Annonces matrimoniales

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Annonces matrimoniales
Description de cette image, également commentée ci-après
François Périer et Sandra Milo dans une scène du film
Titre original La Visita
Réalisation Antonio Pietrangeli
Scénario Gino De Santis, Ettore Scola, Ruggero Maccari
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Comédie sentimentale
Durée 100 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Annonces matrimoniales (titre original : La Visita) est une coproduction franco-italienne, réalisée en 1963 par Antonio Pietrangeli et inspirée d'une nouvelle de l'écrivain italien Carlo Cassola.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Deux célibataires, Pina et Adolfo, après s'être contactés par le biais d'une petite annonce, font leur première rencontre au cours d'un dimanche à la campagne. Adolfo est un employé de librairie maltraité par ses supérieurs ; Pina, quant à elle, travaille dans une exploitation agricole. Elle a un amant, mais celui-ci est marié et ne cherche aucunement à l'épouser. Ils espèrent beaucoup de cette journée dominicale...mais, ils devront, l'un et l'autre, déchanter. Adolfo, non dénué d'arrière-pensée, se révèle mesquin, médiocre et plutôt porté sur la boisson. Après l'avoir ramené chez elle, Pina ne se privera pas de lui dire ses pensées. Ils se séparent donc sans prendre d'engagement pour l'avenir, excepté le fait de s'écrire quand même...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Commentaire[modifier | modifier le code]

  • À partir d'une intrigue peu fournie, Antonio Pietrangeli retient l'attention grâce à un examen à la loupe des moindres faits, gestes et paroles de gens ordinaires, se mouvant dans la banalité, voire la médiocrité la plus affligeante. En ce sens, il demeure fidèle à l'esprit de Carlo Cassola. « Ni marionnettes, ni monstres, les personnages de Pietrangeli participent de l'humanité la plus courante. Ils sont observés de près, avec la compassion et la minutie du néoréalisme ; mais ils sont affreux. », écrit, de son point de vue, Jacques Lourcelles.

Liens externes[modifier | modifier le code]