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Cet article regroupe les plus grands records du tennis.
On y trouve :
Depuis les débuts du tennis, les performances les plus notables dans les tournois du Grand Chelem (Grand Chelem et ses nombreux dérivés), ainsi que les classements afférant aux nombres de titres remportés par catégorie ou toutes confondues.
Depuis 1968 (début de l'ère Open) :
toutes les performances notables en simples dans les tournois du Grand Chelem (Grand Chelem et ses nombreux dérivés).
les classements en simple dans les tournois du Grand Chelem (par titres, finales, demi-finales, quarts de finale, rencontres, victoires, sets) en carrière ou par tournoi. Ainsi que les principaux ratios y afférant.
les principaux records sur l'ensemble du circuit (records de victoires, de tournois remportés, de finales jouées consécutivement ou non, sur l'ensemble d'une carrière ou sur une saison… et les principaux ratios y afférant, records liés aux classements ATP et WTA, au service, à la longueur des matchs, records de précocité et de longévité…).
Dans l'ensemble de cet article, on utilisera les abréviations suivantes :
En l'absence de précision dans le titre de la section les records concernent les dames et messieurs
Termes utilisés :
Le Grand Chelem et ses dérivés :
Grand Chelem : fait de remporter les 4 tournois éponymes la même saison (=année calendaire)
Grand Chelem doré : idem plus un titre aux J.O.
Grand Chelem en carrière : fait de remporter au moins une fois chacun des 4 tournois en carrière
Grand Chelem de finales : atteindre les 4 finales la même année
Petit Chelem : fait de remporter 3 des 4 tournois
Petit Chelem de finales : atteindre 3 des 4 finales
En Grand Chelem depuis les début du tennis
Le Grand Chelem et ses dérivés
Toutes épreuves confondues
Aucun joueur, ni aucune joueuse n'a réalisé le Grand Chelem dans toutes les épreuves (simple dames ou messieurs, double dames ou messieurs et double mixte).
Hommes :
Aucun
Femmes :
Aucun
Aucun joueur, ni aucune joueuse n'a remporté les quatre tournois du Grand Chelem consécutivement dans toutes les épreuves (simple dames ou messieurs, double dames ou messieurs et double mixte), y compris en considérant les séries étalées sur deux années calendaires.
En revanche, trois joueuses ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem consécutivement dans deux épreuves, y compris en considérant les séries étalées sur deux années calendaires :
Serena Williams (simple dames, 2002/2003 ; double dames, 2010)
Aucun joueur, mais trois joueuses ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem sur l'ensemble de leur carrière dans toutes les épreuves (simple dames, double dames, double mixte) :
Un joueur et trois joueuses ont également réalisé le Grand Chelemétalé sur deux années calendaires en simple dames ou messieurs, c'est-à-dire remporté les quatre tournois du Grand Chelem consécutivement, mais sur deux années calendaires (il n'est, bien entendu, pas tenu compte ici des séries de 4 GC incluant des années calendaires pleines) :
Six joueurs et sept joueuses (depuis le début de l'ère Open pour les femmes) ont atteint les finales des quatre tournois du Grand Chelem au cours de la même année calendaire (« Grand Chelem de finales ») :
Trois joueurs et sept joueuses ont également atteint, depuis le début de l'ère Open, les finales des quatre tournois du Grand Chelem consécutivement, mais étalées sur deux années calendaires (il n'est, bien entendu, pas tenu compte ici des séries incluant des années calendaires pleines) :
En carrière : Grand Chelem et « Grand Chelem de finales »
Sept joueurs et dix joueuses ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem sur l'ensemble de leur carrière (entre parenthèses, l'année où le quatrième titre du Grand Chelem a été remporté) :
Steffi Graf (1988, remportant également le Masters pour la première fois en 1987 et la médaille d'or aux Jeux olympiques en 1988)
Serena Williams (2003, remportant également le Masters en 2001 et la médaille d'or aux jeux olympiques en 2012)
Maria Sharapova (2012, remportant également le Masters en 2004)
Chez les hommes, Andre Agassi et Rafael Nadal ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem sur quatre surfaces différentes (gazon, terre battue et deux surfaces dures différentes) et Roger Federer sur cinq surfaces différentes (en Australie sur deux surfaces dures différentes). De plus, à noter qu'en Grand Chelem Mats Wilander a également remporté sur les quatre surfaces différentes, mais sur trois tournois du Grand Chelem différents. (Open d'Australie sur gazon, puis sur dure, Roland Garros sur terre battue et l'US open sur une deuxième surface dure différente).
Chez les femmes, Steffi Graf et Maria Sharapova ont remporté les quatre tournois du Grand Chelem sur quatre surfaces différentes (gazon, terre battue et deux surfaces dures différentes) et Serena Williams sur cinq surfaces différentes (en Australie sur deux surfaces dures différentes).
Neuf joueurs et quatorze joueuses ont atteint, depuis le début de l'ère Open, les finales des quatre tournois du Grand Chelem sur l'ensemble de leur carrière (entre parenthèses, l'année où ils ont atteint la finale du quatrième titre majeur) :
Les finales de double mixte de l'Open d'Australie n'ont pu être jouées en 1965 et 1969 à cause de mauvaises conditions météorologiques. Chaque titre a donc été "partagé" et attribué aux 4 finalistes. Ils sont comptabilisés pour les concernés des 2 tableaux ci-dessus, en l'occurrence Margaret Smith Court (pour les 2 finales en question), John Newcombe (1965) et Fred Stolle (1969).
À noter le record exceptionnel de titres consécutifs que détient Helen Wills Moody dans les tournois du Grand Chelem auxquels elle a pris part : elle a remporté consécutivement les 14 tournois du Grand Chelem auxquels elle a participé entre 1927 et 1933, n'ayant jamais pris part aux Internationaux d'Australie et ayant manqué 3 Roland-Garros, 1 Wimbledon et 2 Internationaux des États-Unis sur la période.
Jusqu'en 1911 à l'US Open et jusqu'à 1921 à Wimbledon, le vainqueur de l'édition précédente était qualifié pour le Challenge Round (la finale) de l'édition suivante (à l'image de ce qui se fait actuellement dans la Coupe de l'America), ce qui facilita grandement la tâche de joueurs comme William Renshaw ou Richard Sears pour établir leurs séries respectives.
En double
Titres en doubles dames et messieurs par équipe dans les tournois du Grand Chelem :
Section mise à jour après le Masters 2014 au lundi 17 novembre 2014. On regroupe sous l’appellation "Majeur" les tournois du Grand Chelem, le Masters de fin d'année et les J.O..
Les J.O. ne se déroulent que depuis 1988 dans l'ère Open et tous les 4 ans.
Les joueurs en gras sont en activité.
série en cours : .
Les cases jaunes sont le record de la colonne (du tournoi).
Titres
Sous section mise à jour au 17/11/14.
Les joueurs et joueuses suivantes ont remporté les 6 majeurs :
Steffi Graf a également remporté les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, mais le tennis était alors réintroduit en sport de démonstration. Ce titre n'est donc pas officiellement reconnu. Idem pour Stefan Edberg, vainqueur chez les messieurs cette même année.
Finales
Sous section mise à jour suite au Masters 2014.
Les joueurs et joueuses suivantes ont atteint la finale des 6 majeurs :
Un seul tournoi s'insère entre les séries de finales consécutives de Roger Federer (défaite en demi-finale à l'Open d'Australie 2008). Il a donc joué 18 finales sur 19 Grand Chelem consécutifs.
À noter aussi le record exceptionnel de finales consécutives que détient Helen Wills Moody dans les tournois du Grand Chelem auxquels elle a pris part (avant l'ère Open) : elle a atteint consécutivement la finale des 17 tournois du Grand Chelem auxquels elle a participé entre 1927 et 1938 (et même 22 finales des 24 tournois du Grand Chelem auxquels elle a participé tout au long de sa carrière, entre 1922 et 1938), mais elle n'a jamais pris part aux Internationaux d'Australie et a manqué 12 Roland-Garros, 7 Wimbledon et 8 Internationaux des États-Unis au cours de la carrière.
À noter le record exceptionnel de demi-finales consécutives que détient Chris Evert dans les tournois du Grand Chelem auxquels elle a pris part : elle a atteint consécutivement les demi-finales des 34 tournois du Grand Chelem (les 34 premiers de sa carrière) auxquels elle a participé entre 1971 et 1983 (et même 48 demi-finales des 49 tournois du Grand Chelem auxquels elle a participé entre 1971 et 1987), n'ayant pas pris part à 10 Open d'Australie, 5 Roland-Garros et 1 Wimbledon entre 1971 et 1983.
Jimmy Connors a atteint consécutivement les quarts de finale des 27 tournois du Grand Chelem auxquels il a participé entre Wimbledon 1973 et Roland-Garros 1983, n'ayant pas pris part à 8 Open d'Australie (1973 et de 1976 à 1982) et 5 Roland-Garros (1974 à 1978).
Le record absolu, dans toute l'histoire du tennis masculin, de victoires consécutives en Grand Chelem est détenu, avec 37 victoires consécutives en 1937-38, par Donald Budge.
À noter également que Rod Laver, après son Grand Chelem en 1969 et ses 26 victoires consécutives dans les tournois successifs, ne participa pas à l'Open d'Australie en 1970 – ce qui arrêta net sa série ; il ne participa pas non plus à Roland Garros cette même année. Si l'on venait également à tenir compte de sa série de 3 victoires consécutives à Wimbledon en 1970 avant sa défaite en huitièmes de finale, on pourrait considérer qu'il a obtenu 29 victoires consécutives en Grand Chelem entre 1969 et 1970
À noter encore que Jimmy Connors interdit de Roland-Garros en 1974 atteint les 25 victoires consécutives en arrivant en finale de l'open d'Australie 1975[3]
*1Andre Agassi a remporté 26 rencontres consécutivement (de 2000 à 2004) mais sans participer à l'édition 2002.
*2/Monica Seles a réalisé sa série de 33 victoires consécutives à sa première participation mais a manqué les éditions de 1994 et 1995.
*3Chris Evert a réalisé sa série de 29 victoires (de 1974 à 1981) mais sans participer aux éditions 1976, 1977 & 1978.
Sets consécutifs remportés par Grand Chelem (lorsque le vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem ne participe pas à une ou plusieurs des éditions ultérieures de ce même tournoi, sa série est considérée comme toujours en cours) :
Seuls cinq joueurs (à huit reprises au total) et dix-sept joueuses (à quarante-cinq reprises au total) sont parvenus à remporter un tournoi du Grand Chelem (sur les 175 disputés en simple messieurs et en simple dames depuis le début de l'ère Open) sans perdre un set (entre parenthèses, le nombre de sets disputés) :
À l'inverse, c'est Björn Borg qui a le ratio sets gagnés/perdus le plus défavorable, 19/8 en 1974 lors de sa première victoire.
Plus petits nombres de jeux perdus par un vainqueur dans chacun des tournois du Grand Chelem (dans le format actuel, à savoir : 128 joueurs dans le tableau, et matchs en cinq sets à chaque tour chez les hommes) :
En 1979, à l'US Open, John McEnroe a bénéficié d'un forfait et d'un abandon au bout de trois jeux (avec un jeu perdu) sur l'ensemble de ses sept rencontres. Hormis cette performance, le plus petit nombre de jeux perdus à l'US Open par un vainqueur de l'épreuve est l'œuvre d'Ivan Lendl en 1987 avec 59 jeux perdus.
En 2003, à l'Open d'Australie, Andre Agassi a bénéficié d'un abandon au bout d'un set et demi (avec deux jeux perdus) sur l'ensemble de ses sept rencontres. Hormis cette performance, le plus petit nombre de jeux perdus à l'Open d'Australie par un vainqueur de l'épreuve est l'œuvre d'Ivan Lendl en 1990 avec 67 jeux perdus.
Plus grands écarts entre les tournois en simple (chez les hommes) :
Entre deux finales : Petr Korda, Roland-Garros 1992 et Open d'Australie 1998, soit 5 ans et 8 mois
Entre la première et la dernière finale : Andre Agassi, Roland-Garros 1990 et US Open 2005, soit 15 ans et 3 mois
Entre deux titres : Boris Becker, Open d'Australie 1991 et Open d'Australie 1996, soit 5 ans
Entre le premier et le dernier titre : Pete Sampras, US Open 1990 et US Open 2002, soit 12 ans
Plus grand écart entre les tournois (chez les hommes) :
Entre le premier et le dernier titre : John McEnroe double mixte Roland-Garros 1977 et double Wimbledon 1992, soit 15 ans et 1 mois.
Reprenant la formule des Grand Prix Championship Series(créés en 1970), la catégorie appelée aujourd'hui Masters 1000 est la 2e plus importante du circuit ATP. Moins "stable" que celle des Grand Chelem, elle a subi quelques changements, cependant certaines caractéristiques ont été conservées permettant de se repérer :
les tournois Masters 1000 ont un caractère obligatoire dans le calendrier ATP, tout joueur ayant la possibilité de part son classement d'y partciper doit le faire.
il y a 9 tournois par an dans la catégorie Masters 1000 donc 9 crénaux.
chaque créneau occupe une place fixe dans le calendrier (de 1 à 9) et se déroule sur une surface donnée; les villes hôtes, elles, ont changées au cours des saisons.
la majorité des tournois se déroulant en extérieur, l'environnement est précisé seulement seulement si c'est en intérieur que le tournoi se déroule.
Voici une liste des abréviations utilisées pour les villes hôtes actuelles puis les disparues :
le Masters d'Hambourg, aux créneaux n°4 et 5 (voir NB)(de 1990 à 2008) sur terre battue noté (HB)
le Masters de Stockholm, au crénau n°8 sur moquette en intérieur (de 1990 à 1994) noté (SK)
le Masters d'Essen, au créneau n°8 sur moquette intérieur (en 1995 uniquement) noté (ES)
le Masters de Stuttgart, au créneau n°8 sur moquette intérieur (en 1996 et 1997) puis sur dur (de 1998 à 2001) noté (ST)
le Masters de Madrid, au créneau n°8 sur dur intérieur (de 2002 à 2008) noté (MAD)
NB : à la création et aujourd'hui Rome est dans le créneau n°5, il s'est cependant déroulé dans le n°4 de 1996 à 2011 (une semaine plus tôt et par conséquent avant Hambourg ou Madrid).
Mis à jour après le Masters de Paris-Bercy 2014.
Statistiques de la catégorie Masters 1000, limitées au top 10 des meilleures performances. Pour les pourcentages de titres, seuls les joueurs au-dessus de 10 % sont classés[4],[5].
Mis à jour après le Masters de Paris-Bercy 2014.
NB : Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic, Andy Murray, Richard Gasquet, Jarko Nieminen, Bernard Tomic, Fernando Verdasco, Radek Stepanek et Jerzy Janowicz sont en activité mais pas en gras pour une meilleure visibilité dans cette sous section
Records notables avant période Masters 1000 sur les tournois :
Plus long match en 2 sets gagnants : 4 h 02Rafael Nadal bat Novak Djokovic en 1/2 finale du Masters de Madrid 2009. NB : C'est aussi le record de durée d'un match en 2 sets gagnants, toutes compétitions confondues.
Plus court match en 2 sets gagnants : 28 min 20sJarkko Nieminen bat Bernard Tomic au 1er tour du Masters de Miami 2014 sur le score de 6-0, 6-1 (13 points marqués). C'est le match le plus court de toute l'histoire de l'ATP.
Le record absolu de tournois remportés chez les hommes depuis les débuts du tennis est détenu par Rod Laver avec 200 tournois, mais il s'agit d'un chiffre cumulant ses victoires sur le circuit amateur, puis le circuit professionnel et enfin le circuit Open.
Chez les femmes, si l'on tient compte des tournois remportés avant l'ère Open, Margaret Smith Court détient 191 titres pour 232 finales.
Le classement des 10 meilleures performances sur moquette par matchs remportés, titres et pourcentage de victoires au 01/01/09 (date de disparition complète de la moquette comme surface de jeu au tennis)[17],[18].
Ci-après, limité au top 10 des meilleures performances ; les records de semaines, de semaines consécutives passées en tête du classement ATP ou WTA. Il s'agit de semaines réelles et non de semaines publiés (environ 45 publications sur 52 semaines). Le classement ATP comptabilise les points sur les 52 dernières semaines de compétitions, finir une saison n°1 signifie donc être le meilleur joueur sur l'année calendaire.
Suivent les records de saisons et saisons consécutives terminées à la place de n°1, puis de titres de champion du monde.
*Si Björn Borg n'avait pas alors interrompu cette série pour une seule semaine, cette série aurait duré jusqu'en avril 1979, et donc été portée à 245 semaines.
** Steffi Graf a partagé la place de numéro un mondiale avec Monica Seles du 15/08/1995 au 03/11/1996 et du 18/11/1996 au 24/11/1996 (décision de la WTA).
Néanmoins, avant 1990, le classement ATP (classement masculin, créé en 1973) prêtait quelquefois à débat :
en 1975, Jimmy Connors termina l'année no 1, mais Arthur Ashe était alors considéré comme le véritable no 1 et désigné « Joueur de l'année » par l'ATP ;
en 1977 et 1978, Jimmy Connors termina également l'année no 1, mais ces années-là, Björn Borg était considéré comme le véritable no 1 (en compagnie de Guillermo Vilas en 1977) : il fut d'ailleurs désigné « Joueur de l'année » par l'ATP ces années-là (tout comme, d'ailleurs, en 1976), et fut également le premier « Champion du monde » désigné par la FIT en 1978 ;
en 1982, John McEnroe termina l'année no 1, mais ce fut Jimmy Connors qui fut désigné comme « Joueur de l'année » par l'ATP et « Champion du monde » par la FIT ;
en 1989, Ivan Lendl termina l'année no 1, mais ce fut Boris Becker qui fut désigné comme « Joueur de l'année » par l'ATP et « Champion du monde » par la FIT ;
en 1990, la FIT désigna Ivan Lendl comme « Champion du monde », mais une (courte) majorité de spécialistes lui préférait Stefan Edberg (lequel ne fut pas désigné « Champion du monde » par la FIT car il avait refusé de participer à la défunte Coupe du Grand Chelem organisée par cette dernière), alors no 1 pour le classement ATP et désigné « Joueur de l'année » par l'ATP ;
en 2013, Rafael Nadal termina l'année no 1, mais ce fut Novak Djokovic qui fut désigné comme « Champion du monde » par la FIT.
Les titres de « Champion du monde » (décerné depuis 1978) sont détenus par :
La vitesse du service le plus rapide est 263 km/h, record établi en 2012 par Samuel Groth, mais seul les records de vitesses ayant été faits sur le circuit principal sont homologués, le record de vitesse est toujours officiellement la possession d'Ivo Karlović[24],[25].
Le record du nombre d'aces sur une seule rencontre est détenu par John Isner avec 113 aces qui devance Nicolas Mahut avec 103 aces. Ces deux records ont été réalisés durant le même match à Wimbledon en 2010. Avec un total de 216 aces, il s'agit donc aussi de la rencontre où le plus grand nombre d'aces a été servi.
Le record du service le plus rapide jamais mesuré est détenu par l'Américain "Big Bill" Tilden, à une vitesse de 262,8 km/h (163,3 mph) en 1931. Cependant, compte tenu du matériel utilisé à cette époque, tant pour le jeu que pour la mesure de la vitesse, ce chiffre est relativement improbable, bien qu'ayant été référencé dans le Livre Guinness des records[29].
Précocité et longévité
Le plus jeune vainqueur d'un tournoi ATP fut Aaron Krickstein à 16 ans, 2 mois et 13 jours (Tel-Aviv, 1983).
La plus jeune vainqueur d'un tournoi WTA fut Tracy Austin à 14 ans et 28 jours (Portland, 1977).
Le plus jeune vainqueur d'un match sur le circuit ATP fut Franco Davín à 15 ans et 1 mois (Buenos Aires, 1985).
La plus jeune vainqueur d'un match sur le circuit WTA fut Mary Joe Fernández à 13 ans et 6 mois (Miami, 1985).
Le plus jeune vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem fut Michael Chang à 17 ans, 3 mois et 20 jours (Roland-Garros, 1989).
La plus jeune vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem fut Martina Hingis à 16 ans, 3 mois et 26 jours (Australian Open 1997).
Le plus jeune vainqueur d'un match dans un tournoi du Grand Chelem fut Michael Chang à 15 ans, 6 mois et 10 jours (US Open, 1987).
La plus jeune vainqueur d'un match dans un tournoi du Grand Chelem fut Steffi Graf à 13 ans, 11 mois et 10 jours (Roland-Garros, 1983).
Le plus jeune vainqueur des quatre tournois du Grand Chelem (ère Open) fut Rafael Nadal à 24 ans, 3 mois et 10 jours.
Le plus vieux vainqueur d'un tournoi ATP fut Ken Rosewall à 43 ans et 11 jours (Hong Kong, 1977).
La plus vieille vainqueur d'un tournoi WTA fut Billie Jean King à 39 ans, 7 mois et 23 jours (Birmingham, 1983).
Le plus jeune joueur no 1 au classement ATP fut Lleyton Hewitt à 20 ans, 8 mois et 25 jours (novembre 2001).
La plus jeune joueuse no 1 au classement WTA fut Martina Hingis à 16 ans, 6 mois et 1 jour (mars 1997).
Le plus vieux joueur no 1 au classement ATP fut Andre Agassi à 33 ans, 3 mois et 27 jours (août 2003).
La plus vieille joueuse no 1 au classement WTA fut Serena Williams à 31 ans, 4 mois, 24 jours (18 février 2013)[30].
Records de tailles
Entre parenthèses le meilleur classement et en gras les joueurs en activité.
Plus de 2 mètres ayant été dans le top 100 :
Les plus grands joueurs à avoir gagné un tournoi du Grand Chelem sont l'Argentin Juan Martín del Potro et le Croate Marin Čilić, 1,98 m, en 2009 et 2014 et le plus petit l'Australien Rod Laver, 1,72 m, en 1968 (ère Open).
En 2010, le joueur le plus petit du top 100 était le Belge Olivier Rochus, 1,68 m, qui mène de 2 victoires à 1 contre le Croate Ivo Karlović, qui mesure 43 cm de plus.
Les séries records (depuis le début de l'ère Open)
Victoires consécutives
Outdoor = extérieur ; indoor = intérieur (en salle)
Les records de victoires consécutives toutes surfaces confondues (selon l'ATP) sont détenus par :
Le record de finales consécutives sur le circuit ATP est détenu par Ivan Lendl (18, en 1981-1982), qui devance Roger Federer (17, en 2005-2006).
Le record de victoires consécutives en finales de tournoi ATP est détenu par Roger Federer (24, de 2003 à 2005), qui devance Rafael Nadal (14, en 2005-2006), Björn Borg (12, en 1979-1980) et John McEnroe (12, en 1984-1985).
Le record de victoires dans un même tournoi ATP est détenu par Rafael Nadal à Roland-Garros (9, de 2005 a 2009 puis de 2010 à 2014).
Le record de victoires consécutives dans un même tournoi ATP est détenu par Rafael Nadal au tournoi de Monte-Carlo (8, de 2005 a 2012) + 1 finale en 2013.
Autres séries records (chez les hommes)
Le record de victoires consécutives contre des joueurs du Top 10 est détenu par Roger Federer avec 26 victoires consécutives contre des joueurs du Top 10 (2003-2005), qui devance… Roger Federer (17, en 2006-2007).
Le record de victoires consécutives dans des matchs en cinq sets est détenu par Björn Borg avec 14 victoires consécutives dans des matchs en cinq sets (1975-1980).
Le record de tie-breaks remportés consécutivement est détenu par Andy Roddick avec 18 tie-breaks consécutifs (2007), qui devance Pete Sampras (16, en 2000-2001) et Roger Federer (15, en 2006-2007).
Le record d'aces consécutifs dans un même match est détenu par Sam Querrey avec 10 aces consécutifs (face à James Blake en quart de finale du tournoi d'Indianapolis 2007).
Le record de temps passé sans encaisser un 6-0 est détenu par Roger Federer, avec 9 ans et un jour, entre le 7 juin 1999 (défaite 6-3, 6-0 contre Byron Black au 1er tour du Queens) et le 8 juin 2008 (défaite 6-1, 6-3, 6-0 contre Rafael Nadal en finale de Roland-Garros). Durant ce laps de temps, il a lui-même infligé soixante 6-0 à ses adversaires (dont deux à Rafael Nadal).
Le record de balles de match sauvées (ère open) : 12 au 3e tour de Roland-Garros en 2013 (Tommy Haas bat John Isner 7-5, 7-6, 4-6, 6-7, 10-8).
Le record de balles de match sauvées : 18 à la Coupe Davis 1930 (Wilmer Allison bat Giorgio De Stefani 4-6, 7-9, 6-4, 8-6, 10-8, 2 à 2-5 dans le 4e set et 16 à 1-5 dans le cinquième set).
Le record de balles de match sauvées en finale de Grand Chelem : 6 à Wimbledon en 1927 (Henri Cochet bat Jean Borotra 4-6, 4-6, 6-3, 6-4, 7-5).
Record de victoires sans défaite contre un même adversaire[36] :
En 3 sets gagnants et 2 sets gagnants, en temps et en jeux, avant et après l'introduction du tie-break*, en simple messieurs et simple dames depuis les débuts du tennis.
(Sur le circuit ATP, ITF et aux Jeux olympiques ; évolutif en fonction des nouvelles découvertes)
* Sous plusieurs formes depuis 1970, depuis 1979 il est joué à 6 jeux partout sauf dans la 5e manche à l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon ; introduction en Coupe Davis en 1989 sauf dans la 5emanche.
Match le plus long, sur 1 jour
Wimbledon 2010 au 1er tour : John Isner bat Nicolas Mahut, 6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68 en 11 h 5 sur 3 jours, 7 h 6 le 2e jour.
Pour un match entier
Coupe Davis 1982 en 1/4 de finale : John McEnroe bat Mats Wilander, 9-7, 6-2, 15-17, 3-6, 8-6 en 6 h 22 (avant le tie-break).
Match le plus long depuis l'ère Open (1968)
Wimbledon 2010 au 1er tour : John Isner bat Nicolas Mahut, 6-4, 3-6, 6-7, 7-6, 70-68 en 183 jeux sur 3 jours.
Match le plus long
Tournoi de Richmond 1984, au 1er tour Vicki Nelson bat Jean Hepner 6-4, 7-611 en 6 h 31 sur 1 jour.
À lui seul, le jeu décisif du second set a duré 1 h 47, dont 29 minutes rien que pour un échange, qui a nécessité 643 coups[37],[38].
Match le plus long
Tournoi de Newport 1967 Dick Leach / Dick Dell battent Len Schloss / Tom Mazu 3-6, 49-47, 22-20, en 147 jeux.
Matchs de plus de 5 h
En simple messieurs, un seul match a dépassé les 7 heures de jeu dans l'histoire du tennis, 5 matchs ont duré plus de 6 heures et 36 plus de 5 heures[42].
47 joueurs ont participé à un seul match ayant duré entre 5 et 6 heures (dont 18 matchs n'incluant aucun des joueurs du tableau).
Ne sont comptabilisés que les matchs sur le circuit principal (tournois ATP et Coupe Davis).
Le jeu le plus long a été réalisé par Anthony Fawcett et par le Britannique Keith Glass lors des Surrey Grass Court Championships le 26 mai 1975. Les deux joueurs avaient disputé un jeu long de 31 minutes, 80 points et 37 égalités.
Plus grand nombre de points dans un match
À Wimbledon en 2010, au 1er tour, Nicolas Mahut inscrit 502 points alors que son adversaire, John Isner, pourtant vainqueur du match, en inscrit 478, soit un total de 980 points.
En nombre de jeux, le plus long tie-break a été établi en janvier 2013 lors du troisième tour de qualification du Future de Plantation, Florida(en). Le monégasque Benjamin Balleret a remporté le tie-break sur le score de 36-34 dans le 1er set face à son compatriote et coach Guillaume Couillard[45].
Dans le circuit principal, six matchs ont eu des tie-breaks gagnés 20 points à 18 (voir Jeu décisif).
Matchs d'affilée remportés après avoir été mené deux sets à rien
L'Espagnol Tommy Robredo remporte trois matchs d'affilée lors de Roland-Garros 2013 après avoir été mené deux sets à rien[46]. Avant l'ère open, le Français Henri Cochet avait réussi pareille performance en 1927 à Wimbledon.
Nombre de spectateurs
Le plus grand nombre de spectateurs pour un match de tennis est de 35 681 au Stade Roi Baudouin à Bruxelles pour un match exhibition entre Kim Clijsters et Serena Williams le 8 juillet 2010[47]. En une journée, c'est l'Open d'Australie à Melbourne qui a accueilli le 17 janvier 2008 un total record de 62 885 spectateurs en additionnant la session diurne (43 934) et la session nocturne (18 951)[48]. Pour un match de Coupe Davis, le record est de 27 448 spectateurs lors de la finale France-Suisse au Stade Pierre-Mauroy à Lille en 2014[49].
Notes et références
↑Margaret Smith Court a remporté 10 titres en 4 ans entre 1962 et 1965 (avant l'ère Open)
↑En ne comptant les défaites par forfaits : Björn Borg (49, en 1978) = (22 / terre battue, 12 / moquette, 7 / gazon, 6 / dur, 2/ dur indoor) perd contre Jimmy Connors sur dur ; Attention, contrairement à Vilas pour 1977 l'ATP ne mentionne pas les 6 rencontres de Coupe Davis de Borg en 1978 que l'on peut voir sur le site de l'ITF http://www.itftennis.com/mens/players/activity.asp?player=10002258.
↑les victoires par forfait ne sont pas prises en compte
↑Si on compte en victoire hypothétique ses deux abandons et imaginons qu'il aurait gagné ces deux tournois contre Dick Stockton à l'US Open 1977 (abandon en 1/16) et Eliot Teltscher à Hambourg en 1979 (abandon en 1/16) sa série qui commencé après sa défaite en finale de l'us open 1976 contre Jimmy Connors et s'est terminé contre Guillermo Vilas à la Coupe du monde par équipes en 1980 compterait, du 28 mars 1977 au 7 mai 1980 : 101 victoires sans défaites. 1977:31, 1978:20, 1979:33, 1980,17