Eu (Seine-Maritime)
Eu | |||||
Le château d'Eu. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes interrégionale de Bresle maritime | ||||
Maire Mandat |
Yves Derrien 2014-2020 |
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Code postal | 76260 | ||||
Code commune | 76255 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Eudois | ||||
Population municipale |
7 140 hab. (2014) | ||||
Densité | 398 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 02′ 53″ nord, 1° 25′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 140 m |
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Superficie | 17,93 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Eu (chef-lieu) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Liens | |||||
Site web | www.ville-eu.fr | ||||
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Eu est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Haute-Normandie.
Ses habitants sont les Eudois. Le nom de la ville d'Eu se prête à quelques jeux de mots. Ainsi, la bienséance veut qu'on dise et écrive : « le maire de la ville d'Eu ». Les Eudois peuvent ainsi prendre le train à la « gare d'Eu-la Mouillette ». Les cruciverbistes reconnaissent Eu comme étant le « trou normand » en deux lettres.[réf. nécessaire]
Avec Le Tréport et Mers-les-Bains, elle est l'une des trois principales villes de l'unité urbaine d'Eu qui fait entièrement partie de l'intercommunalité dénommée Communauté de communes interrégionale de Bresle maritime.
Géographie
Situation
Située tout au nord du département, et avec un territoire formant une protubérance sur la rive droite, Eu est un chef-lieu de canton bordé par la forêt d'Eu et traversé par la Bresle, fleuve côtier dont l'embouchure dans la Manche est à 4 km, au Tréport.
Eu est située à 4 km du Tréport, à 5 km de Mers-les-Bains, à 7 km d'Ault, à 12 km de Friville-Escarbotin, à 13 km de Gamaches, à 22 km de Blangy-sur-Bresle, à 24 km de Saint-Valery-sur-Somme, à 25 km d'Envermeu, à 28 km de Londinières, à 31 km d'Abbeville, à 32 km de Dieppe et à 42 km de Neufchâtel-en-Bray, à 102 km de Rouen à 179 km de Paris et à 957 km de Marseille
L'habitat et les activités s'étant concentrés au fond de la vallée, autour du château d'Eu et du port, Eu fait partie, avec Le Tréport et Mers-les-Bains, d'une même agglomération, les « trois villes sœurs » empiétant sur deux départements.
Voies de communication et transports
Eu est desservie par les gares d'Eu (trains TER Haute-Normandie et TER Picardie des lignes du Tréport - Mers à Beauvais et à Abbeville).
Les dimanche et fêtes, elle est également desservie directement par les trains reliant Paris-Nord au Tréport - Mers.
Eu était autrefois également reliée à Dieppe. La ligne Eu-Dieppe a été coordonnée le et partiellement transformée en sentier de randonnée : le chemin vert du Petit-Caux. De même, le tramway d'Eu-Le Tréport-Mers reliait de 1902 à 1934 la ville aux deux stations balnéaires.
Environnement
La Basse forêt d'Eu présente une caractéristique particulière[1]. C'est une des très rares zones qui au nord de la France ait été conservée enforestée depuis la préhistoire, tout en étant sise sur une zone de limons riches. Ailleurs, hormis trois massifs du Nord-Pas-de-Calais (forêt de Mormal, forêt de Nieppe, forêt d'Hesdin), les forêts de sols riches ont toutes été déboisées au profit de l'agriculture au Moyen Âge ou pendant l'Antiquité. Il est possible et probable qu'elle contienne des arbres qui sont des descendants directs de la forêt préhistorique.
Eu est classée 4 fleurs avec la distinction Grand Prix au Concours des villes et villages fleuris[2].
Toponymie
Le nom de la commune est lié à celui du fleuve qui la traverse : avant de s'appeler la Bresle, ce petit cours d'eau était connu au Moyen Âge sous le nom d'Ou, puis Eu. La forme Eu qui a prévalu est plutôt picarde, la forme Ou plutôt caractéristique des dialectes de l'ouest. Un texte du XIIe siècle écrit par le chroniqueur Orderic Vital ne laisse pas le moindre doute : « Aucum flumen quod vulgo dicitur Ou »[3]. On trouve, toujours pour désigner le fleuve, diverses formes présentant des variations de la consonne intervocalique : Auvae (à lire peut-être Awae) au IXe siècle, puis Aucia ou Auga au Xe siècle, enfin Aucum au XIIe siècle[4].
La consonne intervocalique s'est rapidement amuïe dans la prononciation courante, ce qui peut expliquer les mauvaises latinisations des formes plus récentes. L'origine doit être le germanique *awa « eau » (cf. allemand Au, Aue « pré inondable »), à rapprocher du latin aqua. Ils remontent l'un et l'autre à l'indo-européen *akʷā- « eau ».
Le même processus de transfert du nom de la rivière au nom du village s'observe plusieurs fois en Seine-Maritime, comme par exemple dans Fécamp ou Dieppe[5].
Héraldique
Les armes de la ville d'Eu sont les suivantes :
Blason d'argent au lion passant de gueules. L'écu est timbré de la couronne murale d'or à trois tours crénelées. Il est supporté par une aigle au vol abaissé d'argent.
Histoire
La ville d'Eu n'a rien à voir avec l'agglomération romaine appelée Augusta, située un peu plus au sud-est, qui a laissé son nom à la commune voisine d'Oust-Marest, dans la Somme. Les archéologues y ont retrouvé les traces d'un théâtre et d'un temple gallo-romains.
Chronologie
- En 996, le comté d'Eu est créé par Richard, petit-fils de Rollon, dans le but de protéger la Normandie.
- En 1050, Guillaume (futur Guillaume le Conquérant), épouse sa cousine Mathilde, la fille du comte de Flandres au château d'Eu.
- En 1180, Laurent O’Toole, archevêque de Dublin et légat du pape, tente de rencontrer Henri II Plantagenêt (roi d'Angleterre et duc de Normandie) à Rouen. Il tombe malade à Eu, où il décède. Il a été béatifié en 1186 et canonisé en 1225. La collégiale, dont les travaux débutent en 1186, porte le nom Notre-Dame-et-Saint-Laurent. Saint Laurent est le saint patron de la ville d'Eu. Une partie de ses reliques sont encore conservées dans la collégiale. Richard Cœur de Lion fit construire des remparts autour de la ville.
- Le , durant la guerre de Cent Ans, assiégée par les Anglais, la ville d'Eu capitule[6].
- En 1430, Jeanne d'Arc, faite prisonnière à Compiègne par les Anglais, est conduite à Rouen en passant par Eu ; elle y passe une nuit.
- Le , le roi de France Louis XI fait incendier la ville de peur que ses habitants ne la livrent aux Anglais. Ce jour restera dans les mémoires sous le nom de « Mardi Piteux ». Seuls les établissements religieux furent épargnés.
- En 1578, Henri le Balafré, duc de Guise, mari de Catherine de Clèves, 26e comtesse d’Eu, fait construire l’actuel château et fonde le collège des Jésuites (1580). Mais son assassinat à Blois, le , contrarie l'évolution des travaux.
- Au XVIIe siècle, les épidémies font des ravages réguliers. La peste de 1636 est si dévastatrice que la ville commande à l’orfèvre eudois Avril une Vierge votive en argent et fait le vœu, à perpétuité, d’une procession annuelle pour mettre un terme à l’épidémie (cette procession existe encore de nos jours).
- Conséquence directe de la peste de 1636, l’Hôtel-Dieu sera construit en 1658. Les sœurs hospitalières de la Miséricorde de Jésus s’en occupèrent jusqu’en 1967.
- En 1660, la duchesse de Montpensier (1627-1693), dite la Grande Mademoiselle, cousine germaine de Louis XIV et plus riche héritière de France, achète le comté d’Eu. Elle s’installe au château d’Eu en 1677, le transforme, aménage un jardin à la française, fait construire un petit château dans le parc et dote la ville d’un hôpital. Pour tenter d’obtenir la libération de son bien-aimé (Monsieur de Lauzun), prisonnier de Louis XIV à Pignerol, la Grande Mademoiselle fait don du comté d’Eu au duc du Maine, fils légitimé du roi et de Madame de Montespan. Les fils du duc du Maine mourant sans postérité, le comté revient ensuite au duc de Penthièvre (1725-1793), fils du comte de Toulouse (frère cadet du duc du Maine). Le futur roi Louis-Philippe, alors duc d'Orléans et petit-fils du duc de Penthièvre par sa mère, hérite du château en 1821.
- Eu devient résidence royale en 1830 et se réjouit des séjours réguliers de Louis-Philippe, roi des Français (1830-1848) et de sa famille.
- À deux reprises, en 1843 et 1845, la Reine Victoria d’Angleterre est reçue au château d’Eu, posant ainsi les bases de la future Entente cordiale franco-britannique.
- Dans les glacières du château (actuellement le bar Le Bragance), des blocs de glace importés de Norvège servaient à conserver la nourriture.
- À partir de 1873, Eugène Viollet-le-Duc le remania pour le Philippe d'Orléans (1838-1894) comte de Paris, prétendant au trône. Un incendie détruisit l'aile sud en 1902. L'ancienne famille impériale du Brésil (les Orléans-Bragance) le posséda de 1905 à 1954.
- En 1914, l'hôpital temporaire n° 20 est installé dans le château. Grâce au travail ingénieux et persévérant de Denis Sauzéat, pharmacien aide major de 1ère classe et au précieux concours qu'il a su s'assurer avec notamment l'aide de Marie Curie et l'utilisation de la voiture du Prince Pierre d'Orléans-Bragance, un poste de radiologie est installé dans l'une des salles du château. Ce poste, commencé avec les ressources les plus minimes, était muni des plus utiles perfectionnements au départ pour le front du major Sauzéat, début septembre 1915. Cet équipement rendra les plus grands services pour la guérison des blessés.
- Depuis 1973, le château d'Eu est devenu musée Louis-Philippe. L'Association des Amis du musée Louis-Philippe du château d'Eu fut créée en 1985 par Madame, comtesse de Paris, née Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), pour promouvoir l'enrichissement de cet édifice qui est classé musée de France. Une partie de l'ancien domaine royal appartient toujours aux Orléans, héritiers d'Isabelle d'Orléans et Bragance.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Contrairement à l'usage habituel dans les communes de France et pour des raisons faciles à comprendre, le premier magistrat de cette commune est nommé « le maire de la commune d'Eu » et nom pas « le maire d'Eu ».
Jumelages
La ville d'Eu est jumelée avec [8]:
- Haan (Allemagne) depuis 1967
- Bad Lauchstädt (Allemagne) depuis 1998
Elle entretient des relations d'amitié avec :
- Dublin (Irlande) depuis 1995
- Castledermot (Irlande) depuis 1995
- Ay (France) depuis 1996
- Is-sur-Tille (France) depuis 1996
- Ålesund (Norvège) depuis 1996
- Zouk Mikael (Liban) depuis 2003
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 7 140 habitants, en diminution de −3,85 % par rapport à 2009 (Seine-Maritime : 0,48 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Monuments et lieux
- Château : de type Renaissance, avec son parc, il accueille la mairie et le musée :
- Catherine de Clèves et Henri de Lorraine (duc de Guise) ont fait construire le château d'Eu à la fin du XVIe siècle. La Grande Mademoiselle le fit agrandir.
- Musée Louis-Philippe créé en 1973 : décors des XVIIe et XIXe siècles, plafonds du XVIIe siècle, parquets d'époque Louis-Philippe parmi les plus beaux de France et aménagements de l'architecte Viollet-le-Duc sous la IIIe République, collections de La Grande Mademoiselle, du roi Louis-Philippe, de la famille d'Orléans et de la famille impériale du Brésil, les princes d'Orléans-Bragance.
- Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent, ses orgues et sa crypte (XIIe siècle - XIXe siècle)
- Chapelle du collège des Jésuites :
- Érigée par Catherine de Clèves pour les Jésuites, elle est dédiée à saint Ignace de Loyola.
- Tombeaux de Catherine de Clèves et d'Henri de Guise.
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Hôpital.
- Chapelle Saint-Laurent.
- Hôtel-Dieu.
- Ancien hôtel des Évêques d'Amiens (du XVIIIe siècle).
- Théâtre Louis-Philippe (de la 1re moitié du XIXe siècle).
- Musée des traditions verrières : machines anciennes, histoire du verre.
- Enceinte du Bois des Combles : fortifications carolingiennes.
- Forêt domaniale :
- La forêt d'Eu s'étend sur 9 300 ha sur le plateau qui sépare les vallées de l'Yères et de la Bresle.
- Le site gallo-romain de Bois-l'Abbé : temples, théâtre et thermes.
- Le Jardin Jungle Karlostachys : un parc exotique qui regroupe des milliers d’espèces végétales différentes.
Personnalités liées à Eu
- Henri d'Eu
- François Anguier (1604-1669), sculpteur. Il fut marqué par son séjour en Italie et l'influence du Bernin et a été sculpteur ordinaire de Louis XIII.
- Michel Anguier (1613-1686), sculpteur. Comme son frère, il fut fortement influencé par l'école italienne (il a rencontré et travaillé avec Le Bernin), il participa à la décoration du Val de Grâce et du château de Versailles.
- Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), roi des Français, qui y passa ses vacances étant enfant puis en fit sa résidence de campagne favorite de 1821 à 1848.
- Louis-François Rabion, maire de la ville et aimé du roi Louis-Philippe. Celui-ci, aidé de son bibliothécaire Vatou composa en son honneur la célèbre chanson du maire d'Eu.
- Le comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe et prétendant orléaniste au trône de France, entreprit après la guerre de 1870 la rénovation du château, qu'il avait reçu de son oncle le duc d'Aumale, sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Louis Sauvageot après la mort de celui-ci.
- Paul Bignon (1858-1932), maire de la ville d'Eu (1892-1929), ministre plénipotentiaire de la France pendant la Première Guerre mondiale, sous-secrétaire d'État aux ports, à la Marine marchande et aux Pêches du gouvernement d'Alexandre Millerand en 1920, sénateur du département de Seine-Inférieure (1927-1932).
- Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), comtesse de Paris, appelée Madame, épouse du prétendant orléaniste au trône de France, le comte de Paris, Henri d'Orléans (1908-1999).
- Gaston Leroux (1868-1927), écrivain, a fréquenté le collège d'Eu, tout comme son personnage Rouletabille, le célèbre reporter, jusqu'à l'âge de neuf ans.
- Michel Gaudry (1928- ), jazzman.
- Christian Morel de Sarcus (1962-), écrivain, y a fêté son mariage avec Zoé Golem (au pavillon de Joinville).
- David Bourderelle (1651-1706) sculpteur né à Eu, a exécuté une série de groupes d'anges pour l'église des Invalides de Paris, France (Source: dictionnaire "Bénézit").
- Louis Sargent (XIXe Siècle), graveur sur bois né à Eu (Source: dictionnaire "Bénézit").
Économie
- Téléphonie
- Mobilier métallique
- La vallée de la Bresle est le premier[13] centre de verrerie (flaconnage) au monde.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Dubois Jean-Jacques, 1989, Espaces et milieux forestiers dans le Nord de la France. Étude de biogéographie historique. Thèse d’État, université Paris-I Panthéon-Sorbonne, 2 vol., 1 023 pages
- Source : Villes et Villages fleuris
- Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, éditions Le Robert
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 75-76 commentaire = Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
- François de Beaurepaire, op. cit.
- Épisodes de l'invasion anglaise. La guerre de partisans dans la Haute Normandie, 1424-1429; Bibliothèque de l'école des chartes. 1894, tome 55. pp. 259-305.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 8 avril 2014, p. 7.
- Présentation - Jumelages et partenariats
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- http://www.la-glass-vallee.com/index.php/fr/La-Glass-Vallee/
Voir aussi
Bibliographie
- Alain Minard, La Ville d'Eu à la Belle Époque, Aquadec, 2005.
- Désiré Lebeuf, Histoire de la ville d'Eu, La Vague verte, , 530 p.
- Jules Périn, Eu et ses environs à la Belle Époque, La Vague verte, , 120 p.
- Jean Calbrix, Mon cadavre se met en boîte à Eu, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, (ISBN 978-2-84706-301-1, OCLC 664491850)Roman policier.
Articles connexes
- Site gallo-romain de Bois-l'Abbé
- Bresle
- Tramway d'Eu-Le Tréport-Mers
- Ligne Eu - Dieppe
- Le Jardin Jungle Karlostachys
Liens externes
- Site officiel
- Site de l'Association des Amis du musée Louis-Philippe du château d'Eu
- Eu sur le site de l'Institut géographique national
- Eu sur le site de l'Insee
- Eu sur GenCom
- Eu sur la carte de Cassini (GenCom)
- Eu sur Viamichelin
- Site reprenant les activités et découvertes du sanctuaire gallo-romain de Bois l'Abbé