Cruzilles-lès-Mépillat

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Cruzilles-lès-Mépillat
Cruzilles-lès-Mépillat
Église Saint-Denis.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Veyle
Maire
Mandat
Dominique Boyer
2020-2026
Code postal 01290
Code commune 01136
Démographie
Gentilé Cruzillard, Cruzillarde
Population
municipale
943 hab. (2021 en augmentation de 13,34 % par rapport à 2015)
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 32″ nord, 4° 52′ 53″ est
Altitude Min. 185 m
Max. 222 m
Superficie 11,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vonnas
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cruzilles-lès-Mépillat
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Cruzilles-lès-Mépillat
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Cruzilles-lès-Mépillat
Liens
Site web cruzilleslesmepillat.fr

Cruzilles-lès-Mépillat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

La commune de 943 habitants en 2021, appartenant au canton de Vonnas, résulte de la fusion en 1865 des communes de Cruzilles et Mépillat. Aujourd'hui, toutes les infrastructures sont regroupées dans le bourg de Cruzilles.

Les habitants de la commune sont appelés les Cruzillards et les Cruzillardes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cruzilles-lès-Mépillat dans l'Ain et le canton de Vonnas.

Cruzilles-lès-Mépillat est située dans la région naturelle de la Bresse près de la région de la Dombes. Localisée près de la frontière entre l'Ain et la Saône-et-Loire, la commune se trouve au sud du canton de Vonnas, dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse du département de l'Ain.

Elle se situe à 14 km à au sud-est de Mâcon, à 32 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse, à 63 km au nord de Lyon et à 409 km au sud de Paris.

La population n'est pas concentrée en un seul lieu mais dispersée dans plusieurs hameaux dont Cruzilles, Mépillat, Lagnat, Boissey, les Marguins, Foz et Gallian.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte du territoire.
Rose des vents Grièges Laiz Rose des vents
Cormoranche-sur-Saône
Bey
N Saint-André-d'Huiriat
O    Cruzilles-lès-Mépillat    E
S
Garnerans Illiat

Points extrêmes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Deux cours d'eau traversent Cruzilles. En premier lieu, l'Avanon, qui se jette dans la Saône, forme une frontière avec Garnerans et Illiat[1]. Au nord de la commune, le ruisseau Guiron y prend sa source avant de continuer son cours à Grièges, commune où le ruisseau se jette dans la Petite Veyle[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes de communication.

Réseau routier[modifier | modifier le code]

  • La route départementale D 66 traverse le village du nord au sud et l'est du bourg en passant devant l'église. Elle relie Illiat qui est au sud à Laiz et Pont-de-Veyle qui sont au nord.
  • La route départementale D 96 traverse la commune d'est en ouest et traverse le bourg. Par l'ouest, elle permet de rejoindre Cormoranche-sur-Saône et la route départementale D 933 qui relie Pont-de-Veyle à Thoissey. En prenant la voie par l'est, on peut rejoindre Saint-André-d'Huiriat et la route départementale D 2 qui relie Pont-de-Veyle à Châtillon-sur-Chalaronne.
  • La route départementale D 96a débute vers la place des Anciens-Combattants au centre du village puis part vers l'ouest pour rejoindre Mépillat, le village voisin de Bey ainsi que Garnerans.

Aucune autoroute ne traverse la commune bien qu'il en existe trois à proximité.

Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]

TGV sur la ligne LGV Sud-Est.

Une seule voie ferrée traverse la commune à l'est, la ligne à grande vitesse Paris - Lyon - Marseille relie Paris à Lyon et Marseille. La gare la plus proche reliée à la voie est la gare de Mâcon-Loché-TGV, au sud-ouest de Mâcon.

Cependant, la commune ne profite pas que de cette ligne ferroviaire. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[9] s'arrête à une gare située à proximité : la gare de Pont-de-Veyle installée à Crottet. De plus, la ligne traditionnelle Paris - Marseille via Dijon passe à Mâcon. La gare de Mâcon-Ville, est desservie par des TER Dijon - Mâcon - Lyon et quelques TGV reliant le Nord-Est de la France à la Méditerranée.

Transport fluvial[modifier | modifier le code]

La Saône, qui marque la frontière ouest du département de l'Ain, est navigable à grand gabarit européen depuis Verdun-sur-le-Doubs jusqu'à Lyon. Elle constitue un axe de transport fluvial important entre l'est et la Méditerranée. Mâcon possède un port fluvial et la Saône est aussi appréciée pour le tourisme fluvial.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cruzilles-lès-Mépillat est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3,7 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée du village.

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

La commune n'existant que depuis 1855, la commune porte depuis sa création le même nom. Néanmoins, les anciennes communes de Cruzilles et Mépillat ont porté différents noms au cours de leur existence.

Cruzilles[modifier | modifier le code]

La première mention du village date de 968 sous le nom de Crusilias d'après le recueil des chartes de Cluny[16]. Au milieu du XIIIe siècle, le pouillé de Lyon fait référence à la commune en utilisant Cruisilles alors qu'il utilise Crusilles au début du XIVe siècle.

Ensuite, d'après les archives de l'Ain, Crusilliez est utilisé autour de l'année 1443 alors c'est Crusillies qu'on utilise à la fin du siècle. C'est à partir de 1656 qu'on retrouve le nom actuel de Cruzilles. Or en 1743, Crozilles est mentionné par le pouillé de Lyon, Cruzille est utilisé en 1757 selon les archives de l'Ain. De 1801 à 1865, Cruzilles redevient le nom de la commune[17].

Mépillat[modifier | modifier le code]

On trouve la première trace de Mépillat dès 938 dans le cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon sous le nom de Mispiliaco[18]. Dans les archives du Rhône, c'est Mespillie qu'on trouve en 1277. En 1265, Mispillia est référencé dans certains ouvrages alors que Mespillia ou Mepillia sont utilisés pour faire référence à Mépillat vers 1325. Au milieu de ce siècle, on retrouve Mespilleu et Mespillieu. Enfin, au terme du XIVe siècle, Mespillieu devient Mespilliacus selon les archives du Rhône.

Un siècle plus tard, Mespelliaz est référencé en 1492 dans les archives de l'Ain alors que Mespilla devient usuel en 1536. Le XVIIe siècle voit l'apparition du Mespilliat vers 1656 et le XVIIIe siècle voit l'apparition de Mespillat en 1757 selon les archives du département alors que les sources de Cassini mentionnent Mépilliat à la même période. En 1793, les archives montrent que Mépillat est le nom pour mentionner le village[19] jusqu'en 1865.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom du village est formé par le nom des deux communes qui sont à l'origine de la celle-ci : Cruzilles et Mépillat. Le cœur de la nouvelle commune étant à Cruzilles, le déterminant lès met en valeur la proximité des deux villages.

Cruzilles viendrait du vieux français croy qui lui vient du latin crucem signifiant croix ou gibet[20]. Le lieu est alors un carrefour, un croisement de routes. Quant à Mépillat, ce nom tiendrait pour origine le nom d'un domaine gallo-romain[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les deux communes avant 1865.
  • Durant l'époque féodale, Cruzilles était une dépendance du comté de Pont-de-Veyle. Mépillat existait depuis le XIe siècle qui était possédée par des gentilshommes portant le même nom. Elle était sous la suzeraineté des sires de Bâgé.
  • En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, Cruzilles et Mépillat appartiennent à la France avec l'acquisition de celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.
  • Entre 1790 et 1795, les deux villages deviennent des municipalités du canton de Pont-de-Veyle, et dépendaient du district de Châtillon-les-Dombes.
  • Le , Cruzilles absorbe Mépillat et prend le nom de Cruzilles-lès-Mépillat[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie de la commune.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Durant l'Ancien Régime, Cruzilles et Mépillat étaient deux communautés du mandement de Pont-de-Veyle et du bailliage, de l'élection et de la subdélégation de Bourg.

Lors de la création des départements par la Révolution française, les deux communes sont intégrées au département de l'Ain et au district de Châtillon-les-Dombes. En 1800, après la suppression des districts, elles intègrent l'arrondissement de Bourg-en-Bresse mais restent dans le canton de Pont-de-Veyle. En mars 2015, à l'occasion des élections départementales, le décret du 13 février 2014[23] portant sur le redécoupage cantonal des cantons de l'Ain entre en vigueur. Ainsi, Cruzilles-lès-Mépillat ainsi que toutes celles du canton de Pont-de-Veyle sont intégrées au nouveau canton de Vonnas. Depuis au moins 1988, la commune fait partie de la quatrième circonscription de l'Ain pour l'élection des députés[24].

Du point de vue judiciaire, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bourg-en-Bresse[25]. De plus, elle relève aussi de la cour d'assises de l'Ain, elle-même située à Bourg. Enfin, elle dépend de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Lyon.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Quinze membres forment le conseil municipal dont le maire et ses quatre adjoints[26]. Ces membres sont répartis en 17 commissions : affaires scolaires, animation, appels d'offres et marchés publics, associations, comité communal d'action sociale (CCAS), comité de quartiers, communication, élections, environnement et cadre de vie, fleurissement, logement, pompiers, patrimoine et église, projets, urbanisme et voirie, assainissement et cimetière.

Maires successifs[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2020 Christian Lay SE Ingénieur - réélu en 2001, 2008 et 2014
2020 En cours Dominique Boyer    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cruzilles appartenait jusqu'au à la communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle qui avait été fondée le à la suite de la dissolution du SIVOM du canton de Pont-de-Veyle et du SIVU pour l'accueil des entreprises et d'activités économiques de Pont-de-Veyle et sa région. Depuis le , la commune est intégrée à la nouvelle communauté de communes de la Veyle qui regroupe l'ancienne intercommunalité à celle des Bords de Veyle. Le siège est fixé à Pont-de-Veyle.

Toutefois, ce n'est pas la seule structure intercommunale dont fait partie la localité bressane. On peut mentionner le syndicat mixte Bresse Val de Saône créé en 1995 et regroupant 40 communes[27],[28]. Son but est de négocier les procédures que proposent l'Union européenne, l'État ou la région Auvergne-Rhône-Alpes qui pourraient développer un territoire plus vaste que la simple communauté de communes.

La moitié du territoire communal faisant partie du bassin versant de la Veyle, Cruzilles-lès-Mépillat appartient au syndicat mixte Veyle Vivante[29] dont le siège est situé dans le bâtiment de la gare de Mézériat. Le travail de cette organisation est de surveiller la qualité des eaux du bassin, de préserver les zones humides ou de remettre en état certains ouvrages.

Enfin, comme la totalité des communes du département de l'Ain, le village appartient au syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain, organisation fondée le [30]. Le syndicat est compétent dans la gestion des réseaux d'électrification, de gaz, de l'éclairage public, de la communication électronique[31]. En plus de ces compétences, la structure accompagne les communes pour qu'elles puissent maîtriser leur consommation d'énergie, gère un système d'information géographique et a mis en place dans le département, par l'intermédiaire de sa régie Réso-Liain, un réseau de fibre optique pour avoir accès à Internet à très haut débit.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Localisation des villes jumelées avec Saint-Cyr-sur-Menthon.
Localisation des villes jumelées avec Saint-Cyr-sur-Menthon.
Voir l’image vierge
Localisation des communes jumelées.
Panneau annonçant le jumelage avec Straubenhardt.

La communauté de communes du canton de Pont-de-Veyle dont la commune fait partie est jumelée avec la commune de Straubenhardt localisée dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne à la porte nord de la Forêt-Noire entre Karlsruhe et Pforzheim. Commune composée de cinq villages que sont Conweiler, Feldrennach & Pfinzweiler, Langenalb, Ottenhausen et Schwann, Straubenhardt a commencé à lier des contacts avec le canton de Pont-de-Veyle dès 1995 grâce à Roger Herbet. Ce dernier, un bressan qui vivait dans la localité allemande, organisa une rencontre entre Christophe Greffet alors maire de Saint-Genis-sur-Menthon et Willy Rushman, bourgmestre de Straubenhardt[32]. Est alors née une volonté de tisser de nouveaux liens entre les deux localités par le biais des collégiens qui commencèrent à créer des échanges dès 1996.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 943 habitants[Note 3], en augmentation de 13,34 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
507409437521559589591577587
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
592593830800800780786795771
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
760758742664631595597564509
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
513515477500580651743768806
2014 2019 2021 - - - - - -
832893943------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bâtiment principal de l'école.

Avant 2013, l'école de Cruzilles formait un RPI avec celle de Saint-André-d'Huiriat[36]. En septembre 2013, les deux écoles fusionnent et gardent les mêmes bâtiments dans les deux communes. Le site de Cruzilles accueille trois classes de la petite section au CE1.

Les élèves de cette école passant en 6e sont dirigés au collège George-Sand de Pont-de-Veyle. Enfin, le lycée de secteur de la commune est le lycée Lamartine, situé à Mâcon dans la région bourguignonne.

Sports[modifier | modifier le code]

Two-Rock Field.
  • Créé en 2004 à Mâcon, le club de baseball et de softball les Tworocks s'installent dans le village en 2006 et évolue aujourd'hui au Two-Rock Field. En 2009, il change de nom et devient la Cubs Academy est le seul club de baseball du département de l'Ain.
  • L'US Cruzilles-lès-Mépillat regroupe deux sections. On trouve la section évasion gérant les activités VTT, ski, raquette et randonnée[37] et la section tennis proposant la pratique du tennis sur le court situé près de la salle polyvalente.
  • Le Basket Club de la Veyle a son siège dans la commune et un terrain de basket à la salle polyvalente. Toutefois, le club reçoit ses adversaires à L'Escale, salle intercommunale située à Saint-Jean-sur-Veyle.
  • L'association Passion Danse propose la pratique de la danse.

Médias[modifier | modifier le code]

  • Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes de l'Ain. Il paraît du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.
  • Le Journal de Saône-et-Loire est un quotidien proposant les actualités de Saône-et-Loire ainsi que celle de la rive gauche de la Saône.
  • Le journal Voix de l'Ain est un hebdomadaire publié les vendredis qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.
  • La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Numérique[modifier | modifier le code]

La commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Denis date du XIXe siècle et mêle le style roman et gothique[38]. Elle fut construite entre 1871 et 1875 par l'architecte Pinchard à la suite du rattachement de la paroisse de Mépillat sous le Ier Empire à celle de Cruzilles ainsi qu'à la fusion des deux villages en 1865 qui fit augmenter le nombre de fidèles venant à l'ancienne église[39]. Deux scénarios furent engagés : soit l'église vétuste devait être agrandie, soit une nouvelle église devait être construite. La seconde fut adoptée en 1866, la nouvelle église fut construite sur l'emplacement de l'ancienne, détruite en 1870.
  • En l'honneur des enfants de la commune tombés au combat, on trouve en face de l'église un monument aux morts.
  • Au nord de Lagnat, le syndicat des Eaux Veyle-Chalaronne fit construire en 2013[40] un château d'eau d'une hauteur de 40 mètres et d'une capacité de stockage de 750 m3 d'eau.
  • Près du hameau de Galian, on trouve un lavoir.
  • À Boissey est érigé un pigeonnier.
  • Quelques croix de chemins sont dispersées dans la commune.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[41].

La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[42] et de l'AOC Volailles de Bresse[43].

Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[44].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Avanon (U4310540) »
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Guiron (U4240880) »
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Cruzilles-lès-Mépillat et Charnay-lès-Mâcon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 p. (lire en ligne), p. 144
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Édouard Philipon, Dictionnaire topographique du département de l'Ain : Comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, , 528 p. (lire en ligne), p. 253
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mépillat », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  20. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs (Cruzilles, Cruzilles-lès-Mépillat, Curseille) », sur henrysuter.ch (consulté le ).
  21. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs (Mépillat) », sur henrysuter.ch (consulté le ).
  22. « Réunion de commune - Les communes de Mépillat et Cruzilles... », Journal officiel de l'Etat français,‎ , p. 164 (lire en ligne)
  23. Manuel Valls, « Décret n° 2014-147 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Ain », Légifrance,‎ (lire en ligne)
  24. « Loi n° 86-1197 du 24 novembre 1986 relative à la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés », sur legifrance.gouv.fr, .
  25. « Liste des juridictions compétentes pour Cruzilles-lès-Mépillat », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
  26. Le conseil municipal, sur cruzilleslesmepillat.fr.
  27. « Le syndicat mixte Bresse – Val de Saône »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur bresse-valdesaone.fr.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]