Castelnau-Pégayrols

Castelnau-Pégayrols | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Arrondissement de Millau |
Canton | Tarn et Causses |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Muse et des Raspes du Tarn |
Maire Mandat |
Christian Trémolières 2014-2020 |
Code postal | 12620 |
Code commune | 12062 |
Démographie | |
Gentilé | Castellévéziens |
Population municipale |
336 hab. (2016 ![]() |
Densité | 6,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 07′ 51″ nord, 2° 56′ 02″ est |
Altitude | Min. 421 m Max. 1 102 m |
Superficie | 53,01 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Castelnau-Pégayrols (Castèlnòu de Leveson en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
![]() |
Curan | Saint-Laurent-de-Lévézou | Saint-Beauzély | ![]() |
Salles-Curan | N | Millau | ||
O Castelnau-Pégayrols E | ||||
S | ||||
Montjaux | Comprégnac |
Site[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune matérialise une fraction sud du Massif central. Partie intégrante du parc naturel régional des Grands Causses, il s'étend sur une partie du versant Est du plateau du Lévézou et domine la rive droite de la vallée de La Muze, et sur le Causse Rouge sur la rive opposée. La commune de Castelnau-Pégayrols est composée de trois villages, Castelnau-Pégayrols, Estalane, Castelmus ainsi que de fermes isolées.
Histoire[modifier | modifier le code]
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Dès le Xe siècle, les seigneurs de Lévézou s’implantent à Castelmus. La famille de Lévezou, aujourd'hui l'une des plus anciennes de France, fonda le château neuf (Castel-nau) dont l'existence est attestée dès le XIe siècle. En 1192, le siège de la puissante maison du Lévézou était à Castelmus et possédait en outre les seigneuries de Roquetaillade et Marzials[1]. En 1238, Bernard de Lévézou était seigneur de Castelnau-de-Lévézou, de Saint-Beauzély de Lévézou, de Castelmus, de Roquetaillade, de Marzials et de Comprégnac. En 1289, il entre en conflit avec Hugues d'Arpajon pour la possession de Castelnau-de-Lévézou. Un duel judiciaire a lieu le . À l'issue de celui-ci, Bernard de Lévézou doit céder la place à Hugues d'Arpajon. Castelnau-de-Lévézou appartiendra à cette puissante famille de 1289 à 1758.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
En 1759, à Versailles, Louis XV crée le marquisat de Pégayrolles et le confère à Étienne Hypolite de Pégayrolles, président du parlement de Toulouse. Castelnau-de-Lévézou en deviendra le chef-lieu sous la nouvelle appellation de Castelnau-Pégayrolles.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
En 1884, une ordonnance royale de Louis Philippe crée la commune de Castelnau-Pégayrols.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[3].
En 2016, la commune comptait 336 habitants[Note 1], en stagnation par rapport à 2011 (Aveyron : +1,05 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
L'économie de cette commune à vocation agricole est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production laitière de brebis destinée à l'élaboration des fromages de Roquefort, Pérail, tome et pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine civil[modifier | modifier le code]
Château[modifier | modifier le code]
Inscrit MH (1975)[6], des XIe et XVe siècles.
Réseau hydraulique médiéval[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
Prieuré Saint-Michel[modifier | modifier le code]
Inscrit MH (1920)[8], des XIe et XVe siècles.
Église Saint-Michel[modifier | modifier le code]
Inscrit MH (1920)[8], ancienne église priorale.
Église Notre-Dame[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- La vallée de la Muze.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Armand Vernhettes), Sent-Bausèli : Castelnòu, Mont Jòus, Verrièiras, Lo Vialar / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Bausèli, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-34-3, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36988822)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Castelnau-Pégayrols », sur www.castelnau-pegayrols.fr (consulté le 21 novembre 2013)
- « Insee - Chiffres clés : Castelnau-Pégayrols. »
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Dieudonné Rey (ill. Jean Victor), Le prieuré de Comberoumal en Lévézou : Fac-sim. de l'éd. de Rodez : P. Carrère, 1925, Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 88 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (ISBN 978-2-7504-3298-0, ISSN 0989-4616, notice BnF no FRBNF37035940)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Notice no PA00093991, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000005, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093993, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00093992, base Mérimée, ministère français de la Culture