseille et ses prieurés. La communauté religieuse de Saint-Léons devient un chapitre de chanoines, et le prieur est dorénavant nommé directement par le roi. Les chanoines désertent peu à peu le village. En 1789, un seul d'entre eux réside à Saint-Léons, et la vente des biens ecclésiastiques comme biens nationaux ne semble pas avoir soulevé de contestations majeures ; d'autant que les notables locaux en sont les principaux bénéficiaires. L'ancienne seigneurie devient chef-lieu de mairie et commune. C'est en 1869 que les habitants de Saint-Laurent-de-Lévézou obtiennent la création d'une commune propre. Saint-Léons a connu son apogée démographique au XIXe siècle et a ensuite été touché par l'exode rural. Les grandes foires au bétail ont décliné et disparu, les commerces ont fermé et les résidences secondaires se sont multipliées. Un nouvel élan pour le village est lié à la construction et l'ouverture de Micropolis, et à la proximité de la sortie de l'A 75.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Saint-Léons est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 2]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 2], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Saint-Léons, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les douze candidats en lice[44], onze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[45]. Jean-Michel Arnal est élu nouveau maire de la commune le [46].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[47]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[48].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Rodier    
mars 2008 avril 2011[49] Olivier Monteillet    
mai 2011 mai 2020 Hubert Seiter[50]   Retraité de l'enseignement
mai 2020 En cours Jean-Michel Arnal[50],[51]   Ancien cadre

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[53].

En 2021, la commune comptait 425 habitants[Note 4], en évolution de +6,78 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4111 3901 9522 0421 2691 2441 2871 3781 364
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2551 9421 181721733708692637567
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
534503501413400387401387364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
298291306308288301335337363
2015 2020 2021 - - - - - -
398425425------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 166 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 384 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 030 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,1 % 2,6 % 2,2 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 255 personnes, parmi lesquelles on compte 71,2 % d'actifs (68,9 % ayant un emploi et 2,2 % de chômeurs) et 28,8 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Millau, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 173 emplois en 2018, contre 186 en 2013 et 160 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 180, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,1 %[I 11].

Sur ces 180 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 72 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 77,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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38 établissements[Note 7] sont implantés à Saint-Léons au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 38
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 18,4 % (17,7 %)
Construction 7 18,4 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
14 36,8 % (27,5 %)
Activités immobilières 2 5,3 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
2 5,3 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 7,9 % (12,7 %)
Autres activités de services 3 7,9 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 38 entreprises implantées à Saint-Léons), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises

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L'ouverture de Micropolis, la cité des insectes a eu pour ambition de développer le tourisme comme nouvelle activité économique, en complément de l'agriculture. La proximité d'une sortie de l'autoroute française A75 ouverte récemment contribue à modifier la place de cette commune dans l'espace sud-aveyronnais.

Agriculture

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La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 30 26 21 22
SAU[Note 10] (ha) 1 821 1 931 1 915 1 964

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 26 en 2000 puis à 21 en 2010[58] et enfin à 22 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 27 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[59],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 821 ha en 1988 à 1 964 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 61 à 89 ha[58].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Vestiges du monastère attesté depuis le Xe siècle, réaménagé au cours des siècles, partiellement détruit pendant les guerres de religion (siège de 1580) ; il reste une aile du bâtiment des moines (bel appareillage, traces d'ouvertures, blasons des prieurs, surhaussement du XIVe siècle, échauguette liée à la fortification du XVIe s), la maison du moine sacristain (face à l'église paroissiale), des vestiges du cloître avec un enfeu dit "tombeau de Saint Léonce" (murs romans, réaménagement gothique), bâtiment appelé "le Fort Bas". De l'église prieurale, il ne reste que des bases et quelques éléments du mur sud de l'abside.
  • Château du XVe siècle (daté de 1445 - 1455), édifié pour les seigneurs-prieurs de Saint-Léons.
  • Église Saint-Léons remaniée et partiellement reconstruite à la fin du XIXe siècle, sur les bases d'une église médiévale.
  • Nombreuses croix.
  • Dolmens autour du village, sur le territoire de la commune (La Glène, Baldare Logo monument historique Inscrit MH (1994)[60], Combuéjouls).
  • Cadran solaire.
  • Halle aux grains et mesures à grains (sestayral en occitan, ou pierre foirale autrefois).
  • Maison natale et musée Jean-Henri Fabre.
  • Sarcophages.
  • Sentier botanique.
  • Micropolis, la cité des insectes.

Personnalités liées à la commune

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La célébrité de Saint-Léons est liée à la maison natale de Jean-Henri Fabre, né le à Saint-Léons, et mort le à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse). Homme de sciences, humaniste, naturaliste, entomologiste, écrivain et poète français, lauréat de l'Académie française et d'un important nombre de prix.

Héraldique

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Blason de Saint-Léons Blason
Divisé en chevron : au 1er de gueules à l'abeille en vol entre deux clefs, les pannetons adossés, le tout d'or, au 2e d'or au cerf élancé de gueules[61].
Détails
Inspiré des armes du monastère local, dont les prieurs étaient seigneurs du village durant huit cents ans, où les clefs évoquent saint Pierre, saint patron de la première église du village, et le cerf est celui de saint Léonce, premier prieur du monastère. L'abeille est pour Jean-Henri Fabre, célèbre entomologiste natif de la commune.

Création de Jacques Poulet adoptée par la commune.

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Bibliographie

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L'histoire de Saint-Léons a été étudiée principalement par Albert Carrière, dans sa Monographie de Saint-Léons[62]. Des renseignements complémentaires ont été apportés, entre autres, par le numéro de Sauvegarde du Rouergue[63] consacré au village.

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Vesinh : Sant-Liòns, Segur, Sent-Laurens / Christian-Pierre Bedel et les habitants del canton de Vesinh, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 230 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-08-4, ISSN 1151-8375, BNF 35529725)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Léons » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
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  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Léons » (consulté le ).
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  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Léons » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources

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  2. Sandre, « la Muze »
  3. Sandre, « le Lumansonesque »
  4. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
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  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  60. Notice no PA00132664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  61. « 12238 Saint-Léons (Aveyron) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  62. Albert Carrière, Monographie de Saint Léons, Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron, Rodez, 1940.
  63. Sauvegarde du Rouergue, no 63, Rodez, 1999.