Merlieux-et-Fouquerolles

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Merlieux-et-Fouquerolles
Merlieux-et-Fouquerolles
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes Picardie des Châteaux
Maire
Mandat
Stéphanie Dumay-Gillet
2022-2026
Code postal 02000
Code commune 02478
Démographie
Gentilé Mérilocien(ne)s
Population
municipale
259 hab. (2020 en diminution de 5,82 % par rapport à 2014)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 31′ 04″ nord, 3° 30′ 20″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 183 m
Superficie 5,77 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Laon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Laon-1
Législatives Première circonscription
Localisation
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Merlieux-et-Fouquerolles
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Merlieux-et-Fouquerolles

Merlieux-et-Fouquerolles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Merlieux-et-Fouquerolles est un village de 5,77 km2 situé dans l'ancienne région de la Picardie, devenue la région Hauts-de-France en 2015 en fusionnant avec l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Entrée de Merlieux-et-Fouquerolles.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Merlieux-et-Fouquerolles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 106 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), terres arables (35,8 %), prairies (12,9 %), zones urbanisées (5,5 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1973, Dominique Lestrat[8], fonctionnaire, anarchiste, retraité, membre du groupe local Kropotkine (Fédération anarchiste), et ses amis anarchistes fondent la Communauté anarchiste du Moulin de Paris avec un souci d'intégration et de participation active à la vie de la commune[9]. Cet engagement a abouti une des très rares expérience de la démocratie participative dans un village en France. L’idée étant de bouleverser le fonctionnement traditionnel des institutions municipales en essayant d’en faire un simple organe exécutif des volontés exprimées par l’ensemble de la population. En parallèle, la dynamisation de la commune était recherchée[10].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la première circonscription de l'Aisne.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Anizy-le-Château[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Laon-1.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la petite communauté de communes des Vallons d'Anizy, créée fin 1997.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), cette intercommunalité fusionne avec sa voisine[12], afin de former, le , la communauté de communes Picardie des Châteaux, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[13]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1878 M. Bizon[14]    
1879   M. de Bussy[15]    
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1983 Roland Durand PCF  
1983 2001 Daniel Corcy[16]    
mars 2001 mars 2008 Laurent Petit DVG/PS  
mars 2008[17] avril 2022[18]
(Décès)
Olivier Clermont DVD Agriculteur
juillet 2022[19] En cours
(au 8 août 2022)
Stéphanie Dumay-Gillet    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2020, la commune comptait 259 habitants[Note 3], en diminution de 5,82 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
278279269293321331333317300
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
293282291269268252266263253
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
215207203139178156139170166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
155127133171185218258280264
2020 - - - - - - - -
259--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Médiathèque départementale
  • Le Village du Livre, dont la première édition a eu lieu en 1993
  • Forum social libertaire et le Salon du livre anarchiste

Économie[modifier | modifier le code]

L'endettement de Merlieux-et-Fouquerolles sera évalué en fonction de deux critères : la somme que la commune de l'Aisne doit aux banques, et la somme des intérêts d'emprunts et du montant de remboursement du capital au cours de l'année.

Le montant des dettes de Merlieux-et-Fouquerolles équivaut à 73 570 € contre 199 583 € pour des villages de 250 à 500 habitants.

Dépenses[modifier | modifier le code]

Les dépenses d'une commune se retrouvent dans deux catégories :

- les charges de fonctionnement (assurent les services communaux...)

- les emplois d'investissements (travaux d'équipements, achats de bâtiments...)[23]

                Montant Montant par habitant
Total des charges de fonctionnement 154 590 € 580 €
Charges de personnel 80 270 € 300 €
Achats et charges externes 47 600 € 179 €
Charges financières 1 710 € 5 €
Subventions 1 420 € 5 €

Recettes[modifier | modifier le code]

Les recettes De Merlieux-et-Fouquerolles sont divisées par :

- produits de fonctionnement (impôt, produit locaux, cantines, salles des fêtes...)

- ressources d'investissement (emprunt...)[24]

Montant Montant par habitant
Total des produits de fonctionnement 167 480 € 630 €
Impôt locaux 43 520 € 165 €
Import taxe (autres) 7 750 € 30 €

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Sainte-Geneviève.
  • Monument aux morts devant l'église.
  • Plaque monument aux morts sur la mairie.
  • Calvaire au lieu-dit Chemin du Caquet.
  • Centre de ressources environnementales de l'Aisne Géodomia (www.geodomia.com).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Yves Daudigny, président du conseil général de l'Aisne et sénateur : trois de ses quatre grands-parents sont du village[réf. nécessaire].

Charles-François Bailly de Merlieux (1800-1862), vulgarisateur scientifique.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Marianne Enckell, Guillaume Davranche, Rolf Dupuy, Hugues Lenoir, Anthony Lorry, Claude Pennetier et Anne Steiner, « Dictionnaire des Anarchistes », (consulté le )
  9. Voir notamment « Merlieux. Quarante ans de militantisme en milieu rural », Le Monde libertaire, hors série n° 48, mars-avril 2013, p. 44 à 50.
  10. Syndicat intercorporatif de Châteauroux (CNT-AIT), « Quelques expériences communalistes », (consulté le )
  11. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Nicolas Totet, « Le big-bang intercommunal est en marche : La Commission départementale de la coopération intercommunale présidée par le préfet et composée de 46 élus, s’est réunie durant deux heures, lundi 12 octobre. Chaque commune a deux mois pour délibérer sur la nouvelle carte qui comprend six projets de fusion intercommunale. La carte reviendra en commission au plus tard en mars 2016 et le dossier devra être bouclé le 31 décembre 2016 », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne).
  13. « Les maires de Merlieux-et-Fouquerolles », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
  14. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p221.
  15. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p239.
  16. « A propos », sur http://www.fete-du-livre-merlieux.fr (consulté le ).
  17. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  18. « Aisne: le maire de Merlieux-et-Fouquerolles, est décédé ce dimanche 24 avril au matin », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Une dame au pouvoir à Merlieux-et-Fouquerolles », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  23. « Dépenses de Merlieux et Fouquerolles (02000) », sur www.journaldunet.com (consulté le )
  24. « Recettes de Merlieux et Fouquerolles (02000) », sur www.journaldunet.com (consulté le )