Championnat du monde de Formule 1 1984

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Championnat du monde de Formule 1 1984
Généralités
Sport Formule 1
Création 1950
Organisateur(s) FIA
Édition 35e
Nombre de manches 16 Grands Prix
Site web officiel www.fia.com
www.formula1.com
Palmarès
Champion pilote Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
Champion constructeur Drapeau du Royaume-Uni McLaren-TAG

Navigation

Le championnat du monde de Formule 1 1984 est remporté par l'Autrichien Niki Lauda sur une McLaren-TAG. McLaren remporte le championnat du monde des constructeurs.

Alain Prost, qui a quitté Renault, et Niki Lauda, double champion du monde revenu en Formule 1 en 1982 après trois ans d'arrêt, font équipe chez McLaren où ils disposent d'un moteur turbocompressé TAG Porsche.

Le Français remporte sept victoires en s'imposant notamment à Monaco sous un véritable déluge, talonné par Ayrton Senna, jeune pilote brésilien qui, au volant d'une modeste Toleman, se révèle et est en passe de remporter la victoire au moment où la course est interrompue ; Prost marque ainsi 4,5 points pour sa victoire au lieu de neuf.

Niki Lauda s'impose cinq fois et, plus régulier que son coéquipier qui a beau remporter les deux derniers Grand Prix sur le Nürburgring et à Estoril, remporte son troisième titre mondial avec 0,5 point d'avance, le plus petit écart de l'histoire de la Formule 1. Il prend sa retraite sportive à l'issue de la saison suivante.

La saison est largement dominée par l'écurie de Ron Dennis ; seuls Michele Alboreto, Keke Rosberg (une victoire chacun) et le champion du monde 1983 Nelson Piquet (deux victoires) parviennent à troubler son jeu.

Règlement sportif[modifier | modifier le code]

  • L'attribution des points s'effectue selon le barème 9, 6, 4, 3, 2, 1.
  • Seuls les 11 meilleurs résultats sont retenus.

Règlement technique[modifier | modifier le code]

  • Moteurs atmosphériques : 3 000 cm³
  • Moteurs suralimentés : 1 500 cm3

Pilotes et monoplaces[modifier | modifier le code]

Les pilotes d'essais peuvent également être des pilotes qui ont simplement essayé les monoplaces à titre de personnalité (tel le journaliste Johnny Rives ou le rallyman Hannu Mikkola) ou dans le but de prendre contact avec les écuries comme Nelson Piquet, titulaire chez Brabham.

Pilotes et monoplaces de la saison 1984
Écurie Constructeur Châssis Moteur Pneus no  Pilotes Pilotes d'essais et de réserve
MRD International Brabham BT53 BMW L4T M 1 Drapeau du Brésil Nelson Piquet Drapeau de l'Italie Paolo Barilla
2 Drapeau de l'Italie Teo Fabi
Drapeau de l'Italie Corrado Fabi
Drapeau de l'Allemagne Manfred Winkelhock
Tyrrell Racing Organisation Tyrrell 012 Ford V8 G 3 Drapeau du Royaume-Uni Martin Brundle
Drapeau de la Suède Stefan Johansson
4 Drapeau de l'Allemagne Stefan Bellof
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mike Thackwell
Williams Grand Prix Engineering Williams FW09
FW09B
Honda V6T G 5 Drapeau de la France Jacques Laffite Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mike Thackwell
6 Drapeau de la Finlande Keke Rosberg
Marlboro McLaren International McLaren MP4/2 TAG V6T M 7 Drapeau de la France Alain Prost Drapeau du Royaume-Uni Johnny Dumfries
8 Drapeau de l'Autriche Niki Lauda
Skoal Bandit Formula 1 Team RAM 01
02
Hart L4T P 9 Drapeau de la France Philippe Alliot
10 Drapeau du Royaume-Uni Jonathan Palmer
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mike Thackwell
John Player Team Lotus Lotus 95T Renault V6T G 11 Drapeau de l'Italie Elio De Angelis Drapeau du Royaume-Uni Johnny Dumfries
12 Drapeau du Royaume-Uni Nigel Mansell
Drapeau de l'Allemagne Team ATS ATS D7 BMW L4T P 14 Drapeau de l'Autriche Gerhard Berger
Drapeau de l'Allemagne Manfred Winkelhock
31 Drapeau de l'Autriche Gerhard Berger
Équipe Renault Elf Renault RE50 Renault V6T M 15 Drapeau de la France Patrick Tambay Drapeau du Brésil Nelson Piquet
Drapeau des États-Unis Mario Andretti
Drapeau de la France Johnny Rives
16 Drapeau du Royaume-Uni Derek Warwick
33 Drapeau de la France Philippe Streiff
Barclay Nordica Arrows BMW Arrows A6
A7
Ford V8
BMW L4T
G 17 Drapeau de la Suisse Marc Surer Drapeau de la Finlande Hannu Mikkola
Drapeau du Canada Allen Berg
18 Drapeau de la Belgique Thierry Boutsen
Drapeau du Royaume-Uni Toleman Group Motorsport Toleman TG183B
TG184
Hart L4T P 19 Drapeau du Brésil Ayrton Senna Drapeau du Royaume-Uni John Watson
Drapeau de l'Italie Ivan Capelli
Drapeau de l'Allemagne Manfred Winkelhock
Drapeau du Brésil Roberto Moreno
Drapeau de la Suède Stefan Johansson
20
Drapeau du Venezuela Johnny Cecotto
Drapeau de l'Italie Pierluigi Martini
Spirit Racing Spirit 101 Hart L4T
Ford V8
P 21 Drapeau de l'Italie Mauro Baldi Drapeau du Brésil Emerson Fittipaldi
Drapeau de l'Italie Fulvio Ballabio
Drapeau des Pays-Bas Huub Rothengatter
Benetton Team Alfa Romeo Alfa Romeo 184T Alfa Romeo V8T G 22 Drapeau de l'Italie Riccardo Patrese
23 Drapeau des États-Unis Eddie Cheever
Osella Squadra Corse Osella FA1E
FA1F
Alfa Romeo V8T P 24 Drapeau de l'Italie Piercarlo Ghinzani Drapeau de l'Argentine Juan Manuel Fangio II
30 Drapeau de l'Autriche Jo Gartner
Ligier Loto Ligier JS23
JS23B
Renault V6T M 25 Drapeau de la France François Hesnault
26 Drapeau de l'Italie Andrea De Cesaris
Scuderia Ferrari SpA SEFAC Ferrari 126 C4 Ferrari V6T G 27 Drapeau de l'Italie Michele Alboreto
28 Drapeau de la France René Arnoux

Inter-saison[modifier | modifier le code]

Le transfert de l'année est celui du vice-champion du monde Alain Prost qui quitte Renault pour rejoindre McLaren. Alors que le Français avait dans un premier temps prolongé son contrat avec la Régie, ses rapports avec son employeur n'ont cessé de se dégrader à la fin de la saison 1983 pour aboutir finalement à une rupture au lendemain du titre mondial perdu. L'Irlandais John Watson tardant à renouveler son contrat avec McLaren, Ron Dennis a sauté sur l'occasion pour recruter Alain Prost.

L'autre principal mouvement d'une inter-saison particulièrement mouvementée concerne la Scuderia Ferrari qui a recruté le prometteur italien Michele Alboreto, grande révélation des deux saisons écoulées, en remplacement de Patrick Tambay.

Résumé du championnat du monde 1984[modifier | modifier le code]

Alain Prost entame sa collaboration avec l'équipe McLaren par un succès au Grand Prix du Brésil. Mal parti, le pilote français profite des abandons de Lauda (électricité) puis de Warwick (suspension cassée à la suite d'un contact avec Lauda en début de course) pour s'imposer. En Afrique du Sud, les McLaren confirment leur domination. Prost obligé de s'élancer des stands en dernière position avec sa voiture de réserve en raison d'une panne survenue sur la pré-grille, Lauda s'impose sans opposition. Mais au prix d'une impressionnante remontée, Prost parvient à assurer le doublé pour les voitures blanches et rouges.

La domination des McLaren connaît un surprenant coup d'arrêt en Belgique : jamais dans le coup en raison de réglages inadaptés, elles abandonnent de façon anonyme tandis que Michele Alboreto, dominateur d'un bout à l'autre de la course, se montre à la hauteur des espoirs placés en lui par la Scuderia. À Imola, Prost décroche facilement sa deuxième victoire de la saison, puis à Dijon, profitant d'une perte de roue de son équipier français, c'est au tour de Lauda de renouer avec le succès

À Monaco, Prost s'impose pour la troisième fois de l'année tandis que Lauda est encore contraint à l'abandon, cette fois sur une sortie de piste. Pour le Français, ce succès n'est synonyme que de 4,5 points puisque la course a été prématurément interrompue par le directeur de course Jacky Ickx en raison de la pluie diluvienne. Leader au moment de l'arrêt de la course, Prost était en grande difficulté avec ses freins et voyait fondre sur lui la modeste Toleman du jeune Ayrton Senna, grande révélation de l'épreuve. Deux autres pilotes mirent à profit l'épreuve monégasque pour se révéler : le jeune Allemand Stefan Bellof (troisième sur son agile Tyrrell-Ford, seule voiture au départ équipée d'un moteur atmosphérique, et tout comme Senna, en pleine remontée au moment de l'arrêt de la course), et le Britannique Nigel Mansell (pilote nettement plus expérimenté que Senna et Bellof mais qui ne s'était encore jamais vraiment mis en valeur depuis ses débuts en 1980) auteur d'un début de course en fanfare avant de partir à la faute alors qu'il avait irrésistiblement pris le meilleur sur Prost.

Souvent à la fête lors des qualifications depuis le début de saison mais moins à son avantage en course, essentiellement en raison de la fragilité de son moteur BMW, le champion en titre Nelson Piquet s'impose au Canada et marque du même coup ses tout premiers points de la saison. Il récidive une semaine plus tard dans les rues de Détroit non sans avoir eu à contrôler en fin de course le retour du jeune anglais Martin Brundle et de sa Tyrrell-Ford. À l'issue de la course, les commissaires techniques mettent au jour la tricherie de l'équipe Tyrrell, dont les voitures prenaient le départ en dessous du poids règlementaire avant de procéder en cours d'épreuve à un ravitaillement en eau officiellement destiné à refroidir les freins mais qui permettait en réalité d'injecter dans le réservoir des billes de plomb pour lester la voiture en vue du contrôle technique d'après-course. La supercherie découverte, Tyrrell est exclu du championnat du monde et tous les résultats acquis depuis le début de la saison, notamment le podium de Bellof à Monaco, sont annulés.

La tournée nord-américaine se poursuit dans les rues de Dallas sur un bitume surchauffé incapable de résister au passage des surpuissantes monoplaces turbo. À l'issue d'une course hécatombe animée au début par le fougueux Nigel Mansell, Keke Rosberg s'impose et offre au moteur Honda turbo son premier succès en Formule 1. La fin de course est marquée par une image restée célèbre de Mansell. Avec des pneus à l'agonie, le Britannique part à la faute dans le dernier virage. Sa voiture en panne, il entreprend de la pousser jusqu'à la ligne d'arrivée, mais s'évanouit, terrassé par le soleil texan.

À la mi-saison, Prost est solidement en tête du championnat avec 35,5 points devant le très régulier De Angelis (26) et Lauda (24). À Brands Hatch, le Français semble en mesure de creuser le trou au championnat mais une défaillance de sa boîte de vitesses offre la victoire à son équipier Niki Lauda. Victorieux en Allemagne Prost reprend 3 points à Lauda mais un nouvel abandon en Autriche (sortie de piste sur l'huile crachée par le moteur Renault de De Angelis) conjugué à un succès de Lauda permet au pilote autrichien de s'emparer de la tête du championnat du monde. L'alternance se poursuit avec un succès de Prost devant Lauda à Zandvoort puis une victoire de Lauda et un abandon de Prost en Italie : au moment d'aborder les deux dernières courses de la saison, Lauda compte 9,5 points d'avance sur Prost au championnat.

Sur le nouveau Nürburgring, Prost fait durer le suspense en s'imposant tandis que Lauda, hors du coup tout au long du week-end parvient à sauver les points de la quatrième place. L'écart n'est donc plus que de 3,5 points en arrivant à Estoril, terme du championnat. Comme au Nürburgring, Prost s'impose au terme d'une nette domination, tandis que Lauda, auteur d'une remontée héroïque, accroche la deuxième place et remporte pour un demi-point son troisième titre mondial.

Grands Prix de la saison 1984[modifier | modifier le code]

Un Grand Prix, disputé dans les rues de New York, est initialement prévu le 23 septembre, mais est finalement annulé. Le Grand Prix du Portugal remplace la manche espagnole, censée être disputée à Fuengirola[1].

Calendrier des Grands Prix de la saison 1984
no  Date Grand Prix Lieu Vainqueur Écurie Pole position Record du tour Résumé
389 25 mars Drapeau du Brésil Grand Prix du Brésil Jacarepaguá Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Elio De Angelis Alain Prost Résumé
390 7 avril Grand Prix d'Afrique du Sud Kyalami Drapeau de l'Autriche Niki Lauda McLaren-TAG Nelson Piquet Patrick Tambay Résumé
391 29 avril Drapeau de la Belgique Grand Prix de Belgique Zolder Drapeau de l'Italie Michele Alboreto Ferrari Michele Alboreto René Arnoux Résumé
392 6 mai Drapeau de Saint-Marin Grand Prix de Saint-Marin Imola Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Nelson Piquet Nelson Piquet Résumé
393 20 mai Drapeau de la France Grand Prix de France Dijon-Prenois Drapeau de l'Autriche Niki Lauda McLaren-TAG Patrick Tambay Alain Prost Résumé
394 3 juin Drapeau de Monaco Grand Prix de Monaco Monaco Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Alain Prost Ayrton Senna Résumé
395 17 juin Drapeau du Canada Grand Prix du Canada Montréal Drapeau du Brésil Nelson Piquet Brabham-BMW Nelson Piquet Nelson Piquet Résumé
396 24 juin Drapeau des États-Unis Grand Prix de Détroit Détroit Drapeau du Brésil Nelson Piquet Brabham-BMW Nelson Piquet Derek Warwick Résumé
397 8 juillet Drapeau des États-Unis Grand Prix de Dallas Dallas Drapeau de la Finlande Keke Rosberg  Williams-Honda Nigel Mansell Niki Lauda Résumé
398 22 juillet Drapeau du Royaume-Uni Grand Prix de Grande-Bretagne Brands Hatch Drapeau de l'Autriche Niki Lauda McLaren-TAG Nelson Piquet Niki Lauda Résumé
399 5 août Drapeau de l'Allemagne Grand Prix d'Allemagne Hockenheim Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Alain Prost Alain Prost Résumé
400 19 août Drapeau de l'Autriche Grand Prix d'Autriche Österreichring Drapeau de l'Autriche Niki Lauda McLaren-TAG Nelson Piquet Niki Lauda Résumé
401 26 août Drapeau des Pays-Bas Grand Prix des Pays-Bas Zandvoort Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Alain Prost René Arnoux Résumé
402 9 septembre Drapeau de l'Italie Grand Prix d'Italie Monza Drapeau de l'Autriche Niki Lauda McLaren-TAG Nelson Piquet Niki Lauda Résumé
403 7 octobre Grand Prix d'Europe Nürburgring Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Nelson Piquet Nelson Piquet
Michele Alboreto
Résumé
404 21 octobre Drapeau du Portugal Grand Prix du Portugal Estoril Drapeau de la France Alain Prost McLaren-TAG Nelson Piquet Niki Lauda Résumé

Classement des pilotes[modifier | modifier le code]

Classement pilotes[2]
Classement Pilote Points
Champion Niki Lauda 72
2e Alain Prost 71,5
3e Elio De Angelis 34
4e Michele Alboreto 30,5
5e Nelson Piquet 29
6e René Arnoux 27
7e Derek Warwick 23
8e Keke Rosberg 20,5
9e Ayrton Senna 13
10e Nigel Mansell 13
11e Patrick Tambay 11
12e Teo Fabi 9
13e Riccardo Patrese 8
14e Jacques Laffite 5
15e Thierry Boutsen 5
16e Eddie Cheever 3
17e Stefan Johansson 3
18e Andrea De Cesaris 3
19e Piercarlo Ghinzani 2
20e Marc Surer 1
  • Interrompu après 31 tours (sur les 77 prévus au départ) en raison des conditions météorologiques, le Grand Prix de Monaco n'a donné lieu qu'à une demi-attribution des points.
  • Le 18 juillet 1984, la FISA exclut l'écurie Tyrrell-Ford du championnat du monde pour tricherie. Les points marqués par ses pilotes (Stefan Bellof et Martin Brundle) depuis le début de la saison furent rétroactivement annulés. À la suite d'un recours formé par Tyrrell devant la justice civile britannique, l'écurie fut autorisée à participer aux trois Grand Prix suivants en attendant le verdict du Tribunal d'Appel de la FIA. Au mois de septembre, le verdict d'appel confirmant la décision de première instance, ces participations, comme l'ensemble de la présence de Tyrrell en 1984, furent rayée des tablettes par la FIA.
  • Arrivés respectivement 5e et 6e du Grand Prix d'Italie le 9 septembre 1984, les pilotes autrichiens Jo Gartner (Osella-Alfa Romeo) et Gerhard Berger (ATS-BMW) n'ont pas inscrit de points au championnat car ils pilotaient la deuxième voiture de leurs écuries, qui n'avaient engagé à l'origine qu'une seule monoplace au championnat du monde.

Classement des constructeurs[modifier | modifier le code]

Classement constructeurs[3]
Classement Écurie Points
Champion McLaren-TAG 143,5
2e Ferrari 57,5
3e Lotus-Renault 47
4e Brabham-BMW 38
5e Renault 34
6e Williams-Honda 25,5
7e Toleman-Hart 16
8e Alfa Romeo 11
9e Ligier-Renault 3
10e Arrows-Ford 3
11e Arrows-BMW 3
12e Osella-Alfa Romeo 2
13e ATS-BMW 0
14e Spirit-Hart 0
15e RAM-Hart 0
16e Spirit-Ford 0
Disqualifié Tyrrell-Ford 0

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Calendar 1984 », sur chicanef1.com (consulté le )
  2. (en) « Classement des pilotes 1984 », sur formula1.com (consulté le )
  3. (en) « Classement des constructeurs 1984 », sur formula1.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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