Vabres-l'Abbaye

Vabres-l'Abbaye | |
Mairie de Vabres-l'Abbaye. |
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![]() Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Canton | Saint-Affrique |
Intercommunalité | CC Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons (siège) |
Maire Mandat |
Michel Bernat 2014-2020 |
Code postal | 12400 |
Code commune | 12286 |
Démographie | |
Gentilé | Vabrais |
Population municipale |
1 181 hab. (2015 ![]() |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 41″ nord, 2° 50′ 13″ est |
Altitude | Min. 299 m Max. 730 m |
Superficie | 41,36 km2 |
Localisation | |
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Vabres-l'Abbaye est une commune française du sud Aveyron, en région Occitanie. Elle est située en banlieue de l'agglomération urbaine de Saint-Affrique.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Site[modifier | modifier le code]
Vabres-l'Abbaye est située dans la partie sud du Massif Central à 300 mètres d'altitude et traversée par la rivière Dourdou, affluent du Tarn, tout près du confluent du Dourdou avec la Sorgues.
Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]
La commune comprend les lieux-dits du Bourguet, Balros, La Môle, Dourbie, Mas de Ferrières, Mas de Cadenet, Mas de Poumet, Le Montet, Le Rial, La Pise, Les Pascals, Bias le haut, Bias le bas, Rayssac, Broussette, Brousses, Le Mazet, Mas de Pause, La Saussière, Ségonzac, Mas de Bastide, Mas de Thuriès, Mas de Janis, Mas de Valat, Mas de Capus, Salvagnac, Sarradials, Le Pradinas, Rounac, Parrache, Mas Imbert, Les Aires, La Gariette, Le Bousquet, La Blaquière, Le Vivarlet, Salmanac, Le Miral, Mas de Rouget et Le Taillerou.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme villa Vabra en 869 et en 870.
Villa Vabra porte un nom gaulois, basé sur la racine *uabero-, signifiant "ruisseau". L'abbaye autour de laquelle le village de Vabres s'est développé se trouve effectivement sur la rivière, le Dourdou.
C'est cette abbaye qui explique qu'en 1955, le nom de la commune est devenu officiellement 'Vabres-l'Abbaye'.
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
D'azur, aux trois fleurs de lys d'argent. |
Moyen Âge[modifier | modifier le code]
En 862, le Comte de Toulouse Raymond Ier donne ses terres de Vabres à une communauté de moines bénédictins qui fondent l'abbaye de Vabres. En 1317, le second pape d'Avignon, Jean XXII, choisit l'Abbaye de Vabres comme siège d'un nouveau diocèse, celui de Rodez étant jugé trop vaste. Le diocèse de Vabres se compose alors de 130 paroisses prises au diocèse de Rodez. La création de cet évêché entraîna la création d'un chapitre et la construction d'une cathédrale.
Époque moderne[modifier | modifier le code]
En 1568, des bandes armées calvinistes commandées par Jacques de Crussol d'Uzès (1540-1584), duc d'Uzès, prennent la cité d'assaut, pillent le monastère et la ville, rançonnent les habitants, brûlent toutes les archives, volent les trésors et les métaux précieux, puis détruisent la cathédrale, le Palais épiscopal, et incendient la ville. En 1790, l'évêché de Vabres est supprimé, puis la cathédrale dévastée pour la seconde fois en 1793 pendant la Révolution française par le Général Lamarque (1770-1832) qui a fait démonter les marbres de l'autel pour édifier un monument à la gloire de Marat.
Époque contemporaine[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2].
En 2015, la commune comptait 1 181 habitants[Note 1], en augmentation de 4,7 % par rapport à 2010 (Aveyron : +0,85 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Édifices religieux[modifier | modifier le code]
- Palais épiscopal
Inscrit MH (1983)[5].
- Ancienne cathédrale Saint-Sauveur-et-Saint-Pierre
Inscrit MH (1992)[6] : gothique languedocien XVe, restaurée XVIe et XVIIIe, grande nef à chapelles latérales, chevet plat, autel et retable XVIIe,chaire en bois sculpté,orgue Jean-Baptiste Micot 1761.
- Église de Rayssac.
- Église de Notre Dame de Ségonzac.
Édifices civils[modifier | modifier le code]
- Pont-Vieux XIIIe siècle.
- Pont-Neuf 1734.
- La Statue-menhir de Saumecourte a été trouvée sur la commune, elle est exposée au musée Fenaille de Rodez.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Ancienne fête votive, la fête de Vabres a lieu le 1er week-end de juillet.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Caroline Lopez: Championne de France de natation en eaux libres en 2004.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Étienne Fournial (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'Abbaye de Vabres au diocèse de Rodez : essai de reconstitution d'un manuscrit disparu, Rodez, Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, coll. « Archives historiques du Rouergue » (no 21), , 196 p., 24 cm (ISSN 1245-9747, notice BnF no FRBNF36664062)
- Sylvie Causse-Touratier, Le temporel de l'Abbaye de Vabres aux alentours de l'an mil, Rueil-Malmaison, S. Causse-Touratier, , 123 p., ill. ; 24 cm + carte, 32 x 46 cm (ISBN 2-9503536-0-6, notice BnF no FRBNF36648056)
- André Serres, Les Pères de Vabres et de Ceignac, Calmont, Centre spirituel, Ceignac, A. Serres, , 222 p., ill., couv. ill. ; 21 cm (notice BnF no FRBNF36960709)
- Matthieu Desachy, Nancy Bournot-Didier (Collaboratrice), Edourd Bouyé (Collaborateur) et Vincent Tabbagh (Collaborateur), Fasti ecclesiae Gallicanae : répertoire prosopographique des évêques, dignitaires et chanoines des diocèses de France de 1200 à 1500. Tome VI, Diocèse de Rodez., t. 6, Turnhout, Brepols, coll. « Fasti ecclesiae gallicanae », , 253 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-503-52206-8, ISSN 1781-4987, notice BnF no FRBNF38978804)
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF38977452)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des évêques de Vabres
- Parc naturel régional des Grands Causses
- Liste des communes de l'Aveyron
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Notice no PA00094193, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094248, base Mérimée, ministère français de la Culture