Saint-Sulpice-les-Champs
Saint-Sulpice-les-Champs | |||||
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![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Creuse Grand Sud | ||||
Maire Mandat |
Alex Saintrapt 2020-2026 |
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Code postal | 23480 | ||||
Code commune | 23246 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
353 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 59′ 47″ nord, 2° 01′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 515 m Max. 651 m |
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Superficie | 21,7 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubusson (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubusson | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Creuse
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sulpice-les-Champs (Sent Soupise las Chams en occitan) est une commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
- L'intersection du 46e parallèle nord et du 2e méridien à l'est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project).
- Elle est traversée par la Gosne.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Sulpice-les-Champs est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[1],[2].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[3],[4].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les Champs est une francisation pour las Chalms (en occitan, « plateau rocheux qui domine une montagne »)[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Fin mars 1944, Charles Rechenmann rencontre Allyre Sirois, son opérateur radio arrivé début mars et qui attend ses instructions. Celui-ci établit sa première liaison radio avec Londres, début avril depuis Saint-Sulpice-les-Champs[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Saint-Sulpice-les-Champs a été un canton de 1801 à 2014.
- Actuels Conseillers départementaux : Jean-Baptiste Dumontant et Nicole Pallier (PS) (2015-2021)
- Ancien Député : Michel Vergnier (PS) (2012-2017)
- Actuel Député : Jean-Baptiste Moreau (homme politique) (La République en marche) (2017- )
- Actuel Sénateur : Jean-Jacques Lozach (PS) (2008- )
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2018, la commune comptait 353 habitants[Note 3], en diminution de 6,37 % par rapport à 2013 (Creuse : −2,37 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Dans le bourg, route de Banize, un espace muséographique retrace la vie d'un ancien natif de Saint Sulpice les Champs, Eugène Jamot. Ce médecin a lutté contre la maladie du sommeil. Un monument lui est aussi dédié et se trouve sur la place du village.
- Dans le bourg, une fontaine surmontée d’une statue représentant Hippomène. Cette fontaine n’est plus en eau.
L’original est l’œuvre de Guillaume Coustou père (1677-1746) datant de 1705 et exposé au musée du Louvre pour faire pendant à Atalante. Atalante (héroïne dans la mythologie grecque) défiait ses prétendants et promettait d’épouser celui qui parviendrait à la battre à la course. Hippomène défia à la course Atalante. Il pourra l’épouser s’il remporte l’épreuve mais il devra mourir s’il perd. Hippomène disposait de pommes d’or que lui avait données Aphrodite. Il réussit à retarder la course en lançant les pommes derrière lui. Atalante s’arrêta pour les ramasser ce qui permit à Hippomène de gagner la course. Cette statue (en bronze ?) de Saint Sulpice-les-Champs est l’œuvre de Jean-Jacques Ducel maître de forges à Paris, créateur de la fonderie Ducel.
- Une seconde fontaine près de l’église avec les mêmes caractéristiques que la précédente (fût parallélépipédique) est surmontée d’une statue d'un enfant portant une corne d'abondance qui pourrait être Saint Jean Baptiste enfant. La corne d’abondance est un objet mythologique synonyme de source inépuisable de bienfaits.
- Au village du Châtelus, une villa de style normand a été construite de 1918 à 1920 par François Dutour pour rendre hommage à son épouse. Située dans un parc de 4 hectares, elle est entourée d'un mur érigé en 1930. Au cours de l'année 2012, elle fut l'objet d'une restauration d'un montant de 71.000 Euros financée par la Fondation du patrimoine[11].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Le docteur Eugène Jamot (1879-1937), médecin, célèbre pour ses travaux sur la maladie du sommeil ou trypanosomiase africaine.
- Le peintre Jules Rouffet (1862-1931) est un des grands maîtres de la peinture militaire. Il a peint aussi des paysages de Creuse ; il fait partie de l'école de Crozant.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Librairie Droz, Genève 1996.
- http://pixels.free.fr/Anacr/Suite.htm
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- [1]