Catane

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Catane
Catania
Blason de Catane
Armoiries
Drapeau de Catane
Drapeau
Catane
Vue aérienne de Catane.
Nom sicilien Catania
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la Sicile Sicile 
Province Catane 
Maire
Mandat
Enrico Trantino
depuis 2023
Code postal 95100
Code ISTAT 087015
Code cadastral C351
Préfixe tel. 095
Démographie
Gentilé Catanais, Catanaise
Population 298 762 hab. ([1])
Densité 1 633 hab./km2
Géographie
Coordonnées 37° 30′ 58″ nord, 15° 03′ 58″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 380 m
Superficie 18 290 ha = 182,9 km2
Divers
Saint patron Sant'Agata
Fête patronale 5 février
Localisation
Localisation de Catane
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane.
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Catane
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Catane
Liens
Site web www.comune.catania.it

Catane (en sicilien : Catania ; en italien : Catania) est la deuxième plus grande ville de Sicile, en Italie.

Fondée en 729 av. J.-C. par des colons chalcidiens et naxiens, elle fut un foyer culturel et politique important au XIVe siècle, et la première université de Sicile y fut fondée en 1434.

Elle eut plusieurs fois à subir les éruptions de l'Etna et des tremblements de terre (1669, 1693, 1783, 1818). Sa configuration actuelle est la conséquence d'une reconstruction quasi-totale (dans un style baroque tardif du Val di Noto) commencée à la fin du XVIIe siècle[2], à la suite d'une coulée de lave en 1669[3], et à un terrible tremblement de terre en 1693 qui tua 18 000 habitants. La ville offre à ce titre un témoignage exceptionnel du courage de ses résidents, et elle figure sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco.

Catane est la ville natale des compositeurs Vincenzo Bellini et Giovanni Pacini, du physicien Ettore Majorana, des écrivains Giovanni Verga, Luigi Capuana, Federico De Roberto et Nino Martoglio.

C'est un centre industriel, logistique et commercial important, son aéroport « Catane-Fontanarossa » est le plus important du Sud de l'Italie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Site[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Municipio
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique
Figuiers de Barbarie sur la roche volcanique en bord de mer.

Catane est située sur la côte orientale de la Sicile, sur la mer Ionienne, entre les villes de Messine (88 km) et Syracuse (52 km), et son centre se trouve à 28 km du sommet de l'Etna.

À l'extérieur de la ville, l'embouchure du Simeto alimente l'Oasis di Simeto, réserve naturelle d'environ 2 000 hectares, créée en 1984.

Le golfe d'Ognina correspond au mythique « port d'Ulysse » (le Portus Ulixis ou Portus Odysseus cité par Pline l'Ancien), légendaire débarcadère du héros et de ses compagnons avant de rencontrer le cyclope Polyphème.

Les plages sont de sable doré (la plage de la Plaia) ou de sable noir (la « Petite Rade » de San Giovanni Li Cuti). L'expression dialectale « Li Cuti » correspond « aux Queux, aux Aiguisoirs » et peut simplement identifier « des Rochers » ou « des Affiloirs, des lieux appropriés au riblage et à l'érosion des écueils ».

Son port, dans lequel se jette le fleuve côtier né dans la plaine, l'Amenano ou Amenas, est en forme de faucille[4].

L'arrière-pays, la plaine de Catane, est une zone fertile[4].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat méditerranéen de Catane est caractérisé par des étés longs, chauds et secs. La température de jour varie généralement entre 34 °C et 38 °C. Les 40 °C peuvent être dépassés fréquemment à cause du sirocco qui peut souffler en été, apportant ainsi une forte chaleur. Il se peut qu'aucune goutte d'eau ne tombe de toute la saison estivale. Les hivers sont très modérés, et même de nuit il est rare que la température descende vers °C. Pendant la journée il est extrêmement rare de ne pas arriver à 13 °C, la température varie généralement entre 14 °C et 22 °C. Les saisons intermédiaires sont généralement chaudes, avec une température maximale moyenne qui est égale ou supérieure aux 20 °C pendant les mois de mars à novembre.

Relevé météorologique de Catane (période : 2003-2016)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,9 8,4 9,9 12,2 15,8 20,7 22,3 23,1 21,2 19,4 12,5 8,2 15,5
Température maximale moyenne (°C) 16,2 16,7 20 24,3 27,6 31,1 35,4 34,2 31,4 27,5 22 17,4 26,1
Source : Servizio Meteorologico[5]


Symboles de la ville[modifier | modifier le code]

Les noms de la ville et leurs significations[modifier | modifier le code]

  • Le village siculien : Katane. Ce mot de la population autochtone des Sikèles se traduit par « râpe, racloir, couteau à écorcher, écorcherie ». En outre, in extenso, « lieu âpre, territoire tranchant et raboteux, sol rêche », en relation avec les décors de lave du panorama et de sa millénaire collocation géographique aux pentes du Montgibel. Le biographe grec Plutarque confirmera cette interprétation.
  • La colonie grecque : Katánē (Κατάνη). C'est la version hellénique de l'homonyme village des Sicules. Pour une brève période, sous le tyran syracusain Hiéron Ier, elle fut appelée Αἴτνη (Aítnē, Aetna ou Ætna). Pendant cette période a été frappé le tétradrachme d'Ætna réputé être la monnaie la plus chère du monde.
  • La cité décumane romaine : Catĭna ou Catăna. Les formes latines du nom grec. La première a eu majeure fortune pour l'assonance et féminisation du vocable catinus. En effet, catinus a un double sens. Il peut signifier soit « écuelle, bol », soit « baie marine ou golfe ». Les deux sens trouvent leur justification évidente dans la position naturelle de la ville, « enfoncée sur la lave comme une couronne » et « située à proximité du golfe de Catane ». Tetrapolis (« les quatre villes ») fut employé très rarement surtout pour commémorer le premier arrangement urbaniste de la colonie chalcidienne et latine (constituée de quatre agglomérations originairement distinctes) et leur inexorable fusion. Les bourgs étaient : la Demetria ou Demeteria, la Luna, l'Aetnapolis et la Civitas.
  • Les appellatifs arabes : Balad-al-Fil (« Le Village » ou « Le Territoire de l'Éléphant ») ; Madinat-al-Fil (« La Cité de l'Éléphant ») ; Wadi Musa (« La Rivière de Moïse », c'est-à-dire le nom arabe du fleuve Symèthe) ; Qataniyah (la famille des plantes des légumineuses, produits typiques de la plaine de Catane avant l'arrivée des Arabes, lesquels seront par la suite les promoteurs et principaux diffuseurs des cultures extensives d'agrumes en Sicile). Ce dernier toponyme fera naître le nom actuel.
  • Les dénominations médiévales furent : Cathania et Catanea.
  • Les translittérations hébraïques : Kataniya, Ktaniya, Kataniyah, Ktaniyah, Katania, Kataniah (« la petite », en puisant de l'adjectif katan = petit + iya, utilisé avec valeur de collectif).
  • La possible traduction hébraïque du nom arabe : Kiryat Ha-Pil ou Ir Ha-Pil (« la cité de l'éléphant »).

Le panonceau municipal : l'éléphant[modifier | modifier le code]

La fontaine de l'Éléphant.

L'éléphant est appelé par les citoyens de Catane U Liotru, c'est-à-dire « l'héliodore ».

Les devises officielles[modifier | modifier le code]

Les deux principales devises latines de Catane sont lisibles sur les targes marmoréennes du monumental « Arc de Triomphe » de Piazza Palestro, dit « porte Garibaldi » ou « porte Ferdinande ». Elles citent :

  • Melior De Cinere Surgo (« Je renais meilleure de mes cendres ») et
  • Armis Decoratur, Litteris Armatur (« Décorée avec les armes, armée avec les lettres »).

La devise actuelle est : Catania tutrix regum (« Catane tutrice des rois »).

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Un cratère représentant une scène de Symposion (mot grec pour « banquet »), conservé à l'intérieur du château d'Ursino.

La ville fut probablement fondée par des colons grecs originaires de Chalcis en Eubée en 729 av. J.-C. : selon Thucydide, quatre ans après la fondation de Syracuse, des colons grecs partirent de Chalcis et de Naxos sous la conduite de Théoclès et Evarchos. L'expédition se scinda en deux, le groupe conduit par Théoclès fondant Léontinoi, celui mené par Evarchos fondant la cité de Catane. Ils succèdent aux Sicules et probablement aux Phéniciens[4].

L'œciste Evarchos était un citoyen de Chalcis qui partit fonder une nouvelle colonie en Grande Grèce. Ils furent peut-être accompagnés de Naxiens. L'arrivée de nouveaux colons en provenance de Grèce, attirés par le succès des premiers établissements en Sicile, poussèrent probablement les Naxiens à lancer de nouvelles expéditions vers le sud. Son aura attire Stésichore d’Himère et Xénophane de Colophon[4]. Après sa mort, Evarchos est héroïsé est son tombeau érigé sur l'agora de la cité. Autour de -620, la cité se dote d'une législation attribuée à Charondas. Il est finalement contraint à l'exil mais sa législation demeure et inspire la plupart des autres cités chalcidiennes de Sicile et de Grande-Grèce et même l’Orient hellénique[4]. Le philosophe péripatéticien Théophraste explique que le peuple catane est l'un des rares peuples connus dont les conventions lors d'un marché (contre oral) ne sont pas matière à procès, et il faut se contenter de son sort[6] ; Platon y fait référence dans ses Lois[7].

Aussi, rapidement après sa fondation, la cité grecque prospère, comme en témoigne le dépôt votif du VIe siècle, découvert sous la place San Francesco, et comprenant vases de Corinthe, d’Athènes, de Sparte, de Rhodes, de Chios et des ex-voto de terre cuite locaux et importés[4].

En -476, la cité est conquise par Hiéron Ier, tyran de Syracuse, qui mène une campagne d'expansion en Sicile. Il déporte les habitants à Léontinoi et refonde la cité sous le nom d’Etna à partir de 5 000 Doriens de Syracuse et de 5 000 Grecs du Péloponnèse, célébrée par Eschyle dans sa tragédie disparue Etna ou les Etnéennes et par Pindare[4]. Jusqu'en -465 et la chute des Deinoménides, Catane reste sous la coupe de Syracuse. Des mercenaires l'occupent à la fin de la tyrannie, puis se retirent à Inessa[4].

Recouvrant sa liberté, et son nom dès -461, elle s'allie avec Léontinoi pour contrer la puissance syracusaine entre -427 et -424. C'est ici qu'Alcibiade se serait adressé aux Cataniens pour qu'ils soutiennent la cité d'Athènes, dans le contexte de la guerre du Péloponnèse et de l'expédition de Sicile. Mais Thucydide explique que les Athéniens ne reçurent aucune aide de Catane car une partie de la population était favorable à Syracuse.

Les Grecs édifièrent un théâtre sur l'acropole au Ve siècle av. J.-C., qui fut ensuite reconstruit par les Romains, et pouvait accueillir 7 000 personnes.

En -403, Denys l'Ancien, tyran de Syracuse, mène à nouveau une politique d'expansion sur la façade Est de la Sicile, dans l'objectif de renforcer son pouvoir avant d'affronter une nouvelle fois les Carthaginois. Catane est prise par surprise et saccagée par les troupes du tyran qui vend ses citoyens comme esclaves[4]. Quelque temps plus tard, les Carthaginois prennent à leur tour la ville[4].

Vestiges de l'aqueduc romain (it), dans un tableau de Jean-Pierre Houël.

En 338 av. J.-C., Timoléon défait le tyran Mamercus. La ville soutient Pyrrhus Ier. Elle tombe aux mains des Romains en 263 av. J.-C. qui la dotent de grands édifices publics[4].

La première guerre servile la touche et Caius Licinius Verres pille ses trésors comme ailleurs en Sicile[4]. Une éruption de l'Etna consuma la ville en 121.

Selon la tradition hagiographique reprise dans La Légende dorée, sainte Agathe serait née à Catane au IIIe siècle. Refusant les avances de Quintien, proconsul de Sicile, celui-ci la fit torturer : on lui arracha les seins à l'aide de tenailles mais elle fut guérie de ses blessures par l'apôtre Pierre qui la visita en prison. Elle succomba à son martyre et sa mort fut accompagnée d'un tremblement de terre, le . Un an après sa mort, l'Etna entra en éruption, déversant un flot de lave en direction de la ville. Les habitants s'emparèrent du voile qui recouvrait la sépulture d'Agathe et le placèrent devant le feu qui s'arrêta aussitôt, épargnant ainsi la cité.

Liste des tyrans de Catane[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Arch de Saint Jean des frères.

Pendant la période byzantine, une chapelle fut construite dans l'ensemble Cappella Bonajuto (VIe siècle). Après l'occupation musulmane, elle fut occupée en 1071 par les Normands (famille des Hauteville, en italien, d'Altavilla). Ils firent construire le Duomo (cathédrale) aux XIe et XIIe siècles.

En 1081, une furieuse bataille s'engagea dans les environs où 160 chevaliers normands (aidés probablement par un contingent de fantassins calabrais) conduits par Jourdain de Hauteville, Robert de Sordavalle et Elia Cartomi, réussirent à vaincre plusieurs milliers de fantassins et cavaliers musulmans (chiffre peut-être exagéré).

Le , un séisme provoqua la mort de milliers de personnes.

L'empereur Frédéric II fit construire le Castello Ursino (fort militaire) entre 1239 et 1250.

La ville subit des destructions lors de la guerre des Vêpres siciliennes en [1282]. À partir de 1282, sous l'influence aragonaise, Catane devint la capitale du royaume de Sicile.

En 1376, les reliques de sainte Agathe furent déposées dans la cathédrale de Catane. La première université sicilienne fut fondée à Catane en 1434 (cf. Université de Catane).

1423 : épidémie de peste.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Église baroque de Saint-Benoît, Catane.

Aux pieds de l'Etna, elle a souvent été touchée par des coulées de lave dont une qui rejoignit la mer en 1669, et fut pratiquement totalement détruite en 1693 par un tremblement de terre de degré 11 sur l'échelle de Mercalli. Le tremblement de terre de 1693 qui toucha le Val di Noto fut particulièrement ravageur puisqu'il dévasta 60 centres urbains, provoquant la mort de 93 000 personnes dont 16 000[8] à Catane, soit les deux tiers de sa population[9], où ne restèrent debout que très peu d'ouvrages au nombre desquels le château d'Ursino, quelques portions des murs antiques et l'amphithéâtre romain. La reconstruction fut lancée rapidement par la couronne espagnole sous la direction du vicaire général Giuseppe Lanza avec l'aide des architectes et artisans maçons et sculpteurs de Messine, alors très imprégnés du style baroque tardif. Le style baroque initial fut cependant atténué par l'apport néo classique de Giovanni Battista Vaccarini (1702-1768) et de son frère Giacomo Amato. Les architectes refusèrent de reconstituer l'ancienne ville tri-millénaire avec ses ruelles tortueuses et étroites, responsables d'un grand nombre de victimes, et choisirent un plan moderne et antisismique : une maille urbaine orthogonale abritant des bâtiments de deux étages seulement, parsemée de grandes places devant permettre aux habitants de se réfugier en cas de tremblement de terre, et sillonnée de grands axes routiers autorisant des évacuations rapides. Les voies principales furent conçues avec pour largeur 16 mètres, les voies centrales 12 mètres, les voies secondaires 8 mètres. L'éléphant, symbole de la ville, fut récupéré entre les décombres du palais de la Loggia. Furent dessinées les deux directions nord-sud (via Etnea et via Crociferi) et celles dans le sens est-ouest (via Sangiuliano, via Vittorio Emanuele et via Garibaldi).

  • XVIIIe siècle : construction du palais Biscari (Palazzo Biscari)
  • 1558-1693-1735 : construction de l'église San Nicolo : transept de 105 mètres de longueur
  • 1734-1758 : construction de la cathédrale Sainte-Agathe (Duomo)
  • 1735-1765 : construction de la Badia di Sant'Agata (intérieur rococo)
  • 1738-1760 : Chiesa di San Giuliano
  • 1768 : érection d'un arc-de-triomphe pour célébrer le mariage de Ferdinand III de Sicile

Face aux avancées de la gauche en Sicile, Crispi dissout en 1889 le conseil municipal mené par le socialiste Giuseppe De Felice[10].

Place Verga : la fontaine familiale de l'histoire du même nom des Malavoglia.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La spécialité de Catane : les seins d'Agathe.

Surnommée la « Milan du Sud » dans les années 1960, Catane est le poumon économique de la Sicile.

Industrie[modifier | modifier le code]

Catane est le premier port de la Sicile et un important centre industriel.

Transports[modifier | modifier le code]

Une automotrice de la Ferrovia Circumetnea à la gare de Catane Borgio en 2004.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le métro de Catane, ouvert en 1999, ne possède pour l'heure qu'une seule ligne longue de 8,8 km. Un prolongement est prévu vers l'aéroport.

Transport aérien[modifier | modifier le code]

Catane dispose d'un aéroport international l'Aéroport Fontanarossa, qui porte aussi le nom de Vincenzo Bellini depuis 2007 (code AITA : CTA). C'est le principal de Sicile.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Il existe quatre gares ferroviaires (lignes Messine-Syracuse, Catane-Gela, Catane-Palerme) et la gare de Nesima de la ligne dite « Circumetnea » (ligne à voie étroite qui fait le tour de l'Etna en montant jusqu'à 1 000 m d'altitude).

Transport routier[modifier | modifier le code]

La ville est reliée par autoroute aux deux autres grandes villes de l'île, Palerme (autoroute A20) et Messine (autoroute A18) ainsi qu'à Syracuse (autoroute Catane-Syracuse) et au sud de l'île. Le périphérique de Catane est le plus grand de l'île.

Transport maritime[modifier | modifier le code]

Le port de Catane est le point de départ des lignes de ferrys Catane-Reggio di Calabria et Catane-Naples.

Artisanat[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Vieille de vingt-sept siècles, la ville compte de nombreux vestiges antiques des époques grecque et romaine.

Agriculture et pêche[modifier | modifier le code]

Manifestations folkloriques et fêtes religieuses[modifier | modifier le code]

La fête de sainte Agathe est l'une des plus importantes de Sicile (procession du 4 février 2008).
  • Les fêtes de sainte Agathe :
    • 3-4-5 février : à l'occasion annuelle de son martyre ;
    • 17 août : récurrence de la translation de ses reliques de Constantinople et de leur restitution au sol natal.
  • 10 mai : La fête des « Trois Chastes Agneaux » (les trois frères martyrs Alphius, Philadelphe et Cyrin) dans la localité de Trecastagni, sur les contreforts de l'Etna.
  • 24 juin : la fête de saint Jean-Baptiste à San Giovanni Galermo de Catane.
  • 16 juillet : la fête de Notre-Dame du Carmel.
  • 8 septembre : la fête de sainte Marie la Bambine du quartier d'Ognina.
  • 14 septembre : la fête du Saint Clou.
  • 1er novembre : le jour des défunts.

Monuments[modifier | modifier le code]

Carte
Carte interactive du patrimoine de Catane.

Période gréco-romaine[modifier | modifier le code]

Peu de vestiges grecs ont résisté au temps. Les monuments romains sont les principaux témoins antiques[4].

  • Théâtre gréco-romain : il existait déjà au Ve siècle av. J.-C. mais fut remanié plusieurs fois sous les Julio-Claudiens, les Flaviens et Hadrien. Les éléments scéniques ont disparu (sauf des colonnes exposées au musée de Catane) mais plusieurs colonnes du portique subsistent. La cavea orientée au sud et construite en basalte noir avec des sièges plaqués de marbre blanc comptait 23 rangs de sièges dans sa partie inférieure, 10 rangs dans sa partie médiane et 5 dans la partie supérieure[11], avec un diamètre de 87 mètres[4]. Il pouvait accueillir environ 7 500 spectateurs qui y accédaient par les vomitoires desservis par trois corridors semi-circulaires[4].
  • Odéon de 1 500 places, construit à côté du théâtre avec la même orientation au sud. La cavea semicirculaire mesure 42 mètres de diamètre et l'orchestre 10 mètres de diamètre[11].
  • Acropole grecque de la « Colline de Montvierge »
  • Amphithéâtre romain, construit en lave puis recouvert de plaques de marbre, d'un diamètre elliptique d'environ 120 m sur le grand axe et de 105 m sur le petit axe[4].
  • Ruines de l'aqueduc romain
  • Ruines romaines du Courtil Arcs Rompus
  • Forum romain de place Saint Pantaléon
  • Colonnades romaines des arcades de la place Giuseppe Mazzini
  • Monuments funéraires romains
  • Hypogée carré
  • Basiliques chrétiennes du VIe siècle
  • Nécropole chrétienne de Sainte Marie de Jésus
  • Catacombes de Saint Gaétan les grottes

Les édifices thermaux[modifier | modifier le code]

  • Les thermes Achilliennes ou thermes Achilléennes, sous la place du Dôme[4]
  • Les thermes de l'Adresse
  • Les thermes de l'Itrie
  • Les thermes de la Rotonde, près du théâtre, partiellement réutilisées dans l'église Santa Maria delle Rotonda[4]
  • Les thermes des quatre coins
  • Les thermes du palais Asmundo
  • Les thermes du palais de l'université
  • Les thermes de Casa Gagliano
  • Les thermes de l'église de Saint Antoine Abbé

L'obélisque de la Fontaine de l'Éléphant[modifier | modifier le code]

Il a 3,61 mètres de haut et la datation est inconnue, mais sa provenance est attribuable à la localité égyptienne de Syène.

Cette stèle octogonale granitique contient dans ses gravures latérales des hiéroglyphes relatifs aux cultes isiaques, particulièrement célébrés dans la Catane cosmopolite grecque-romaine, idolâtrie qui a des évidentes similitudes avec certains aspects du séculaire charriage dévotionnel du Simulacre de Sainte Agathe.

Sous les Romains, il fut employé comme une des deux metae de l'ancien cirque catanais où se déroulaient les démonstrations gymniques, on fêtait les Agonalia et les quadriges rivalisaient pour la victoire, la renommée et la gloire.

Les témoignages byzantins[modifier | modifier le code]

  • Éléphant ('U Liotru) en pierre lavique de la Fontaine de la Piazza del Duomo
  • Égliselle trichore de Sainte Barbe
  • Église de Sainte Marie de la Rotonde
  • Chapelle du Petit Sauveur ou Chapelle Bonajuto englobée à l'intérieur du Palais Bonajuto
  • Égliselle byzantine de Via Monte Po dans le quartier de Nesima
  • Ruines byzantines de l'église du quartier de Monte Po.

Au temps des Arabes[modifier | modifier le code]

  • Le lavoir arabe du quartier de Cibali
  • Le Quartier des « mûriers blancs »

L'héritage normand[modifier | modifier le code]

  • Les absides normandes du dôme
  • L’édification du quartier de la noblesse et des artisans de la civita

Les anciens quartiers juifs[modifier | modifier le code]

  • la Judèque Supérieure (la Judeca de Susu ou Judeca Suprana)
  • la Judèque Inférieure (la Judeca de Giusu ou Judeca Suttana)
  • le Plan de Jacob ('U Chianu rì Iacobbu)
  • Une synagogue existait à "via Santa Maria della Catena" la rue Sainte-Marie des Chaines , toponyme Sicilien caractéristique d'une présence hébraïque.

Les fortifications et les remparts[modifier | modifier le code]

  • Château d'Ursino, construit aux environs de l'an 1239, et ayant appartenu au roi Frédéric II de Sicile.
  • Enceintes de Charles V
  • Porte de Charles V ou Porte des Canaux
  • Porte Uzeda
  • Tour Sainte Marie dans la bourgade d'Ognina
  • Tour De Vega
  • Rempart de l'évêque ou Rempart de Don Laurent Gioeni
  • Rempart des Infectés
  • Tour du Tyndar
  • Porte du Fortin

Les vestiges médiévaux[modifier | modifier le code]

  • Vieux portail de l'église de la « Sainte Prison »
  • Arc gothique-catalan de l’église de Saint Jean des Frères, aujourd’hui disparue, englobé dans la Casa Leotta
  • Chapelle de la famille Paternò, dans l'église de Sainte Marie de Jésus
  • Palais Platamone
  • Puits de Gammazita du Courtil Vela
  • Monument funéraire du Vice-roi d'Espagne Fernando de Acuña, visible dans le Dôme de Sainte-Agathe
  • Les guérites de la Longuemer
  • Chartreuse Notre-Dame-de-la-Nouvelle-Lumière, en italien : Santa Maria di Nuovaluce a Catania.

Les églises baroques et historiques[modifier | modifier le code]

  • Abbaye de Sainte-Agathe ou Sainte-Agathe-au-Monastère (1620)
  • Saint Placide
  • Saint Joseph au Dôme
  • Très-Saint Sacrement au Dôme
  • Saint Martin de l'Archiconfrérie des Blancs. L'Archiconfrérie regroupait tous les inscrits à l'album de la Noblesse, dans lequel figuraient les principales familles aristocratiques catanaises.
  • Saint Blaise ou Sainte Agathe de la Fournaise (1700)
  • Sanctuaire diocésain de la Sainte Prison ou Sainte Agathe à la Prison. C'est la geôle où Agathe fut emprisonnée durant les phases du procès sanguinaire dressé par le Consul de Sicile Quintien.
  • Sainte Agathe la Vétuste (254) : le plus ancien lieu de culte chrétien dédié à Agathe et la première église du monde qui porte son prénom. L'église de Sainte Agathe la Vétuste fut consacrée, aussitôt après l'Édit de Milan (313), probablement sur les lieux du martyre et de l'ensevelissement. L'adjectif latin vetere, veteris indique son rôle de première cathédrale de la ville et son ancienneté. C'est là que Sainte Lucie de Syracuse se rendra en pèlerinage pour demander grâce pour sa mère malade. Détruite par le séisme du 1693, elle fut rebâtie en 1722. L'intérieur contient les restes des fondations de la façade primitive et de la sacristie, et l'ancien écrin en bois qui fit fonction de coffre pour les Glorieuses Reliques. En outre, au centre de l'abside, est positionné le sarcophage de marbre historié avec les scènes de la « Chasse au sanglier Calidonius » en style chrétien byzantin-normand. Il fut la toute première sépulture à accueillir les dépouilles torturées de la jeune fille, hâtivement déposées dans cette caisse par un groupe de Christicoles (adorateurs du Christ), seuls éplorés témoins oculaires de son martyre.
  • Saint Dominique, autrefois Sainte Marie La Grande (1224). Cette église était du ressort des Dominicains.
  • Couvent des Dominicains (1224)
  • Ruines de la vieille église de Saint Euple
  • Saint François d'Assise à l'Immaculée (1329). L'église avec l'annexe couvent a été construit sur les ruines du temple de Minerve en (1329) par la reine Eléonore d'Aragone (ici ensevelie), femme du roi Frédéric III d'Aragone.
  • Basilique Collégiale de Sainte Marie de l'Aumône
  • Sainte Marie de l'Adresse (1730). Un récit local transmet la légende d'un miracle survenu en 1610, au nouveau Vice-roi d'Espagne en Sicile, Pedro Tellez-Girón, IIIe duc de Osuna. Il devait se rendre immédiatement à Catane pour y occuper sa nouvelle charge et décida d'y arriver par la voie maritime. Mais la nuit choisie pour le départ, les conditions de navigation étaient dangereuses et une bourrasque assaillit son vaisseau. Proie des vagues et résigné à sa mort, le notable et son équipage furent encouragés par une lumière, un foyer lointain mais fort lumineux qui indiqua à la chiourme l'exacte position du port de Catane. Le bateau attribuera la route correcte à ce phare providentiel et à l'intercession de la Vierge Marie pour esquiver le destin contraire et la violence des lames. Quand, enfin, le nouveau gouverneur aborda les accotements portuaires, il découvrit avec beaucoup d'étonnement que la signalisation provenait d'une lampe votive d'une petite icône de la Sainte Vierge du Carmel. Près de là, à sa place, sera construit un couvent avec église géré par les Carmes. La construction sera dédiée à la Bienheureuse Vierge de l'Adresse, c'est-à-dire de la « juste direction ».
  • Sainte Ursule
  • Saint Benoît de Nursie (1704-1713)
  • Grande Abbaye et Petite Abbaye du monastère des Bénédictines, ou couvent cloîtré des Moniales Bénédictines de l'Adoration Perpétuelle du Très-Saint Sacrement (1334). Construit en 1334 au-dessus de l'ancien temple d'Esculape, il fut reconstruit après le séisme du 1693. Par la suite, avec la suppression des ordres religieux, il fut utilisé comme institut d'enseignement scolaire. Aujourd'hui, les religieuses continuent à y conduire leur vie monastique. L'intérieur cache de magnifiques chefs-d'œuvre du baroque sicilien : le Chœur, le Parloir et le Réfectoire avec de merveilleux marbres et fresques de l'artiste local Giovanni Tuccari.
  • Arc des Moniales Bénédictines
  • François Borgia ou église des Jésuites
  • Couvent des Jésuites
  • Saint Camille des Porte-Croix
  • Saint Julien
  • Monastère de Saint-Julien
  • Saint Nicolas l'Arène (ou La Rène) et le monastère des Bénédictins (1558)
  • Saint Michel Archange ou église des Minorites
  • Saint Gaétan les Grottes (260), ainsi nommée en raison de la présence de grottes situées sous ses fondations, les soi-disant « Grottes Blanches » avec fresques du IVe et du XVIe siècle. Elles sont un système de cavités souterraines recouvertes partiellement d'anciennes coulées laviques. Ces cavernes avaient la fonction de catacombes et ici le cadavre d'Agathe fut déposé après son martyre. Le temple abrite une petite chapelle à côté de laquelle il y a une vasque dont les eaux étaient utilisées pour les baptêmes. Il s'élève à l'endroit où l'évêque catanais Saint Everius construisit la première église chrétienne de la ville en 260 d.C. (Sainte Marie de Bethléem). Détruite par les Sarrasins, elle fut reconstruite au début du XIe siècle. En 1508, elle fut dédiée à Saint Gaétan. De nouveau détruite en 1674, elle fut reconstruite en 1800 par l'évêque Corrado Deodato Moncada. Sur la façade, il y a une admirable statue de Saint Gaétan avec l'Enfant Jésus.
  • Sanctuaire de la Basilique Mineure de la Très-Sainte Annonciade au Carmel (1729)
  • Saint Guy
  • Saint Béryl (ou Bérille) dans Sainte Marie des Malades
  • Saint Christophe le Mineur. Siège de l'église Grecque-Orthodoxe de Saint Léon le Thaumaturge, évêque de Catane.
  • Saint Vincent de Paul
  • Madone des Pauvres
  • Sainte Claire (1563)
  • Monastère des Clarisses (1563)
  • Sainte Anne
  • Saint Sébastien Martyr (1313)
  • Saint Joseph au Transit. Le terme transit est sans relation avec le trafic chaotique. C'est le trépas de Saint Joseph de la vie terrestre au Règne Céleste, il est donc un synonyme de mort suivie de résurrection. Curieusement la zone tout autour pullule de nombreuses agences de pompes funèbres.
  • Saint Augustin
  • Très-Sainte Trinité
  • Sainte Marie de Jésus, autrefois Saint Pascal (1465)
  • Sainte Marie de La Mecque. L'apposition La Mecca[12] donnée à cette église ne se réfère pas à l'homonyme Sainte Cité musulmane. Il s'agit d'un mot dialectal catanais utilisé pour indiquer une « filature de soie » qui existait réellement dans cet endroit sur le même site. Aujourd'hui elle se trouve enchâssée dans le Vieil Hôpital Garibaldi de la Place Sainte Marie de Jésus.
  • Sainte Marie de la Pureté ou Sainte Marie de la Visitation (1775)
  • Conservatoire de la Pureté
  • Saints Anges Gardiens
  • Sainte Thérèse
  • Sainte Agathe au Bourg (1669)
  • Saint Nicolas au Bourg
  • Très-Saint Sacrement au Bourg
  • Sainte Marie de la Providence au Bourg
  • Sainte Marie de Montserrat
  • Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci
  • Sainte Catherine à l'Arènasse. L'Arènasse (U Rinazzu en catanais) est la bifurcation routière créée de la confluence de la Rue Charondas avec la Voie Etnéenne. C'est un coin parfait où les deux directrices se rencontrent et que la population de la ville identifie aisément grâce à la présence d'une affreuse statue mal faite de Giuseppe Garibaldi. Le nom indique aussi la zone environnante jusqu'au fameux et très fréquenté Jardin Bellini. L'église catherinienne est peu plus loin sur la voisine Rue Humbert Ier. Ce mot dialectal veut dire « étendue sableuse » ou plus précisément « localité d'accumulation de cailloux sableux ».
  • Sanctuaire Marien de Sainte Marie de l'Aide
  • Sainte Maison de Lorette
  • Immaculée Conception des Petits Minorites. L’Immaculée des Petits Minorités, fut édifiée par les survivants du tremblement de terre du (1693) L'évêque Andrea Riggio l'affida aux Clercs Mineurs de Saint François Caracciolo (les Caracciolins à Catane seront surnommés les « Petits Minorites ») et, après les lois du Règne d'Italie, l'église et l'annexe du couvent subirent le destin de tous les autres édifices religieux de la nation. La tradition locale la considère comme le lieu de détention des Trois Frères Martyrs de Lentini : Saint Alphius, Cyrin et Philadelphe (+ 251). On y trouve, en effet, une plaque commémorative marmoréenne et un tableau. On peut lire : Sanctorum Alphii.
  • Sainte Agathe du Conservatoire des Petites Vierges
  • Conservatoire des Petites Vierges
  • Sainte Marie de la Providence de Montvierge
  • Très-Saint Sacrement Retrouvé. L'église fut construite sur les « Laves de l'Armisi », une localité rocheuse de la côte de Catane où fut retrouvé un ostensoir sacré volé la nuit du 29 mai 1796 de l'église des Jésuites, qui faisait fonction de cathédrale provisoire à cause des chantiers de restauration du dôme agathin. Méfait d'une paire de balourds (rapidement attrapés), l'événement effraiera l'entière collectivité civile et religieuse de l'époque. Les recherches commencèrent aussitôt et furent menées scrupuleusement. Les indices conduiront dans les parages laviques de l'actuelle gare ferroviaire centrale. La présence et les glapissements d'un chien errant, blotti près de la cachette pierreuse du Saint Ciboire, facilitera le repérage du vénéré objet. Étrangement, cependant, l'animal ne voudra point s'écarter, au contraire il se couchera immobile comme s'il voulait protéger et garder la mystérieuse pièce et la découverte non comestible de son flair. Pas même les coups de pierres ne se révéleront efficaces à l'éloigner du temporaire grabat. Les tentatives de persuasion des présents dureront longtemps. On décidera, à la suite d'un pareil entêtement déconcertant, d'édifier sur cette « niche improvisée » le temple du Très-Saint Sacrement Retrouvé. Le quartier, théâtre de l'épisode, sera connu sous le nom de « Notre-Seigneur Retrouvé » (Nostru Signuri Asciatu en catanais).
  • Sainte Marie en Ognina
  • Sainte Marie Ogninella
  • Sainte Marthe
  • Saint Enfant
  • Saint Philippe Néri
  • Sainte Marie de l'Itrie ou Sainte Marie de l'Odigitrie. Odigitrie est une épithète grecque de la Vierge signifiant « celle qui montre la route, le chemin ». Itrie est simplement son diminutif. Avec ce titre, Marie est invoquée comme la patronne et protectrice de l'entière Sicile.
  • Sainte Agathe aux Rigoles de Lave
  • Sainte Marie du Secours ou Sainte Marie du Palmier
  • Saints Côme et Damien
  • Saint Christophe ou Saint Christophe aux Rigoles de Lave
  • Crucifix des Miracles
  • Crucifix de la Bonne Morte
  • Crucifix Majorane. Sur ce lieu se trouvait une icône artistique représentant un crucifix peint par un artiste inconnu avec des sucs extraits de la marjolaine.
  • Saints Georges et Denis
  • Saint Michel le Mineur
  • Saint Gaétan à la Marine
  • Très-Saint Rédempteur
  • Saint François de Paule
  • Saint Jean Baptiste, dans le faubourg de San Giovanni Galermo
  • Très-Saint Sauveur
  • Sacré Cœur aux Capucins (1898)
  • Sacré Cœur au Fortin
  • Sainte Lucie au Fortin (1883)
  • Sacré Cœur de Jésus
  • Divine Maternité
  • Sainte Marie de la Garde
  • Sainte Marie de la Consolation
  • Sainte Marie de la Santé
  • Sainte Marie de la Salette
  • Sainte Marie de la Concorde (chiesa di Santa Maria della Concordia)

Les fontaines citadines[modifier | modifier le code]

La fontaine des Cygnes dans le jardin Bellini.

Les palais monumentaux[modifier | modifier le code]

  • Palais Bicocca
  • Palais Valle
  • Palais Serravalle
  • Palais Hernandez
  • Palais Asmundo Francica Nava
  • Palais Villaroel
  • Palais Cerami (ou Villa Cerami)
  • Palais Guttadauro di Reburdone
  • Palais Massa di San Demetrio
  • Palais Carcaci
  • Palais Manganelli
  • Palais de l'Université (it)
  • Palais Bruca
  • Palais Valsavoja
  • Palais Cutelli
  • Palais de la Bourse
  • Palais del Toscano
  • Palais Tezzano
  • Palais Beneventano
  • Palais Del Grado
  • Palais Pancari
  • Palais Libertini
  • Palais Ingrassìa
  • Palais Bonajuto
  • Palais Mazza
  • Palais Magnano di San Lio
  • Palais Cosentino
  • Palais Trewhella
  • Palais Scammacca
  • Palais Clarenza di San Domenico
  • Palais Recupero
  • Palais Tedeschi
  • Palais Zappalà

Les demeures et les édifices de style Art nouveau[modifier | modifier le code]

  • Viale Regina Margherita (Avenue Reine Marguerite) :
  • Villa Trigona di Misterbianco
  • Villa Romeo delle Torrazze
  • Villa Cutore-Recupero
  • Villa Calì
  • Villa Cosentino
  • Villa (ex Clinique) Clementi
  • Villa Modica
  • Villa Giordano
  • Viale XX Settembre (Avenue Vingt de septembre) :
  • Palais Ferrarotto
  • Palais Monaco
  • Villa Miranda (1909)

Viale Mario Rapisardi (Avenue Mario Rapisardi) :

Autres lieux[modifier | modifier le code]

  • Place de la cathédrale : Due à Giovanni Battista Vaccarini qui a reconstruit la façade de la cathédrale entre 1730 et 1736. Il a fait bâtir le Palais Municipal ou « Palais des Éléphants » en 1741. On trouve aussi une Fontaine de l'Éléphant : la légende dit qu'il a été transformé en lave en 725. L'alternance des siècles engendrera les différentes dénominations qui ont toujours remarqué le rôle de pivot de la vie religieuse et institutionnel de la cité du Volcan. Elle fut la Grande Platée[Quoi ?] pendant l'Empire Romain (la Platea Magna), la Place Majeure médiévale (la Piazza Maggiore) et le Plan de Sainte Agathe (U Chianu ri Sant'Àita) avant d'être définitivement symbolisée du neuf arrengement baroque de l'architecte palermitain.
  • Rue Etnéenne ou Voie Etnéenne
  • Place de l'Université
  • Quatre Coins
  • Place Stésichore
  • Place Giuseppe Mazzini
  • Place Vincenzo Bellini
  • Escalier Alessi
  • Rue des Porte-Croix
  • Place Dante Alighieri
  • Château d'Ursino ou Châtel Ursin (XIIIe siècle)
  • Marché journalier de la Foire du Lundi
  • Marché aux poissons de la Pêcherie
  • Grand Théâtre Vincenzo Bellini (1890)
  • Jardin Bellini ou Villa Bellini
  • Jardin Pacini ou Villa Pacini
  • Parc Gioeni
  • Bosquet de La Plaia
  • La bourgade et le petit port d'Ognina
  • Le Village des pêcheurs de Saint Jean Les Queux
  • Plage de La Plaia
  • La Grande Promenade du Bord de la Mer
  • Les Récifs de lave

Spéléologie[modifier | modifier le code]

  • Grotta del Tondo Gioeni
  • Grotta Angelo Musco
  • Grotta di Nuovalucello III
  • Grotta Guzzardi
  • Grotta Caflisch
  • Grotta di Cerza
  • Grotta di San Nullo

Artères urbaines[modifier | modifier le code]

Axes commerciaux[modifier | modifier le code]

  • Rue Charondas (Via Caronda)

Avenues[modifier | modifier le code]

  • Avenue Mario Rapisardi
  • Place Sainte Marie de Jésus
  • Avenue Reine Marguerite
  • Place de Rome
  • Avenue Vingt de Septembre
  • Place de Trente (Piazza Trento)
  • Place Giovanni Verga
  • Cours d'Italie
  • Place d'Europe
  • Cours de Sicile
  • Place de la République
  • Cours Martyrs de la Liberté
  • La Promenade du Bord de la Mer
  • La Circumvallation urbaine

Tracés et places nobiliaires[modifier | modifier le code]

  • Rue Antonin Paternò-Castello di San Giuliano (Via Antonino Paternò-Castello di San Giuliano)
  • Place Victor-Emmanuel III (Piazza Vittorio Emanuele III)
  • Place Princesse Yolande (Piazza Principessa Jolanda)
  • Place Palestro (Piazza Palestro)

Culture[modifier | modifier le code]

Église baroque de La Collegiata, ou Santa Maria dell'Elemosina sur la Via Etnea, Catane.

Université et formation scolaire[modifier | modifier le code]

  • Université de Catane, le Siculorum Gymnasium ou Siciliae Studium Generale (Année de fondation 1434)[13]
  • École Supérieure de Catane[14]
  • Pensionnat National des Jeunes « Mario Cutelli »[15]

Musées[modifier | modifier le code]

  • Le Castello Ursino abrite les collections du musée de la ville (Museo Civico).
  • Dans le Palais Gravina Cruyllas (maison natale de Bellini), il y a :
    • le Musée Bellinien, dédié au « Cygne Catanais » ;
    • le Musée Emilio Greco : collection de nombreuses lithographies et d'eaux-fortes.

Théâtres[modifier | modifier le code]

Catane est la ville de Sicile qui a la plus grande densité de théâtres. Les compagnies théâtrales y sont nombreuses tant professionnelles qu'amateurs, voire formées de simples amateurs. L'un des plus beaux édifices est le Théâtre Massimo Vincenzo-Bellini, construit à la fin du XIXe siècle : il peut accueillir 1 200 spectateurs. Maria Callas et Pavarotti y ont chanté.

La ville est réputée pour son architecture baroque et sa tradition des marionnettes.

Associations, académies et institutions de relief[modifier | modifier le code]

  • Académie Gioenia de sciences naturelles
  • Académie des beaux-arts de Catane
  • Académie frédéricienne des sciences, des lettres et des arts (Accademia Federiciana di Scienze, Lettere, Arti)
  • Alliance française de Catane

Confessions religieuses et cultes différents[modifier | modifier le code]

  • Église Vaudoise de Catane
  • Église Évangélique de Catane
  • Témoins de Jéhovah
  • Communautés musulmane :
    • Mosquée du Calife Omar dans le quartier de la Petriera (La Pierraie)
    • Mosquée de La Civita (La Civite)

Santé[modifier | modifier le code]

Hôpitaux[modifier | modifier le code]

  • Hôpital Cannizzaro
  • Polyclinique Universitaire « Vittorio Emanuele II » (sites : G. Rodolico, nouveau Saint Marc)
  • Hôpital Garibaldi (sites : vieil, nouveau)

Anciennes structures sanitaires disparues[modifier | modifier le code]

  • Hôpital Saint Jean des Frères de Jérusalem
  • Hôpital de l'Ascension
  • Hôpital Juif ou Hôpital des Hébreux
  • Hôpital de Saint Marc
  • Hôpital de Sainte Marie de Nouvelle Lumière
  • Hôpital Vittorio Emanuele II
  • Hôpital Ferrarotto
  • Hôpital Santo Bambino
  • Hôpital Santa Marta
  • Hôpital San Luigi

Personnalités[modifier | modifier le code]

Fontaine de l'Éléphant, symbole de la Ville de Catane (1735).

Administration[modifier | modifier le code]

Maire Étiquette Période Elections
De À
Gregorio Guarnaccia Fronte dell'Uomo Qualunque 8 janvier 1947 31 mars 1947 Elezioni 1946
Nicolò Pittari Partito Democratico del Lavoro 10 avril 1947 8 juillet 1948
Giovanni Perni Partito Nazionale Monarchico 9 juillet 1948 23 septembre 1950
Salvatore Gallo Poggi Mouvement pour l'indépendance de la Sicile 24 septembre 1950 11 janvier 1952
Ferruccio Scolaro Commissaire nommé par le Prefect 11 janvier 1952 7 juillet 1952
Domenico Magrì Démocratie Chrétienne 7 juillet 1952 14 novembre 1953 Elezioni 1952
Luigi La Ferlita Démocratie Chrétienne 21 novembre 1953 1956
1956 7 novembre 1960 Elezioni 1956
Salvatore Papale Démocratie Chrétienne 22 novembre 1960 14 décembre 1964 Elezioni 1960
Antonino Drago Démocratie Chrétienne 14 décembre 1964 3 novembre 1967 Elezioni 1964
Giuseppe Gulli Démocratie Chrétienne 3 novembre 1967 27 octobre 1969
Salvatore Micale Démocratie Chrétienne 27 octobre 1969 1970
1970 21 janvier 1972 Elezioni 1970
Ignazio Marcoccio Démocratie Chrétienne 21 janvier 1972 3 août 1975
Domenico Magrì Démocratie Chrétienne 3 août 1975 11 avril 1978 Elezioni 1975
Salvatore Coco Démocratie Chrétienne 11 avril 1978 31 mars 1980
Salvatore Coco Démocratie Chrétienne 12 avril 1980 1 janvier 1982 Elezioni 1980
Angelo Munzone Démocratie Chrétienne 1 janvier 1982 10 février 1984
Giuseppe Patanè Démocratie Chrétienne 10 février 1984 3 août 1984 Elezioni 1983
Francesco Attaguile Démocratie Chrétienne 4 août 1984 28 juillet 1985
Antonino Mirone Démocratie Chrétienne 27 juillet 1985 27 mai 1986
Giuseppe Sangiorgio Démocratie Chrétienne 13 décembre 1986 29 septembre 1987
Giuseppe Sangiorgio Démocratie Chrétienne 20 novembre 1987 16 décembre 1987
Giuseppe Azzaro Démocratie Chrétienne 16 décembre 1987 26 décembre 1987
Nicolò Scialabba Commissaire nommé par le Prefect 23 janvier 1988 29 juillet 1988
Enzo Bianco Parti républicain italien 29 juillet 1988 1 décembre 1989 Elezioni 1988
Guido Ziccone Démocratie Chrétienne 1 décembre 1989 2 janvier 1991
Giuseppe Azzaro Démocratie Chrétienne 7 février 1991 14 octobre 1991
Luigi Giusso Démocratie Chrétienne 18 novembre 1991 14 janvier 1992
Angelo Lo Presti Parti social-démocrate italien 1992 27 juin 1992
Alessandro Migliaccio Commissaire nommé par le Prefect 28 août 1992 20 juin 1993
Enzo Bianco Alleanza DemocraticaI Democratici Patto per Catania 20 juin 1993 30 novembre 1997 Elezioni 1997
PPI-PDS-PRC-FdV-Civiche 30 novembre 1997 22 janvier 2000[16] Elezioni 1997
Umberto Scapagnini Forza Italia FI-AN-Civiche 16 avril 2000 15 mai 2005 Elezioni 2000
FI-AN-MpA-UDC-Civiche 15 mai 2005 12 février 2008[17] Elezioni 2005
Elita Schillaci

Premier adjoint au Maire f.f.

Mouvement pour les autonomies 12 février 2008 9 mars 2008
Vincenzo Emanuele Commissaire nommé par le Prefect 10 mars 2008 20 juin 2008
Raffaele Stancanelli Le Peuple de la liberté PdL-MpA-UDC-Civiche 20 juin 2008 15 juin 2013 Elezioni 2008
Enzo Bianco Parti démocrate (Italie) PD-SEL-Megafono-Civiche 15 juin 2013 18 juin 2018 Elezioni 2013
Salvo Pogliese Forza ItaliaFratelli d'Italia FI-Lega-FdI-#DB-UDC-Civiche 18 juin 2018 30 juillet 2020[18] Elezioni 2018
Roberto Bonaccorsi

Premier adjoint au Maire f.f.

30 juillet 2020 en cours

Quartiers, faubourgs et contrées[modifier | modifier le code]

  • Acquicella
  • Bicocca
  • Angeli Custodi
  • Antico Corso
  • Barriera del Bosco
  • Borgo (Borgo Sant'Agata)
  • Canalicchio
  • Cappuccini Nuovi
  • Cardinale
  • Carmine
  • Carruba
  • CIBALI
  • Civita
  • Collegiata
  • Consolazione
  • Cristo Re
  • Crocifisso dei Miracoli
  • Crocifisso della Buona Morte
  • Duomo
  • Feudogrande
  • Fontanarossa
  • Fortino
  • Gelso Bianco
  • Gelsi Bianchi
  • Giudecca
  • Guardia
  • LIBRINO
  • Mercede
  • Monserrato
  • Monte Po
  • Nesima Superiore
  • Nesima Inferiore
  • Ognina
  • Pantano d'Arci
  • Petriera
  • Picanello
  • Pigno
  • Rotolo
  • San Berillo
  • San Biagio
  • San Cosimo
  • San Cristoforo
  • San Giovanni Galermo
  • San Giovanni Li Cuti
  • San Giorgio
  • San Giuseppe La Rena
  • San Leone
  • San Nullo
  • Santa Lucia
  • San Nicola dei Benedettini
  • Santa Maria dell'Aiuto
  • Santa Maria de la Salette
  • Santa Maria di Gesù
  • Santa Maria Goretti
  • Signore Ritrovato
  • Susanna
  • Trappeto
  • Vaccarizzo
  • Villaggio Sant'Agata
  • Zia Lisa

Hameaux[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Aci Castello, Belpasso, Carlentini (SR), Gravina di Catania, Lentini (SR), Mascalucia, Misterbianco, Motta Sant'Anastasia, San Gregorio di Catania, San Pietro Clarenza, Sant'Agata li Battiati, Tremestieri Etneo

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Habitants recensés


Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Catane est jumelée[19] avec :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://demo.istat.it/?l=it »
  2. (en) The Reconstruction of Catania after the Earthquake of 1693
  3. Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, 16e édition, éd. Hachette, année 1860
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Pierre Lévêque, « Les colonies chalcidiennes de la côte orientale », La Sicile, Presses universitaires de France, « Nous partons pour », 1989, p. 261-278. [lire en ligne]
  5. meteoam.it
  6. Fragment 97, 5 de Friedrich Wimmer.
  7. Livres VI, VIII et XI.
  8. 18000 selon le "Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie" de 1860 (voir plus haut)
  9. John Julius Norwich, Histoire de la Sicile, de l'Antiquité à Cosa Nostra, Paris, Tallandier, 2018, p. 245.
  10. Jean-Yves Frétigné, Histoire de la Sicile : des origines à nos jours, Paris/18-Saint-Amand-Montrond, Pluriel / Impr. CPI Bussière, , 477 p. (ISBN 978-2-8185-0558-8 et 2-8185-0558-5), p. 339
  11. a et b (en) Frank Sear, Roman théâtres : An architectural study, Oxford University Press, 2006, 609 p. (ISBN 978-0-19-814469-4), p. 186-187
  12. Mecca tire son origine de la déformation sicilienne du verbe français « macquer » (maccari) et en l'espèce du mot « macque ».
  13. (it) Università degli Studi di Catania
  14. (it) Scuola Superiore di Catania
  15. (it) Convitto Nazionale "Mario Cutelli" di Catania
  16. Nominato Ministro dell'interno nel Governo D'Alema II.
  17. Si dimette per candidarsi alle elezioni politiche del 2008.
  18. Sospeso a partire dal 23 luglio 2020 a seguito della condanna in primo grado per le spese pazze all'Assemblea regionale siciliana. « Catania, condanna Pogliese: la città resterà senza sindaco », La Repubblica, (consulté le )
  19. (it) « Catania Amica Del Mondo, Ecco Tutti I Gemellaggi Della Città Etnea », sur cataniaup.it,

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Santi Correnti. La città semprefiorente. Catania, Greco, 1977.
  • Santi Correnti e Santino Spartà. Le strade di Catania. Catania, Newton & Compton, 1998.
  • Ilaria Di Pietra, Catania. Viaggi e viaggiatori nella città del vulcano, Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007
  • Antonino Recupero, Catania. Città del mediterraneo, (Fotografia di Alfio Garozzo. Prefazione di Andrea Camilleri), Giuseppe Maimone Editore, Catania 2007, (ISBN 978-88-7751-273-4)
  • (it) Fabrizio Nicoletti, Catania Antica. Nuove prospettive di ricerca, Palerme, Museo Regionale Parco Archeologico Greco-Romano Catania, , 760 p..

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]