Ahun
Ahun | |||||
Le monument aux morts et l'église Saint-Sylvain. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Guéret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Thierry Cotiche 2020-2026 |
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Code postal | 23150 | ||||
Code commune | 23001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ahunois | ||||
Population municipale |
1 433 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 05′ 14″ nord, 2° 02′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 331 m Max. 564 m |
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Superficie | 33,74 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Guéret (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ahun (bureau centralisateur) |
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Législatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Ahun (Alhun en occitan[1]) est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Ahun est située à 11 km de Saint-Sulpice-les-Champs, à 13 km de Chénérailles, à 14 km de Jarnages, à 20 km de Guéret et à 21 km de Pontarion et d'Aubusson.
D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de la Creuse est situé dans la commune[2].
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est plutôt boisée, les deux principaux bois sont le bois d'Ahun et le bois Roueix.
Carte de l'occupation des sols de Ahun sur le Géoportail de l'ARB Nouvelle-Aquitaine : Ahun (23001) Entités paysagères:
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]La Creuse longe la commune qui s'étend sur sa rive gauche et passe au pied du hameau de Busseau[4],[5].
Trois ruisseaux traversent la commune et se jettent dans la rivière :
- le ruisseau de Pognat qui prend ensuite le nom de ruisseau du Mas du Theil,
- le ruisseau de Félinas
- et le ruisseau de Lavaud qui prend ensuite le nom de ruisseau du Chezalet.
Plusieurs étangs se trouvent sur le territoire communal, en particulier dans sa partie sud ; les deux plus notables sont l'étang d'Ayen et celui des Salesses.
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Le bourg d'Ahun est situé sur la RD 942 de Guéret à Aubusson à mi-chemin de chacune de ces villes.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes TransCreuse[6].
SNCF
[modifier | modifier le code]- Ahun est desservie par la gare de Busseau-sur-Creuse, située sur la commune dans le hameau du même nom, et est directement reliée avec les gares de Limoges-Bénédictins, de Montluçon-Ville et de Felletin.
Autres gares les plus proches :
Transports aériens
[modifier | modifier le code]Les aéroports les plus proches sont :
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Commune membre de la Communauté de communes Creuse Sud*Ouest.
Mazeirat Saint-Hilaire-la-Plaine |
Pionnat | Moutier-d'Ahun | ||
Saint-Yrieix-les-Bois | N | |||
O Ahun E | ||||
S | ||||
Sous-Parsat Le Donzeil |
Chamberaud | Saint-Martial-le-Mont |
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 040 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aubusson à 17 km à vol d'oiseau[10], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ahun est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Guéret, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[15]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune[18], telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,4 %), forêts (30,7 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Ahun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le risque de rupture de barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 31,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 783 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 57 sont en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[20].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du barrage de Confolent, un ouvrage sur la Creuse de classe A[Note 2] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 4,7 millions de mètres cubes[25]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Ahun est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom provient de Acitodunum (IVe s.), formé sur Agedo-, nom d'homme, et du gaulois dunum (forteresse)[28].
"Acito", mot probablement different de "Agedo" selon Xavier Delamare, pourrait signifier "plaine, champs". "Acito-dunum" serait donc "le fort de la plaine"[29].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Ahun, pendant l'Empire romain, fut un vicus de la civitas des Lémovices, nommé Acitodunum figurant sur la Table de Peutinger . C'était une station du cursus publicus - mansio ou mutatio - situé sur la voie romaine de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum Santonum (Saintes). A proximité du vicus, une enceinte protohistorique portant aujourd'hui le nom de « Camp de César » peut laisser supposer une occupation antérieure.
Des fragments de colonnes, bases et de chapiteaux inclus en réemploi dans les maisons d'Ahun et Bonnafoux ont été retrouvés ainsi que les ruines d'une colonnade sur stylobate entre Ahun et Moutier d'Ahun[30]. A l'emplacement de l'église actuelle se trouvait vraisemblablement un sanctuaire ou mausolée. Des cippes ont été réemployés dans l'église ou sont exposés au jardin lapidaire[31].
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Ahun possède une église et des maisons en granite.
Elle a eu un atelier monétaire sous les Mérovingiens. On y remarquait jadis une vieille forteresse appelée « château du Rocher ».
Ahun a été un ancien prieuré placé sous l'invocation de saint Silvain, saint qui a été martyrisé dans cette ville le .
Petit à petit, Ahun devient une ville libre qui obtient de ses seigneurs le droit de s'administrer elle-même par des chartes :
- la première charte d'affranchissement est accordée en 1228 par Hugues XII, comte de la Marche.
- Hugues XIII confirma cette charte en 1286 et permet aux habitants de se marier sans le consentement du seigneur.
- le fils de François Ier, Charles, duc d'Orléans, comte de la Marche, ordonne une charte qui stipule que les habitants de la ville d'Ahun « ne pourront faire le charivari à aucun des habitants de ladite ville, soit mariant et remariant ; mais que celui qui se marie ou remarie en ladite ville, devra aux compagnons à marier, quatre pots de vin, quatre pains et un mets de viande, ou devra bailler cinq sols pour le dit droit en ce que lesdits compagnons ou consuls seront tenus d'accompagner lesdits mariés, allant et venant de leur maison à l'église. »
Au XIIIe siècle, Ahun a été une des sept châtellenies qui rendaient la justice au nom du comte de la Marche ; le , cette châtellenie a été cédée par Louis XIV au duc de la Feuillade en échange de Saint-Cyr.
Au village de Chantemille, il existe un vieux château féodal. En 1465, Louis Dupuis, seigneur de Chantemille, obtint du comte de la Marche la permission d'y faire le guet et garde jour et nuit, c'est lui qui est à l'origine du château actuel qui a été augmenté d'une aile au début du XVIe siècle.
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Chantemille était une cure placée sous l'invocation de sainte Radegonde ; il fut défendu au chapelain, en 1662, d'y faire aucune fonction curiale. La chapelle castrale située au château de Chantemille était en ruines vers 1590, puis restaurée en 1618 et de nouveau ruinée.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Vers 1927-1930, on déblaya les ruines de la chapelle du château mettant au jour un autel gallo-romain qui servait de support à la table d’autel : « le cippe de Chantemille », il est toujours visible aujourd’hui. La partie basse de la chapelle Sainte-Radegonde, qui forme une terrasse surplombant la vallée de la Creuse, existe encore ainsi que la table d'autel du XVe siècle et deux portes en plein cintre visiblement du XVIe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2021
[modifier | modifier le code]En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :
- total des produits de fonctionnement : 1 341 000 €, soit 827 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 977 000 €, soit 602 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 488 000 €, soit 301 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 784 000 €, soit 483 € par habitant ;
- endettement : 578 000 €, soit 356 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 12,99 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 36,88 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 62,46 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 920 €[33].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Élevage d'autres bovins et de buffles[34].
- Sylviculture et exploitation forestière.
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Hébergement et restauration à Blaudeix, Guéret, Peyrat-la-Nonière, Aubusson.
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces et services de proximité[35].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2021, la commune comptait 1 433 habitants[Note 3], en évolution de −1,04 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Ahun comptait en 1847 2 303 habitants et 200 migrants soit 8,7 % de la population. Parmi ces 200 migrants, 200 étaient maçons[40].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Entouré de prés et de bois, le lycée agricole d'Ahun, possède aussi son étang. Les élèves font passer la population du village de 1 500 hab. à plus de 2 000 hab. Les formations proposées au lycée sont les suivantes :
- Dans le 1er cycle :
- 4e et 3e technologiques
- Dans l'enseignement professionnel :
- BEPA Conduite de Production Agricole option productions animales
- BEPA Services option services aux personnes ou secrétariat - accueil
- BTA Commercialisation et Services option services administratifs (orientation secrétariat vétérinaire) ou services en milieu rural
- Bac pro Conduite et Gestion de l'Entreprise Agricole option productions animale
- Dans l'enseignement général :
- Seconde générale et technologique
- Bac techno série STAV sensibilisation « aménagement » ou « production »
- Dans l'enseignement supérieur :
- BTSA ACSE
- BTSA Aquaculture, parfois appelé BTSA Productions aquacoles
- BTSA Gestion et maitrise de l'eau/Gestion des services d'eau et d'assainissement
- Licence professionnelle Gestion de Ressources et Production d'Eau
- Licence professionnelle Gestion du patrimoine naturel
Les deux licences se font en partenariat avec l’université de Limoges
Cultes
[modifier | modifier le code]- Culte catholique, Paroisse St Pardoux en Marche : Guéret, Ahun, Bonnat, St Vaury, Ste Feyre, Sardent (Creuse)[41],[42], Diocèse de Limoges.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]-
Abside[45].
-
Église d'Ahun. Piétà du XVe siècle.
-
Crypte de l'église[46].
- L'église Saint-Sylvain est en partie romane (XIIe siècle)[47], elle est assez dépouillée extérieurement,
- elle possède une crypte du XIe siècle où l'on accède par un escalier situé à l'extérieur, et dans laquelle se trouve le tombeau de saint Silvain. Le chevet frappe par l'élégance de sa décoration : entre les baies en plein cintre, des colonnes portent de beaux chapiteaux ornés d'animaux, d'oiseaux et de palmettes. À l'intérieur de l'église, il faut voir de superbes boiseries de la fin du XVIIe siècle qui complètent celles du Moutier-d'Ahun, à quelques kilomètres, et une pietà du XVe siècle à six personnages[48]. L'édifice a été classé au titre des monuments historique le 02 octobre 1992[48].
- Grotte de Lourdes dans le narthex[49].
-
Château de la Chezotte.
-
Château de Chantemille.
-
Château de Massenon.
-
Viaduc ferroviaire - Busseau-sur-Creuse.
-
Jardin Jacques-Lagrange.
- Tour St Barnabé, derrière l'église des murs et vestiges de la tour dite de St Barnabé (Restes des fortifications qui ceinturèrent la ville)[51].
- Maison des comtes de la Marche[52].
- Le château de la Chezotte. À trois kilomètres d'Ahun, au village de la Chezotte, il existe un vieux château féodal bien conservé[53].
- Le château de Chantemille datant du Xe siècle[54].
- Le château de Massenon datant du XVe siècle[55].
- Le jardin lapidaire Jacques-Lagrange[56],[57].
- Une fontaine près de l'Hôtel de ville[58],[59]
- Le viaduc de Busseau, viaduc ferroviaire situé entre les communes d'Ahun et de Cressat, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 15 janvier 1975[60].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Les Lémovices - latin Lemovices - étaient un peuple gaulois, une de leurs places-fortes était à Ahun. Leur nom vient de Lemo « orme » et vices « qui vainquent », et signifie « vainqueurs avec l'orme ». Ils ont aussi laissé leur nom à Limoges et au Limousin.
- Silvain d'Ahun, saint martyr, mort sur la commune et ayant son tombeau dans l'église d'Ahun.
- Évrard d'Espinques, enlumineur d'origine allemande au service de Jacques d'Armagnac, installé dans la ville et mort vers 1494-1500.
- Charles de Biencourt, né le au château de Masfaure à Ahun, mort le au château d'Azay, général et homme politique français.
- La famille Jorrand. Louis Jorrand (1756-1845), fut élu 5e conventionnel de la Creuse en 1792 et devint député au Conseil des Cinq-Cents en 1795. Il fut maire d'Ahun de 1830 à 1837. L'un de ses enfants fut également maire d'Ahun de 1857 à 1866. Parmi les descendants, Antoine Jorrand (1864-1933) (Manufacture de tapisserie Croc-Jorrand) se tourna vers la création de cartons de tapisserie, André Jorrand (1921-2007), né à Aubusson et décédé à Belvès, était compositeur, organiste premier titulaire de l'église Ste-Croix d'Aubusson et magistrat (une rue d'Aubusson porte désormais son nom), son frère, Bruno (1926-1960) fut peintre-cartonnier. La famille Jorrand est inhumée à Ahun.
- Joachim Vilate (1767-1795), professeur et prêtre, membre du tribunal révolutionnaire.
- Auguste Léon Chambonnet est un homme politique français né le à Auzances (Creuse), décédé le à Aubusson. Il s'installe comme vétérinaire à Aubusson après la Première Guerre mondiale. Jusque dans les années cinquante, il exerce différentes fonctions dans le monde agricole. Il enseignera à l'école d'agriculture de Crocq puis à celle d'Ahun pendant plusieurs années. Député (1936-1938) puis sénateur rad-soc (1938-1942) de la Creuse.
- Marcel Rohrbach, coureur cycliste
- Jean Auclair, ancien conseiller général et ancien député UMP
- Valentin Vigneron (1908-1973), architecte, actif surtout à Clermont-Ferrand, né à Ahun.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries d'Ahun se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Archives départementales de la Creuse. Abbaye du Moutier-D’Ahun. H 42 Chantemille, commune d’Ahun, vicairie de Sainte-Radegonde : Réfection de la chapelle
- Ahun, sur geneawiki.com/
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Ahun : Chantemille, Chezotte (La), Massenon, pp. 4-5
- Ahun – Rue Saint-Sylvain. Sondage archéologique (2011). Responsable d’opération : Jacques Roger
- Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, Limoges, 2017.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Ahun sur le site de l'IGN »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Ahun sur le site de l'Insee
- Site présentant le BTS aquacole étudié à Ahun
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
- "AHUN" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Yves Lavalade, Les Noms de lieux du pays d'Ahun (Creuse) : Ahun, Cressat, Lépinas, Maisonnisses, Mazeirat, Le Moutier-d'Ahun, Peyrabout, Pionnat, Saint-Hilaire-la-Plaine, Saint-Yrieix-les-Bois, Vigeville, Éditions de l'Esperluette, 2017.
- Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine, no 82, avril-mai-juin 2016, p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
- En Creuse, quel est le risque sismique ?
- Schéma Départemental de Gestion des Milieux Aquatiques
- Diagnostic environnemental et bilan des procédures de gestion de l'eau du bassin versant de la Creuse
- Lignes régulières du réseau régional
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Ahun et Aubusson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Guéret », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ahun, Carte, sur Géoportail
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Ahun », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Ahun », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « barrage de Confolent », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Creuse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur creuse.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979 (ISBN 2-850-23076-6), p. 4.
- Pierre-Yves,. Lambert, Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental, Ed. Errance, (ISBN 2-87772-198-1 et 978-2-87772-198-1, OCLC 493968532, lire en ligne)
- gallo-romains
- Accueil : à la découverte de la Gaule romaine et de ses habitants. « Annuaire » des Gallo-Romains et un peu d’épigraphie…
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Annuaires
- Le cadre de vie des Territoires : Commerces et services de proximité
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Quand Martin Nadaud maniait la truelle… La vie quotidienne des maçons limousins, 1830-1849, de Pierre Urien, Felletin, Association les Maçons de la Creuse, 1998, 143 pages, préface de Pierre Riboulet, p. 137.
- Paroisse St Pardoux en Marche
- Église Saint Sylvain
- « Retable, lambris de revêtement, 2 statues : Saint Gilles, Saint Sylvain (ensemble du décor de choeur) », notice no IVR74_19982300953X, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Ensemble vu du Chevet », notice no AP55LF004356B, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « [[Abside]] », notice no AP55LF004356B, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Crypte, vers le sud-est », notice no AP56P00564, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- Église romane d'Ahun
- Notice no PA00099982, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Liste de répliques de la grotte de Lourdes
- Monument aux morts
- Tour St Barnabé
- Maison des comtes de la Marche
- Notice no PA00099980, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00099979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00099981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jardin Jacques Lagrange
- Jardin inauguré en 2003, Comité des Parcs et Jardins de France. Jardin Jacques Lagrange, Jardin à la française, inauguré en 2003
- Notice no PA00099983, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- ronde
- « Viaduc de Busseau-sur-Creuse (également sur commune de Pionnat) », notice no PA00099984, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'Armorial des villes et des villages de France