Richemont (Moselle)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Pépinville)

Richemont
Richemont (Moselle)
Église Saint-Gorgon.
Blason de Richemont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes Rives de Moselle
Maire
Mandat
Jean-Luc Queuniez
2020-2026
Code postal 57270
Code commune 57582
Démographie
Gentilé Richemontois
Population
municipale
2 116 hab. (2021 en augmentation de 8,46 % par rapport à 2015)
Densité 250 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 16′ 46″ nord, 6° 10′ 01″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 214 m
Superficie 8,48 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fameck
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Richemont
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Richemont
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Richemont
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Richemont

Richemont est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Les habitants sont appelés les Richemontois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Richemont se situe au confluent de l'Orne et de la Moselle.

La commune est située en plein sur l'axe mosellan Metz-Thionville et également sur l'axe transfrontalier Luxembourg-Metz-Nancy. Elle est ainsi idéalement desservie par l'autoroute A31 ; position stratégique d'un point de vue économique comme politique. Cette situation a fait du village une place forte durant le Moyen Âge sous le nom de Fort Ornelle et qui a consacré alors le pont de Richemont « Marche d'estault » (frontière d'état), entre le Luxembourg et le pays messin.

Une forêt de 68 ha, avec un parcours de santé et un jardin botanique, sépare Richemont et Gandrange[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, l'Orne et le ruisseau du Moulin de Brouck[Carte 1].

La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[2].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[3].

L'Orne, d'une longueur totale de 85,7 km, prend sa source dans la commune de Ornes et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé 37 communes[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Richemont.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[5]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[6].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée et de l'Orne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de l'Orne était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 744 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Statistiques 1991-2020 et records MALANCOURT (57) - alt : 346m, lat : 49°13'07"N, lon : 6°03'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1973 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,3 2,2 4,9 8,5 11,5 13,6 13,4 10,2 7,1 3,2 0,6 6,2
Température moyenne (°C) 1,8 2,7 6,3 10 13,7 16,9 18,9 18,7 14,8 10,4 5,7 2,6 10,2
Température maximale moyenne (°C) 4,1 5,8 10,4 15 18,8 22,2 24,3 24 19,4 13,8 8,1 4,6 14,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,9
05.01.1985
−15,6
07.02.1991
−14,6
01.03.05
−6,1
12.04.1986
−1,4
06.05.1979
−0,1
05.06.1991
2,9
22.07.1980
2,9
24.08.1980
1,3
07.09.1985
−3,4
24.10.03
−10,8
23.11.1998
−15,5
03.12.1973
−17,9
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
05.01.1999
20,9
27.02.19
25,6
31.03.21
27,9
21.04.18
32,4
28.05.17
35,4
26.06.19
39,3
25.07.19
38,2
08.08.03
33,1
15.09.20
26,2
10.10.1979
21,1
02.11.20
15,6
17.12.15
39,3
2019
Précipitations (mm) 85,9 70,2 67,5 52,6 67,9 68,4 70,7 69,5 69,6 79,7 81,7 100,4 884,1
Source : « Fiche 57019001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,1
−0,4
85,9
 
 
 
5,8
−0,3
70,2
 
 
 
10,4
2,2
67,5
 
 
 
15
4,9
52,6
 
 
 
18,8
8,5
67,9
 
 
 
22,2
11,5
68,4
 
 
 
24,3
13,6
70,7
 
 
 
24
13,4
69,5
 
 
 
19,4
10,2
69,6
 
 
 
13,8
7,1
79,7
 
 
 
8,1
3,2
81,7
 
 
 
4,6
0,6
100,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Richemont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[17] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,3 %), forêts (15,5 %), zones urbanisées (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,9 %), mines, décharges et chantiers (5,6 %), terres arables (3,9 %), eaux continentales[Note 4] (3,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Écarts et lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Bévange : hameau à la gauche de l'Orne, à 1 kilomètre au sud-ouest de Richemont.
  • Pépinville (ferme et château).
  • Le Marabout : situé au nord de la commune, à la limite d'Uckange
  • Fronholz

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom originel de Richemont parait avoir été celui de Reichardsberg qui se traduirait en français par Richard-mont[23]. Durant le XIXe siècle, Richemont était également connu au niveau postal sous l'alias de Reispert[24].

  • Richemont : Richemont (1236), Richiermont (1268), Richermont (1275), Pont-a-Orne (1337), Ornette (1384), Fort Ornelle (XIVe siècle), Fort d'Ornelle (1482), Richemon (1544), Riecherspech (1572), Reichersbourg (1581-1592), Wettersberg (1682), Richemont-sur-Moselle (1756). En allemand : Reichersberg[25]. En francique lorrain : Räichersbierg[26] et Räichper.
  • Bévange : Besanges (1341), Bevingen (1404)[27], Bevange (1756), Bevingen (1871-1918). Bewwéngen et Beséngen en francique lorrain.
  • Pépinville : Pipinesdorf (1004), Pupperstorff (1356)[28], Puppersdorf (1558), Pupeshoff/Pupestroff ou Pépinville (1719). En allemand : Pepinsdorf[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les archives font mention de Richemont pour la première fois en 900[1]. Ancien domaine luxembourgeois de la seigneurie de Rodemack. Anciennement appelé « Fort Ornelle » (situation à l'entrée du Val de l'Orne).

Gilles de Rodemack fit construire un château au XIVe siècle, qui fut détruit par les Messins en 1483.

Confisqué sur le dernier des seigneurs de Rodemack, Richemont fut donné par Philippe d'Autriche, fils de Marie de Bourgogne, à Christophe de Bade, gouverneur de Luxembourg. L'ancienne seigneurie de Richemont comprenait : Richemont, Pépinville, les deux Guénange (haute et basse), la cense de Bruck et une part dans Uckange[23].

Depuis le traité des Pyrénées de 1659, la France se comporta comme suzerain de Richemont malgré les protestations de l'Espagne. Le pont de l'Orne servait de « marche d'estaut » en 1324 pour régler la justice entre pays messin et Luxembourg.

En 1817, Richemont, village de l'ancien Luxembourg français à gauche de l'Orne, avait pour annexes les hameaux de haute et basse Bevange, la ferme et le château de Pépinville et la ferme de Fronholtz. À cette époque, il y avait 688 habitants répartis dans 86 maisons.

Les Templiers[modifier | modifier le code]

Vers 1275, cette terre appartenait à l'ordre du Temple, à la suppression de cet ordre en 1311, le roi Jean de Bohême auquel, comme souverain du pays, elle doit avoir fait retour, semble en avoir disposé en faveur de la maison de Roussy à la charge de fortifier le château[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
13 jan. 1616   Adam Horn    
23 juin 1621 27 nov. 1627 Symon Pidoll    
1659   Gerhard Van der Noot    
1670   Johann Girard    
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1971 mars 1983 Roland Perlot[29] PSU  
mars 1983 ? Roger Tusch[29] DVD Retraité
mai 2020 En cours Lean-Luc Queuniez    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 2 116 habitants[Note 5], en augmentation de 8,46 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
6236256228969509671 0411 006967
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
8388458639339611 2551 4761 7202 241
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 1031 1101 1261 0841 5542 2203 0102 0951 776
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
1 7691 8791 8691 8671 8632 0752 116--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33]. |recens-pr.)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative[modifier | modifier le code]

La commune compte seize associations :

  • sociale : donneurs de sang, secouristes de la Croix-Blanche anciens combattants en Algérie, la section Hagondange et environs de « Vie libre » ;
  • sportives : football, judo, tennis, boxe ;
  • culturelles : Vie et culture (promotion de l'histoire locale), école de musique ;
  • loisirs : maison des jeunes, aviculteurs et pêcheurs de la société La carpe[1].
  • mémorielle : Souvenir Français

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Chapelle du cimetière.
Château et chapelle de Pépinville.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Tracé d'une voie romaine ; vestiges (tessons de poterie).
  • château de Pépinville, qui aurait accueilli au début du Moyen Âge le père de Charlemagne, et roi des Francs Pépin le Bref. Ce château, après avoir appartenu à diverses familles nobles à travers le temps, devint au XIXe siècle un couvent, puis à partir du milieu du XXe siècle fut transformé en centre éducatif. Il accueille également chaque été le centre aéré de la commune. Tours rondes de l'ancien château, dépendances 18e ; jardins et parc.
  • Château au XIVe, Gilles de Rodemack le fit construire il fut détruit par les Messins en 1483.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

C’est lors de la séance du conseil du 26 février 1930, que l’on projeta d’ériger un monument en souvenir des soldats tombés pendant la Grande Guerre. L’inscription projetée devant figurer sur la face du socle est la suivante : « Commune de Richemont à ses enfants, 1914-1918 ». Les trois autres faces du socle sont destinées à recevoir les noms des soldats tombés en guerre. Nous avons les noms des soldats tombés lors des guerres de 1914-1918, 1939-1945, des suites de guerres et des guerres coloniales.  Le monument mesure 4,40m de haut et fut érigé par Philippe Hurtu (sculpteur à Hayange) et inauguré le 22 juin 1930. Le monument fut érigé en bordure des maisons construites sur la place de l’église. Le regard du poilu surveille la montée de la « Clouze ». Durant la Seconde Guerre mondiale, la statue fut descendue de son piédestal, emballée dans une caisse en bois et entreposée dans le local des sapeurs-pompiers. Le poilu de Richemont a une particularité : il ne fut pas fondu. Il doit son salut au fait qu’il était en fonte et non en bronze. Après la guerre, le monument fut remonté à sa place actuelle[34].

Monuments aux morts

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église néo-gothique de Saint-Gorgon reconstruite en 1864 : chœur XIVe ; retable en pierre 1513, fonts baptismaux XVe.
  • Chapelle du château de Pépinville, construite de 1938 à 1948 pour les sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, de style néo-roman.
  • Chapelle de cimetière.
  • Statue de la Vierge située dans la Grand'Rue, construite à l'occasion du jubilé marial de 1938.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Installations sportives, dont un terrain vert de football, un dojo pour la pratique du judo-jujitsu, un gymnase omnisports et un gymnase réservé au tennis en plus de deux courts de plein air.
  • Groupe scolaire G.-Lenotre, avec deux classes de maternelle et cinq classes de primaire[1].

Centrale thermique de Richemont[modifier | modifier le code]

Centrale thermique de Richemont.

Richemont possédait une centrale thermique au gaz d'une puissance de 180 MW depuis 1950, située à environ 1 km à l’est du centre-ville, à la confluence de l’Orne, du canal des mines de fer de la Moselle, et de la Moselle. Fonctionnant grâce aux gaz de haut fourneau fourni par les hauts fourneaux des vallées de l’Orne, de la Fensch et de la Moselle, elle centralisait la distribution du gaz entre les différentes usines sidérurgiques et transformait le surplus en électricité.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis Léon Théodore Gosselin dit G. Lenotre, né le et mort le , écrivain, membre de l'Académie française et officier de l'ordre de la Légion d'honneur. L'école primaire de Richemont est également appelée en son honneur « G.-Lenotre » depuis le .
  • David Harmand (1750-1859), soldat puis modèle, mort à 109 ans, est né à Richemont.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Richemont (Moselle) Blason
Ecartelé au 1 burelé d’argent et d’azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé, lampassé et couronné d’or ; au 2 fascé d’or et d’azur de six pièces, à trois pals alésés et fichés de gueules brochant sur le tout ; au 3 parti de sable et d’argent à la croix pattée de gueules ; au 4 d’or à la tête de maure de sable liée et perlée d’argent, soutenue par un cor de chasse d’azur enguiché et virolé de gueules. Sur le tout un pont alésé à cinq arches sommé d’une croix, le tout de gueules[35].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Francis Girard, Richemont, des origines à nos jours.
  • Nicolas Honecker, Morts pour la Patrie - Les Mondelangeois et les Richemontois morts pour notre liberté (de 1870 à nos jours).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Richemont » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Le Républicain lorrain, En passant par… Energique Richemont, dimanche 17 avril 2011, p. 15.
  2. Sandre, « la Moselle »
  3. Sandre, « la Moselle canalisée »
  4. Sandre, « l'Orne »
  5. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  6. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Richemont et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. a b et c Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume 18
  24. Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
  25. a et b Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  26. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
  27. Mémoires de l'Académie nationale de Metz - Volume 45 (1865).
  28. International Centre of Onomastics - Onoma, Volumes 36 à 37 (2001)
  29. a et b « Roger Tusch : « Je suis un bon père tranquille » », sur lasemaine.fr, .
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Francis Girard, Richemont, "des origines à nos jours", Florange,
  35. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.