Chanterelle
l'appellation « Chanterelle » s'applique en français à plusieurs taxons distincts.
Taxons concernés
- dans la famille des Cantharellacées :
- dans d'autres familles :
- Gomphus clavatus
- Gomphus floccosus
- Hygrophoropsis aurantiaca (« fausse chanterelle »)
Chanterelle est un nom français ambigu recouvrant plusieurs espèces de champignons distinctes. Le point commun à ces champignons réside dans leur forme, qui est aussi l'étymologie du terme : Kantharos, coupe à boire.
Il peut désigner la girolle (Cantharellus cibarius), ou d'autres espèces, en particulier des genres Cantharellus et Craterellus, par exemple la chanterelle en tubes (Craterellus tubaeformis) ou la chanterelle jaune (Craterellus lutescens), généralement vendues sous le seul nom de chanterelles. Enfin, le nom de chanterelle est ou a été appliqué à des espèces n'appartenant à aucun des deux genres précités, mais qui s'en rapprochent par leur forme évasée, comme la chanterelle violette (Gomphus clavatus), la fausse-chanterelle des charbonnières, Faerberia carbonaria, anciennement dite chanterelle des charbonnières, ou la fausse chanterelle (Hygrophoropsis aurantiaca).
Listes alphabétiques des noms normalisés[modifier | modifier le code]
Chanterelles[modifier | modifier le code]
La Société mycologique de France[1] et les mycologues du Québec[2] ont établi un certain nombre de noms normalisés pour les différentes espèces de chanterelles les plus connues :
- Chanterelle des Appalaches — Cantharellus appalachiensis[2]
- Chanterelle camphrée — Cantharellus camphoratus[2]
- Chanterelle cendrée — Cantharellus cinereus (syn. Craterellus cinereus)[1]
- Chanterelle de Chicago — Cantharellus chicagoensis[2]
- Chanterelle cinabre — Cantharellus cinnabarinus[2]
- Chanterelle claviforme — Gomphus clavatus[2]
- Chanterelle commune — Cantharellus enelensis[2]
- Chanterelle à flocons — Turbinellus floccosus[2]
- Chanterelle jaune et violette — Cantharellus ianthinoxanthus (syn. Craterellus ianthinoxanthus)[1]
- Chanterelle jaune — Cantharellus lutescens (syn. Craterellus lutescens)[1]
- Chanterelle de Kauffman — Turbinellus kauffmanii[2]
- Chanterelle mineure — Cantharellus minor[2]
- Chanterelle noircissante — Cantharellus melanoxeros (syn. Craterellus melanoxeros)[1]
- Chanterelle à plis pâles — Cantharellus cibarius var. pallidifolius[2]
- Chanterelle sinueuse — Pseudocraterellus undulatus (syn. Craterellus undulatus)[1]
- Chanterelle en tube — Cantharellus tubaeformis (syn. Craterellus tubaeformis)[1]
- Chanterelle violette — Gomphus clavatus[1]
Voir aussi les « fausses-chanterelles » :
- Fausse-chanterelle des bruyères — Cantharellula umbonata[1]
- Fausse-chanterelle des charbonnières — Faerberia carbonaria[1]
- Fausse-chanterelle de Prescot — Cantharellopsis prescotii[2]
Girolles[modifier | modifier le code]
Pour les champignons du genre Cantharellus, ce même comité recommande les noms suivants :
- Girolle (Cantharellus cibarius)
- Girolle améthyste (Cantharellus amethysteus)
- Girolle ferrugineuse (Cantharellus ferruginascens)
- Girolle abricot (Cantharellus friesii)
- Girolle du Midi, (Cantharellus lilacinopruinatus)
- Girolle pruineuse, (Cantharellus subpruinosus)
Commerce[modifier | modifier le code]
Une norme de la Commission économique pour l'Europe des Nations unies, la norme CEE-ONU FFV-55 « concernant la commercialisation et le contrôle de la qualité commerciale de la famille des chanterelles » est consacrée à ces champignons. Ce document, dans son édition de 2014, cite plusieurs espèces du genre Cantharellus comme appartenant au type commercial « girolle » et cite Craterellus lutescens et Craterellus tubaeformis comme appartenant au type commercial « chanterelle ». Il cite enfin la trompette des morts (Craterellus cornucopioides) comme appartenant au type commercial « trompette »[3].
La France est un grand importateur de chanterelles. En 2014 ont été exportées mensuellement en moyenne 25 tonnes et importés 104 tonnes, avec un prix moyen observé à la frontière de 5 200 €/t[4].
Références[modifier | modifier le code]
- Société mycologique de France, « Les noms français des champignons », sur Mycofrance.fr (consulté le 23 mars 2020).
- « Index des noms français », sur Mycoquebec.org (consulté le 19 avril 2020).
- norme CEE-ONU FFV-55 «concernant la commercialisation et le contrôle de la qualité commerciale de la famille des chanterelles, Commission économique pour l'Europe des Nations unies, diffusé le 10 novembre 2014, consulté le 8 novembre 2017
- Douane française, Statistiques nationales du commerce extérieur