Estrun

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Estrun
Estrun
Blason de Estrun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Jean-Luc Fasciaux
2020-2026
Code postal 59295
Code commune 59219
Démographie
Gentilé Estrunois
Population
municipale
719 hab. (2021 en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015)
Densité 255 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 55″ nord, 3° 17′ 42″ est
Altitude 52 m
Min. 34 m
Max. 72 m
Superficie 2,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cambrai
Législatives Dix-huitième circonscription
Localisation
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Estrun
Géolocalisation sur la carte : France
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Estrun
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Estrun
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Estrun

Estrun [etʁœ̃] est une commune française, située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Estrun se situe au confluent de l'Escaut et de la Sensée au lieu-dit Le bassin rond.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Estrun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,2 %), zones urbanisées (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones humides intérieures (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

A 10 km de Cambrai et 15 km de Valenciennes, Estrun est facilement accessible par l'autoroute A2 proche.

La commune est desservie par le réseau de transports urbains de la Communauté d'agglomération de Cambrai appelé TUC (Transports Urbains du Cambrésis), par la ligne 18[13],[14]. La ligne S130 permet de rejoindre le collège de secteur à Iwuy.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village est mentionné au long des IXe au XIVe siècles sous les noms Strum et Stroms (881), Estrung (1122), Strunium (1142), Estreun (1349). Boniface[15] rappelle qu'il existe à Estrun les restes d'un campement romain dit « camp de César », de même qu'on trouve à Étrun dans le Pas-de-Calais les vestiges d'un camp romain également surnommé « camp de César ». Il voit dans le nom la même origine que pour Estourmel : forteresse, campement militaire. Mannier[16] voit plutôt l'origine du nom dans les mots germaniques strom, stroma ou stroem (rivière, cours d'eau) (stroom en flamand), le village étant situé sur les bords de l'Escaut. Mais selon Mannier le nom pourrait encore venir des mots germaniques stre et hem (« route » et « habitation »), comme pour Étrœungt dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe, située sur la voie romaine de Bavay à Reims.

La bulle du pape Innocent II, du 21 décembre 1142, confirme l'appartenance de la seigneurie d'Estrun, comprenant les propriétés, les terres, les prés et les ruisseaux, à l'église métropolitaine de Cambrai.

L'orthographe du nom varie entre Etrun (1793, 1801) et Estrun (1801, et depuis le 13 juin 1994)[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Sur ce lieu, en 881, le jeune roi de France Louis III contrôle l'avancée des Normands en faisant construire un château[18],[19]

À la suite du siège d'Arras, le diocèse d'Arras est détaché de l'archidiocèse de Cambrai en 1093. Deux évêques se retrouvent responsables de Cambrai Manassès, de 1093 à 1103 transféré par Pascal II à Soissons et Walcher ou Gaucher ou Gautier, de 1093 à 1106 promu à l'évêché par l'empereur Henri IV, il s'y maintint contre Manassès, bien que déposé par le pape au concile de Clermont en novembre 1095. Walcher se réfugie à Estrun dans un château qu'il avait fait construire[20].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Marie de Médicis

Marie de Médicis, veuve de Henri IV, mère de Louis XIII et régente du royaume tente d'exiger du Roi la disgrâce de Richelieu, elle tente d'obtenir le renvoi du ministre. Après la fameuse Journée des Dupes, le , Richelieu reste le principal ministre et Marie de Médicis est contrainte de se réconcilier avec lui.

Elle décide finalement de se retirer de la cour. Le roi la jugeant trop intrigante, parvint à la faire partir au château de Compiègne. De là, elle réussit à s'enfuir à Bruxelles en 1631, où elle compte plaider sa cause.

Le 18 juillet 1631, elle sort de Compiègne vers son exil de Bruxelles et s'arrête le lendemain à Estrun où elle eut la protection du marquis de Crèvecœur[21],[22], Henri-Marie Gouffier (1619-1640) son filleul [23] et gouverneur d'Avesnes-sur-Helpe où elle arrive le 20 juillet 1631[24].

Période révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Adam Philippe de Custine dit général moustaches

Compris entre l'Escaut et la Sensée, Estrun est un lieu stratégique, dominant les inondations défensives qui sont tendues entre Cambrai, Bouchain et Valenciennes. Ainsi, le village est-il occupé par les troupes françaises en 1793 sous le commandement du général Adam Philippe de Custine[25], puis par les Autrichiens et les Anglais durant le siège de Valenciennes.

Période moderne[modifier | modifier le code]

L'intense navigation sur l'Escaut et la Sensée avant la Première Guerre mondiale permet le développement de la cité, en particulier au niveau du Bassin Rond[26], où les mariniers se retrouvent et font leurs achats[27].

Cette activité ayant disparu, Estrun développe des activités nautiques et touristiques.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[28].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Le vote à Estrun favorise clairement les partis de droite.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012, les quatre candidats arrivés en tête à Estrun sont Marine Le Pen (FN, 27,18 %), Nicolas Sarkozy (UMP, 25,49 %), François Hollande (PS, 21 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 11,65 %) avec un taux de participation de 86,96 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy arrive en tête avec 57 % des voix et un taux de participation de 84,89 %.

Au second tour de l'élection législative de 2012, 55,72 % des électeurs d'Estrun ont voté pour François-Xavier Villain (UDI), contre 44,28 % pour Martine Filleul (PS).

Au second tour de l'élection présidentielle de 2007, 59,94 % des électeurs ont voté pour Nicolas Sarkozy (UMP), et 40,06 % pour Ségolène Royal (PS).

Au second tour de l'élection présidentielle de 2002, 98,79 % des électeurs ont voté pour Jacques Chirac (RPR), 1,21 % pour Jean-Marie Le Pen (Front National).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Maire en 1802-1803 : Eugène Caude[29].

Maire en 1807 : Tetart[30].

Avant 1983 : Stéphane Duhoux (PCF)

Titulaires de la fonction de maire d’EstrunVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Stéphane Duhoux (d)
( - )
Parti communiste français
Jean-Marie Mettier (d)25 ans divers droite
Jean-Luc Fasciaux (d)[31]
(né le )
En cours16 ans et 1 mois indépendant

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 719 habitants[Note 2], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
432424577539554557579615599
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
574582625636642627657614618
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
643668674588588600581586646
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
578502460464441421446447621
2014 2019 2021 - - - - - -
710712719------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,3 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 352 hommes pour 359 femmes, soit un taux de 50,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,1 
3,4 
75-89 ans
4,4 
11,9 
60-74 ans
13,6 
22,7 
45-59 ans
18,3 
24,1 
30-44 ans
24,4 
13,4 
15-29 ans
13,6 
24,4 
0-14 ans
24,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

le bassin rond.

Oppidum[modifier | modifier le code]

L' Oppidum d'Estrun, dénommé localement « Camp César » est protégé en tant que monument historique : inscription le 11 avril 1980[37]. Le site gallo-romain fut réutilisé du IXe au XVIIIe siècle. Il a une forme rectangulaire de 560 m x 230 m et une superficie de 13 ha. A l'est, une falaise crayeuse surplombe l'Escaut. Le rempart est précédé d'un fossé à fond plat de 16 m de large et profond de 1,75 m[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes d'Estrun se blasonnent ainsi :"D'or à trois lions d'azur, au chef de gueules chargé d'une Notre-Dame-de-Grâce de carnation à mi-corps, tenant à senestre l'Enfant Jésus, et vêtue de gueules et d'azur" .

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne)
  • Eugène Mannier, Études étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Estrun et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Horaires lignes de bus TUC », sur tuc-cambresis.fr (consulté le ).
  14. « Plan du réseau TUC » [PDF], sur tuc-cambresis.fr, (consulté le ).
  15. Boniface 1866, p. 123.
  16. Mannier 1861, p. 279.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France: COA - H, volume 2 - édité en 1804 par Baudouin ; Laporte, - archive de la bibliothèque de l'État de Bavière - A lire
  19. Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, Foucart, 1835 - Archive de l'université de Gand -A lire
  20. Hippolyte-Romain-Joseph Duthillœul, Petites histoires des pays de Flandre et d'Artois, Foucart, 1835 - Archive de l'université de Gand - A lire
  21. Jean-Baptiste Honore Raymond Capefigue, Richelieu, Mazarin, la fronde, et le règne de Louis XIV, volume 5, Dufey, 1835 Alire
  22. Paul Guynemer, L'isolement de Marie de Médicis au château de Compiègne en 1631, son évasion : d'après des manuscrits inédits, Progrès de l'Oise (Compiègne), 1911 A lire
  23. Badier, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de la France, l'explication de leurs armes, & l'état des grandes terres du royaume ... On a joint ... le tableau généalogique, historique, des maisons souveraines de l'Europe, & une notice de..., Édité chez la veuve Duchesne... et l'auteur, 1774 - archive de l'université de Gand A lire
  24. Richard de Bury,Richard Girard de Bury, Histoire de la vie de Louis XIII, roi de France et de Navarre, volume 2, Saillant, 1768 A lire
  25. Dictionnaire de la conversation et de la lecture, volume 10, Belin-Mandar, 1833 - A lire
  26. Joseph Dutens, Histoire de la navigation intérieure de la France: avec une exposition des canaux à entreprendre pour en compléter le système..., A. Sautelet et Cie, 1829 -A lire
  27. Edme Théodore Bourg Saint-Edme - Itinéraire des bateaux à vapeur de Paris au Havre, avec une description statistique et historique des bords de la Seine: suivi d'un guide du voyageur, précédé d'une notice historique sur le chemin de fer de Paris à Saint-Germain..., E. Bourdin, 1812 - archive de la New York Public Library A lire
  28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
  30. « Annuaire statistique département du nord année 1807 », p. 130-131..
  31. « Jean-Luc Fasciaux a été réélu maire à l’unanimité à Estrun », La Voix du Nord,  : « À l’unanimité, Jean-Luc Fasciaux a été réélu maire. »
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Estrun (59219) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  37. Notice no PA00107520, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. https://www.persee.fr/doc/rnord_0035-2624_1973_num_55_216_3165