Bey (Ain)

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Bey
Bey (Ain)
Église Saint-Martin (romane au retable doré) du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Veyle
Maire
Mandat
Michel Gentil
2020-2026
Code postal 01290
Code commune 01042
Démographie
Gentilé Bégiens/Bégiennes
Population
municipale
290 hab. (2021 en augmentation de 7,01 % par rapport à 2015)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 41″ nord, 4° 50′ 47″ est
Altitude Min. 175 m
Max. 213 m
Superficie 2,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vonnas
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Bey
Géolocalisation sur la carte : France
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Bey
Géolocalisation sur la carte : Ain
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Bey
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Bey
Liens
Site web bey01.fr

Bey est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation de Bey dans l'Ain et le canton de Vonnas.

Localisation[modifier | modifier le code]

Bey est une petite commune du département de l'Ain, l'une des dernières de la Bresse, située entre les bords de Saône et le Mâconnais, à la limite des départements du Rhône et de la Saône-et-Loire et limitrophe de la Dombes. Au XVIIIe siècle, les actes d'état civil stipulent Garnerans en Dombes et Bey en Bresse[réf. souhaitée].

Elle se situe à 12 km à au sud-est de Mâcon, à 37 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 62 km au nord de Lyon et à 412 km au sud de Paris.

La population est dispersée dans huit hameaux dont certains sont très proches les uns des autres[1]. La Vallée, le Sausey, le Basson et les Baudets sont situés dans la partie basse de la commune. Le Cottet est le plus dense et est celui où est érigée la mairie. Près de l'église et du château, les hameaux du Bourg et du Commissaire se font face. Enfin, sur le plateau, Monspey est isolé des autres et on n'y trouve qu'une ferme.


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Points extrêmes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Les cours d'eau traversant la commune ne font qu'office de frontière avec les communes limitrophes. En effet, l'Avanon qui se jette dans la Saône forme la totalité de la frontière entre le village et Garnerans. Au nord de ce ruisseau, le Creusençon se jette lui dans la même rivière et sépare la commune de Cormoranche-sur-Saône.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes de communication.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Route départementale D 96b.
  • La route départementale D 933 traverse une petite partie du nord-est du territoire. Elle permet de rejoindre Laiz et Pont-de-Veyle par le nord-est et Thoissey et Garnerans par le sud-ouest.
  • La route départementale D 96a traverse le sud du village en passant entre le centre et le bourg de Bey. En prenant l'est, les automobilistes rejoignent Cruzilles-lès-Mépillat tandis qu'en prenant le sud-ouest, on parvient à rejoindre Garnerans.
  • La route départementale D 96b débute au carrefour giratoire de la route D 933 aux Jaillets à Cormoranche, elle permet aux de rejoindre cette commune. Elle termine à la sortie du village à l'intersection avec la D 96a.

Aucune autoroute ne traverse la commune bien qu'il en existe trois à proximité.

  • L'autoroute A40 (Mâcon - Genève), portion de la Route Centre-Europe Atlantique Bordeaux/Nantes - Annemasse, est un axe de communication qui permet de rejoindre la préfecture de l'Ain ainsi que les villes du Bugey.
  • L'autoroute A6 reliant Paris à Lyon est une autoroute passant à moins de 5 kilomètres du bourg. Elle est accessible depuis la gare de péage de Mâcon-Sud.
  • L'autoroute A406 est une autoroute reliant l'A40 et l'A6. Elle permet aux automobilistes de la commune de gagner du temps pour rejoindre l'A40 en empruntant la gare de péage de Crottet.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, avec l'exploitation du réseau des tramways de l'Ain, la commune était traversée par la ligne de Trévoux à Saint-Trivier-de-Courtes longue de 81 km. Elle longeait la ligne PLM[8] mais ne desservait pas la commune. Avant 1940, ce réseau ferroviaire ferma et fut remplacé par un service de transport par cars. Aujourd'hui, la route D933 remplace la voie.

Aujourd'hui, on ne trouve plus aucune voie ferrée traversant Bey mais une traverse à proximité. La ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille traverse à l'est de la commune à Cruzilles-lès-Mépillat. La gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon, est desservie par quelques TGV Paris - Marseille et Paris - Genève.

Cependant, la commune ne profite pas que de cette ligne ferroviaire. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[9]. Une gare pour les TER Rhône-Alpes est située à proximité : la gare de Pont-de-Veyle installée à Crottet. De plus, la ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le nord-est de la France à la Méditerranée.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

La Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial. La Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Depuis 2016, la commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[10] et dessert le seul arrêt nommé Village.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bey est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), prairies (23,1 %), zones urbanisées (10,9 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée du village.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

La première mention de la commune date de 968[17] où on trouve le nom de Beto dans le recueil des chartes de Cluny. Trente années plus tard, en 998, le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon fait référence à Bex. Dans le même ouvrage, on retrouve le nom de Betis vers 1023.

Au milieu du XIIIe siècle, le pouillé de Lyon utilise le nom de Bei pour décrire la commune bressane tandis que les archives du Rhône mentionne Beys en 1287. À la même période, on trouve Beyes.

En 1492, Bey est mentionné pour la première fois selon les archives de l'Ain alors que celles de la Côte-d'Or note le nom de Bees en 1563.

En 1793, Bey est considéré comme le nom de la commune. En 1796, la commune est absorbée par Cormoranche, la nouvelle commune prend le nom de Cormoranche-Bey. Toutefois, la commune sera rétabli en 1817 et reprendra le nom de Bey.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de Bey vient du gaulois Bega qui signifie lieu d'eau[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Paroisse (Ecclesia sancti Cypriani in Beo, in loco ubi dicitur Behi, Bez, villa que dicitur Bex, de Bayo, de Bees, Beyes, Bei, Bay) sous le vocable de saint Martin. Au Xe siècle, l'église était sous celui de saint Cyprien. C'est sous ce vocable qu'elle fut confirmée à l'abbaye de l'Ile-Barbe, en 974, par l'empereur Conrad, et qu'elle fut donnée, le , par un gentilhomme nommé Gauthier et sa femme Blismode, laquelle l’avait reçue de ses frères le jour de son mariage, à l'obédience de Saint-Barnard, près de Trévoux.

Les religieuses de l'Ile-Barbe avaient perdu, on ne sait comment, le patronage de cette église, mais ils le recouvrèrent dans la suite, car le pape Lucius III leur en donna une nouvelle confirmation en 1183. Ils le conservèrent jusqu'en 1506, qu'il fut uni au chapitre de la collégiale de Pont-de-Vaux. Les revenus de la cure, au XVIIe siècle, s'élevaient à 250 livres. Ils consistaient dans la sixième partie des grosses dîmes et dans le produit d'une vigne et de douze journaux de terre contigus à la maison curiale.

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le Traité de Lyon, Bey appartient à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Entre 1790 et 1795, Bey était une municipalité du canton de Pont-de-Veyle, et dépendait du district de Châtillon-les-Dombes.

Madame la comtesse d'Esclinac était dame de la paroisse en 1789.

En 1796, la commune est absorbée par Cormoranche, la commune prend le nom de Cormoranche-Bey[18], les deux communes sont rétablies en 1817.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Bey est membre de la communauté de communes de la Veyle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Veyle. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[20]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vonnas pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[20], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[21].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie.

Le conseil municipal se compose de onze conseillers en comptant le maire et ses deux adjoints[22].

Maires successifs[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1852 1890 Louis Alphonse de Valbreuze    
1962 1977 Louis Jacon    
1977 1983 Jean-Paul Sallet RPR Agriculteur
1983 1986 Paul Monnier DVD Ouvrier-menuisier
1986 1995 Jean-Paul Sallet RPR Agriculteur
1995 En cours Michel Gentil DVG Professeur retraité

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[24].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Panneau annonçant le jumelage avec Straubenhardt.
Localisation des villes jumelées avec Bey.
Localisation des villes jumelées avec Bey.

La communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Straubenhardt localisée dans le Bade-Wurtemberg ( Allemagne) à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Après quelques échanges entre associations en 1999, le jumelage entre Straubenhardt et le canton de Pont-de-Veyle a été concrétisé par la signature de la Charte lors de la grande fête organisée au château de Pont-de-Veyle en 2000[25].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 290 habitants[Note 3], en augmentation de 7,01 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
282294320320312290306302274
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
265243250230227264230234232
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
220171157150160157134129105
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
131181195221236247276290-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Au début du XIXe siècle une école était installée dans une dépendance du château de Bey jusqu'en 1876[29], année à laquelle l'école communale composée d'une classe mixte d'installe dans les nouveaux locaux de la mairie. L'ancienne école est alors occupée par une école privée de filles jusqu'en 1937. L'enseignement à Bey se termine en 1970[30], année de la fermeture de l'école. Les élèves sont alors redirigés vers l'école de Cormoranche-sur-Saône.

Médias[modifier | modifier le code]

  • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
  • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
  • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Numérique[modifier | modifier le code]

Début 2012, la commune devient la 100e commune de l'Ain à disposer du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain[31].

Économie[modifier | modifier le code]

Il y a une petite épicerie éphémère depuis 2021.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martin de Bey avec son cimetière fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le . Elle était, jusqu'en 1698, l'église paroissiale de Bey et de Garnerans. Située sur un promontoire, elle était un poste privilégié pour les comtes de Savoie pour faire face à Garnerans qui était autrefois une enclave beaujolaise dans la Bresse jusqu'en 1601[32].
  • À côté de l'église se situe l'ancienne cure qui accueilli son dernier curé, Geoffray, jusqu'en 1941[33]. Dans le mur d'enceinte, une statue du christ date du XVIe siècle avec la statue de la vierge au dos. Au sud du même mur se trouve un petit puits.
  • Dans le même hameau, on trouve le château médiéval de Bey qui fut remanié par le maire de l'époque, Louis Alphonse de Valbreuze[29]. Très actif, il hébergea dans une dépendance la première mairie et la première école. On y trouvera dans une autre dépendance une bibliothèque qui sera en service jusque dans les années 1940.
  • Le bâtiment de la mairie qui accueillait aussi l'école jusqu'en 1970 fut construit en 1876 avec le mur d'enceinte par l'architecte Pinchard[30]. Contrairement aux autres bâtiments, celui-ci n'est pas situé au bourg du village.
  • Deux pigeonniers sont visibles sur le territoire de la commune. Un est situé à la ferrme de Monspey, l'autre au Sauzet.
  • La maison de Maître actuelle construite au XIXe siècle, s'est substituée à la Maison forte d'origine qui a vu son propriétaire Jean François Legat chassé de son fief par les dragons de Louis XIV pour cause de protestantisme. Son épopée "Voyage au pays des Mascareignes" font de lui le Robinson Bressan qui inspira Defoe pour son livre Robinson Crusoé.
  • Au hameau de la Mantillère a été érigé en 1968 le château d'eau de la commune.
  • Six croix de chemins parsèment le village.

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

Panneau avec la fleur.
  • En 2014, la commune obtient le niveau «deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[34] La commune a reçu le Prix spécial du jury pour la protection de l'environnement.
  • Depuis 2019 l' espace de "chou d'ânes" propose, près de l'église, bancs, tables et prairie fleurie.
  • Un grand espace détente (city parc, jeux d'enfants, jeu de boules) se trouve face à la Mairie.
  • Deux boucles de sentier communal permettent de découvrir le patrimoine et les paysages variés de la commune. Le départ se trouve proche de la mairie. Ces boucles sont ponctuées de bancs permettant de contempler divers points de vue.
  • Un verger conservatoire égrène les variétés locales de fruitiers avec une documentation au pied de chacun des arbres.
  • La cour de la mairie-école est devenue espace vert en 2017.
  • La mairie s'est ornée d'une élégante marquise très inspirée du XIXe siècle en 2019.
  • La place du Cottey a été également traitée de manière paysagère et permet le repos en proposant trois bancs.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[35].

La commune se situe dans l'aire géographique des Volailles de Bresse[36].

Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[37].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sentier Eaux & Patrimoine - Panneau no 1 : Le village de Bey
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Bey et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Ligne Trévoux <> Saint-Trivier-de-Courtes, sur tramdelain.fr.
  9. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
  10. Horaires ligne 114 sur car.ain.fr
  11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Dictionnaire topographique de l'Ain, p. 41
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « communauté de communes de la Veyle - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  20. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Bey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  22. Conseil municipal de Bey, sur bey01.fr.
  23. Source : Dictionnaire des hommes et des femmes politiques de l'Ain de 1789 à 2003, Dominique Saint-Pierre, Musnier-Gilbert Editions, 2003.
  24. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bey, consultée le 27 octobre 2017
  25. « Jumelage du canton de Pont-de-Veyle avec Straubenhardt (Allemagne) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pont-de-veyle.com.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. a et b Sentier découverte Eaux & Patrimoine - Panneau no 10 : Le château et son hameau
  30. a et b Sentier découverte Eaux & Patrimoine - Panneau no 2 : La Mairie - École
  31. Bey : 100e commune de l’Ain ouverte au réseau public Fibre Optique Li@in, sur siea.fr.
  32. Panneau situé devant l'église de Bey.
  33. Sentier Eaux & Patrimoine - Panneau no 11 : La cure
  34. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  35. Bourg-en-Bresse, ville départ, sur letour.fr.
  36. Aire géographique de l'AOC Volaille de Bresse.
  37. « Bey, commune viticole », sur Vin Vigne (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]