Souvenirs perdus

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Souvenirs perdus

Réalisation Christian-Jaque
Scénario Jacques Companeez
Sociétés de production Productions Jacques Roitfeld
Pays de production Drapeau de la France France
Genre film à sketches
Durée 105 minutes
Sortie 1950

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Souvenirs perdus est un film à sketches français de Christian-Jaque sorti en 1950.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Film composé de quatre sketches. L'histoire de quatre objets trouvés :

  1. Une statue d'Osiris permet à deux anciens amants de se retrouver brièvement un soir de Noël ;
  2. Une couronne mortuaire fait croire à une jeune femme que son jeune amant est mort ;
  3. Une cravate de fourrure est à l'origine de la mort d'une jeune fille solitaire étranglée par un halluciné ;
  4. Un violon marque la fin du rêve d'un agent de police qui voit un chanteur des rues conquérir la femme qu'il convoitait.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Sketch n° 1[modifier | modifier le code]

Sketch n° 2[modifier | modifier le code]

Sketch n° 3[modifier | modifier le code]

Sketch n° 4[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Alors qu'il fait la promotion de Singoalla, Christian-Jaque donna ses intentions à propos d'un film qu'il considère comme intimiste :

« C'est une idée de Companeez que je traiterai sous forme de film à sketches avec la collaboration de cinq grands dialoguistes : un pour chaque sketch et un pour le prologue et les enchaînements. L'histoire ?… Vous avez visité le dépôt des objets trouvés ? Et vous êtes, sans doute, resté comme moi, stupéfait devant la diversité des choses qui attendent que leurs propriétaires les réclament. […] Mon histoire sera celle de quatre parmi tous ces objets dont la plupart ne sont pas réclamés parce qu'ils ont une histoire. Il y a des drames et des comédies autour de ces millions de clés étiquetées, parmi la forêt inépuisables des hallebardes, des jambes de bois, des parapluies, parmi tous ces trésors authentiques ou minables rangés dans des valises de cuir précieux ou des cartables de carton.

Je raconterai ainsi (en montrant différents coins de Paris que j'aime) l'aventure de quatre objets perdus : la première sera effroyable, la seconde mettra en scène des enfants et sera poétique, la troisième une merveilleuse aventure d'amour, la quatrième une fantaisie pure[1]. »

Références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Carrière, « Christian-Jaque racontera dans son prochain film quatre histoires d’objets trouvés… et nous en en raconte une cinquième avant d'entreprendre cette œuvre « intimiste » », Le Figaro,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]