Proville

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Proville
Proville
La mairie et le monument aux morts.
Blason de Proville
Blason
Proville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Guy Coquelle
2020-2026
Code postal 59267
Code commune 59476
Démographie
Gentilé Provillois
Population
municipale
3 128 hab. (2021 en diminution de 1,26 % par rapport à 2015)
Densité 496 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 09′ 42″ nord, 3° 12′ 24″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 87 m
Superficie 6,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cambrai
(banlieue)
Aire d'attraction Cambrai
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.proville.fr

Proville est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Provillois[1].

Proville est une ville de la haute vallée de l'Escaut, construite en bordure des prairies humides de la vallée et proche de la ville de Cambrai. Longtemps rurale et peu industrialisée malgré le percement du canal de Saint-Quentin en 1810, la commune s'est transformée dans les années 1960 et 1970 lorsque l'expansion démographique de l'agglomération de Cambrai, ainsi que la politique nationale favorisant le logement individuel, y ont encouragé la création de lotissements. En vingt ans la population a quadruplé, passant de 800 à 3 200 habitants et faisant de Proville une commune péri-urbaine. Proville se veut aujourd'hui le « poumon vert » de l'agglomération, dans une région pauvre en milieux naturels, et s'attache à préserver et mettre en valeur les zones boisées et les prairies humides de son territoire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Proville est située dans la région Nord-Pas-de-Calais, le département du Nord et l'arrondissement de Cambrai. La plus grande partie du territoire communal est sur la rive droite de l'Escaut, en amont de Cambrai à environ 3 km au sud-ouest de cette ville à vol d'oiseau[Note 1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le canal de Saint-Quentin à Proville

Située dans la vallée du haut Escaut, Proville est marquée par la présence du fleuve qui la lie hydrographiquement à la Belgique et aux Pays-Bas. L'Escaut explique aussi une nappe alluviale, également alimentée depuis le XIXe siècle par le canal de Saint-Quentin, le long duquel de nombreux hameaux et industries se sont installés. Proville est la dernière ville où l'eau de l'Escaut naturel était encore propre dans les années 1980-1990, alors que les eaux du canal de Saint-Quentin et de l'Escaut canalisé[Note 2] sont plus médiocres. C'est aussi la dernière partie de l'Escaut dont les berges sont peu perturbées[2], avant Cambrai. Le débit de l'Escaut à Proville est encore modeste (en moyenne 1,9 m3/s à Proville[3]).

La ville abrite aussi des champs captants et un captage d'eau potable intra-urbain (boisé et clôturé) dans une région où la qualité de l'eau et sa disponibilité commencent à poser problème.

La présence d'une nappe localement affleurante, au moins jusqu’au développement de moyens modernes de drainage, a permis la conservation de micropaysages d’intérêt patrimonial dans un contexte d’agriculture périphérique qui est parmi la plus intensive du monde (openfield).

Dans le Cambrésis où l'agriculture intensive a depuis le Moyen Âge repoussé la forêt vers l'Avesnois et la Thiérache, Proville est une des rares villes boisées. Ces éléments font de Proville une ville à enjeux importants dans le cadre du SAGE Escaut[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'ancien village est situé sur la rive droite de l'Escaut, en limite de la zone d'alluvions de l'Escaut, sur un sous-sol de limons et de craie (dont on retrouve la présence dans la toponymie des lieux-dits « La Marlière » et « Les Marlettes ») qui dominent de quelques mètres la zone marécageuse et inondable[5]. Les lotissements pavillonnaires plus récents se sont construits au sud et à l'est, à une altitude de 60 à 70 mètres.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 25 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Proville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cambrai, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[15] et 46 897 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (17,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

On distingue trois zones différentes dans le bâti de la commune : le vieux village rural, près de l'Escaut, entouré au sud et à l'est de lotissements pavillonnaires datant principalement des années 1960 et 1970, et enfin, séparée des précédentes par des terres agricoles, la zone commerciale de Cambrai-sud, en bordure ouest de la route départementale no 644[21].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2013, Proville comptait 1 398 résidences principales, auxquelles s'ajoutaient 52 logements vacants, soit environ 3,7 % du total, et un faible nombre de résidences secondaires (0,3 %). Les maisons représentaient 96,7 % de l'ensemble des logements, pourcentage en baisse par rapport au recensement de 2008 (97,3 %) et nettement supérieur à celui observé dans le département du Nord (68,6 %).

La part de résidences principales datant d'avant 1945 s'élevait à 8,3 %. Pour les constructions plus récentes, 17,9 % des logements dataient d'entre 1945 et 1970 et 73,9 % d'après 1970[22].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Le document d'orientation générale du SCoT du Cambrésis prévoit de renforcer la zone commerciale de Cambrai Sud-Proville et d’améliorer son accessibilité[23].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par les routes départementales no 29 vers Cambrai et no 29a de Cambrai à Marcoing, continuant vers Péronne. Le contournement sud de Cambrai contourne Proville par l'ouest et le sud.

La gare SNCF la plus proche est celle de Cambrai.

La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis), par les lignes 3 et S30[24],[25].

Environnement[modifier | modifier le code]

Cette orchidée menacée, Dactylorhiza praetermissa a pu être sauvée grâce à une gestion restauratoire des prairies humides de Proville
Le busard des roseaux, est aussi un bioindicateur de la qualité des milieux humides de cette partie de la haute vallée de l'Escaut

Dans les années 1990, après la coupe rase (hiver 1994-1995) des peupleraies du Bois Chenu en vue de la construction d’un golf européen (projet finalement abandonné), la nouvelle municipalité a mis en place un réseau d'espaces protégés ou gérés en prenant en compte la biodiversité, dont les éléments structurants sont :

  • Le « Bois de la Folie » (privé)
  • Un réseau de zones humides relictuelles et de prairies (dites « Prairies de l'Escaut ») qui jouent un rôle fonctionnel essentiel pour la restauration, la protection et la gestion de l'eau dans le Cambrésis.

Alors que la ripisylve de l'Escaut avait presque disparu ou était en très mauvais état[31], après le nettoyage d'une friche industrielle proche, le site du Bois Chenu, et les « prairies de l'Escaut » ont fait l'objet d'un début de restauration attentive, avec l'aide des botanistes et écologues du Conservatoire botanique national de Bailleul, et d'experts du Conservatoire des sites, en lien avec la politique Trame verte du Conseil Régional et avec une valorisation pédagogique (signalétiques, visites guidées, opération « fréquence grenouille » de protection d'amphibiens qui autrefois se faisaient écraser sur les routes.

Faute de grands herbivores, les douze hectares de prairie abandonnées sur le « lit majeur » de l'Escaut commençaient depuis la fin des années 1980 à s'embroussailler. Le Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas-de-Calais a conduit, dès 1996, des opérations de restauration écologique (fauches tardives avec exportation des produits de fauche, clôtures, débroussaillages, creusement ou curage de mares, pâturage extensif par des bovins sur 6 hectares, en lien avec un agriculteur local).

Plusieurs espèces rares ou auparavant non observées dans la région y ont depuis été trouvées. On dénombrait[32] dans les seules prairies gérées avec le Conservatoire des sites 85 espèces de plantes supérieures, dont l'achillée sternutatoire et l'orchis négligé (Dactylorhiza praetermissa), rares ou menacées de disparition dans la région Nord-Pas-de-Calais. Au moins 29 espèces d'oiseaux y nichent dont le bruant des roseaux, la rousserolle effarvatte, en forte régression dans le nord de la France. Des espèces comme le busard des roseaux (nicheur) y sont considérées comme de bons bioindicateurs, de même que le grand nombre de libellules (25 espèces différentes observées en 10 ans).

Ces aménagements et sites protégés avec l’aide de l’Europe, de la Région et de la DIREN ont permis le retour d’une certaine biodiversité et d'une naturalité appréciée par le public. Ils visent aussi à atténuer les effets des crues sur l’agglomération de Cambrai et son aval. Les zones humides alluviales restaurées y stockent en effet des volumes d’eau significatifs, qui y sont épurés avant - pour partie - de recharger la nappe phréatique. Néanmoins la pression urbaine, les constructions de routes, l'agriculture intensive ont encore des impacts significatifs et non maîtrisés. Une ligne à haute tension traverse la vallée et le bois Chenu, et depuis peu le contournement sud de Cambrai traverse la commune et ses zones humides et boisées, constituant un double danger pour les oiseaux en migration. À ce jour, il est interdit de laisser pousser les arbres sous la ligne haute tension, mais cette zone sert de pépinière d'intérêt génétique pour l'INRA.

La commune est aussi touchée par une pression foncière croissante liée à l'installation d'une zone commerciale, à la densité élevée de population de la région Nord-Pas-de-Calais et à la croissance de l'agglomération proche de Cambrai dont elle devient peu à peu le « poumon vert ». Les infrastructures s'y multiplient dont la plus importante est le contournement sud de Cambrai qui a nécessité l'apport de 30 000 tonnes de matériaux en provenance de Saint-Saulve, soit cent allers-retours de sept péniches de 300 tonnes, ce qui a évité 2 400 allers-retours de camions dans une zone écologiquement sensible, mais en contribuant à une nouvelle fragmentation du corridor écologique que constitue la vallée de l'Escaut.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La ville doit peut-être son nom à un propriétaire germanique. En effet, après la déroute romaine face aux invasions du Ve siècle, le domaine (villa) agricole a changé de mains. Le préfixe « pro » serait une contraction d'un nom de propriétaire, « villa » ayant donné « ville » au sens de village.

Une autre hypothèse fait de Proville la « ferme des enfants » : le nom Puerorum villa est attesté en 1064, 1119 et 1142, et devient Prouville en 1349. La prébende de la paroisse de Proville étant affectée aux enfants de chœur, aux clercs ou aux écoliers du chapitre (« pueri ») de l'église de Cambrai[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Proville a connu une occupation humaine et industrieuse au moins depuis l'époque néolithique, où elle a accueilli une industrie lithique[Note 7] qui est cependant difficile à dater précisément[34] en raison notamment des remaniements de sol et de l'absence de céramique associée. Les vestiges attestant d'une occupation préhistorique et antique sont nombreux, et du point de vue paléo-écologique, cette région devait avoir un grand intérêt (sols riches, zones humides accueillant probablement de très nombreux poissons, oiseaux et grands mammifères faciles à chasser pour l'homme préhistorique). On a trouvé en 1968 au lieu-dit « la voie d’Hermènne » de nombreuses pierres taillées.

Pendant la période gallo-romaine, le territoire était peuplé par les Nerviens, dont les chefs-lieux furent Bavay puis Cambrai. Le site de La Marlière a livré à la fin des années 1960 les vestiges (mosaïques, débris de poterie et blocs de mortier) d'une vaste villa gallo-romaine du Haut-Empire et du milieu du IVe siècle[35]. On y a aussi trouvé des pierres taillées datant du moustérien.

Moyen Âge et Époque moderne[modifier | modifier le code]

Les couches datant du Haut Moyen Âge ont livré un habitat carolingien au lieu-dit « les Sources ». L'actuelle « résidence des Sources » a été bâtie il y a une vingtaine d'années à l'emplacement d'un habitat du Haut Moyen Âge. On ignore encore si l'absence de constructions à cet endroit durant plusieurs siècles, ou le déplacement du berceau originel, sont dus aux raids normands ou hongrois du IXe siècle qui ravagèrent le Cambrésis.

Le village a appartenu à plusieurs seigneuries. En 1064, l'évêque de Cambrai Liébert attribue un moulin et les droits de pêche sur le territoire de la paroisse à l'abbaye du Saint-Sépulcre de Cambrai. En 1142 le pape Innocent II confirme la propriété du village et de ses terres à la cathédrale de Cambrai[35].

Proville est occupé par les Espagnols en 1595 pendant leur siège de Cambrai. Ils y construisent un petit fort.

En 1677, le roi Louis XIV y dirige le siège de la ville de Cambrai. Le maréchal de Luxembourg y installe une position à la cense de la Marlière[36].

Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1790 la commune fut rattachée au district de Cambrai et au département du Nord. Le premier maire de Proville, élu en février, fut Charles Crépin, le censier de La Marlière.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1810, Napoléon Ier passe à Proville pour inaugurer le canal de Saint-Quentin.

Cinquante ans après, en 1860, Pierre Bertrand-Milcent installe à la limite de Cambrai et de Proville une usine de tissage mécanique, la première pour l’arrondissement de Cambrai. Il construit une cité ouvrière y attenant.

En 1892, Bernard Bourgeois, maire de Proville de 1904 à 1914, installe une usine de chicorée à Proville[37] et s'associe en 1900 avec Octave Labbe, fabricant d’huiles à Cambrai et propriétaire du moulin à tordre de Cantigneul.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le village et son bois furent aux trois quarts détruits durant la Première Guerre mondiale, avec un épisode particulièrement violent en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai, et en octobre 1918 lors du repli allemand. L’église est détruite et en , le village est reconnu sinistré à 90 %. La commune a reçu la croix de guerre.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le , un bombardier Stirling de la R.A.F., de retour de mission dans la Ruhr, attaqué par un chasseur de nuit allemand, s'écrase à une des entrées du village, près des premières maisons. Les seules victimes furent cinq des sept membres de l'équipage auxquels, avec l'érection d'un monument commémoratif, et plus récemment d'une stèle didactique, la population rend fidèlement hommage.

Alors que dans les années 1960, le village devient de plus en plus résidentiel et voit sa population multipliée par quatre en 25 ans, l'importance écologique et patrimoniale du Bois Chenu joue un rôle croissant dans la vie de la commune et de son environnement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Les consultations électorales récentes à Proville donnent l'avantage à la droite.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[38], les quatre candidats arrivés en tête à Proville sont Nicolas Sarkozy (UMP, 28,44 %), François Hollande (PS, 26,27 %), Marine Le Pen (FN, 21,05 %), et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 8,79 %) avec un taux de participation de 80,23 %.

Au deuxième tour des élections régionales de 2010[39] 46,88 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 33,04 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 20,09 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 48,99 %.

Aux élections européennes de 2009[40], les deux meilleurs scores à Proville étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 321 suffrages soit 30,11 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et du Parti socialiste conduite par Gilles Pargneaux, qui a obtenu 196 suffrages soit 18,39 % des suffrages exprimés (département du Nord 19,55 %), pour un taux de participation de 39,75 %.

Au deuxième tour de l'élection présidentielle de 2007[41], 55,27 % des électeurs provillois ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 44,73 % pour Ségolène Royal (PS), avec un taux de participation de 84,34 %.

Au deuxième tour des élections législatives de 2007[42], 61,41 % des électeurs de Proville ont voté pour François-Xavier Villain (UMP) (57,45 % dans la 18e circonscription du Nord), et 38,59 % pour Brigitte Douay (PS) (42,55 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 58,45 % à Proville et de 60,08 % dans la circonscription.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la Communauté d'agglomération de Cambrai. La commune ayant entre 2 500 à 3 500 habitants le nombre de conseillers municipaux est de 23.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
  Charles Crépin    
    Manchez    
1802-1803 1807 Guislain Dinoir    
    Philippe Lacherez    
    Pierre-Joseph Jayez    
    Antoine Hutin    
    Druon Dinoir    
    Pierre-Louis Crépin    
    Armand Lesne    
    Louis Crépin    
  1888
(décès)
Charles Crépin   Cultivateur
1888 Charles Foulon
(1847-1929)
Libéral Cultivateur

(décès)
Bernard Bourgeois
(1859-1914)
Républicain Dirigeant d'une fabrique de chicorée
1914 ? Adolphe Deleau    
? Alexandre Pluvinage    
Édouard Dinoir   Cultivateur
Jean Chenu    
? Émile Marquant    
vers 1938 Henri Foulon   Agriculteur

(décès)
Jean-Baptiste Demain    
Fernand Pecqueur    
? Edmond Lépilliez    
    Julien Vanesse    
    Auguste Beauvois    
    Louis Mallet    
  François Delamotte    
[44] Jacques Bardoux   Ancien PDG de Prévital à Noyelles-sur-Escaut
[44] Daniel Delwarde DVG Inspecteur des domaines retraité
En cours Guy Coquelle SE Réélu lors de l'élection municipale partielle du 12 septembre 2021.
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

La commune de Proville est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie des compétences optionnelles de la communauté d'agglomération de Cambrai à laquelle appartient Proville[45].

Jumelages et partenariats[modifier | modifier le code]

Au , Proville n'est jumelée avec aucune autre commune[46].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

En 2021, la commune comptait 3 128 habitants[Note 8], en diminution de 1,26 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
280282429424461482500452491
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
498497673705737787795815793
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
796787786556735739786786786
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
8189152 2383 2153 6553 4723 4753 4753 237
2017 2021 - - - - - - -
3 1633 128-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 461 hommes pour 1 689 femmes, soit un taux de 53,62 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,5 
6,2 
75-89 ans
9,0 
23,7 
60-74 ans
24,2 
22,7 
45-59 ans
22,6 
15,9 
30-44 ans
16,5 
15,8 
15-29 ans
12,3 
15,4 
0-14 ans
14,8 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Proville est rattachée à la circonscription scolaire de Cambrai-sud du bassin d'éducation du Cambrésis, qui dépend de l'inspection académique du Nord et de l'académie de Lille.

La commune gère le groupe scolaire Charles-de-Gaulle[53]. Les collèges et lycées les plus proches sont à Cambrai.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Quelques professionnels de la santé sont installés à Proville. Les équipements de santé les plus proches sont à Cambrai.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs clubs sportifs. Le club de « Proville Basket » compte aujourd'hui huit équipes masculine ainsi qu'une équipe féminine. L'équipe de basket de Proville a joué à un très haut niveau durant des années, se classant plusieurs saisons de suite dans les premiers rang de la Nationale 2 dans le début des années 90.

Le « Football Club Provillois » est une des associations qui compte le plus grand nombre d'adhérents dans la commune. Créé en 2000, le club compte environ 250 licenciés.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Aubert.

Les Provillois disposent de deux lieux de culte catholique, l'église Saint-Aubert, qui fait partie de la paroisse Notre-Dame de Grâce de Cambrai dans le diocèse de Cambrai[54], et la chapelle Notre-Dame-des-Champs qui lui est rattachée.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 122 , ce qui plaçait Proville au 9 298e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[55].

Emploi[modifier | modifier le code]

Proville se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Cambrai.

En 2008, la population de Proville se répartissait ainsi : 68,8 % d'actifs, ce qui est inférieur au 71,6 % d'actifs de la moyenne nationale et 10,7 % de retraités, un chiffre supérieur au taux national de 8,5 %. Le taux de chômage était de 7 % contre 8,3 % en 1999[22].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Dans le centre du village sont installés une douzaine de commerces de proximité.

Une partie de la zone commerciale de Cambrai-sud se trouve sur le territoire de Proville : début 2012, ce secteur rassemblait 64 entreprises. La dernière réalisation, dénommée « Shopping Valley », date de 2009. Elle ajouté dix-neuf commerces et créé 130 emplois. Un « Shopping Valley II » devrait suivre et inclure des activités ludiques[56],[57].

Au , Proville comptait 170 établissements[22].

Répartition des établissements par domaines d'activité au

  Ensemble Agriculture Industrie Construction Commerce Services
Nombre d'établissements 170 1 10 17 117 25
% 100 % 0,6 % 5,9 % 10,0 % 68,8 % 14,7 %
Sources des données : INSEE[22]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle Crépin.
Le cimetière militaire britannique.

L'église Saint-Aubert est construite de 1925 à 1928; elle est bâtie à l'identique de celle consacrée en 1869 qui fut détruite pendant la bataille de Cambrai en .

La chapelle funéraire Crépin édifiée sous le Second Empire sur les plans de l'architecte Henri de Baralle marque le souvenir de la famille Crépin[58].

Le Proville British Cemetery est un cimetière militaire britannique géré par la Commonwealth War Graves Commission. Il fut établi par la 61st Division et le régiment 8th North Staffords après les combats des 8 et qui aboutirent à la prise du village. Après l'armistice, vingt-et-une tombes de soldats morts sur le champ de bataille à l'ouest de Cambrai y furent ajoutées[59].

Le monument aux héros de la Royal Air Force, érigé par la municipalité en 1948, commémore le sacrifice de l'équipage d'un avion britannique abattu au-dessus de Proville en 1943 au retour d'une mission de bombardement de la Ruhr[58].

La Maison du Patrimoine a été fondée en 2000 pour valoriser le patrimoine local. Elle est le siège de l'association Puerorum Villa. On peut y voir des collections concernant notamment la préhistoire et l'antiquité. Des animations et manifestations y sont organisées[58].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le pic épeiche des bords de l'Escaut.
Le totem de Proville, à l'entrée du Bois Chenu

Le Parc Écologique Urbain du Bois Chenu est le seul espace naturel public dans le Cambrésis, et l'un des rares espaces humides subsistants. Le domaine, constitué par Ernest Chenu au XIXe siècle par l'achat progressif de parcelles agricoles, devient propriété de la commune en 1984. En 1994 il est dévasté par une coupe à blanc non autorisée. L'année suivante une action de sauvegarde de la zone est entreprise en vue de la reboiser et de la renaturer. En 1999, 2000 et 2001 des trophées et des prix viennent récompenser ces efforts. Le Bois Chenu est ouvert à la promenade et à la découverte de la nature[60].

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Les armes de Proville se blasonnent ainsi :«  De gueules au croissant d'argent. »

Les armoiries de la commune sont celles des seigneurs de Proville[61].

Nouveau logo de la commune de Proville
Nouveau logo de la commune de Proville

Le nouveau logo de la commune de Proville a été publié en décembre 2020.

Il représente le signe musical du soupir, à mettre en relation avec le slogan de Proville : "Respirez"

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • B. Florin et D. Gaillard, Les Rues des Vignes et Proville, Jadis en Cambrésis Spécial Archéologie,
  • Louis Trenard (dir.) et Michel Rouche (préf. Jacques Legendre), Histoire de Cambrai, Presses Universitaires de Lille, coll. « Histoire des villes du Nord / Pas-de-Calais », , 314 p., 24cm (ISBN 2-85939-201-7). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Eugène Bouly, Histoire de Cambrai et du Cambrésis, t. 2, Cambrai, Hattu, Libraire-Éditeur, (1re éd. 1842) (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. Une borne signalant la naissance du canal de Saint-Quentin est visible sur la berge sous le pont supportant la voie rapide Georges-Pompidou
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Ce fut le sujet de travail proposé aux experts-boisement (écologues, écogardes, paysagistes ou géographes) formés par le Conseil régional dans le cadre de la mise en place d'un réseau régional de corridors biologiques (trame verte), lors de deux jours de formation de terrain organisés pour eux dans le Cambrésis et à Proville, avec la participation de l'ONF et du CRPF et l'aide de la Mairie (fin des années 1990)
  6. Le nom ne signifie pas « bois de chêne », comme dans d'autres régions, mais est hérité du nom de son ancien propriétaire, M. Chenu
  7. Voir photo
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Nom des habitants des communes françaises, », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  2. « Escaut - évaluation des berges »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
  3. « Escaut - situation générale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
  4. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 25 janvier 2018.)..
  5. « Voir la carte géologique (alluvions en bleu, craie en vert, limons en jaune pâle) » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Proville et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Cambrai », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. « Voir la carte IGN » sur Géoportail (consulté le 9 janvier 2012.)..
  22. a b c et d [PDF] « Résultats du recensement de la population 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. [PDF] « Le Document d'Orientation Générale (DOG) », sur le site du Pays du Cambrésis (consulté le ), p. 225..
  24. « Horaires lignes de bus TUC », sur tuc-cambresis.fr (consulté le ).
  25. « Plan du réseau TUC » [PDF], sur tuc-cambresis.fr, (consulté le ).
  26. Bois chenu, Propositions de mesures, CSN (Conservatoire des sites naturels), 20/11/996
  27. Voir le chapitre Approche territoriale "Cambrai" de l'Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais (DIREN, 2008, PDF, 10,8 Mo).
  28. ETD, Cambrai, Schéma Trame verte et bleue du pays du Cambrésis et coulée verte de Cambrai; consulté 2013-03-09
  29. Bois Chenu, proville, Parc écologique urbain, voir aussi Visite en MP3 (audioguide), téléchargeable « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), consulté 2013-03-09
  30. Fabien Bevis (2013), Proville : rasé il y a 15 ans, le bois Chenu retrouve sa splendeur et devient une réserve naturelle régionale « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), article du journal L'observateur du Cambrésis le 13/03/2012 consulté 2013-03-09
  31. « Escaut - évaluation de la ripisylve »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'Agence de l'eau Artois-Picardie (consulté le ).
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  33. Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).
  34. Les Cahiers de préhistoire du Nord, vol. no20, Villeneuve d'Ascq, Ed : Centre de préhistoire du Nord-Pas-de-Calais, (ISSN 0995-1830, lire en ligne), pp. 56-61 (6 ref.)[ Voir Fiche INIST CNRS]
  35. a et b « Proville », sur le site de l'Office de tourisme du Cambrésis (consulté le ).
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  38. « Les résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'intérieur (consulté le ).
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  41. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. consulté le 14 décembre 2010.
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  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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