Duché de Bourbon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 mars 2020 à 15:13 et modifiée en dernier par Hadrianus (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Bourbonnais
(oc) Borbonés

Xe siècle – 1790

Drapeau Blason
Description de cette image, également commentée ci-après
Le gouvernement du Bourbonnais au XVIIIe siècle.
Informations générales
Statut Province du royaume de France
Capitale Moulins
Langue(s) Français, francien, occitan
Religion Catholicisme
Démographie
Population -
Gentilé Bourbonnais
Histoire et événements
Xe siècle Premier seigneur attesté : Aymar de Bourbon.
1327 Charles le Bel érige le Bourbonnais en duché.
1531 François Ier rattache le duché au domaine royal.
1790 Suppression de la province du Bourbonnais.
Seigneurs
(1er) 894 ? – 953 ? Aymar
(Der) 1279-1342 Louis Ier
Ducs
(1er) 1279-1342 Louis Ier
(Der) 1490-1527 Charles III
Ducs en apanage
(1er) 1670-1736 Charles IV
(Der) 1756-1830 Louis VII

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Le duché de Bourbon, plus communément nommé Bourbonnais, est une région historique et culturelle française. Cette ancienne province a pour chef-lieu Moulins et son territoire correspond approximativement au département de l'Allier, mais certaines portions se trouvent réparties dans des départements voisins, comme le Puy-de-Dôme et le Cher (arrondissement de Saint-Amand-Montrond).

La province comme la famille doit son nom à la ville de Bourbon-l'Archambault, qui est le berceau de la première Maison de Bourbon, maison féodale apparue au Xe siècle. Le Bourbonnais entre dans la famille royale par le mariage, en 1272, de Béatrice de Bourgogne, fille de Jean de Bourgogne, avec Robert de Clermont, fils puîné de Saint Louis. En 1327, il est érigé en duché-pairie par le roi Charles IV. La position géographique du Bourbonnais, situé entre le domaine royal et les duchés d'Aquitaine et d'Auvergne, intéresse particulièrement le pouvoir royal. Les Bourbons sont de tout temps serviteurs du trône, ils sont des conseils des rois en exerçant diverses fonctions (chambriers, connétables, régents). Cette alliance constante et fidèle facilite l'essor et la prospérité du Bourbonnais. Déjà dauphins d'Auvergne, les ducs de Bourbon se voient donner en garde le duché d'Auvergne.

En 1531, le duché de Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France, à la suite de la défection du connétable de France, Charles III de Bourbon. Ce territoire devient alors un gouvernement, puis une généralité, dont Moulins est le siège.

En 1790, le duché de Bourbonnais est remplacé par le département de l'Allier. Il intègre 54 communes auvergnates dont Cusset, Ébreuil et Saint-Pourçain-sur-Sioule, mais perd certains territoires au bénéfice du département du Cher (Saint-Amand-Montrond et ses environs), du Puy-de-Dôme[réf. nécessaire], de la Nièvre et de la Saône-et-Loire.

Avec la création des régions en 1972, le Bourbonnais est rattaché à la région Auvergne, puis en 2016 à la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Carte du Bourbonnais dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements et actuels.

Les origines

Le Bourbonnais avant les Bourbon

Le Bourbonnais antique

Au paléolithique inférieur et moyen (de 1 000 000 à 25 000 ans av. J.C.), la présence de l'homme de Néandertal est avérée[1] sur plusieurs sites (Doyet, Monétay-sur-Allier, Prémilhat, ...).

Au paléolithique supérieur, le Bourbonnais est un site remarquable ainsi qu'en témoigne la grotte des Fées, située à Châtelperron.

Lors de la période gallo-romaine, le futur Bourbonnais est partagé entre trois "cités" : la cité arverne, au sud et à l'est[2], la cité éduenne, au nord-est, la cité biturige, pour la moitié occidentale du département actuel de l'Allier.

Les débuts du christianisme

Jacques Corrocher cite divers saints qui ont évangélisé le Bourbonnais : saint Austremoine, saint Pourçain, saint Front, saint Patrocle, saint Principin, l'évêque irlandais MenulpheSaint-Menoux), etc.

Le Bourbonnais des Bourbon

Le premier seigneur connu est Adhémar (ou Aymar), au Xe siècle. Il acquiert le château de Bourbon (aujourd'hui Bourbon-l'Archambault) qui donne son nom à la famille, ou Maison de Bourbon.

La première maison des Bourbon prend fin en 1169 avec la mort d'Archambault de Bourbon.

Il ne laisse qu'une héritière, Mahaut de Bourbon qui devient dame de Bourbon. Elle épouse, en secondes noces, Guy II de Dampierre, qui relève alors le nom de « Bourbon », ajoutant Montluçon aux possessions des seigneurs de Bourbon, étendues vers les rives du Cher au cours des XIe et XIIe siècles.

La seconde maison de Bourbon commence en 1216 avec Archambault VIII, fils de Guy II de Dampierre et de Mahaut de Bourbon et s'achève avec Archambault IX, leur petit-fils, qui meurt à Chypre en 1249 au cours de la septième croisade.

En 1272, Béatrice de Bourgogne (1257-1310), dame de Bourbon et petite fille d'Archambault IX, épouse Robert de France (1256-1317), comte de Clermont-en-Beauvaisis, dernier fils du roi Louis IX (Saint Louis). C'est le début de la grande maison de Bourbon (la troisième) qui donnera les rois de France à partir d'Henri de Bourbon, roi de Navarre (Henri IV), et jusqu'à Charles X.

Les ducs de Bourbon

Une maison au service des rois de France

Louis Ier (1280-1342), dit « le boiteux », fils de Robert de Clermont, est le premier duc de Bourbon. Il soutient fidèlement les rois de France qui succèdent à Philippe le Bel face aux autres prétendants. Son petit-fils Louis II (1337-1410), dit « le bon duc », participe à la régence du royaume pendant la minorité de son neveu le roi Charles VI et demeure par la suite un de ses conseillers très écoutés.

La maison paie un lourd tribut à la guerre de Cent Ans.

Pierre Ier (1311-1356), fils de Louis Ier, meurt à la bataille de Poitiers (1356).

Jean Ier (1381-1434), petit-fils de Pierre Ier, est fait prisonnier à la bataille d'Azincourt et meurt à Londres.

De plus, pendant la guerre entre Armagnacs et Bourguignons, puis ensuite lorsque la Bourgogne s’allie avec l'Angleterre, le duché voit un certain nombre de ses châteaux et seigneuries pris par les Bourguignons, qui ne les rendront qu’en 1435, alors qu’ils s’allient avec le roi de France en contrepartie de lourdes concessions françaises au traité d’Arras.

Elle parvient au faîte de sa puissance avec le rétablissement de Charles VII sur le trône de France et la victoire sur les Anglais.

Jean II (1426-1488) est connétable de France tandis que son frère Charles II (1434-1488) est cardinal et archevêque de Lyon et que son demi-frère est amiral de France.

À la mort de Louis XI en 1483, c'est encore un frère de Jean II, Pierre II (1438-1503), sire de Beaujeu, et sa femme Anne de France qui, en qualité de régents, dirigent le royaume de France durant la minorité du roi Charles VIII, frère d'Anne.

La branche cadette fondée par Louis Ier de Montpensier s'illustre dans l'armée royale avec Gilbert, vice-roi de Naples et Charles, connétable de France.

L'incorporation des fiefs couvrant le Massif central

Duchés de Bourbon et Auvergne sous Charles III de Bourbon avant l'annexion de 1531 par François Ier.

Louis Ier (1280-1342) échange le comté de Clermont (Clermont-en-Beauvaisis) pour prendre possession de la Marche.

Louis II (1337-1410), dit « le bon duc », son petit-fils, étend ses possessions en regroupant, autour du Bourbonnais :

À la mort de Pierre II en 1503 et en l'absence d'un héritier mâle[4], le duché d'Auvergne est censé revenir à la couronne comme l'avait accepté le duc Louis II. Mais Anne de France a obtenu une dérogation du roi. Sa fille Suzanne de Bourbon, duchesse de Bourbonnais et d'Auvergne (1503), comtesse de Clermont-en-Beauvaisis, de la Marche, de Forez et de Gien, princesses des Dombes, épouse à Moulins, en 1505, son cousin Charles de Bourbon Montpensier qui devient Charles III (1490-1527) dit « le connétable de Bourbon ».

Cependant, la principauté a acquis une telle ampleur qu'elle suscite les convoitises, à un moment où la monarchie est en passe d'imposer son autorité exclusive sur l'ensemble du royaume et saisit les occasions favorables pour réintégrer les fiefs donnés naguère en apanage.

Le 18 mars 1520, la Coutume de Bourbonnais, rédaction des dispositions du droit coutumier en usage dans le duché, est adopté par les trois États du duché, réunis au château de Moulins.

Succession du duché de Bourbon

La monarchie a consenti à plusieurs reprises que les Bourbons conservent leurs apanages malgré des défauts d'héritiers. Jean II de Bourbon, mort sans enfants, a ainsi transmis l'intégralité de ses biens à ses deux frères Charles puis Pierre. Ce dernier a également obtenu de la monarchie le droit de transmettre ses biens à sa fille Suzanne. Dans les premières années du XVIe siècle, une nouvelle série de conventions entre les différentes branches de la maison et la couronne fait de Suzanne et de son mari Charles de Montpensier, futur connétable de France, les héritiers de l'ensemble des biens de la maison. Charles est, dès la mort de Pierre II de Bourbon, désigné comme cohéritier de sa femme et peut donc succéder à cette dernière si par hasard elle vient à mourir sans postérité. Suzanne ajoute une précaution supplémentaire en le désignant explicitement comme légataire universel dans son testament.

Dès la mort de Suzanne, en 1521, la succession est pourtant contestée. Deux questions se posent concernant la transmissibilité. Les conventions passées entre les Bourbons-Beaujeu, les Bourbons-Montpensier et la couronne, sous Louis XII, vont-elles être respectées par son successeur François Ier ? Il convient d'autre part d'établir la distinction entre les terres données à l'origine en apanage aux ducs (Auvergne, Marche), transmissibles uniquement à un héritier mâle direct, et celles qui forment leur patrimoine personnel (Bourbonnais, Beaujolais, Forez), transmissibles à tout héritier. À cela s'ajoute le problème de déterminer l'héritier.

La mère du roi, Louise de Savoie, qui est petite-fille d'un duc de Bourbonnais, (Jean 1er de Bourbon), intente en effet au connétable un procès devant le parlement de Paris pour être désignée comme héritière des biens de la maison de Bourbon, en qualité de plus proche parente de la défunte. Et, dès lors, le roi poursuit en vexations multiples le connétable.

C'est finalement la défection du connétable qui entraîne la liquidation de tous les biens des Bourbons, apanages et patrimoine : Charles de Bourbon est déchu de ses titres pour trahison et lèse-majesté[5].

Seul le comté de Montpensier est rendu à sa sœur, Louise de Montpensier en 1539 après avoir été érigé en duché. Les ducs de Montpensier sont au service de la royauté jusqu'en 1608 et la maison ducale perdure par les femmes jusqu'en 1693, année au cours de laquelle meurt la Grande Mademoiselle.

Blasons et armoiries

Armoiries anciennes : d'azur semé de fleurs de lys d'or et à la bande de gueules
Armoiries modernes : d'azur aux trois fleurs de lys d'or et à la bande de gueules

Les premiers seigneurs de Bourbon à porter des armoiries sont ceux de la famille de Dampierre qui blasonnent  : d'or au lion de gueules accompagné de huit coquilles d'azur.

Les armoiries actuelles du Bourbonnais sont celles de Robert, comte de Clermont et dernier fils de Saint-Louis, qui a brisé les lys de France en ajoutant une bande de gueules. Son fils devenu duc de Bourbonnais conserve le blason paternel qui devient ainsi celui du duché de Bourbon.

À la fin du XIVe siècle, le roi de France Charles V simplifie ses armes et remplace le semé de fleurs de lys par trois fleurs de lys, symbolisant la Sainte Trinité. Plusieurs princes du sang, dont Jean Ier suivent l'exemple, donnant ainsi les armoiries définitives du Bourbonnais.

Langues

Oc et Oïl dans l'Allier : Enquête linguistique de 1977 + enquête de Simone Escoffier pour la partie Est du département . Rouge : Occitan (dialecte auvergnat[6],[7]) ; Bleu : Bourbonnais d'Oïl.

Le Bourbonnais se trouve au point de rencontre des trois grandes aires linguistiques qui occupent la majeure partie de la France : le français, l'occitan et le franco-provençal[8].

Le terme de bourbonnais est ambigu : il peut désigner aussi bien les parlers occitans (dits arverno-bourbonnais) que les parlers français du Bourbonnais (bourbonnais d'oïl)[12]. Il est néanmoins généralement utilisé pour désigner les parlers d'oïl.

Notes et références

  1. Jacques Corrocher, Ombres et Lumières du Bourbonnais antique in Bourbonnais, Paris, Christine Bonneton, , 400 p. (ISBN 2-86253-016-6), p. 11-25.
  2. Pierre Bonnaud, « Aux marges septentrionales-orientales de l'Arvernie », Bïzà Neirà, no 99,‎ (ISSN 0398-9453)
  3. Olivier Troubat, « La réunion du comté de Forez au domaine des Bourbon », in Forez et Bourbon. Les ducs de Bourbon, maîtres du Forez aux XIVe et XVe siècles, Actes du colloque de Montbrison du 23 octobre 2010, sous la direction d'Olivier Troubat et Christophe Mathevot, Montbrison, La Diana, 2011 (ISBN 978-2-911623-23-3), pp. 7-24.
  4. Leur fils Charles (1476-1498) est mort avant Pierre II.
  5. On peut à propos de la question des biens des Bourbons se référer aux nombreux écrits sur le procès du connétable de Bourbon. Pour ne prendre que le plus récent : Denis Crouzet, Charles de Bourbon, connétable de France, Paris, Fayard, 2003.
  6. (oc) Domergue Sumien, Linguistica Occitana VII, Aix-en-Provence, Revistadoc, , 56 p.
  7. « Arverno-Bourbonnais », sur Cercleterredauvergne.fr (consulté le )
  8. (oc) Domergue Sumien, « La plaça de Borbonés en Occitània », Jornalet,‎ (ISSN 2385-4510, lire en ligne)
  9. Karl-Heinz ReichelÉtudes et recherches sur les parlers arverno-bourbonnais aux confins de l'Auvergne, du Bourbonnais, de la Marche et du Forez, collection Eubransa/TravauxCTA, Chamalières 2012.
  10. « Arverno-Bourbonnais », sur Cercleterredauvergne.fr ; site de la société savante Cercle Terre d'Auvergne (consulté le ).
  11. Pierre Bonnaud, Le dialecte de la Montagne Bourbonnaise (grammaire), Le Mayet-de-Montagne, Les Amis de la Montagne Bourbonnaise,
  12. « Nouvel ouvrage sur les parlers arverno-bourbonnais. », La Montagne,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Achille Allier, L'Ancien Bourbonnais, 4 vol., réédition de l'édition de 1833, et annotée de 1934, Moulins, Crépin-Leblond ;
  • Chanoine J.-J. Moret, Paroisses bourbonnaises (4 vol.), Imp. bourbonnaise, Moulins, 1902, 1912, 1913, 1920 ;
  • Louis Caillet, Les ducs de Bourbonnais et la ville de Lyon, Crépin-Leblond, Moulins, 1912 ;
  • Max Fazy, Le Bourbonnais symbole de l'unité française, Impr. du Progrès de l'Allier, 1929 ;
  • Maurice Duportet, Topobibliographie de la France (vol. Allier), 1937 ;
  • Augustin Bernard, Camille Gagnon, Le Bourbonnais, NRF, 1954 ;
  • Georges Rougeron et autres, Bourbonnais : Cadre naturel, histoire, art, littérature, langue, économie, Bonneton, 1984 ;
  • Guy Crouzet, Aspects insolites de la vie en Bourbonnais aux XVIIe et XVIIIe siècles, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1996 ;
  • Marcel Génermont, Bourbonnais, douce province au cœur de France, Charroux, Éditions des Cahiers bourbonnais, 1974 ;
  • René Germain, Les Campagnes bourbonnaises à la fin du Moyen Âge (1370-1530), réimpression, Clermont-Ferrand, Publications de l'Institut d'études du Massif central, 1997 ;
  • René Germain, La France centrale médiévale : pouvoirs, peuplement, société, économie, culture, Presses universitaires de Saint-Étienne, 1999 ;
  • René Germain, Chartes de franchises et fortifications au duché de Bourbon, Gannat, 2009 ;
  • Jean-Charles Varennes, Anne de Bourbon, roi de France, Perrin, 1978 ;
  • Pierre Pradel, Anne de France (1461-1522), Paris, 1953 ; rééd. Publisud, coll. « La France au fil des siècles », 1986 ;
  • Jean-Charles Varennes, Les très riches heures du Bourbonnais, Perrin, 1975 ;
  • Jean-Charles Varennes, Le Pays bourbonnais, Presses du Massif central, 1955 ;
  • André Leguai, Histoire du Bourbonnais (coll. « Que sais-je ? »), PUF, 1974 ;
  • André Leguai, De la seigneurie à l'État : le Bourbonnais pendant la Guerre de Cent Ans, Moulins, Imprimeries réunies, , 434 p. (présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • André Leguai (préf. Olivier Mattéoni), Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge : recueil d'articles, Yzeure, Société bourbonnaise des études locales, , 224 p. (ISBN 2-9517544-1-8, présentation en ligne).
  • Dominique Laurent, « Comment s’organise un territoire : l’exemple du Bourbonnais de la fin de l’empire romain jusqu’à la fin du XVe siècle » (1re partie), Bulletin des amis de Montluçon, no 49, 1998, p. 33-50 ; (2e partie), Bulletin des amis de Montluçon, no 50, 1999, p. 23-60 ;
  • Jacques Château, Les Bourbons avant Henri IV, Éditions des Cahiers bourbonnais, 2002 ;
  • Max Fazy, Marcel Génermont, Pierre Pradel, Jacques Dupont et al., Millénaire du Bourbonnais : 955-1955, Moulins, Société d'émulation du Bourbonnais, 1955 ;
  • Le Duché de Bourbon des origines au Connétable, suivi d'un extrait du 'Désastre de Pavie' de Jean Giono, Actes du colloque des 5 et 6 octobre 2000 organisé par le musée Anne-de-Beaujeu de Moulins, Saint-Pourçain-sur-Sioule, Bleu autour, 2001. (ISBN 2-912019-16-8) ;
  • Wolfgang Dahmen, Étude de la situation dialectale dans le Centre de la France : un exposé basé sur l’« Atlas linguistique et ethnographique du Centre », Paris, CNRS, 1985 ;
  • Simone Escoffier, La rencontre de la langue d’oïl, de la langue d’oc et du franco-provençal entre Loire et Allier : limites phonétiques et morphologiques, Paris, Les Belles Lettres, 1958, coll. Publications de l’Institut de Linguistique romane de Lyon, vol. 11 ;
  • Simone Escoffier, Remarques sur le lexique d’une zone marginale aux confins de la langue d’oïl, de la langue d’oc et du francoprovençal, Les Belles Lettres, Paris, 1958, coll. Publications de l’Institut de Linguistique romane de Lyon, vol. 12 ;
  • Jules Ronjat, Grammaire istorique [sic] des parlers provençaux modernes, 1930-1941, 4 vol. réédition Marseille, Laffitte Reprints, 1980, 2 vol.
  • Olivier Mattéoni, Servir le prince : les officiers des ducs de Bourbon à la fin du Moyen Âge (1356-1523), Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « Histoire ancienne et médiévale » (no 52), , 507 p. (ISBN 2-85944-354-1, présentation en ligne).

Articles connexes

Liens externes