Francières (Somme)
Francières | |||||
La mairie-école, construite en 1893. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Abbeville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Dulys 2020-2026 |
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Code postal | 80690 | ||||
Code commune | 80344 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
174 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 30 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 04′ 23″ nord, 1° 56′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 33 m Max. 110 m |
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Superficie | 5,81 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rue | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Francières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Francières est un village picard situé dans le Ponthieu proche du Vimeu.
À vol d'oiseau, la localité est située à 3,7 km à l'ouest d'Ailly-le-Haut-Clocher[1],à 7,5 km au nord-ouest de Longpré-les-Corps-Saints[2], à 8,5 km au sud-est d'Abbeville[3] et à 32,2 km au nord-ouest d'Amiens[4]
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Au nord et à l'est, le sol communal est essentiellement argileux. Au sud-est, la tendance argilo-siliceuse domine ; tandis que vers le bois, au sud-ouest, c'est un sol sablonneux-calcaire qui affleure[5].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 794 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Francières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,3 %), forêts (27,5 %), prairies (6,8 %), zones urbanisées (5,5 %)[16]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par l'ancienne RN 1 (actuelle RD 1001), elle est traversée par l'autoroute A16, d'où elle est aisément accessible depuis la sortie no 22.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En 1011, Franserœ est relevé par M. Louandre dans la topographie du Ponthieu, Gallica Christiana[17],[18].
Dès le XIIe siècle, le nom de Fransières est relevé. Les formes latinisées de Fransœras et Fransaera sont également mentionnées[5],[19].
Francières est également le nom d'une commune dans l'Oise.
Le nom de Francières semble indiquer un alleu, une terre noble, exempte de toute charge, soit réelle, soit personnelle[20]. Peut-être équivalent oïl de l'occitan franqueria « terre libre d'impôt »[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Une bouteille en cuivre (ampulla), découverte sur le territoire, contenait environ 300 pièces de monnaie ou médailles romaines. Ces éléments témoignent d'une occupation ancienne des lieux[5].
Moyen Âge et temps modernes
[modifier | modifier le code]Cinq fiefs ont été relevés dans la localité :
- le fief de la Barre-Francières et Baraquin de la Barre ou de Valmoran ou encore de Claquedent,
- le fief de la Queste ou de la Quente, avec une maison seigneuriale,
- le fief de Morvillers,
- le fief de Bray,
- le fief de Molliens[5].
À la suite de la Guerre franco-allemande de 1870 , après l'armistice, les Allemands séjournent pendant un mois à Francières[5].
En 1899, l'instituteur signale que le village possédait autrefois un moulin à vent et que l'école mixte compte 20 élèves[5].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rue
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Francières était membre de la communauté de communes du Haut-Clocher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité fusionne avec ses voisines pour former, le , la Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont est désormais membre Francières.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2021, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en évolution de −13,86 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Le village n'a plus d'école.
La communauté de communes du Haut-Clocher a construit l'école intercommunale Robert-Mallet à Pont-Remy. Cette entité accueille, entre autres, les enfants d'âge scolaire primaire de la localité avec ceux de Buigny-l'Abbé[30].
Autres équipements
[modifier | modifier le code]- La salle des fêtes, ornée à l'intérieur d'une fresque représentant le village et ses environs, réalisée en 2019 par l'artiste abbevillois Michel Rodier[31].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Martin, antérieure à 1518[32],[33],[34]. Le clocher à bulbe est surmonté d'un clocheton.
En 2021, la mission Bern octroie 225 000 € pour la restauration de l'édifice[39].
- Motte castrale.
- Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours. Chapelle funéraire de 1885, en bordure de l'axe Abbeville - Amiens, ex-RN 1[40].
- Le pain de sucre. À la fin du XIXe siècle, un laboureur se fait enterrer en haut d'une pâture, sous une colonne de moellons en craie, issue des carrières locales[31].
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L'église Saint-Martin.
-
Monument aux morts
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Chapelle sur l'axe Abbeville-Amiens.
-
Monument funéraire de la famille Caron, près de l'église
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Jacques Morgan (1756-1798), sculpteur né à Francières.
Il a réalisé les bustes du poète amiénois Vincent Voiture et du marquis Charles-Malo de Lameth (natif d'Hénencourt dans la Somme), puis des statues allégoriques représentant les vertus civiles et militaires pour les appartements du général Bonaparte à Paris. On lui doit aussi l'une des quatre faces de la fontaine des Innocents (place Joachim-du-Bellay, Paris 1er) et les trois figures de l'Espérance, la Foi et la Charité qui décorent la chaire de l'église Saint-Sulpice (rue Palatine, Paris 6e)[41].
- Liste de seigneurs de Francières
- En 1542, Jacques d'Aoust, écuyer, est seigneur du village. Il fut mayeur d'Abbeville[5].
- Dès le début du XVIIe siècle, Charles Paschal achète la vicomté de la Quinte, il y meurt le [5].
- Charles Destailleurs de Chantereine réunit les seigneuries de Francières et de la Quinte en 1678[5].
- Benoit Alexandre de Monchy, seigneur du lieu, est sénéchal du Ponthieu en 1747[5].
- Les comtes des Essars succèdent ensuite aux de Monchy[5].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au sapin arraché d'argent, au chef du même chargé d'un lambel à six pendants d'azur. |
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Détails |
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Francières sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Francières (80344) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Francières », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Francières » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Orthodromie entre Francières et Ailly-le-Haut-Clocher », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Francières et Longpré-les-Corps-Saints », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Francières et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le )
- « Orthodromie entre Francières et Amiens », sur fr.distance.to (consulté le )
- M. Fournier, instituteur, Notice géographique et historique sur le village de Francières, 1899, Archives départementales de la Somme.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Francières et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Francières ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1867-1878, Archives départementales de la Somme, Amiens.
- Lire en ligne la partie sur Francières dans le dictionnaire de Jacques Garnier, fiche 203/269, p. 397.
- Lire en ligne la notice réalisée en 1899 sur le village, sur le site des Archives départementales.
- La Picardie, revue historique : archéologique & littéraire, vol. 2 et 6, Amiens, , p. 164.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, Droz, , p. 1491.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, avis de décès, « Francières, Bernard Girard n'est plus » , 3 mars 2017, p. 12.
- Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 9 avril 2014, p. 13.
- Olivier Bacquet, « Deux listes à Francières (80) : le maire face à son ancien premier adjoint : Francières, petit village de moins de 200 habitants, et deux listes qui s'opposent : celle du maire sortant, et celle de son ancien premier adjoint, démissionnaire après 2014 », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ) « Maire de Francières depuis 1995, Jean-Claude Dulys brigue un cinquième mandat, à la tête d'une liste largement remaniée : seuls quatre des élus actuels sont de nouveau candidat. Il aura face à lui une autre liste, menée… par son ancien premier adjoint, Pascal Robinault, qui avait démissionné après les élections de 2014 ».
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jacques Dulphy, « Pont-Remy - La commune confirme sa volonté de rejoindre l'Abbevillois », le Courrier picard, édition Picardie maritime, 4 novembre 2015, p. 12.
- « Une fresque dans la salle des fêtes de Francières : Le peintre abbevillois, Michel Rodier, a réalisé une fresque représentant le village », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Francières », Les Communes du Haut-Clocher, Communauté de communes du Haut-Clocher, (consulté le ).
- « Eglise de Francières », La paroisse, Paroisse Saint Joseph de la Plaine d'Estrées.
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Eglise de Francières. Nature février 1850 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Façade sud du Château », notice no APDSF3483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Lavis sur calque : Plan du château et du bois de Francières », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Château de Francières appartenant à M. des Essarts. Nature février 1850 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- L. Gillard, « Dessin : Château de Francières. Vue prise du jardin », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « La missiojn Bern offre 225 000 € au château », Courrier picard, , p. 2.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 80 (ASIN B000WR15W8).
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. 9, éditions Gründ, , page 848..
- « Francières », Armoiries Samariennes, (consulté le ).