Berry-au-Bac

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Berry-au-Bac
Berry-au-Bac
L'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.
Blason de Berry-au-Bac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes de la Champagne Picarde
Maire
Mandat
Marie-Christine Hallier
2020-2026
Code postal 02190
Code commune 02073
Démographie
Gentilé Berryacois(es)
Population
municipale
703 hab. (2021 en augmentation de 10,88 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 16″ nord, 3° 54′ 08″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 91 m
Superficie 8,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Berry-au-Bac
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Berry-au-Bac
Liens
Site web https://www.berry-au-bac.fr/

Berry-au-Bac (prononcé [bɛʁijo bak]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Cartographies de la commune
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
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Carte topographique
Carte topographique
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  • 2Carte Openstreetmap
  • 3Carte topographique

Berry-au-Bac est située dans la région Hauts-de-France, à l'est du département de l'Aisne. L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) attribue les coordonnées géographiques 49° 24' 13" nord et 03° 54' 13" au point central du territoire communal[1].

À vol d'oiseau, la commune est située à 128,3 kilomètres au nord-est de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, à 27,2 kilomètres au sud-est de la préfecture Laon[3] et à 27,2 kilomètres au nord-ouest de Reims[4].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière l'Aisne traverse le territoire de la commune d'est en ouest, et la Loivre, un affluent gauche de l'Aisne y a sa confluence. De même, le canal latéral à l'Aisne, qui longe l'Aisne, et le canal de l'Aisne à la Marne, qui longe La LoIvre, se rencontrent à Berry-au-Bac. Un port est installé en cet endroit.

L'écluse no 1 du canal de l'Aisne à la Marne et l'écluse no 3 du canal latéral à l'Aisne se situent à Berry-au-Bac.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Deux routes départementales traversent le territoire de la commune :

  • la D 1044, portion de l'ancienne route nationale 44 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune du nord au sud et relie Laon (à 32 km au nord) à Reims (à 19 km au sud) ;
  • la D 925, portion de l'ancienne route nationale 325 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune d'ouest en est et relie Soissons (à 48 km à l'ouest) à Neufchâtel-sur-Aisne (à 14 km à l'est).

En outre, la commune est accessible par l'autoroute A26 (sortie no 14, Guignicourt), à 4 km à l'est de la commune par la D 925.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

La ligne R510 du réseau de bus de la Régie départementale des transports de l’Aisne[5], reliant Laon à Reims, a un arrêt à Berry-au-Bac[6].

La gare la plus proche est celle de Guignicourt, située à 7 km à l'est par la D 925. Elle permet de relier Laon ou Reims en 20 minutes environ.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 19 km à vol d'oiseau[9], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Berry-au-Bac est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (37,8 %), forêts (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,3 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Baireius (IXe siècle) ; Berriacum (1081) ; Altare de Baire (1145) ; Bairi (XIIe siècle) ; Bayri (1156) ; Baireium (1214) ; Bairiacum (1285) ; Bery (1344) ; Bery-au-Bac (1409) ; Bac (1536) ; Bery-au-Bacq (1491) ; Bacq-à-Berry (1564) ; Le Bacq (1586) ; Bac-à-Berry (1652) ; Bacq-à-Béry (1663) ; Paroisse de Saint-Hylaire-de-Bery-au-Bacq (1675) ; Bery-au-Baq (1682) ; Berry-au-Bac (1745) ; Berrye-au-Bacq (1766) ; Berri-au-Bac (1767)[19].

Son nom rappellerait celui d'une reine des belges. Princesse qui, en langage d'alors, était appelée Berre et qui aurait fait construire un château en ce lieu, plusieurs siècles avant l’ère chrétienne.

La toponymie actuelle est riche en dénominations qui évoquent des ponts, des bacs et des gués : Pontavert, Berry-au-Bac, « le Gué de Mauchamp ». Ce toponyme montrent l'existence d'un grand nombre de gués pour passer l'Aisne, que ce soit pour des voies importantes à destination lointaine ou pour le trafic local[20]. Le Bac désigne l'embarcation qui permettait de franchir l'Aisne. Jules César aurait fait passer son armée au bord de l’Aisne à Berry-au-Bac en 57 avant J.C, le consul établit son camp sur la colline de Mauchamp protégée en avant par un petit affluent de l’Aisne appelé la Miette[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Des photographies aériennes ont permis de localiser un important site d'occupation néolithique, dit du « chemin de la Pêcherie » dans la commune sur lequel des fouilles furent effectuée en 1978 et 1979[22]. D'autres fouilles eurent lieu à la Renardière en 1986 ; elles mettent ainsi à jour une présence importante des populations du Rubané dans la vallée de l'Aisne ainsi qu’À la Croix Maigret. Comme le reste de la vallée de l'Aisne, la commune a de nombreuses traces d'habitats préhistoriques.

Antiquité[modifier | modifier le code]

Avec des habitats de La Tène, l'occupation humaine semble continue jusqu'aux fouilles menées en 1861 et 1862, et confirmées depuis par la photographie aérienne, ont identifié à Mauchamp, sur le territoire de la commune, le camp de Jules César lors de la bataille qui eut lieu en 57 av. J.-C. contre les Belges[23].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Une nécropole mérovingienne a été mise au jour près du camp de César, en 1906. Parmi le mobilier, il faut noter deux sarcophages sculptés[24].

Une autre tombe collective porte la trace d’un massacre ayant eu lieu au IXe siècle : une dizaine de corps ont été enterrés ensemble à l’intérieur d’un bâtiment d’habitation[25].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le , lors de la Campagne de France (1814) sous les ordres de Pac[26] et du chef d'escadron Skarzynski[27],[28], les lanciers polonais de la Garde impériale, après avoir brisé, avec seulement 600 hommes, les 2 000 Cosaques de Wizingerode, chargent à la tête des cavaliers de Nansouty et d'Exelmans[29] sur le pont de Berry-au-Bac, refoulent une nouvelle fois l'ennemi, faisant prisonniers 200 Cosaques et capturant deux canons[30],[31].

Berry-au-Bac était desservie par la ligne Soissons - Rethel d'une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique, les Chemins de fer de la Banlieue de Reims (CBR).

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale la "côte 108" fut sur la ligne de combat de 1914 à 1917, et connue en particulier des combats de sape et des explosions de mines.

En 1917, c'est à Berry-au-Bac qu'eut lieu la première offensive blindée de l'histoire militaire française (la première attaque de chars de l'Histoire eut lieu lors de la Somme le 15 septembre 1916, avec des chars d'assaut britanniques Mark I[32].)

132 chars Schneider CA1 furent amenés pour la grande offensive du Chemin des Dames le 16 avril 1917[33]. Leur utilisation ne fut pas très profitable, les unités d'infanterie n'ayant pu suivre leur avance[34].

Sur les 132 chars engagés, 57 ont été détruits par les Allemands, 56 ramenés du combat (44 en panne dans les lignes françaises).

Pertes françaises : 16 officiers tués, 17 blessés ; 12 sous-officiers tués, 16 blessés ; 43 brigadiers et canonniers tués, 76 blessés. Louis Bossut, commandant du 1er Groupement d'Artillerie d'Assaut (AS4), fait partie des morts.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Berry-au-Bac est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[36]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[36], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration locale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

L’hôtel de ville de Berry-au-Bac.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Jean-Louis Deligny   (1791-1870)
Les données manquantes sont à compléter.
1965 2001 Jacques Bahin   Cultivateur céréalier (1926-2019)
mars 2001 mars 2008 Jean Coutelle    
mars 2008[38] En cours
(au 6 juin 2020)
Marie-Christine Hallier DVG Cadre supérieur
Réélue pour le mandat 2020-2026[39],[40]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].

En 2021, la commune comptait 703 habitants[Note 3], en augmentation de 10,88 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432407457395484547563627603
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
603608600635650666727778756
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
785809815221351395456435465
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
419350334388509528521588655
2021 - - - - - - - -
703--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Berry-au-bac possède une école primaire : maternelle et élémentaire.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Berry-au-Bac fait partie de la paroisse catholique « Saint Pierre Saint Paul des Trois Rivières » dans le secteur paroissial de « Laon Nord et Est » du diocèse de Soissons - Laon - Saint-Quentin[45]. Le lieu de culte est l'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.

Économie[modifier | modifier le code]

La sucrerie de Berry-au-Bac a été détruite pendant les combats.[1][2]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument des chars d'assaut[modifier | modifier le code]

Le monument des chars d'assaut.

Le monument des chars d'assaut, mémorial national, propriété de la commune de Berry-au-Bac, rend hommage à tous les équipages de chars d'assaut tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Il est situé au lieu-dit la ferme du Choléra d'où partirent, le , les premiers chars d’assaut français en direction de Juvincourt.

Le monument, œuvre de l'architecte Villiers et du sculpteur Maxime Real del Sarte, a été érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut et inauguré le en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin et Weygand et du général Estienne, « inventeur» des chars ».

Deux chars y sont exposés à titre permanent : depuis 2017, la réplique d'un char Schneider de la Première Guerre mondiale et, depuis , un AMX 30[47], char de combat ayant équipé l'armée française à partir de 1967.

Le calvaire de la ferme du Choléra, situé en face du mémorial des chars d'assaut, est implanté à l'endroit où se situait la ferme du Choléra d'où partit la première bataille de chars français.

Nécropole nationale de Berry-au-Bac[modifier | modifier le code]

Sur une superficie de 1,1 ha, la nécropole nationale de Berry-au-Bac rassemble 3 972 corps dont 2 014 en tombes individuelles et 1 958 en ossuaires[48].

Située en bordure de la RD 1140, à la sortie du village en direction Gernicourt, cette nécropole était autrefois appelée le « cimetière militaire de Moscou » parce qu'elle était située dans le hameau de Moscou. Elle fut aménagée de 1919 à 1925. S'y trouve également les tombes de six Russes et d'un Belge.

Un carré contient 29 tombes de soldats britanniques, dont 17 inconnus, tombés entre le et le , lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames et inhumés ici après l'armistice du . Deux soldats britanniques, non-identifiés, tombés lors de la Seconde Guerre mondiale reposent également dans ce cimetière.

Cote 108[modifier | modifier le code]

Un monument dédié aux sapeurs de la compagnie 19/3, du 2e régiment du génie, morts à la Cote 108 en 1916 et 1917, a été érigé dans la nécropole[49]. Les terrains autour de la cote 108, avec leurs vestiges de la Grande Guerre, dont des tranchées et des entonnoirs de mines, sont classés au titre des monuments historiques depuis 1937[50].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Deligny (né en 1791 à Arrancy, mort le à Berry-au-Bac) a été maire de Berry-au-Bac. Soldat à Waterloo et gravement blessé à la main, il reçut la médaille de Sainte-Hélène en 1857[51] et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1868[52],[53].
  • Charles Heyring, fabricant de sucre à Berry-au-Bac, y est mort en 1890.
  • Louis Conneau, général français, a pris part aux batailles de Berry-au-Bac pendant la Première Guerre mondiale.
  • Étienne Fargeau Choderlos de Laclos[54], commandant, mort sur le champ de bataille de Berry-au-Bac en mars 1814.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Berry-au-Bac Blason
Tiercé en chevron : au 1er d’argent à la Croix de Guerre 14-18, appendue à un ruban ployé componné de gueules et d'argent et mouvant du chef, au 2e de gueules à un sanglier contourné de sable* sur un pavois d’or à dextre et à cinq besants du même ordonnés en croix à senestre, au 3e de sinople à un casque d’argent[55].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Ad Honoris
Détails
Création Xavier Lenfant, adoptée par la municipalité dans les années 1960.

Le char Berry-au-Bac[modifier | modifier le code]

Le char Berry-au-Bac à Arromanches.

À Arromanches (en Normandie, dans le département du Calvados), sur un terre-plein surplombant la ville, est exposé un char américain Sherman M4 portant le nom de Berry-au-Bac.

Ce type de char a servi pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du débarquement de Normandie. Il s'agit ici d'un char de la 2e DB du général Leclerc. Une plaque avec le nom des cinq membres d’équipage est fixée dessus.

En , à Arromanches, fut construit un port artificiel, pour permettre le débarquement de matériels de guerre dont les chars Sherman.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  3. « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Laon" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Reims" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
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  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. « L'église de Berry-au-Bac », sur le site egliseinfo.catholique.fr de la conférence des évêques de France (consulté le ).
  46. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 32 (cf. Berry-au-Bac).
  47. Char portant le nom du commandant Bossut, en hommage à cet officier mort le à la tête de ses hommes (groupement Bossut), lors de la première grande offensive de chars de combat Schneider (lancée entre le carrefour du Choléra et Guignicourt).
  48. http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf//jopdf/1990/134/JO199013402.PDF
  49. « Nécropole française - Berry-au-Bac », sur Picardie 14-18 (consulté le ).
  50. « La Côte 108 », notice no PA00115527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. Les médaillés de Sainte-Hélène
  52. Le Moniteur universel du 31 décembre 1868
  53. La vie rémoise
  54. Louis de Chauvigny" Les carnets de marche du commandant Choderlos de Laclos" (An XIV - 1814 ) Éditions Payot Lausanne 1912
  55. « 02073 Berry-au-Bac (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon 1814 : La Campagne de France, Pygmalion/Gérard Watelet, , 315 p..
  • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Les Polonais de Napoléon, Copernic, , 179 p..
  • A. Perrot et Ch. Amoudru, Histoire de l'Ex-Garde depuis sa formation jusqu'à son licenciement comprenant les faits généraux des campagnes de 1805 à 1815, Delaunay, , 577 p. (lire en ligne).
  • Joseph Straszewicz, Les Polonais et Polonaises de la révolution du 29 novembre 1830 ou Portraits des personnes qui ont figuré dans la dernière guerre de l'indépendance polonaise, A.Pinard, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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