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François Périer

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François Périer
François Périer posant pour le Studio Harcourt en 1952.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
François Gabriel Marie PilluVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Période d'activité
Conjoints
Jacqueline Porel (de à )
Marie Daëms (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Distinctions

François Gabriel Marie Pillu, dit François Périer, est un acteur français, né le à Paris, où il est mort le .

François Périer naît sous le nom de « François Gabriel Marie Pillu » le dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2] d'un père travaillant dans le négoce de vin[3].

François Périer et Michèle Monty lors d'une répétition au théâtre, en 1951.

François Périer, âgé de 15 ans, écrit à Louis Jouvet car il souhaite devenir comédien[3]. Il se forme alors au cours Simon avant d'entrer au Conservatoire la même année que Gérard Oury et Bernard Blier. Il fait ses débuts sur scène et au cinéma en 1938, notamment en jouant son propre rôle dans le film Entrée des artistes, avec précisément Louis Jouvet. Au théâtre, il obtient le prix Réjane pour son interprétation des Jours heureux de Claude-André Puget.

Il est un homosexuel sympathique dans Hôtel du Nord de Marcel Carné (1938), un jeune premier timide et amusant dans L'Entraîneuse d'Albert Valentin (1939), il s'impose à la fin des années 1940 comme un acteur d'une grande expressivité, dans des films comme Un revenant de Christian-Jaque (1946) ou Le silence est d'or de René Clair (1947). En 1950, il sert aussi bien l'univers poétique de Jean Cocteau dans Orphée que le réalisme magique de Federico Fellini dans Les Nuits de Cabiria. Au sommet de sa gloire dans les années 1950, François Périer se crée une réputation parmi les mondains de Paris. Il est un habitué du salon de thé Les Délices, où il noue une amitié intime avec une jeune serveuse, Paulette Karkos. En 1956, il campe Coupeau, l'ouvrier invalide et alcoolique dans Gervaise, film de René Clément. Avec la maturité, il incarne des personnages sombres, inquiétants et complexes comme les commissaires du Samouraï (1967) et de Police Python 357 (1976), le procureur dans Z (1969), un patron de boîte de nuit dans Le Cercle rouge (1970) ou l'avocat efficace et omniprésent de Stavisky dans le film homonyme (1974).

En parallèle, il mène une importante carrière théâtrale où il sert aussi bien le répertoire avec Molière, le théâtre contemporain avec Jean-Paul Sartre, Félicien Marceau ou Jean Anouilh, et le théâtre de boulevard avec Marcel Achard, André Roussin et Françoise Dorin. Pendant une quinzaine d'années, il est également le codirecteur du théâtre de la Michodière avec l'acteur Pierre Fresnay[3].

À partir de 1956, il effectue la narration des séries de livres-disques Philips illustrés pour les enfants Piccolo, Saxo et Compagnie, dont cinq volumes paraîtront.

François Périer a publié ses mémoires en 1989 sous le titre Profession menteur.

Vie privée

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Caveau de la famille Porel au cimetière de Passy (division 8), où reposent notamment la comédienne Réjane, sa petite-fille Jacqueline Porel et le premier mari de celle-ci François Périer.

Marié en 1941 à la comédienne Jacqueline Porel — petite-fille de la comédienne Réjane —, François Périer est le père de la journaliste Anne-Marie Périer (née en 1945) — future épouse du chanteur Michel Sardou —, et de Jean-Pierre Périer (né en 1943, disparu prématurément en 1966), assistant metteur en scène des réalisateurs Costa-Gavras (Compartiment tueurs) et Anatole Litvak (La Nuit des généraux).

François Périer a également reconnu et élevé comme son fils, Jean-Marie Périer (né en 1940), célèbre photographe des années yéyé, né d'une précédente liaison de Jacqueline Porel avec le chanteur Henri Salvador[4].

Divorcé en 1947, il épouse en 1949 la comédienne Marie Daëms[3] dont il se sépare en 1959. Il convole en dernières noces en 1961 avec Colette Boutoulaud[3].

Victime de la maladie d'Alzheimer[2], François Périer meurt le dans le 8e arrondissement de Paris[1] à l'âge de 82 ans. Il est inhumé au cimetière de Passy (division 8)[5] aux côtés notamment de la comédienne Réjane, de sa première femme Jacqueline Porel, petite-fille de Réjane, de son beau-fils l'acteur Marc Porel[6].

  • « [Je suis] assez content d'être comédien. Quand je vois l'époque où nous vivons, la déraison qui très souvent est la règle de vie de nos contemporains, je suis assez content de ne pas vraiment appartenir à ce monde-là »[7].

Metteur en scène

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Filmographie

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Années 1930

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Années 1940

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Années 1950

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Années 1960

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Années 1970

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Années 1980

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Années 1990

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Courts métrages et documentaires

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Télévision

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Discographie

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François Périer a été narrateur de nombreux disques pour enfants.

  • 1953 : Peter Pan - Le Petit Ménestrel
  • 1953 : Cendrillon - Le Petit Ménestrel
  • 1953 : Pinocchio - Le Petit Ménestrel
  • 1954 : Pierrot mon ami - Frémeaux & Associés
  • 1955 : La belle et le clochard - Le Petit Ménestrel
  • 1955 : Le loup et l'agneau - Le Petit Ménestrel
  • 1955 : La cigale et la fourmi - Le Petit Ménestrel
  • 1956 : Blanche neige et les sept nains - Le Petit Ménestrel
  • 1956 : Davy Crockett - Le Petit Ménestrel
  • 1956 : Moby Dick - L'encyclopédie sonore
  • 1957 : Le petit tailleur - Disques Barclay
  • 1957 : Babar n°1 : Histoire de Babar le petit éléphant - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°2 : Le voyage de Babar - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°3 : Le Roi Babar - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°4 : Babar en famille - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°5 : Babar et le Père Noël - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°6 : Babar et le professeur Grifaton - Disques Festival
  • 1957 : Babar n°7 : Babar et ce coquin d'Arthur - Disques Festival
  • 1957 : Piccolo, Saxo et Compagnie - Disques Philips
  • 1957 : Passeport pour Piccolo, Saxo et compagnie - Disques Philips
  • 1958 : Piccolo, Saxo et le cirque Jolibois - Disques Philips
  • 1958 : La prise de Jéricho - Jéricho
  • 1960 : La grenouille bleue - L'Encyclopédie sonore
  • 1960 : Hans le petit soldat - Enfance du monde
  • 1960? : L'Iliade et l'Odyssée - Éditions sonores Bordas
  • 1961 : Les Robinsons des mers du sud - Le Petit Ménestrel
  • 1961 : Les aventures de Tom Pillibi - Disques Philips
  • 1961 : Les princesses de la nuit - Pathé
  • 1963 : Les États-Unis : des origines à l'Indépendance - L'histoire vivante
  • 1965 : Les contes du chat perché : les bœufs, le chien, le loup, le problème - Vogue
  • 1967? : Les misérables - Le Petit Ménestrel
  • 1970 : Antonio Vivaldi : sa vie, ses œuvres - Le Petit Ménestrel
  • 1972 : Buffalo Bill et l'épopée du far-west - Le Petit Ménestrel
  • 1957? : Les plus belles fables de La Fontaine - Le Petit Ménestrel
  • 19xx : Félix Mendelssohn : sa vie, ses œuvres - Le Petit Ménestrel
  • 1970? : La symphonie pastorale - Disques Philips
  • 1972 : Piccolo et Saxo à Music City - Disques Philips
  • 19xx : La bête qui mangeait les jouets - Orchestre de chambre de l'ORTF
  • 1975 : L'enfant d'éléphant - Le Chant du Monde
  • 1975 : Le chat qui s'en va tout seul - Le Chant du Monde
  • 19xx : Fantasia - Buena vista
  • 19xx : Pierre et le loup - Mode

Distinctions

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Récompenses

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Décorations

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Publication

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  • Profession menteur, Le Pré-aux-clercs, 1989 (réédition Press Pocket, 1991)

Notes et références

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  1. a et b Insee, « François Périer dans le fichier des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a et b Les Gens du cinéma, « Fiche de François Périer », sur lesgensducinema.com (consulté le )
  3. a b c d et e Caroline Hanotte, « Fiche de François Périer », sur CinéArtistes.com (consulté le )
  4. « Jean-Marie Périer, fils de... », sur L'Express, (consulté le )
  5. « PÉRIER François (François Pillu : 1919-2002) - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
  6. « Tombe de Gabrielle-Charlotte Réju, dite « RÉJANE » et de certains membres de sa famille », sur tombes-sepultures.com (consulté le )
  7. « François Périer est mort », L'Obs,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  8. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

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Liens externes

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