Fosses
Fosses | |||||
Blason |
Fosses | ||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Sarcelles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Roissy Pays de France | ||||
Maire Mandat |
Pierre Barros (PCF) 2014-2020 |
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Code postal | 95470 | ||||
Code commune | 95250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fossatussiens | ||||
Population municipale |
9 929 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 750 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 06′ 00″ nord, 2° 29′ 00″ est | ||||
Altitude | 75 m Min. 65 m Max. 130 m |
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Superficie | 3,61 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Fosses | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
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Liens | |||||
Site web | ville-fosses95.fr | ||||
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Fosses est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Fossatussiens.
Géographie
Localisation
La ville se situe en plaine de France, à 30 km environ au Nord-Est de Paris. Elle est coupée en deux parties : Fosses-village et le reste de la ville (Plateau et la Cabine). L'Ysieux, petit affluent de l'Oise de 12 kilomètres de longueur y prend sa source.
Les communes limitrophes sont Survilliers, Saint-Witz, Marly-la-Ville, Bellefontaine, Luzarches et La Chapelle-en-Serval (dans le département voisin de l'Oise). La ville de Fosses est desservie par la gare de Survilliers - Fosses sur la ligne D du RER, et l'autoroute du nord A1, sortie 7.
Urbanisme
Morphologie urbaine
Les principaux quartiers sont :
- La gare de Survilliers-Fosses
- France Foncière, un quartier proche de la gare
- Provinces
- Le village, communément appelé "Vieux Fosses", qui est la partie ouest de la commune et la plus ancienne
- Les Trois Collines, un ensemble de quartiers pavillonnaires, avec un parc du même nom
- Le Quartier des musiciens
- Le Plateau, qui est un quartier résidentiel de la commune
- La Cabine
Toponymie
Fossæ en 1166[2].
Histoire
Politique et administration
Fosses fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[3]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[4],[5]. Depuis Mars 2013, la commune fait partie des ZSP (Zone de Sécurité Prioritaire), de la 2e vague, comme Sarcelles et Argenteuil, situées dans le même département. La commune devrait en outre recevoir de nouvelles patrouilles des forces de l'ordre dans les quartiers pour baisser la délinquance et améliorer les conditions de vie des habitants.
Tendances politiques
Liste des maires
Jumelages
La commune de Fosses est jumelée avec :
- Serrès (Grèce), ville grecque de Macédoine Centrale ;
- Kampti (Burkina Faso) ;
- Bil'in (Palestine), petite ville palestinienne de Cisjordanie peuplée d'environ 1 700 habitants.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2021, la commune comptait 9 929 habitants[Note 1], en augmentation de 3,79 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (15,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,3 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 19,7 %, plus de 60 ans = 13,3 %) ;
- 51 % de femmes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
Enseignement
La commune dispose de deux établissements d'enseignement secondaire :
- Collège Stendhal situé Chemin de Beaumont
- Lycée Polyvalent Charles Beaudelaire situé rue du Grand Tremblay, qui accueille près de 1200 élèves
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
-
L'église Saint-Étienne de Fosses, dont le chœur et la partie centrale de la nef, de style roman, datent du XIIe siècle.
-
Le logis de l'ancienne ferme à côté de l'église Saint-Étienne, sur la Grande-Rue, au village. La tente dans la cour protège du mobilier céramique sorti de fouille.
-
Le monument aux morts des guerres du XXe siècle, sur la Grande-Rue, au village.
-
L'ancienne école communale Fosses-Gare, construite entre 1932-36.
Fosses ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
- Église Saint-Étienne, Grande-Rue, au village (classée monument historique par arrêté du 18 mars 1913[14]) : Elle a été édifiée pendant deux campagnes de construction, dont la première entre 1170 et 1200 porte sur le chœur, le croisillon nord, l'absidiole nord, la nef et les deux bas-côtés. Ces derniers ont cependant été reconstruits au XVIe siècle. Le croisillon sud et la chapelle de la chapelle de la Vierge ont été ajoutées pendant la seconde campagne vers 1230 / 1240 environ, et présentent ainsi des différences par rapport à leurs homologues au nord. L'ensemble est de style gothique primitif, comme l'indiquent le remarquable clocher et la sculpture des chapiteaux, qui sont de belle facture et représentent de façon assez naturaliste quelques éléments de la flore locale. L'on ne peut en même temps pas nier l'influence persistante de l'architecture romane, qui se traduit par la forme en plein cintre des fenêtres issues de la première campagne, et par le plan en hémicycle du chœur, que l'église de Fosses partage avec quelques autres églises gothiques de la même époque. L'absidiole nord est d'une conception archaïque, et son architecture est moins évoluée que celle de son homologue de l'église de Luzarches, pourtant de cinquante ans plus ancienne. La nef appartient à un type protogothique se caractérisant par des fenêtres hautes alignées au-dessus des piliers des grandes arcades, conçue pour ne pas être voûtée. Un changement de parti est toutefois intervenu lors de la construction du mur du sud, dont les fenêtres sont désormais situées au-dessus des arcades, qui sont donc de plus faible hauteur ; des contreforts latéraux indiquent que l'option d'un voûtement d'ogives a été retenue. Celui-ci ne s'est jamais réalisé, et l'église est effectivement bâtie à l'économique, avec emploi très limité de la pierre de taille et une restriction de l'ornementation au strict nécessaire. La sobriété architecturale avait été compensée par des peintures murales, dont ne subsistent plus que des vestiges, assez éloquents pour permettre une reconstitution. Peu avant le milieu du XIIIe siècle, la nef a été dotée d'un nouveau portail occidental, dont l'agencement fait preuve d'une ambition que l'on ne constate pas ailleurs dans l'église. Elle est la seule église villageoise de style essentiellement gothique primitif dans tout l'est du Val-d'Oise, et à ce titre précieux témoin de l'histoire. Aujourd'hui bien restaurée, elle a toutefois été évincée du calendrier des messes de la paroisse, et l'église Saint-Étienne ne joue presque plus aucun rôle dans la vie religieuse locale[15],[16].
Autres éléments du patrimoine
- Le logis de l'ancienne ferme Delambre à côté du portail de l'église Saint-Étienne : Les façades simples sont en pierres brutes sans décoration aucune. Derrière le bâtiment, des fouilles archéologiques sont menées depuis 1991 et ont mis au jour d'éloquents vestiges d'une riche activité potière, du IXe au XVIIe siècle[17].
- Le monument aux morts, Grande-Rue, au village : édifiée initialement à l'honneur des soldats tombés au cours de la Première Guerre mondiale, sous la forme d'un petit obélisque, l'espace encore libre a ensuite été utilisé pour inscrire les victimes de la Deuxième Guerre mondiale et des guerres dans la France d'outre-mer.
- L'ancienne école « Fosses Gare », puis « école Henri-Barbusse », avenue Henri-Barbusse : construite entre 1932 et 1936 dans le style moderniste influencé par l'Art déco qui fut appliqué à de nombreux édifices publics de la région à cette époque, elle se distingue par l'utilisation de l'effet décoratif du triangle, sur les pignons et gables au-dessus des portails, ainsi que par les toitures aiguës de la multitude de lucarnes[18]. Ce fut une école à quatre classes avec des logements pour deux instituteurs à l'étage. Sa construction était devenue nécessaire avec la création de nouveaux lotissements à proximité de la gare, à partir du début des années 1920 : jusque-là, Fosses se limitait au vieux village éloigné de 2 500 m de cette école. - En raison de la séparation des sexes, l'on trouve deux cours de récréation (l'une devant, l'une derrière) ; chacune avec un préau et des sanitaires. L'ancienne école est aujourd'hui utilisée comme école municipale de musique et de danse. Y logent également les locaux des antennes de Fosses du secours populaire français et de la croix rouge. La façade attend une réhabilitation.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Fosses au cinéma et à la télévision
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Ducos et Gilberte Ducos, Contribution à l'Histoire de la Commune de Fosses : Le Village, l'église St-Étienne, l'abbaye de Hérivaux, Fosses, C.G.H.F.M., s.d., 112 p. (ISBN 978-2-9522444-0-4 et 2-9522444-0-5), p. 1-79
- Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 1 : Les données archéologiques et historiques, Caen, Publications du CRAM, , 736 p. (ISBN 2-902685-08-4, (extraits) lire en ligne)
- Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : Catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, , 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7, (extraits) lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Communes limitrophes de Fosses » sur Géoportail.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- « Alain Lacombe a lâché la mairie », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne)
- « Pierre Barros nouveau maire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Évolution et structure de la population à Fosses en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population du Val-d'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Notice no PA00080058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marcel Aubert, « Les églises de Marly-la-Ville, Fosses, Plailly, Othis, Dammartin, Saint-Pathus », Bulletin monumental, Paris, Société française d'archéologie, vol. 94, , p. 319-321 (ISSN 0007-473X).
- Charles Huet, « Fosses - Saint-Étienne », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 133-136 (ISBN 9782953155402).
- Cf. Rémy Guadagnin, Fosses, vallée de l'Ysieux : mille ans de production céramique en Île-de-France : Tome 2 : catalogue typo-chronologique des produits, Caen, Publications du CRAHM, , 736 p. (ISBN 978-2-902685-41-7, lire en ligne), p. 5-7.
- Cf. Le patrimoine des communes du Val-d'Oise : Fosses, op. cit., p. 461 ; et En pays de France, op. cit., p. 84.