Marcols-les-Eaux
Marcols-les-Eaux | |||||
Vue aérienne de la commune. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Privas | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Bernard Justet 2020-2026 |
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Code postal | 07190 | ||||
Code commune | 07149 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcolais | ||||
Population municipale |
275 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 54″ nord, 4° 24′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 671 m Max. 1 345 m |
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Superficie | 16 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haut-Eyrieux | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Marcols-les-Eaux est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune demeure essentiellement rurale et se situe à l'écart des grandes voies de communication régionales.
Ses habitants sont appelés les Marcolais[1].
Géographie
Hydrographie
La commune est traversée par la Glueyre et la Veyruègne.
Lieux-dits, hameaux et écarts
- La Pervenche
- Mauras
Communes limitrophes
Saint-Genest-Lachamp | ||||
Mezilhac | N | Albon-d'Ardèche | ||
O Marcols-les-Eaux E | ||||
S | ||||
Antraigues-sur-Volane | Genestelle | Issamoulenc et Saint-Julien-du-Gua |
Géologie et relief
La plus grande partie de la commune est constituée de montagnes et de collines rocailleuses et abruptes. Le point culminant est à une altitude de 1 345 mètres et la très grande majorité du territoire communal est couvert de forêt ou de bois.
Climat
Comme pour le reste de l'Ardèche[réf. nécessaire][Information douteuse], le climat est continental avec des hivers rigoureux et des étés chauds et secs. L'altitude élevée de la commune (moyenne de 1 008 mètres) donne également lieu à de longs épisodes neigeux en hiver.
Urbanisme
Typologie
Marcols-les-Eaux est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (92,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Connue sous le nom de Marcovolos au XIe siècle[réf. nécessaire][Information douteuse] puis Marcouls au XIIe siècle [réf. nécessaire], la commune devient Saint-Julien-d'Ursival (première mention en 1573)[réf. nécessaire], Saint Julien étant le patron de la commune. En 1464, la paroisse comptait 64 habitants[9]. La commune devient ensuite Marcols en 1790 puis Marcols-les-Eaux en 1912. C'est cette même année que 900 hectares de la commune (soit 36 % de sa superficie d'alors) sont détachés pour être érigés en commune indépendante formant ainsi Albon-d'Ardèche.
Le , un avion de la Royal Air Force effectuant une mission de parachutage d'armes aux maquisards locaux s'écrase sur le rocher du Bourboulas, situé sur le territoire de la commune. Six aviateurs sont tués sur le coup. Cinq d'entre eux seront enterrés ultérieurement dans le cimetière communal. Leurs tombes sont toujours visibles. Le seul survivant, le sergent mitrailleur de queue John Brough, parvint à rejoindre la ferme Sénoulis de la famille Croze. Il sera ensuite pris en charge par Marie Giraud à Marcols-les-Eaux et regagnera l'Angleterre grâce à la Résistance. À sa mort en 1994, ses cendres furent dispersées selon son désir dans le cimetière de Marcols-les-Eaux, près de ses compagnons d'infortune[10].
Le , l'aviation allemande bombarde à plusieurs reprises le village entraînant la mort de trois civils (Emile Chabriol, Julie Chabriol et Louise Souche). Une plaque commémorative rappelant cet épisode sanglant fut posée au cimetière.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Politiquement, la commune penche plutôt à droite lors des élections nationales plaçant Jacques Chirac en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2002 (29 % des voix) puis Nicolas Sarkozy en 2007 (38 %). Au second tour de l'élection de 2007, Nicolas Sarkozy l'emporte sur Ségolène Royal dans la commune avec 54 % des voix contre 46 % à son opposante socialiste[11].
Administration municipale
Liste des maires
Élue lors des élections municipales de 1945, Marie Giraud est l'une des premières femmes maires de France[12].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 275 habitants[Note 2], en évolution de −12,14 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le moulinage de La Neuve construit en 1860, dont on peut apercevoir dans la salle voutée les moulins mis en place en 1937 et dont l'activité a cessé en 1967.
- Deux anciens volcans dominent le village ; au sud : la Graveyre accessible par la route (beau panorama), au nord-ouest Le Don où subsistent les ruines d'un ancien château médiéval (XIIe siècle) avec un panorama sur sept départements par temps clair. Curiosité géologique : la présence permanente d'eau dans un puits au sommet (probablement due à une cheminée volcanique).
- L'ancienne source d'eaux minérales au lieu-dit « le Gauchère ».
- Le château de Chabriol, du Roux, les ruines du château du Don, ancien fief protestant des comtes de Launay d'Antraigues, tenu par Jean-Pierre Descours, écuyer et détruit, en 1633, par les troupes du capitaine Antoine Chabalier, sieur du Cheylard[19].
- L'église Saint-Julien de Marcols-les-Eaux du XVIIe siècle.
- Le four à pain et le moulin du hameau de Mauras.
Personnalités liées à la commune
- Auguste Blache (1877-1967), décorateur et sculpteur.
- Marie Giraud (1899-2000), résistante et maire.
Galerie
-
L'église.
-
Une croix dans le village.
-
Le cimetière communal et les tombes des six aviateurs de la Royal Air Force tués dans le crash de 1943.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Marcols-les-Eaux (07190) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- MOLINIER Alain (1976), Paroisses et Communes de France - Ardèche, Éditions du CNRS, p. 220
- Drame aérien de Bourboulas
- « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle_2007 (consulté le ).
- Fiona Moghaddam, « En 1945, les premières femmes élues maires en France », franceculture.fr, 2 mars 2020.
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Genéalogie de Jean-Charles de Portes »