Saint-André-Lachamp

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-André-Lachamp
Saint-André-Lachamp
L'église (au second plan).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie
Maire
Mandat
Luc Parmentier
2020-2026
Code postal 07230
Code commune 07213
Démographie
Population
municipale
159 hab. (2021 en augmentation de 1,27 % par rapport à 2015)
Densité 9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 21″ nord, 4° 09′ 51″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 882 m
Superficie 17,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-André-Lachamp
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-André-Lachamp
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Saint-André-Lachamp
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-André-Lachamp

Saint-André-Lachamp est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Saint-André-Lachamp est une petite commune à l'aspect essentiellement rural de la communauté de communes du Pays Beaume-Drobie et adhérente au parc naturel régional des Monts d'Ardèche. Son bourg est situé à environ 14 kilomètres au nord-ouest de Lablachère.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-André-Lachamp est limitrophe de huit communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie entre 220 et 882 mètres[2].

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 460 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 142,0 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal héberge les sources de l'Alune. Il est également bordé au nord par la Drobie, un affluent de la Beaume.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est composée de divers hameaux parmi lesquels figurent :

  • L'Aulagnet
  • Bazalet
  • Charaix
  • Charrus ou Charus
  • Les Prés de Lachamp (où se trouve la mairie)
  • La Rochette
  • Le Serre

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-André-Lachamp est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (93,6 %), prairies (5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 168.

Parmi ces logements, 39 % étaient des résidences principales, 57,9 % des résidences secondaires et 3 % des logements vacants.

La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 82 %[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-André-Lachamp est situé en zone de sismicité no 2 dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais à proximité de la zone de sismicité no 3, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sous la Révolution, la commune portait les toponymes d'« Allune » et de « Lachamp-du-fer ».

Lachamp signifie « lande », « plateau rocailleux »[19].

On rencontre les graphies Saint André Lachamp (1793), Saint-André-la-Champ (1801) et Saint-André-Lachamp (1801)[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Sur le plan spirituel, Saint-André aurait été sous la dépendance de l'abbaye de Conques au Moyen Âge. Elle dépend également du diocèse de Viviers.

Sur le plan temporel, Saint-André semble avoir été rattaché à la famille Châteauneuf-Randon puis Joyeuse. Il convient de noter à la fin du XIXe siècle l'exploitation d'une mine de zinc et d'antimoine qui fut interrompue essentiellement en raison des difficultés rencontrées pour le transport des minerais[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

En mars 2014, les onze conseillers municipaux sont élus au premier tour[21]. C'est à nouveau le cas en 2020, avec une abstention de 18%[22].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jean Cabrol    
mars 2008 mars 2014 Patrick Michel    
mars 2014 En cours
(au )
Luc Parmentier[23],[24] DVG Artisan

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 159 habitants[Note 2], en augmentation de 1,27 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600653615712691780780695852
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
768594633649684613620575550
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
570532475406355336317301235
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
194171150148157122121140158
2021 - - - - - - - -
159--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes locaux de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas-Vallée du Rhône.

Sports[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-André-Lachamp sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[28].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 65 représentant 140 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 14 955 [16].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 43, occupant 62 actifs résidants (salariés et non-salariés).

Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,7 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 12,7 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 5,3 %, retraités ou préretraités 8,4 %, autres inactifs 11,6 %[16].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune accueille des activités de production et transformation agricole (châtaigne, fromage de chèvre, miel), d'artisanat (maçonnerie, menuiserie, céramique), de tourisme (gîtes) et de service à la personne (accueil d'enfants).

En 2015, le nombre d’établissements actifs était de vingt et un dont cinq dans l’agriculture-sylviculture-pêche, quatre dans l'industrie, deux dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et deux étaient relatifs au secteur administratif.

Cette même année, aucune entreprise n’a été créée[16].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Pierre-aux-Liens.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Pierre-aux-Liens : église romane qui a la particularité de posséder un clocher à peigne à deux étages[29]. La date de son origine n'est pas certaine (la fondation patrimoine de Rhône-Alpes la fixe au XIIe siècle). Elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1929.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-André-Lachamp possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Abbé M. Delenne, Saint André-Lachamp, Annonay, P. Hervé, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Plan séisme » (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-André-Lachamp et Lablachère », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b c et d Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
  17. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  19. a et b Les 339 communes de l'Ardèche
  20. « Concession de St André Lachamp », sur Les Mines de l'Ardèche (consulté le ).
  21. Résultats des élections municipales et communautaires 2014, sur le site Élections du ministère de l'Intérieur.
  22. Résultats des élections municipales et communautaires 2020, publiés sur le site du ministère de l'intérieur.
  23. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  24. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.
  29. Site de Saint-André-Lachamp.