Megève

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Megève
Megève
Vue panoramique de Megève depuis Rochebrune, au sud de la commune.
Blason de Megève
Blason
Megève
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes Pays du Mont-Blanc
Maire
Mandat
Catherine Jullien-Brèches
2020-2026
Code postal 74120
Code commune 74173
Démographie
Gentilé Mégevans
Population
municipale
2 961 hab. (2021 en diminution de 7,76 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Population
agglomération
46 588 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 51′ 28″ nord, 6° 37′ 05″ est
Altitude Min. 1 027 m
Max. 2 485 m
Superficie 44,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sallanches
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Gervais-les-Bains
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sallanches
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Megève
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Megève
Liens
Site web megeve.fr

Megève ([məʒɛv]), parfois sous la forme ancienne de Mégève[Note 1], est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le village est un véritable centre urbain situé en altitude, il comptait 2 961 habitants en 2021, ce qui en fait la trente-deuxième ville haut-savoyarde.

La commune se situe au carrefour entre les massifs préalpins du massif du Giffre au nord, et de la chaîne des Aravis à l'ouest et du massif alpin du Beaufortain au sud-est. Le bourg est bâti sur un col qui sépare les bassins versants de l'Arly au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est.

Située dans le canton de Sallanches en Haute-Savoie, son important essor touristique remonte aux années 1910 lorsque la famille Rothschild décida d'en faire un de ses lieux de villégiature. Il s'agissait pour elle de bâtir une concurrente française à la station suisse de Saint-Moritz. La volonté était de créer une station de sports d'hiver portant le symbole de l'art de vivre à la française. Megève a été très convoitée dès ses débuts, les plus grandes têtes couronnées y ayant fait des séjours. Au XXIe siècle, Megève est une station de sports d'hiver de renommée internationale.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Place Centrale de Megève et son église.

Megève surplombe la vallée de l'Arve, située sur un col qui sépare les bassins versants de l'Arly (Val d'Arly) au sud-ouest de celui de l'Arbon au nord-est. Elle est dominée par les hauteurs du Christomet, du sommet des Salles, du mont d'Arbois — un belvédère sur le mont Blanc —, du mont Joly et de Rochebrune. La commune se situe dans le canton de Sallanches, en Haute-Savoie.

Climat[modifier | modifier le code]

La situation de Megève la place dans un milieu continental montagnard caractérisé par une humidité marquée[3]. Les hivers sont plus froids et neigeux, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

Les données utilisées par Météo-France pour caractériser le climat local reprennent celles de la station météorologique de référence, située à Bourg-Saint-Maurice, dans la vallée de la Tarentaise, relevées sur la période 1981-2010[4].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la route départementale 1212, reliant Albertville à Sallanches. Depuis Albertville (31 km), on peut se connecter à l'A430, et depuis Sallanches (13 km), on peut rejoindre l'autoroute A40, dite « autoroute blanche »[M 1].

La commune possède son propre réseau transport avec des navettes gratuites, les meg-bus[M 2]. Durant la saison de ski (décembre à mars), la station met à disposition également des ski-bus gratuits qui sillonnent la station. Ils relient la gare routière, située au centre-ville, aux massifs du mont d'Arbois, de Rochebrune, de la Côte 2000 et du Jaillet. Durant la période estivale, les bus deviennent payants. De nombreuses calèches et de nombreux taxis sont situés au centre-ville.

L'autogare de Megève constitue également un arrêt de bus pour les liaisons SNCF[M 1]. La communauté de communes Pays du Mont-Blanc a mis en place depuis l'automne 2013 un réseau de transport en commun à la demande sur son territoire, le FACILIBUS[M 2]. La commune appartient également au réseau Cars Région Haute-Savoie en partenariat avec la compagnie SAT (Société Alpes Transports), permettant de relier le reste du département par des lignes régulières : 82 (Chamonix> Praz-sur-Arly), 83 (Sallanches> Praz- sur-Arly)[M 2]. Deux compagnies privées se trouvent dans l'autogare (Autocars Borini, Cars Megève-Genève)[M 1]. Le village est ainsi relié aux gares de Sallanches - Megève (12 km)[M 1] ou de Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet (15 km).

On peut également prendre l'une des compagnies aériennes de l'aéroport international de Genève Cointrin en Suisse (le plus proche, à 70 km) ou l'aéroport d'Annecy Haute-Savoie Mont-Blanc (75 km), situé sur la commune de Meythet, voire également Lyon-Saint-Exupéry (208 km)[M 1]. La station dispose d'un altiport[M 1].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Megève est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sallanches, une agglomération inter-départementale regroupant 12 communes[8] et 46 588 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,8 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (11,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre total de logements dans la commune est de 9 138[14]. Parmi ces logements, 21,6 % sont des résidences principales, 76,6 % sont des résidences secondaires et 1,8 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 21,2 % des maisons individuelles, 73,4 % sont des appartements et enfin seulement 5,4 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 50,9 %[14]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 35,6 % sur l'ensemble des logements qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[14]. Les habitants de la commune sont 13,5 % à être logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage n'est que de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 8,8 % sont des studios, 22 % sont des logements de deux pièces, 26,7 % en ont trois, 22,8 % des logements disposent de quatre pièces, et 19,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[14].

Le prix de l'immobilier, pour l'année 2007, s'élève en moyenne à 7 827 €/m2 au Mont-d'Arbois, et environ 15 000 €/m2 en centre-ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme de Mégève devient officiellement par décret du 27 février 1961 (paru au JO du ), « Megève »[15],[16],[2].

Le nom Mégève, proprement Medzève en savoyard, Media aquarum[15] signifie au milieu (*medz < latin medium) des eaux (ève < latin acqua)[17], se référant à sa position géographique au milieu de l'Arbon et de l'Arly, ou peut-être entre les deux torrents qui forment l'Arly, le ruisseau du Glapet et le ruisseau du Planay[15]. On estime que le nom pourrait également provenir de meg, « montagne » associé au suffixe -ève, signifiant « entre les montagnes »[17].

On trouve la mention Megève, Megeva en 1212, Prior de Megeva vers 1344, Mégêve en 1791[17]. Si l'on a utilisé les graphies Mégève ou Megève indifféremment au cours des siècles suivants, l'orthographe actuelle a été fixée par décret le [15],[2].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Mezdiva (graphie de Conflans) ou Megéva (ORB)[18].

Ses habitants sont appelés les Mégevannes et Mégevans[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La mythique fondation de ce village fait intervenir le sire Faulignac de Gibertain qui tua un dragon, dont le sang forma la vallée où se trouve l'actuelle commune[réf. nécessaire].

Une légende[19][source insuffisante] transmise oralement par les familles de Megève encore aujourd'hui attribue la création de Megève à Muffat et Grosset, qui auraient tué une vipère volante qui empêchait que l'on vive en ce lieu. Cette légende expliquerait également le nom du lieu-dit Tirecorde. Cette légende orale a été mise à l'écrit le par Jean Baptiste Berthet dans son Histoire de Megève et s'étale sur deux parties de son œuvre en six parties.

François Capré (1620 - 1705), dont la famille serait présente dans la vallée depuis le XIIIe siècle, président de la Chambre des comptes du duché de Savoie, achète les seigneuries de Megève et de Demi-Quartier, le [20],[21].

Période contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1792, le duché de Savoie est annexé par la France. Megève devient le chef-lieu d'un canton comprenant les communes de Demi-Quartier et de Praz-de-Megève, au sein du district de Cluses, dans le département du Mont-Blanc. Lors de la création du département du Léman, le , le canton de Megève est maintenu avec d'autres — Sallanches, Flumet, Saint-Gervais et Chamonix — dans le Mont-Blanc afin de garder une certaine légitimité à l'appellation Mont-Blanc, puis par la loi du 28 pluviose de l'An VIII (), il en est détaché[22].

Lors de la nouvelle annexion de la Savoie par la France en 1860 du duché, Megève devient une commune du nouveau département de la Haute-Savoie.

En 1869 une partie de la commune en est séparée pour former la nouvelle commune du Pratz[23].

Pour ce qui est de l'eau de Megève, la source Saint-Michel fut exploitée au début des années 1900 et vendue comme eau minérale de table[réf. souhaitée].

La Tanneries, au XIXe siècle, jusqu'à cinq tanneries artisanales ont existé sur la commune. La dernière a fermé ses portes lors de la Première Guerre mondiale[réf. souhaitée].

Les Mégevans sont surnommés en savoyard lu piláte(e), en lien avec de la présence de Ponce Pilate sur la croix du Calvaire[24].

Le développement de la station[modifier | modifier le code]

La station de sports d'hiver de Megève a été créée dans l'entre-deux-guerres par une branche des Rothschild. En effet, Noémie de Rothschild, épouse du baron Maurice de Rothschild, pendant la Première Guerre mondiale, est choquée de fréquenter les Allemands dans les stations suisses, notamment Saint-Moritz, et s'engage donc à trouver un lieu en France pouvant accueillir l'aristocratie européenne sans avoir à fréquenter les ennemis d'hier[25]. Aidée par des techniciens suédois, elle hésite entre le bourg et celui de Tignes. En 1921, elle fait le choix de Megève. Il semble que la pratique du ski existait déjà aux alentours du bourg en 1916, voire peut-être même 1910 ou 1913[26],[27]. La baronne fait l'acquisition de terrain et fait construire le Palace des Neiges, un hôtel de luxe au Mont d'Arbois, dès 1921[28]. Durant les hivers 1922-23, puis 1923-24, Albert Ier de Belgique se rend dans le bourg savoyard apportant un certain prestige au lieu[28].

En 1926, la baronne commande un chalet à l'architecte Henry Jacques Le Même qui devra cependant être : « Un chalet qui ressemble aux fermes du pays mais avec un intérieur très confortable, avec de grandes fenêtres ouvertes sur les paysages, une vraie cheminée, un porche abrité des tempêtes et un ski-room pour farter les skis. »[29]. Celui-ci réalise un chalet moderne, avec un sous-sol réservé aux domestiques avec un ski-room, un rez-de-chaussée accueillant les pièces de service, un 1er étage avec les pièces à vivre, souvent accessible depuis l'extérieur, et dans les combles, les chambres. C'est un succès. En 1927, la princesse Angèle de Bourbon commande le sien[30].

Par ailleurs, si en 1920, il y avait 5 hôtels, ils sont 25 neuf ans plus tard[réf. souhaitée].

La station se développe et dès 1933, on inaugure le téléphérique de Rochebrune. Trois ans plus tard, c'est celui permettant de relier la station au mont d'Arbois qui est ouvert[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Passy, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Sallanches (les 4 autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).

Megève relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Charles Feige    
1944 1949 Paul Caillet [31]   Haut fonctionnaire et préfet honoraire
Les données manquantes sont à compléter.

(décès)
Charles Feige DVD Conseiller général du canton de Sallanches (1951 → 1955)
André Mollard DVD Négociant en spiritueux
Conseiller général du canton de Sallanches (1955 → 1974)
Gilbert Le Bescond (1926-2010) RI puis app. RPR Hôtelier
Conseiller général du canton de Sallanches (1974 → 1982)
Gérard Morand UDF puis UMP Commerçant
Sylviane Grosset-Janin UMP Agricultrice
En cours Catherine Jullien-Brèches DVD puis LR Commerçante
1re vice-présidente de la CC Pays du Mont-Blanc (2014 → )
Conseillère départementale depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Elle est très appréciée de l'élite française par sa discrétion, son art de vivre et sa qualité de vie.[réf. nécessaire]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Mégevans[2],[32].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

En 2021, la commune comptait 2 961 habitants[Note 4], en diminution de 7,76 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
2 2712 5192 5612 3342 7742 7372 5842 3052 375
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 8241 8601 8321 8451 7691 7271 7701 7981 746
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 5571 5322 2322 9143 7433 6954 4014 9295 209
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
5 2554 7504 5093 9603 8783 3263 0362 961-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 449 hommes pour 1 594 femmes, soit un taux de 52,38 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,80 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
3,1 
11,5 
75-89 ans
16,9 
18,7 
60-74 ans
21,7 
25,6 
45-59 ans
23,6 
14,2 
30-44 ans
13,0 
16,1 
15-29 ans
9,8 
13,1 
0-14 ans
11,9 
Pyramide des âges du département de la Haute-Savoie en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,7 
75-89 ans
7,8 
14,1 
60-74 ans
15,2 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,7 
30-44 ans
21,3 
17,4 
15-29 ans
15,8 
19,8 
0-14 ans
18,2 

Ménages[modifier | modifier le code]

Le nombre total de ménages à Megève est de 1 974. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.

Les ménages
Ménages de : 1 personne 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 pers. ou +
Megève 34,4 % 31,8 % 15,1 % 13,4 % 4,1 % 1,2 %
Moyenne nationale 31 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE[39]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Megève possède deux écoles maternelles, deux écoles primaires et deux collèges.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête traditionnelle de l'été en août 2007 à Megève.
  • Janvier :
    • Les Megève Polo Masters sont une épreuve de polo joué sur neige et faisant partie du circuit international. La 13e édition 2008 a réuni six équipes internationales (Suisse, Espagne, États-Unis, Angleterre, Argentine et France).
    • La Grande Odyssée, course de chiens de traîneaux sur plusieurs étapes fait régulièrement escale à Megève
    • La Snow Golf Cup est une compétition sur la neige se déroulant au golf du plateau du Mont d'Arbois.
  • Mars : Le Festival international de jazz de Megève[40].
  • Juin: La Megève Mont-Blanc Cycling[41]
  • Juillet :
    • Le Megève Jazz Contest
    • La fête du cheval et du traîneau est organisée depuis plus de cinquante ans.
    • Les Estivales de Megève, festival de musique classique et promotion des talents du futur.
    • Le Jumping international de Megève, concours de saut d'obstacles trois étoiles comptant pour le classement international.
    • Le Megève Nature Trail[42]
  • Août :
    • La fête des Vieux Métier
    • le premier samedi d'août : concours aux poulains.
    • Le Megève Blues Festival[43].
    • La Haute-Route[44]
  • Octobre : Tocquicimes[45], le rendez-vous de la cuisine de montagne
  • Décembre: illumination du sapin, avec un spectacle surprise

Santé[modifier | modifier le code]

La Maison de Santé regroupe 7 médecins généralistes, un laboratoire de biologie médicale, 7 infirmiers, 1 pédicure / podologue, 1 psychologue clinicienne et 1 orthophoniste.

Sports[modifier | modifier le code]

Domaine skiable[modifier | modifier le code]

Pistes de ski à Megève en 2007.

Megève (Le Mont d'Arbois, La Princesse, Le Jaillet, Rochebrune, La cote 2000), Saint-Gervais-les-Bains, Combloux, La Giettaz, Cordon et Saint-Nicolas-de-Véroce forment à eux tous un domaine de 162 pistes : le domaine « évasion Mont Blanc ». Ce domaine compte plus de 450 km de piste avec des panoramas exceptionnels ainsi qu'une vue permanente sur le Mont-Blanc.

Le domaine offre une grande diversité de pistes : pistes vertes comme la « Mandarine », mais aussi pistes noires comme la « Rosay » ou « La Princesse Noire ». L'avantage de la faible altitude de la station est que les sapins bordent les pistes et que de nombreuses coursives à travers eux sont possibles.

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Megève accueille des courses cyclistes. Elle fut au départ de la dernière grande étape de montagne du Tour de France 2016 et de même de l'Etape du Tour-Mondovélo entre Megève et Morzine quelques jours plus tôt. L'ascension vers l'altiport de Megève, classée en 2e catégorie, est au programme du final de la 4e étape puis de la 5e étape du critérium du Dauphiné 2020. La quatrième étape fut remportée par Lennard Kämna. La cinquième et dernière étape fut gagnée par Sepp Kuss alors que Daniel Martínez remportait pour sa part le classement final, devançant Thibaut Pinot et profitant également du forfait de Primož Roglič, leader avant le départ de l'étape. La montée de Megève est au programme de la 15e étape du Tour de France 2023.

Par ailleurs, Megève accueille chaque année au mois de juin la cyclosportive Time Megève Mont-Blanc.

Autres disciplines[modifier | modifier le code]

Toutes les disciplines peuvent être pratiquées sur la commune de Megève, telles que :

  • Accrobranche
  • Aviation :
    • Altiport de Megève
    • Aérocime
    • Aéroclub, école de pilotage, qualification montagne
    • Mont-Blanc Hélicoptères
    • Montgolfières du Christomet
  • Ball-trap
  • Canirando : randonnée pédestre tirée par un chien de race malamute d'Alaska
  • Centre équestre des Coudrettes
  • Escalade en montagne
  • Golf : parcours de 18 trous au golf du Mont d'Arbois.
  • Gymnase, musculation, danse
  • Parapente (4 organismes)
  • Parcours de santé de la Cote 2000
  • Palais des sports
    • Piscine olympique extérieure, pentaglisse, piscine 25 x 12,5 m, bassin enfant, saunas, hammam, trampoline, balnéforme à 34°C toute l'année.
    • Structure artificielle d'escalade
    • Patinoire olympique, patinoire extérieure en hiver
    • Tennis, 15 courts
    • Espace forme: musculation, yoga, cours collectifs, cardio...
    • Spa, espace bien-être.
  • Randonnée pédestre
  • Tennis (Tennis club, 20 courts et 4 murs, Palais des Sports, 15 courts).
  • VTT
  • Luge d'été
  • Paintball

Médias[modifier | modifier le code]

Radios et télévisions[modifier | modifier le code]

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.

Internet[modifier | modifier le code]

Megève a été récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » en 2012 et 2013 par @@[Note 5].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le revenu moyen par ménage mégevan est de 21 258 €/an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui s'élève à près de 15 027 €/an[47].

Emploi[modifier | modifier le code]

Le taux de chômage, en 1999, pour la commune s'élève à 3,7 %[47], avec un nombre total de 82 chômeurs. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 86 % ce qui est légèrement supérieur à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 48,5 % d'actifs contre 19,2 % de retraités dont le nombre est supérieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21,2 % de jeunes scolarisés et 11,1 % de personnes sans activité[47].

Répartition des emplois par domaine d'activité
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Megève 2 % 18,1 % 5,2 % 15,8 % 37,3 % 21,5 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[48]

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Le nombre d'entreprises et d'établissements total au était de 971. Megève a atteint un nombre de 97 créations d'entreprises pour l'année 2004. Elle se situe ainsi au 490e rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements[49]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 2,2 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de vingt et un, les industries des biens de consommation représentent 0,7 % avec sept établissements, les industries des biens d'équipement une part de 0,2 % avec deux entreprises, l'industrie des biens intermédiaires comporte six entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,2 % avec ses deux entreprises, la construction avec ses quatre-vingt-douze entreprises représente 9,5 %, le commerce représente pas moins de 22 % du nombre total d'entreprises avec deux cent quatorze établissements, le transport comprend vingt deux établissements soit 2,3 %, les activités immobilières totalisent cent cinquante deux entreprises soit 5,4 %, les services aux entreprises représentent 7,7 % avec soixante quinze établissements, les services aux particuliers comprennent quatre cent trente deux entreprises soit 44,5 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre quarante six entreprises soit 4,7 % du nombre d'établissements total.

Hôtellerie et restauration[modifier | modifier le code]

Chalet du domaine du Mont d'Arbois sur les hauteurs de Megève.

En 2018, la capacité d'accueil de la station de tourisme, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 41 353 lits touristiques répartis dans 7 298 établissements[Note 6] (40 694 lits et 7 217 établissements en 2014)[51]. Les hébergements se répartissent comme suit : 344 meublés  ; 5 résidences de tourisme ; 32 hôtels (27 selon l'INSEE) ; 2 hôtelleries de plein air ; 7 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse/maisons familiales ; 1 Chambre d'hôtes[50].

Les établissements hôteliers se répartissent ainsi, sept possèdent un label 5 étoiles, quatre à 4 étoiles, neuf à trois étoiles et six à 2 étoiles, en 2018, selon l'INSEE[insee 1].

Megève a quatre restaurants étoilés[52] au guide Michelin.

Tourisme[modifier | modifier le code]

La station a obtenu plusieurs labels. Ainsi en 2016, elle est classée « Famille Plus Montagne », « Station village de charme », « Stations grands domaines » et « Montagne douce »[53]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le label Top of the French Alps (TOTFA)[53].

Elle fait également partie du réseau Best of the Alps[54] qui regroupe les plus prestigieuses stations des Alpes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[55], mais aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[56]. Par ailleurs, elle compte six objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[57] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[58].

Megève possède également un riche patrimoine issu de son développement touristique et de son rôle de « station climatique » dès le début du XXe siècle. Ce ne sont pas moins de 82 édifices (maisons, chalets, lotissements) qui ont ainsi retenu l'attention[59].

Donjon dit La Tour de Demi-Quartier.
Donjon dit « La Tour Magdelain », ancienne maison de la famille de Capré et ex-mairie de Demi-Quartier dans sa moitié nord.
  • Le donjon dit « La Tour Magdelain », situé sur la place de l'église où était installée la mairie de Demi-Quartier jusqu'en 2021. Il s'agit de l'ancienne demeure des Capré, seigneur de Megève[60]

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Autres lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « 4 fleurs » au concours des villes et villages fleuris[66].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La commune abrite le Musée du Haut Val d’Arly. Il s'agit d'une ferme du XIXe siècle qui fut transformée en un lieu de mémoire de la vie paysanne d'antan[67].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Megève.

De nombreuses personnalités séjournèrent à Megève. D'ailleurs la commune fut qualifiée de « 21e arrondissement de Paris » par Jean Cocteau[68]. Parmi ces personnalités, on peut citer :

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason[modifier | modifier le code]

Blason de Megève Blason
D’azur à une tête et col de chèvre coupés d’argent, au chef d’or
D'azur à la tête de chamois d'argent, au chef d'or[70].
Ornements extérieurs
Écu parfois surmonté d'une couronne
Détails

Logotype[modifier | modifier le code]

Le logotype officiel de la commune est une version stylisée du blason de la ville.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Vue panoramique de Megève.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Just, Les années Megève : Les graines du passé, Éditions Cabedita, , 172 p. (ISBN 978-2-88295-394-0).
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 516-523, « Megève ».
  • Charles Socquet, Megève et son passé, France Couleur, , 380 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sites de la commune et de la station[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. La graphie Megève respecte le Code officiel géographique français[1]. Cependant l'usage de Mégève, sous sa forme ancienne[2], se retrouve encore parfois au niveau local ou dans la littérature.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Cran-Gevrier[46] :
    • 2012, 2013 « @@ ».
  6. Les données fournies par l'organisme Savoie Mont Blanc prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

Site de la mairie et de l'Office du tourisme[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Venir à Megève »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  2. a b et c « Se déplacer à Megève »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  3. « Le Calvaire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. « Les repères historiques »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Fiche Insee de la commune[modifier | modifier le code]

  1. « Chiffres clés Tourisme » (consulté en ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Code officiel géographique de Megève sur le site de l'Insee, consulté le 30 août 2014.
  2. a b c d et e « Megève », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
  3. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, (consulté en ), p. 4.
  4. « Données climatiques de la station de Bourg-Saint-Maurice »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Météo-France (consulté en ).
  5. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Sallanches », sur insee.fr (consulté le ).
  9. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Gervais-les-Bains », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c et d Données INSEE compulsées par le JDN - Logement à Megève
  15. a b c et d Faucigny 1980, p. 516.
  16. Gaston Tuaillon, « Megève ou Mégève ? » publié dans Analyse linguistique et approches de l'oral. Recueil d'études offert en hommage à Claire Blanche-Benveniste, (« Orbis Supplementa »), tome 10 (Chez Peeters), Leuven-Paris, 1998, pp.135-137.
  17. a b et c « Article « Megève (...) » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
  18. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
    .
  19. Jean-Baptiste Berthet, Histoire de Megève (Extrait concernant la légende sur Alberune.net).
  20. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 18-19 (vol. III). (lire en ligne)
  21. Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle : Noblesse et bourgeoisie, La Fontaine de Siloé, , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 514, Note de bas de page.
  22. Socquet, 1979, p. 141.
  23. Bulletin des lois de l'Empire français, XIe série, deuxième semestre de 1869, p.  664 sur Google Livres.
  24. Jean-Paul Brusson, Les gens, les mots, les choses, Un village haut-savoyard en 1900, Cordon (1860-1939), vol. tome 90-91, Mémoires et documents de l'Académie salésienne, , 318 p. (lire en ligne), p. 139.
  25. Nadine de Rothschild et Guillemette de Sairigné, La baronne rentre à cinq heures, Lattès, Paris, 1984.
  26. Megève, sur 123Savoie
  27. De 1746 à 4139
  28. a et b Marc Boyer, Le tourisme de l'an 2000, Presses universitaires de Lyon, , 265 p. (ISBN 978-2-7297-0629-6, lire en ligne), p. 127.
  29. a et b Chantal Bourreau, Avoriaz : l'aventure fantastique, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 351 p. (ISBN 978-2-84206-389-4, lire en ligne), p. 249.
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  31. « CAILLET, Paul Etienne Frédéric », sur Archives nationales (consulté le ).
  32. Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7), p. 335.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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  48. Données démographiques d'après l'INSEE citées par le Journal du Net
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  51. « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».
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    France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
  54. « Best of the Alps », sur Best of the Alps (consulté le ).
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  57. « Liste des objets historiques de la commune de Megève », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  58. « Liste des objets de la commune de Megève à l'inventaire général du patrimoine culturel », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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  60. Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 524.
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  67. Réseau empreintes
  68. AMegève, « de Megève », page consultée le 22 février 2009
  69. Maurice Ravel, L'intégrale : Correspondance (1895-1937), écrits et entretiens : édition établie, présentée et annotée par Manuel Cornejo, Paris, Le Passeur Éditeur, (ISBN 978-2-36890-577-7, BNF 45607052), p. 43, 606-637
  70. « Armes de Megève »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com (consulté le ).
  71. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, Tome 1, Grenoble, Allier, pp.302-303.