Rovon

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Rovon
Rovon
Le bourg vu depuis la route de Riquettière.
Blason de Rovon
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Béatrice Genin
2020-2026
Code postal 38470
Code commune 38345
Démographie
Gentilé Rovonnais
Population
municipale
623 hab. (2021 en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015)
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 12″ nord, 5° 27′ 43″ est
Altitude Min. 172 m
Max. 1 471 m
Superficie 11,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Liens
Site web rovon.sud-gresivaudan.org

Rovon est une commune française située au pied du massif du Vercors, dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes et autrefois rattaché au Dauphiné.

La commune de dimension modeste, essentiellement rurale et agricole, est adhérente à la Communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté dont le siège est situé à Saint-Marcellin, ainsi qu'au Parc naturel régional du Vercors.

Le village fut une place d'importance durant le Moyen Âge et son châtelain, représentant le Dauphin contrôlait, outre la paroisse de Rovon, les paroisses voisines de Saint-Gervais jusqu'à la paroisse de Saint-Joseph-la-Rivière rebaptisé sous le nom de La Rivière. Ses habitants se dénomment les Rovonnais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan du territoire de Rovon

Situation[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le canton du Sud Grésivaudan au pied nord du massif du Vercors sur la rive gauche de la rivière Isère. Le bourg est par ailleurs surplombé par le Bec de Neurre qui culmine à 1 474 mètres d'altitude.

Description[modifier | modifier le code]

Le bourg ancien s'est édifié en grande partie sur une petite élévation qui borde l'ancienne route royale puis nationale qui va de Grenoble à Valence. Cette partie de vallée abrite de grande noyeraies, la noix étant une spécialité agricole de la région et distribuée sous l'appellation de « noix de Grenoble ».

Le territoire communal est limité à l'ouest par le cours de l'Isère, au nord par celui de la Drevenne qui s'écoule depuis le site du canyon des Écouges. Le village est donc bordé à l'est par les falaises de la partie septentrionale du massif du Vercors, mais son territoire s'étend au-delà de ces falaises jusqu'au site des Écouges qui forme la partie nord du massif forestier des Coulmes.

Géologie[modifier | modifier le code]

Au niveau de la partie orientale de Rovon, au nord-ouest du rebord du Vercors, des affleurements d'Urgonien émergent des alluvions de l'Isère, au niveau du lit de la rivière, le long de la route nationale. Ces affleurements représentent des repères sur le tracé du prolongement de l'anticlinal du Nan en direction de l'anticlinal de Poliénas.

Le canyon des Écouges correspond à la sortie de la Drevenne du massif du Vercors. Le torrent franchit la ligne des falaises urgoniennes du flanc oriental de l'anticlinal des Coulmes par une entaille impressionnante par sa hauteur de chute et son étroitesse, connu sur le plan touristique sous le nom de canyon des Écouges[2].

Sites géologiques remarquables[modifier | modifier le code]

La « terrasse fluvio-glaciaire du Seuil de Rovon » est un site géologique remarquable de 48,79 hectares qui se trouve sur les communes de Rovon et de Saint-Gervais (aux lieux-dits Pacalière et Pierre-Mouton). En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 168 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Saint-Gervais et Rovon à gauche dans la vallée de l'Isère

Le territoire de la commune est longé par une rivière notable mais aussi sillonné par de nombreux ruisseaux.

L'Isère, un affluent important en rive gauche du Rhône. Elle prend sa source dans le massif des Alpes, en Savoie. Celle-ci borde le territoire communal au nord et au nord-ouest, ainsi que :

La Drevenne, affluent de l'Isère est un torrent de 9,3 km de longueur[10] qui prend sa source au Col de Romeyère (1 068 m)sur le territoire de la commune de Rencurel avant de rejoindre l'Isère au nord du territoire de Rovon. Ce cours d'eau marque la limite territoriale de la commune de Rovon avec celle de Saint-Gervais et creuse de profondes gorges dénommées canyon des Écouges entre ces deux communes riveraines. Il compte également deux affluents : la Racleterre est un modeste ruisseau affluent de la Drevenne et un sous affluent de l'Isère et le Ruissant est un modeste ruisseau, affluent de la Drevenne et un sous affluent de l'Isère.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le village possède dix kilomètres de voirie communale et est traversé par deux routes départementales: D1532 et D35A.

La route Grenoble-Valence[modifier | modifier le code]

L'ancienne route nationale 532 ou « route de Grenoble à Valence » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère). Celle-ci travers le territoire communal depuis le nord-est en limite de la commune de Saint-Gervais, vers le sud-ouest, en limite de la commune de Cognin-les-Gorges.

En 2006, la route nationale 532 a été déclassée dans tout le département de l’Isère en route départementale route départementale 1532 ou « RD 532 ».

Transport en commun[modifier | modifier le code]

Transport par autocar[modifier | modifier le code]

Une ligne du Réseau interurbain de l'Isère dessert la commune :

  • Ligne 5000 : Pont-en-Royans ↔ Grenoble :
Un arrêt de cette ligne d'autocar est situé sur le territoire de la commune (route de Rovon)[11]
  • vers Grenoble
  • vers Pont-en-Royans.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Vinay de la ligne de Valence à Moirans, desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance de Valence-Ville et à destination de Grenoble et de Chambéry-Challes-les-Eaux.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rovon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,3 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), cultures permanentes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,3 %), zones urbanisées (1,6 %), prairies (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le territoire communal s'étend entre la plaine de l'Isère et les pentes occidentales du massif du Vercors et comprend un petit bourg central, entouré de nombreux hameaux.

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Rovon, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18].

  • Biot
  • le Mollard
  • Chamounier
  • les Buissières
  • les Rez
  • le Néron
  • la Combe
  • Barat
  • Moiroudière
  • les Rivoires
  • les Gélinières
  • la Baratière
  • les Charrets
  • la Coche
  • le Grand Champ
  • Campelou
  • Pré-clos
  • Chaumartin

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'eau et les assainissements du village sont gérés par la communauté de communes "Vercors Isère Communauté" regroupant trois anciens cantons : Vinay, Saint-Marcellin et Pont-en-Royans.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Rovon est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart de ses communes voisines, notamment celles du massif du Vercors[19].

Terminologie des zones sismiques[20]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Selon André Plank, auteur d'un ouvrage sur l'étymologie des communes de l'Isère, le nom de Rovon dériverait du latin Robur qui désignerait le « chêne rouvre » (Quercus petraea), un arbre connu pour sa robustesse et très répandu en Gaule, puis en France. Il est possible que son nom dérive du fait qu'il s'agissait d'un lieu de récolte des écorces de cet arbre, lesquelles sont très utiles pour procéder au tannage des peaux[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Les premières traces d'occupation sur le territoire de Rovon remontent au Mésolithique Moyen. En 1993, la découverte d'un site préhistorique exceptionnel à Rovon au « Pas-de-l'échelle » a apporter de nombreuses connaissances sur la préhistoire en Isère. Plusieurs campagnes de fouilles archéologiques ont été effectuées depuis 1994 par Pierre Bintz puis J.-J. Millet sur ce lieu de passage vers le massif du Vercors. Sur une stratigraphie de 4 mètres, les fouilles ont révélé une occupation du Mésolithique moyen, du néolithique ancien et moyen, de l'âge du bronze, de l'âge du fer et de l'époque romaine. Cet abri à flanc de montagne peut être interprété comme un lieu de passage utilisé pour la chasse et l'exploitation de matières locales[22].

La découverte d'objets dont des pointes de flèches, mais surtout de nombreux fragments d'animaux, ont permis d'étudier la faune sur l'ensemble de la période d'occupation. Ces os d'animaux ont été étudiés par Thierry Argant et révèlent ainsi, pour mésolithique, une activité portée sur la chasse au cerf tandis que pour l'Antiquité, il s'agit d'une activité de pâturage pour des animaux domestiques[23].

Ce site est utilisé de manière saisonnière au Ier siècle av. J.-C. et au Ier siècle apr. J.-C. Un abri gallo romain est construit et utilisé jusqu'au IVe siècle, ce qui laisse supposer plus qu'une simple activité de pâturages. Plusieurs vestiges de cet abri ont été découvert notamment des trous de poteau, des fragments de tuiles, des dalles de pierre servant à délimiter des foyers et un muret en pierre sèche. Plusieurs objets ont aussi été mis au jour parmi lesquels une fibule, des céramiques, des céramiques sigillées, des pots et marmites, des fragments de verre, mais aussi deux bagues dont une avec intaille représentant le dieu Eros. Ces objets sont aujourd'hui conservés au musée dauphinois de Grenoble et ont fait l'objet d'une première étude par Colette Laroche en 2013[24].

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

La première mention écrite de Rovon date du XIIe siècle. À cette période, le village est composé de trois entités : un château, une église et un bourg fortifié.

Les premières sources écrites concernant le château de Rovon mentionnent qu'il fait partie des biens des seigneurs d'Iseron. À la fin du XIIe siècle, il entre dans les possessions de la famille de Sassenage avant d'être transmis par Guillaume de Sassenage au dauphin, Guigues VII, en 1251. L'installation du dauphin dans le château de Beauvoir crée un lien avec celui de Rovon du fait de leur proximité. Rovon sert notamment dans l'approvisionnement de marchandises à Beauvoir¹. Un châtelain est nommé par le dauphin et exerce son autorité sur le mandement de Rovon. Un procès de 1377 fait apparaître les limites de ce mandement s'étendant de Rovon à la limite des mandements voisins de La Rivière, Rencurel, Vinay, Saint-Quentin et Châteauneuf de l'Albenc. En tant que mandement, on retrouve un four banal et la justice y est rendue sous un tilleul du village. Le château contrôlait aussi un port, « portum Rovonis», situé aujourd'hui sur la commune de Saint-Gervais-le-Port.

L'évêque Jean de Chissé passa le au château de Rovon à l'occasion d'une grande visite pastorale. Entre cette date et la fin du XVe siècle, peu de travaux sont faits concernant l'entretien du château qui se détériore. En 1477, le parlement du Dauphiné demande à Étienne du Chatel de s'expliquer pour le manque d'entretien et l'état de délabrement du château. Au XVIIe siècle, il apparaît complètement ruiné. Son emplacement est encore visible grâce aux fondations toujours existantes.

L'église de Rovon serait la plus ancienne du canton de Vinay. Elle est déjà citée en 1110 lorsqu'Hugues, évêque de Grenoble, fait rédiger la liste des églises du diocèse[25]. On parle alors d'Ecclesia Rovone. Dès 1204, l'église de Rovon est une possession de l'abbaye de Montmajour, influente dans la région. Parmi les possessions de l'abbaye, on retrouve également la mention du castrum de Rovon. Pour Frédéric Mérit, il s'agit de la domination sur le bourg fortifié de Rovon[26].

Vestige de la cheminée de la maison Huboud.

Au Moyen Âge, le village de Rovon est un bourg fortifié avec une muraille de plus de 100m et surmonté d'un « alloir »[27]. Des vestiges de ce mur sont toujours visibles dans le village. Il existe deux portes pour entrer dans le village, la principale menant à Saint-Gervais.

Pour le reste, le village est composé, dans le bourg, d'une dizaine d'habitations dont deux maisons fortes importantes : celles de la famille de Guigues Huboud qui protégeait l'entrée principale et le pont levis ainsi que celle du Guillaume Bottut. Des vestiges du Moyen Âge sont toujours visibles notamment une cheminée de la maison Huboud et une porte du XIVe siècle pour la maison Bottut[28].

Le terrier de 1470 permet d'estimer la population du village entre 50 et 70 habitants. Ce même document fait apparaître des classes sociales aisées : de nombreuses familles disposent de plusieurs habitations et bâtiments dans le village.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le village de Rovon a été marqué par les guerres de Religion. Pendant cette période de troubles, l'église va être abandonnée et en partie détruite. À la suite des guerres de Religion, l'église va subir un programme d’embellissement. C'est sans doute à cette occasion que seront peintes les fresques dans l'abside de l'église[29]. Le clocher fut reconstruit en 1686. En 1831, elle sera à nouveau agrandie et son plan modifié notamment la porte d'entrée.

Il est à noter qu'un Rovonnais célèbre, François Morel, avocat au Parlement de Grenoble, fut inhumé sous la nef en 1666. Les autres inhumations se faisaient à côté de l'église dans le cimetière du Moyen Âge. Des fouilles archéologiques ont été menées en 2017 et ont permis de mettre au jour plusieurs sépultures de l'époque moderne. Les archéologues ont découvert dans plusieurs tombes des récipients qui attestent de pratiques funéraires semblables à celles de certains lieux en Savoie et en Suisse. Cette découverte constitue l'exemple le plus méridional connue à ce jour pour l'époque moderne[30].

Croix de chemin d'Hyacinthe Rubichon (détail)

Pendant cette période, plusieurs croix de chemin sont érigées dans le village de Rovon. La plus ancienne date du XVIe siècle et était utilisée lors de processions, notamment la fête des Rameaux. Plusieurs croix ont été élevées à Rovon, la plus grande partie au XIXe siècle. Il est à noter que Hyacinthe Rubichon est le commanditaire de deux de ces croix. Ce cultivateur rovonais a été très actif dans la vie de la commune à la fin du XVIIIe siècle. Probablement chargé de récolter la taille[31], il sera nommé commissaire de la commune de Rovon lors de la vente de biens lors de la Révolution.

La Révolution touche assez modestement le village de Rovon. Les archives révolutionnaires ne font état d’aucun noble émigré domicilié à Rovon. Seuls les biens que possédait Aloix Herculais, situés à Rovon ont été adjugés aux enchères le 28 Brumaire an III. Les biens appartenant à l'église ont également été saisis et vendus aux enchères à savoir 8 lots hérités des biens de la cure de Rovon. De plus, les objets à l’usage du culte sont directement saisis dans l’église de Rovon à savoir : un calice et sa patène, un ciboire, un ostensoir, une ampoule à trois boites rondes et une petite custode[32].

La commune de Rovon est connue pour sa carrière de calcaire très pur, l'apparentant au marbre et réputé résister à l'eau de mer. La pierre de Rovon est ainsi exportée vers d'autres régions, notamment afin de servir à des aménagements portuaires. Cette pierre est également utilisée dans la construction de l'église de la Madeleine à Paris[33] (mais cependant, malgré ce que prétend une légende persistante citée par des sources erronées[33], ne constitue pas le socle de la statue de la Liberté à New York, qui est en fait constitué de béton et de granit provenant du Connecticut[34]). De nombreux habitants du village se spécialisèrent dans la taille de la pierre et une voie communale, le Chemin des Tailleurs de Marbre, leur rend hommage aujourd'hui. Un certain Pierre Veysselier, tailleur de pierre, fonda ainsi une famille à Rovon en 1638. La carrière de calcaire a cessé son activité en 1914[35].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'histoire contemporaine du village de Rovon est notamment marquée par les deux guerres mondiales. Comme partout en France, plusieurs habitants sont mobilisés pour servir sous les drapeaux lors de la Première Guerre mondiale. 17 d'entre eux ne reviendront pas et leur nom figure aujourd'hui sur le monument aux morts.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village de Rovon sera le témoin de plusieurs événements notamment l'assassinat de Jean Guibout, 20 ans, le .

Jean Guibout, originaire de Romans, fait partie des résistants qui rejoignent le Vercors pendant l'été 1944. Entre juin et juillet, Guibout participe à la construction du terrain d’aviation de Vassieux.

Plaque en hommage à Jean Guibout sur la place du village.

Lorsque l'ordre de dispersion est annoncé, Guibout s'associe à un groupe de jeunes originaires de Romans. Le groupe va errer sur le plateau du Vercors se trompant de direction avant d'arriver vers Saint-Pierre-de-Cherennes. Le 29 juillet, le groupe se divise : Guibout décide de continuer seul et préfère rejoindre des cousins à Rovon plutôt que de rentrer à Romans. Une fois descendu du Vercors, Jean Guibout est arrêté par les Allemands à l’entrée du village de Rovon et fusillé sur la place publique[36].

À l'automne 1944, Henriette et Henri Julien, originaires de Marseille et impliqués dans le sauvetage de plusieurs enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, trouvent refuge à Rovon où ils sauveront plusieurs enfants juifs de la région.

Cette histoire va inspirer le réalisateur Jacques Fansten pour la réalisation de son film Les Enfants de la République dont plusieurs scènes sont tournées à Rovon[37].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

mairie de Rovon

En 2020, le conseil municipal est composé de quinze membres, dont un maire, trois adjoints au maire et onze conseillers municipaux.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Scrutins locaux[modifier | modifier le code]

Les élections de 2014 ont conduit Béatrice Génin à être désignée comme maire de la commune par le nouveau conseil municipal. Celle-ci a été reconduite dans ses fonctions en 2020.

Scrutins nationaux[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1831 1860 Pochin La Bruyère    
1860 1882 Jean Dherbey    
1882 1884 Félicien Terrot    
1884 1892 Joseph Michel    
1892 1895 Pierre Michel    
1895 1900 Eugène Mazuit    
1900 1912 Félicien Terrot    
1912 1919 Joseph Mazuit    
1919 1929 Henri Drevon    
1929 1935 Jean Michel    
1935 1944 Henri Drevon    
1944 1947 Édouard Repellin    
1947 1977 Adrien Rambert    
1977 1978 Henri Meneroud    
1978 1983 Henri Caitiei    
1983 2008 Claude Dherbey    
2008 En cours Béatrice Genin   Cadre de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 623 habitants[Note 4], en augmentation de 2,3 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504521550514560601592633625
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
530605601501507466461440409
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
385374346329344321354332325
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
309262274310424532578591601
2018 2021 - - - - - - -
609623-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Rattaché à l'académie de Grenoble (zone A), le village de Rovon possède une école primaire allant du CP au CE1, école qui accueille les enfants de quatre communes (RPI): Saint-Gervais, Malleval, Cognin-les-gorges, Rovon.

Équipement sanitaire et social[modifier | modifier le code]

La commune de Rovon possède un cabinet infirmier. L'établissement hospitalier le plus proche de la commune est situé à Vinay.

Équipement et clubs sportifs[modifier | modifier le code]

Le village de Rovon dispose d'un terrain de basket sur goudron à proximité de la salle des fêtes, de jeux pour enfants à côté de la mairie et d'un terrain de football, un autre de pétanque et une table de ping-pong voisinant le cimetière.

Il est également possible de faire du canyoning au départ de Rovon dans le Canyon des Écouges.

Médias[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Rovon (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[42].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Activités agricoles[modifier | modifier le code]

La Noix de Grenoble[modifier | modifier le code]

Une noyeraie

Situé dans l'aire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) et de l'appellation d'origine protégée (AOP dans l'Union Européenne) noix de Grenoble, le village de Rovon comprend un certain nombre de producteurs de noix. Cette culture a cependant été très touchée par la tempête des 7 et , qui a détruit plus de mille noyers dans la région du sud-Grésivaudan[43], mais depuis l'activité a repris et reste la principale activité agricole de la vallée.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Rovon abritait en 2015 un nombre de trente-trois entreprises, dont treize commerces et entreprises de services aux personnes. Il s'agit d'artisans allant du charpentier à l'électricien, au carreleur ou lié à la réparation automobile[44].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Une association locale dédiée au patrimoine, Rovon Patrimoine, s'attache à mettre en valeur le patrimoine du village notamment par la restauration des croix de chemins du village mais aussi par la publication de documents dont une brochure de promenade à la découverte des lieux d'intérêts du village.

Parcours patrimonial de Rovon.

En 2023, la commune a mis en place des cartels d'informations à proximité des différents sites patrimoniaux du village. Un circuit patrimonial a été mis en place à cette occasion.

Plusieurs lieux d'intérêts se trouvent sur la commune de Rovon, parmi lesquels :

  • Sept croix de chemins, disséminées dans divers endroits du village, la plus ancienne datant du XVIIe siècle. Ces croix de chemins ont fait l'objet d'une publication par Frédéric Mérit en 2022.
  • La fontaine sur la place du village datant de 1864 et construite à l'initiative d'habitants du village.
  • Le lavoir datant de 1869.
    Porte médiévale de la maison Botut.
  • Les vestiges d'une porte médiévale située dans l'école primaire actuelle. Elle faisait partie de la maison forte de la famille Botut et a été redécouverte en 2016[45].
  • L'église paroissiale Saint-Pierre, citée depuis le XIIe siècle et datant de 1535 et de 1686 pour son clocher. Elle a été remanié au XIXe siècle notamment avec une entrée latérale et l'ajout de peintures dans le chœur de l'église. Depuis, ces peintures ont été recouvertes d'une peinture blanche mais sont encore visibles sur des photos anciennes. Depuis quelques années, un programme de sondage a permis de révéler à nouveau l'ensemble des peintures dans l'abside datant du XVIe siècle. Les fouilles archéologiques de 2017 dans le cimetière médiéval adjacent ont permis de découvrir des tegulae d'époque gallo-romaine et des fragments de céramique du Xe siècle laissant supposer une occupation ancienne. Une cure est attenante à l'église et comporte des parties du XVIIe au XXe siècles. En 2023, l'église a été inscrite aux monuments historiques.
  • La carrière du village dont est extrait une pierre calcaire utilisée pour plusieurs monuments célèbres.
  • Les vestiges d'un ancien mur de fortification du village.
  • Deux anciennes fermes du XIXe siècle avec séchoir à noix, caractéristiques de la région.

Vie locale et festivités[modifier | modifier le code]

Les festivités à Rovon sont bien souvent associés à la fête du

village. On trouve trace de ces fêtes du village depuis le XIXe siècle. C'est souvent l'occasion de se retrouver autour d'un tournoi de pétanque ou d'animations. Au début des années 2010, la fête du village se déroulant à la fin du mois de juin se transforme en fête médiévale. De nos jours, elle est revenue à un aspect plus traditionnel avec tournoi de football et buvette.

La vie locale s'anime également autour d'un café "Chez la Fernande" remis en fonctionnement par la commune et qui accueille des spectacles culturels.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Table d'orientation.

Le site du Canyon des Écouges, en lisière du massif du Vercors, est partagé avec la commune de Saint-Gervais.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Rovon Blason
D'or au dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 15 octobre 2021.
  2. Site géol alp, page sur Rovon, consulté le 22/07/2018
  3. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Rovon et Chatte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Chatte_sapc », sur la commune de Chatte - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Drevenne (W3210500) » (consulté le ).
  11. Site Transisère, fiche horaire de la ligne 5000 en 2018
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Site géoportail, page des cartes IGN
  19. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
  20. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
  21. Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" par André Plank, édition L'atelier, 2006, page 168
  22. Arnaud Blin, Le néolithique en région Rhônes-Alpes, 10 ans de recherches archéologiques (2004 – 2013).
  23. Thierry Argant, La faune du Pas-de-l'échelle à Rovon, de la chasse à l'estive.
  24. C. Laroche, P. Bintz et Th. Argant, « Une occupation gallo-romaine de longue durée dans un abri d'altitude. Le Pas de l'Echelle à Rovon-Isère (massif du Vercors) », La Pierre et l’Écrit, Presses universitaires de Grenoble (PUG), no 24,‎
  25. Frédéric Mérit, « Un château et son bourg castral au Moyen-Âge : Rovon », La Pierre et l’Écrit, revue d'histoire et du patrimoine en Dauphiné, no 25 (2014),‎ , p. 97-123 (ISSN 1248-9166).
  26. Frédéric Mérit, « Un château et son bourg castral au Moyen Age : Rovon (Isère) », la pierre et l'écrit n°25, 2015, Édition Presses universitaires de Grenoble (PUG),‎
  27. Frédéric Merit - Rovon; Fiches patrimoniales. Archives communales – 2023.
  28. Guide de promenade, Rovon village perché, balade détente au village, association Rovon Patrimoine.
  29. Elles n'ont été redécouvertes qu'en 2017 lors d'un sondage à l'initiative de l'association Rovon Patrimoine et de la mairie.
  30. Christine Ronco, Rovon, ancien cimetière, rapport de diagnostic, INRAP, février 2017.
  31. Frédéric Mérit, Rovon ses croix de chemin, histoire et patrimoine, 2022.
  32. Archives départementales de l'Isère, 1Q356.
  33. a et b Collectif, Histoire des Communes de l'Isère : Arrondissement de Grenoble, Roanne, Horvath, , 518 p. (ISBN 2-7171-0494-1), p. 304-306.
  34. (en) « Statue-de-la-liberte.com », sur statue-de-la-liberte.com (consulté le ).
  35. Collectif, « Zoom sur Rovon », Mensuel Communauté de communes de Chambaran-Vinay-Vercors,‎ , p. 8.
  36. Reymond Tonneau, Vercors, pays de Liberté, 2003.
  37. « Henriette Julien »
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, consulté le 4 juin 2020.
  43. F. Monteiller « La tempête des 7 et 8 novembre 1982 dans la Drôme et l'Isère », Études drômoises, (no)64, mars 1985, p. 40.
  44. Site du journal du net, page sur les entreprises de Rovon
  45. Le Dauphiné Libéré, « Rovon découverte d'une porte médiévale » (consulté le )
  46. Site de la commune d « Rovon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L'Homme dans les Alpes, de la pierre au métal / coordination de l'ouvrage, Pierre Bintz, Christophe Griggo, Lucie Martin, coll. « EDYTEM »
  • Pierre Bintz et Jean-Jacques Millet, Vercors, terre de préhistoire, éditions Glénat, 2013
  • Collectif, Histoire des communes de l'Isère, Roanne, Horvath, , 432 p. (ISBN 2-7171-0492-5)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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