Tergnier

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Tergnier
Tergnier
L'hôtel de ville.
Blason de Tergnier
Blason
Tergnier
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Michel Carreau (PCF)
2020-2026
Code postal 02700
Code commune 02738
Démographie
Gentilé Ternois(es)
Population
municipale
13 431 hab. (2021 en diminution de 2,21 % par rapport à 2015)
Densité 748 hab./km2
Population
agglomération
22 120 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 23″ nord, 3° 17′ 18″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 90 m
Superficie 17,95 km2
Unité urbaine Tergnier
(ville-centre)
Aire d'attraction Tergnier
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Tergnier
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tergnier
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Tergnier
Liens
Site web ville-tergnier.fr

Tergnier est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Elle regroupe depuis le les communes associées de Fargniers et de Vouël et, depuis le , la commune associée de Quessy.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.

Ville située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Laon, dans la vallée de l'Oise, à la jonction de plusieurs lignes de chemin de fer, ainsi qu'à celle du canal latéral à l'Oise, du canal de la Sambre à l'Oise et du canal de Saint-Quentin.

La commune est accessible par l'autoroute A26 et est desservie par la nationale 32. Elle dispose d'une gare ferroviaire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 685 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tergnier est une commune urbaine[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Elle appartient à l'unité urbaine de Tergnier, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[10] et 22 251 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tergnier, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,3 %), zones urbanisées (29,3 %), forêts (9 %), eaux continentales[Note 3] (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), prairies (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Si la commune n'a été créée, par détachement de Vouël, qu'en 1800, la localité a été désignée de longue date sous le nom de Terignae ou Therignae, puis Therigny ou Terigni.

L'étymologie latine de ce mot est discutée. Il est tentant d’émettre l’hypothèse de « ignis » (feu) qui présuppose la déclinaison « lacus » (domaine rural) bas latin, la première partie de ce terme « theri » pourrait provenir d’un mot médiéval « thero » (colline) radical prélatin obscur, quoiqu'à extension géographique très vaste : théron (Puy-de-Dôme), thouron (Cantal) », il faut faire le rapprochement avec « Fargniers » (eau) et « iacus ». Il s’agirait au sens propre de deux anciennes censes, l’une sur une colline, l’autre près de la rivière.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les recherches laborieuses, pour retrouver les origines, modestes, de la commune[Note 4], ne vont pas au-delà des archives du XVIIe siècle[Note 5].

Tergnier au haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Des débris romains ont été découverts à Vouël, où l'église pourrait être construite à l'emplacement d'un temple païen, le long de la chaussée Brunehaut.

Une motte castrale a été identifiée à Vouël, sous le nom de Tombelle de Vouël.

L'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

En 1214, l’abbé de Saint-Nicolas-aux-Bois apaise une querelle suscitée aux prémontrés par Geoffroi et Simon de Condren.

En 1239, Jean, « Maire » de Vouël, renonce à tous ses droits.

Le bourg est saccagé :

  • vers 1339, par les bandes d’Édouard III, roi d’Angleterre et des Flamands ;
  • vers 1410 par les armées des princes d'Orléans, puis par celles du duc de Bourgogne ;
  • pendant la guerre de Trente Ans, les Espagnols, qui avaient été contenus en 1637 envahissent la Thiérache l'année suivante et ravagent de nombreux villages. Il est à peu près certain qu'à cette époque (1638) le seigneur de la Borde, maréchal de Camp, recrute des habitants du hameau et les arme pour combattre l'ennemi ;
  • en 1653, les armées des maréchaux de la Ferté-Senneterre et de Turenne, fortes de 16 000 hommes, campent dans la vallée de l'Oise et font main basse sur les grains qu'elles trouvent à Tergnier, Fargniers, Quessy et Vouël. Les habitants s'enfuient, puis reviennent, et sont obligés de s'enfuir à nouveau pour ne revenir que début . Les chevaux de labour sont enlevés, les terres restent incultes par la faute de l'ennemi qui fait des incursions, il est probable que les habitants se soient réfugiés à Laon, avec ce qu'ils peuvent emporter

Une communauté réformée[modifier | modifier le code]

  • En 1567, les calvinistes de la région, sous la conduite de François d'Hangest, seigneur de Genlis, et du prince de Condé, gouverneur de la Picardie, attaquent le château de Coucy.
  • Vers 1610, un temple est élevé à Vouël, qui attire tous les protestants de la région.
  • Un scandale éclate le  : les réformés de Chauny et environs se plaignent que curés et populations de Vouël, Quessy et Frières troublent leurs offices.

Dès le XVIe siècle, l'abbaye de Nogent possède à Quessy terres et prés, dont elle est contrainte de se débarrasser pendant les guerres de Religion, mais qu'elle récupère en 1703. Le fermier de Tergnier prend en bail ces propriétés en 1699 en s’engageant à conduire 36 setiers de blé méteil dans les greniers du monastère, chaque année, le jour de Saint-Martin d'hiver () par la suite, il est d'usage de louer ces terres de Quessy à plusieurs laboureurs, dont l'un, dès 1770, est Marc Jadas, de Tergnier, qui semble, ultérieurement, être allé habiter Quessy. Il a le privilège (!) de payer le plus d'impôts !

La Révolution et l'Empire[modifier | modifier le code]

Le , les « citoyens actifs » formant la section rurale du canton de La Fère, dont ceux de Tergnier, se réunissent dans l'église des Capucins ; en petit nombre, cette assemblée élit président l'ancien seigneur de Charmes, Charles de Flavigny, chevalier de Saint-Louis, qui prête le serment constitutionnel.

Ces « citoyens actifs » se réunissent à nouveau le et désignent huit électeurs chargés d'élire les députés du département de l'Aisne à la Convention (qui seront : Condorcet, Saint-Just, Le Carlier, Jean de Bry).

Le , les membres du directoire du département de l’Aisne trouvent sur leur bureau un mémoire que leur adressent les communes de Tergnier, Fargniers, Quessy, Liez et Mennessis en vue d’opérer le dessèchement de la vallée marécageuse qui traverse leur terroir. Aucune décision n’est prise !

La loi du ordonne la réquisition d'une première classe composée des jeunes gens de 18 à 25 ans. Les recrues de Tergnier font partie de la 1re compagnie du second bataillon de la levée républicaine du district. Au printemps de l’année 1796, six jeunes gens de Tergnier et quatre de Quessy sont recrutés comme fusiliers et forment la 8e escouade de la 2e compagnie de la colonne mobile créée dans chaque canton par la Convention.

Durant la Campagne de France, fin , avec le repli de Napoléon Ier, Tergnier tombe aux mains de l’ennemi. Réquisitions, pillages sont de règle. En 1815, après la bataille de Waterloo, Tergnier est occupée vers le , et paie un large tribut à l'envahisseur. En compensation des réquisitions subies, les habitants n’obtiennent, comme indemnisation, que la remise des deux tiers de la contribution extraordinaire de 1813 et 1814.

Tergnier, ville du chemin de fer[modifier | modifier le code]

Le , les registres de l’état civil de Tergnier mentionnent une profession inhabituelle « Employé de chemin de fer ». Il s’agit de Benjamin Faucret, époux d’Octavie Daussin, 17 ans, venu déclarer à la mairie la naissance d’une fille. Les trains se substituent aux choux pour l’arrivée des enfants…

Si certains projets prévoyaient de faire passer la ligne de chemin de fer Tergnier - Saint-Quentin par Ham, il est évident que le développement de la ville n'a été engagé que par cette infrastructure autorisée par le gouvernement de Louis-Philippe, construite autour des années 1850, inaugurée en grande pompe par Napoléon III.

Les sentiers sont élargis et transformés en route, des rues nouvelles sont créées… À cette époque (1850), Tergnier est un vaste chantier de construction. On travaille jour et nuit. De multiples corps de métiers affluent de partout, même de Paris sous la direction d’ingénieurs venus de la capitale, la main-d’œuvre locale se reconvertit : fileurs, tisseurs, valets de charrue… abandonnent leurs outils habituels pour se consacrer au nouveau mode de transport.

La gare, le buffet et la passerelle, avant la Première Guerre mondiale.
Tergnier est une ville marquée dès la fin du XIXe siècle par le rôle de ses installations ferroviaires.
Afin de loger les cheminots, la Compagnie du Nord construisit une importante cité ouvrière à Tergnier.

Quelques dates jalonnent l'histoire du chemin de fer à Tergnier :

  • 1852 : concession à la Compagnie du nord de la ligne de Tergnier à Reims ;
  • 1855 : début de l'édification des ateliers de construction et de réparation de machines qui seront agrandis à plusieurs reprises et visités par Mac-Mahon en 1874 ;
  • 1859 - décision de la Compagnie du nord d'implanter une vaste gare à Tergnier ;
  • 1867 : mise en circulation de la ligne Tergnier - Amiens ;
  • 1918 : destruction à 50 % du nœud ferroviaire de Tergnier ;
  • 1919 : installation de nouvelles lignes mise en chantier de la cité des cheminots ;
  • 1920 : réorganisation générale de l'ensemble ferroviaire local qui va s’étendre sur 4 kilomètres de long et 550 mètres dans sa plus grande largeur ;
  • 1944 : dégâts catastrophiques : gare, dépôt, ateliers, triage ;
  • 1961 : électrification de la ligne Creil - Aulnoye, mise en service du poste d'aiguillage PRS ;
  • 1970 : le prototype RTG à trois caisses a fait des essais sur des lignes de la région.

La croissance de la population est la conséquence naturelle du développement des installations ferroviaires :

  • 1793 : 220 habitants - À Quessy : 1791 : 154 habitants
  • 1845 : 276 habitants - À Quessy : 1841 : 516 habitants
  • 1856 : 362 habitants - À Quessy : 1861 : 738 habitants
  • 1868 : 1 750 habitants
  • 1869 : 1 806 habitants
  • 1875 : 1 572 habitants - À Quessy : 1881 : 1 010 habitants
  • 1881 : 3 079 habitants
  • 1885 : 3 536 habitants

Certes, la Compagnie du Nord donne l’impulsion première à l’essor de la commune, mais deux autres éléments jouent en faveur de son développement :

  • la construction du canal de Saint-Quentin commencée vers 1730, est achevée en 1776, sous l'impulsion initiale d'Antoine Crozat ;
  • L'implantation d'industries, profitant des conditions avantageuses du trafic ferroviaire et du nouveau canal. On peut noter :
    • vers 1860 : une sucrerie appartenant à M. Mention, avec 60 à 80 ouvriers qui produisent 6 000 tonnes de sucre chaque saison,
    • en 1868 : une fabrique de faïence, franco-belge, dirigée par M. Auguste Mouzin, 200 ouvriers,
    • en 1876 : une usine de broderie, à main-d'œuvre essentiellement féminine qui, jusque-là, occupait un emploi saisonnier en culture,
    • en  : un entrepôt de sucres indigènes accordé à la commune de Tergnier en vertu de l’article 21 de la loi du [Note 6], et, à la même époque, une agence aux grains procure une activité particulière[Note 7],
    • en 1885 (?) : la fonderie de Tergnier-Fargniers, dirigée par M. Maguin (aujourd'hui détruite),
    • en 1893 : la fonderie des frères Lebois (aujourd'hui détruite),
    • en 1901 : la fonderie, (aujourd'hui détruite) dirigée par M. Berlemont, qui est l’ancêtre de l’actuelle fonderie (également détruite).

La Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

Timbre à l'effigie du maréchal Faidherbe, dont la première partie de la carrière s'est déroulée dans les colonies françaises.

Durant la guerre franco-prussienne de 1870, les troupes prussiennes occupèrent la ville le , avant d'investir et assiéger La Fère à partir du .

Le , partis de Ham avec quatre canons, les 7e et 11e compagnies des volontaires de la Somme (800 hommes) et le 2e bataillon des mobiles du Gard, en tout 1 400 hommes, sous les ordres du commandant Kraft, avaient mission de surprendre les avant-postes de l'ennemi qui faisait le siège de La Fère, de les couper du reste de l'armée et de les repousser vers la Somme.

Les Français attaquèrent Vouël et Tergnier où plusieurs centaines d'ennemis avetis de leur arrivée s'étaient retranchés dans les maisons et les accueillirent par un feu nourri. Au soir du 19 novembre, la colonne française refoulée était de retour à Ham[16].

Le , les Allemands bombardèrent La Fère avec de la grosse artillerie.
Dans aucun document on ne signale de dommages matériels locaux pendant le conflit. Tergnier fut occupée durant treize mois, les troupes allemandes quittant la ville, définitivement, le [17].

Quelques mois plus tard, l'armée française se retrouva dans notre commune. Un soir de l'hiver 1870-1871, un convoi de 10 000 hommes, qui avaient participé à la bataille de Sedan, débarqua à la gare de Tergnier, le général Faidherbe en tête. Ils furent hébergés par les habitants.

Tergnier fut évacuée par les troupes ennemies entre les mois de mars et [Note 8].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Ruines de la raffinerie Sailly, détruite pendant la guerre.

Le , l’armée alliée anglaise (1er Corps, général Haig) est à Tergnier. Tergnier est envahi dès le .

Vers le , tous les hommes de 18 à 45 ans sont dirigés sur le camp d’Altengrabave, en Allemagne. Après l’exode des habitants, biens publics et privés sont détruits par l'armée allemande au cours de sa retraite stratégique de 1917. Tergnier est rasé et repris par les troupes françaises (du 5 au ), réoccupé par l'armée allemande le . Le le 125e division d'infanterie (France) du général Maurice Pellé tente de reprendre la commune, sans succès. Elle est reconquise le par la 3e armée de Georges Louis Humbert. La ville et la gare ne sont plus qu'un tas de ruine[18].

Les négociations en vue de l'armistice sont engagées le . C'est à Tergnier que le , à 3 h 45 du matin, la délégation allemande, arrivée de La Capelle en voiture, monte dans le train spécial qui l’attend pour la mener à la clairière de Rethondes où stationne le train du maréchal Foch et où sera négocié et signé le l'Armistice de 1918.

Tergnier voit ses sacrifices reconnus par une citation à l'ordre de l'Armée et la Croix de Guerre[19].

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La ville ayant été en grande partie détruite durant la Première Guerre mondiale, et la région cherchant à attirer la main-d'œuvre qualifiée. Le Chemin de fer du Nord confie à Raoul Dautry la construction de logements ouvriers. De la cité-jardin de Tergnier, il veut faire un modèle pour toutes les autres. Il compte rattacher le cheminot à la vie rurale, et choisit ainsi des terrains relativement séparés du bâti existant[20].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Les combats de 1940[modifier | modifier le code]

Tergnier est défendue du au par le 32e RI de la 23e D.I. faisant partie de la 7e Armée du général Frère. Les Allemands qui tentent de franchir le canal rencontrent une forte résistance, y compris lors de l'attaque générale du .

  • 5 juin 1940 : Les Allemands s’infiltrent d’une part entre Mennessis et Tergnier et d’autre part entre Vouël et Viry-Noureuil. Les combats font rage toute la journée. Après une série de contre-attaques, le 32e RI se rétablit sur le canal en fin de journée, verrouillant la route de Noyon par la rive nord de l'Oise. Les pertes ont été lourdes : une centaine de tués[21].
  • Le , l'ordre de repli est donné, les divisions Panzers ayant franchi la Somme vers Péronne avançant en direction de Noyon.

La Résistance[modifier | modifier le code]

Tergnier devient un pôle de la Résistance, avec notamment les mouvements Libération-Nord, Francs-tireurs et partisans (FTP), Organisation civile et militaire (OCM), Défense de la France.

Parmi eux, Libé-Nord Tergnier oriente son action de à décembre 1942 dans une triple direction :

  • constitution de groupe francs (commandos),
  • organisation d’un réseau de renseignements,
  • distribution du journal Libération.

Elle réalise notamment :

  • en  : sabotage de la sous-station du matériel roulant / Nombreux sabotages sur les rames 850 et les boîtes de graissage - nombreux sabotages de camions, avions, moteurs… transportés par wagons ;
  •  : sabotage de la ligne à haute tension à Condren ;
  •  : sabotage d'une aiguille, déraillement d’un train d’avions, déraillement de cinq machines ;
  •  : sabotage de la grue de 32 tonnes entre Tergnier et Ham - sabotage de la voie ferrée au kilomètre 127,780 entre Tergnier et Chauny - sabotage de la ligne à haute tension à Coucy ;
  • 1944 : sabotages de la ligne à haute tension à Condren - sabotage de la ligne de chemin de fer entre Tergnier et Chauny - Le , les quatre groupes de Libé-Nord Tergnier prennent le maquis à Beaumont-en-Beine, pendant six jours puis recommencent les actions de sabotage (en particulier de lignes téléphoniques et panneaux indicateurs). « Bouclage » de la ligne Paris-Bruxelles. Le , ils réalisent le sabotage de la voie ferrée entre Tergnier et Chauny et engagent une guérilla contre l'ennemi. Ils participent à la libération de Ham, Liez etc.

Toutes ces actions entraînent une répression nazie impitoyable. Tergnier et ses environs paient un lourd tribut à l'occupant avec de nombreux fusillés, tués au combat, déportés rentrés ou décédés dans les camps de concentration, internés.

Au titre de la guerre 1939-1945, Tergnier reçoit une citation à l'ordre du Corps d’armée (11-12-1948) : « Localité du département, déjà presque entièrement rasée au cours de la guerre 1914-1918, centre ferroviaire important bombardé à deux reprises par les Allemands en . Au cours des mois qui ont précédé la libération du pays, a subi quatre nouveaux bombardements massifs de l’aviation alliée occasionnant la mort de 58 de ses habitants, la destruction totale de 407 immeubles et la destruction partielle de 1041 autres immeubles. Onze de ses fils ont été déportés, dont sept sont morts dans les camps de concentration. Cette citation comporte l’attribution de la Croix de guerre avec étoile de vermeil ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Tergnier est membre de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chauny. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[23]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tergnier pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[23], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Les communes de Fargniers (code INSEE 02300) et de Vouël (code INSEE 02825) ont été rattachées à Tergnier le  ; celle de Quessy (code INSEE 02630) le .

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Européennes 2014 FN 41,08 FG 14,53 UMP 12,83 PS 12,80 Tour unique
Régionales 2015 FN 43,27 UMP 20,69 PS 16,84 PCF 10,45 UMP 52,50 FN 47,50 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 36,44 LFI 25,40 EM 16,93 LR 8,10 FN 56,56 LREM 43,44 Pas de 3e
Législatives 2017 PCF 24,98 FN 22,99 EM 20,45 RM 9,45 LREM 53,05 FN 46,95 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 44,46 LREM 11,65 FI 9,42 EELV 6,29 Tour unique
Municipales 2020 L'Avenir Ensemble

(LDVG)

33,29 Avec Vous, Pour Vous ! (RN) 20.62 Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) 43.97 Tergnier Renouveau (LDV) 2,1 L'Avenir Ensemble

(LDVG)

29.01 Avec Vous, Pour Vous ! (RN) 18.16 Une Nouvelle Equipe Pour Tergnier (LDVG) 52.82

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Tergnier depuis 1934
Période Identité Étiquette Qualité
1934 1958 Jules Pouillart . .
1958 1964 Gabriel Locqueneux . .
1964 1964 Émile Michelot . .
1964 1965 Gabriel Locqueneux . .
1965 1980 Norbert Cerf SFIO puis
Mvt.réf.
Médecin
1980 1983 Guy Ronsin DVD .
mars 1983 avril 2009[25] Jacques Desallangre PS puis
MDC puis
PG
Journaliste, député (1997-2012), conseiller général du canton de Tergnier (1988-1998)
Démissionnaire
18 avril 2009[26] juillet 2020 Christian Crohem PG puis
DVG
Professeur de mathématiques

Réélu pour le mandat 2014-2020[27]

juillet 2020[28] En cours
(au 4 juillet 2020)
Michel Carreau PCF Conseiller général (1998-2015) puis départemental (2015-2021) du canton de Tergnier

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Ville fleurie : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[29].

Jumelage[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

  • (a) En 1973, Tergnier absorbe Fargniers et Vouël, qui comptaient en 1968 respectivement 4 120 et 2 091 habitants.
  • (b) En 1991, Tergnier absorbe Quessy, qui comptait 3 212 habitants en 1990.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[31],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 13 431 habitants[Note 10], en diminution de 2,21 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
222249263223269258276273304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8621 2351 8062 5723 0793 5363 7083 7403 960
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0844 3074 8982 0763 4534 0804 3573 3705 002
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5 8275 94911 73612 03211 69815 06914 60014 13513 541
2021 - - - - - - - -
13 431--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le centre de l'ancienne commune de Fargniers (aujourd'hui commune associée) a été reconstruit entre 1922 et 1928 selon un schéma radio-concentrique conçu par les architectes Paul Bigot et Henri-Paul Nénot, opération qui bénéficia d'une importante dotation de la fondation Andrew Carnegie. Cet ensemble de bâtiments publics est classé monument historique depuis 1998.
  • La cité-jardin de Tergnier fut édifiée par les Chemins de fer du Nord, selon un plan qui affecte la forme de trois roues de locomotive[34]. Elle constitue en 1921 l'une des premières grandes cités de ce type. Sa construction s'inscrit dans l'ambitieuse politique architecturale de ce réseau, définie par son ingénieur en chef de l'entretien Raoul Dautry.
  • L'importance de la résistance des cheminots dans la localité, pendant la Seconde Guerre mondiale a conduit à implanter à Fargniers un musée de la résistance et de la déportation de Picardie.
  • Monument à la Résistance et à la Déportation.
  • Monument commémoratif de Quessy.
  • L'Arbre de la Paix (un Ginkgo biloba) a été planté devant la médiathèque L’oiseau-Lire en septembre 2018 à l'occasion du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Cet arbre offert par la ville jumelée de Wolfhagen marque le passage des plénipotentiaires allemands venant de Spa pour se rendre à Compiègne en vue de la signature de l’Armistice[35].
  • L'église Notre-Dame de Tergnier, ainsi que le temple protestant, construit vers 1930 en remplacement de l'ancien construit en 1877 et détruit au cours de la Première Guerre mondiale, actuellement désaffecté[36].
  • Église de la Très-Sainte-Vierge de Fargniers.
  • Église de la Très-Sainte-Vierge de Quessy.
  • Église Saint-Martin de Vouël.
  • La médiathèque est ouverte au public depuis 2010[37]. On y retrouve des livres, films, musique et expositions.
  • Motte de Vouël. Elle mesure 60 mètres de diamètre pour 15 mètres de hauteur[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Général Marcel Guillot (1893-1960), né à Tergnier, fils d'instituteurs, sorti du rang devient officier puis pilote pendant la Première Guerre mondiale, enseigne à l'école militaire de l'aéronautique et de l'air et au centre tactique interarmes à Versailles, pendant les opérations 1939-1940, devient chef d'état-major des forces aériennes de la 1re Armée puis de la 10e armée, refuse de servir Vichy, participe à l'organisation des premiers groupes de maquisards dans les maquis Ventoux et de Sault en 1942, passe des groupes de maquisards en revue le , dans la forêt de Saint-lambert puis intègre le réseau de renseignements Nestlé-Andromède, est emprisonné et est torturé par la Gestapo, n'ouvre la bouche que pour insulter ses bourreaux et au poteau d'exécution, est félicité pour son courage, s'évade, participe à la libération d'Aix-en-Provence et de Marseille, rétablit la sécurité et l'ordre républicain après la libération en Provence et à Marseille en organisant les forces républicaines de sécurité, réintègre l'armée, est nommé général pour avoir renseigné Londres en 1943 sur les plans de défense des Alpes et de la région Sud-Est du maréchal Rommel, devient secrétaire du cabinet du ministre de l'Armement Charles Tillon.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Tergnier Blason
Écartelé : au 1er d’azur à la crosse d’or, au 2e fascé de vair et de gueules de six pièces, au 3e d’or au lion de sable, au 4e d’or au chef d’hermine[39].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Blason officiel adopté par la municipalité en 1980.

Film tourné à Tergnier[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marrey Bernard, Une cité modèle : Tergnier, Éditions du Linteau, 2013

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Afin de faciliter la lecture de cet article, la toponymie utilisée pour désigner des lieux anciens est celle d'aujourd'hui.
  5. La présentation historique est très largement issue des travaux de Norbert Cerf, ancien maire, et du conseiller municipal Darly.
  6. cette société fonde le corps de sapeurs-pompiers local en lui accordant une subvention de départ de 500 F
  7. chaque jeudi, de 14 h à 17 h la vente sur échantillon a lieu chez M. Henri Rescoussier, maître d’hôtel, face à la gare ; la clientèle trouve dans son établissement le confort d’alors, et de vastes écuries.
  8. L'évacuation des troupes allemandes étant conditionnée par le versement, par la France ayant réglé l'indemnité de guerre de cinq milliards de francs-or prévue par le traité de Francfort.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes de type "Carte"[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Tergnier et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
  10. « Unité urbaine 2020 de Tergnier », sur INSEE (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur INSEE, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur INSEE, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur INSEE, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le Données et études statistiques, ministère de la Transition écologique (consulté le )
  16. Adolphe Lecluselle, La Guerre dans le Nord (1870-1871), 1898, réédition Corlet, Colombelles, 1996 pp.162-163
  17. « Tergnier et les guerres - Ville de Tergnier », sur Ville de Tergnier (consulté le ).
  18. Gare et ateliers de Tergnier, après le départ de l'ennemi
  19. Journal officiel du 5 septembre 1920
  20. Odette Hardy-Hémery, « Les cités-jardins de la Compagnie du chemin de fer du Nord : un habitat ouvrier aux marges de la ville, The Garden-Allotments of the Compagnie du Chemin de Fer du Nord: a Working-Class Habitat in the Outskirts of the City », Revue du Nord, no 374,‎ 0000-00-00, p. 131–151 (ISSN 0035-2624, lire en ligne, consulté le )
  21. JMO 32e RI, SHD Vincennes - 34 N 62 & 34 N 63
  22. « communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le )
  23. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Tergnier », sur INSEE (consulté le ).
  24. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  25. Samuel Pargneaux, « Le député-maire Jacques Desallangre démissionne », L'union l'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Christian Crohem nouveau maire de Tergnier. Le PS revient dans la majorité », L'union l'Ardennais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  28. François Fené, « Tergnier : conseil d’installation de Michel Carreau, décomptes des voix et règlements de comptes Crohem/Bronchain », L'Union,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,‎ .
  30. « Partnerstädte: Tergnier - Ohrdruf - Meldola », site web de la ville de Wolfhagen (consulté le 26 mars 2017).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Bouchard Kairos, « Tergnier, plate forme ferroviaire », sur canalblog.com, Peniche Kairos, (consulté le ).
  35. « Tergnier : un arbre de la paix planté où passèrent les plénipotentiaires », sur www.lunion.fr, (consulté le ).
  36. Ancien temple protestant de Tergnier - Dossier IA02010852 (lire en ligne).
  37. médiathèque.
  38. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 40 (cf. Vouël).
  39. « 02738 Tergnier (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).