Puiseux-en-France

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Puiseux-en-France
Puiseux-en-France
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Yves Murru
2020-2026
Code postal 95380
Code commune 95509
Démographie
Gentilé Puiséennes
Population
municipale
3 757 hab. (2021 en augmentation de 10,76 % par rapport à 2015)
Densité 735 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 28″ nord, 2° 30′ 01″ est
Altitude 114 m
Min. 90 m
Max. 143 m
Superficie 5,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Louvres
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fosses
Législatives 9e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Puiseux-en-France
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Puiseux-en-France
Liens
Site web https://www.puiseux-en-france.fr/

Puiseux-en-France est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Puiséens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Puiseux-en-France est une commune périurbaine du Pays de France dans le Val-d'Oise

Située à environ 30 km au nord de Paris, elle est aisément accessible par l'autoroute A1 la Francilienne et l'ancienne route nationale 17.

L'entrée de Puiseux-village, avec le pignon du logis de la ferme du Temple.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Représentations cartographiques de la commune
Occupation des sols

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe de Marly-la-Ville, Louvres, Fontenay-en-Parisis, Châtenay-en-France et Bellefontaine.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Louvres desservie par les trains de la ligne D du RER.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Witz à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Vue aérienne en 2014 de Louvres, Puiseux-en-France et Goussainville (Val-d'Oise), France. Vue en direction du sud.

La commune se compose de Puiseux-Village et des nouveaux quartiers (le quartier des Kaufman, le quartier des Hameaux et le quartier du Coudray), qui forment une agglomération homogène avec la commune limitrophe de Louvres, et qui abritent une large majorité de la population.

Typologie[modifier | modifier le code]

Puiseux-en-France est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louvres, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 15 840 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

Habitat[modifier | modifier le code]

Logements[15] Nombre en 2008 % en 2008 nombre en 2013 % en 2013 nombre en 2018 % en 2018
Total 1 283 100 % 1 283 100 % 1 413 100 %
Résidences principales 1 251 97,5 % 1 216 94,8 % 1 322 ** %
→ Dont HLM 2 0,2 % 3 0,2 % 6 0,4 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
3 0,3 % 3 0,2 % 15 1,0 %
Logements vacants[Note 3] 29 2,3 % 64 5 % 76 5,4 %
Dont :
→ maisons 1 159 90,3 % 1 110 86,5 % 1 181 83,6 %
→ appartements 123 9,6 % 170 13,3 % 229 16,2 %

La commune ne respecte pas le pourcentage minimum de logements sociaux auquel elle est assujettie par l'article 55 de la Loi SRU et a du payer une amende de 57 000  en 2015 et 47 000  en 2016. En 2017, le droit de préemption urbain est exercé par le préfet, afin de permettre la création de logements sociaux, et la commune a donné un terrain d'un hectare, où sont construits 73 logements, dont 42 sociaux[16].

Projets[modifier | modifier le code]

Un Écoquartier de 3 340 logements doit être réalisé entre 2017 et 2028 sur 82 ha comprenant dont 19 ha d’espaces publics répartis sur Louvres et Puiseux, qui en accueillera 440, dans le cadre d'un aménagement mis en œuvre par l'établissement public Grand Paris Aménagement. Le projet a été désigné par Manuel Valls comme l'un des sites prioritaires pour la construction de logements dans le Grand Paris[17],[18],[19].

L'agrandissement et la prolongation d'exploitation de l'ISDI (Installation de stockage de déchets inertes) déjà située sur la commune est en projet[20]. L'agrandissement concerne deux zones à l'est et au sud du site actuel[21], leurs surfaces projetées respectives sont de 19 et 40 hectares[22]. L'actuelle ISDI de 28 hectares[22] est exploitée par la société COSSON (détenue à 99,9% par le groupe COLAS, lui-même détenu à 96.5% par le groupe BOUYGUES)[23]. Sa demande de mise en exploitation a été réalisée en 2014[23],[24],[25] pour une capacité de 2 160 000 tonnes[26] et son exploitation effective devait être réalisée mi-2015[26] mais a débuté en 2016[22]. L'ISDI a été reclassée ISDI3+ en 2019[27]. Son autorisation d'exploitation est aujourd'hui valide jusqu'à la date du 19 décembre 2021[27]. Le projet sur la commune consiste à agrandir l'ISDI d'une surface de 59 hectares (augmentation de 210%, soit une surface d'ISDI qui représenterai 17% de la surface totale de la commune) et de prolonger son exploitation d'une durée de onze années, soit jusqu'en 2032[22],[20]. Cette demande s'accompagne d'une adaptation des seuils de pollutions des déchets inertes qui seraient entreposés sur site[28]. Une consultation publique a eu lieu sur ce projet du 6 août 2021 au 3 septembre (arrêté préfectoral N° IC-21-050 du 28 mai 2021)[29] et a fait l'objet de 112 observations/contributions[30]. La société COSSON, rachetée par le groupe TERSEN, a été dissoute le 24 août 2021[31], TERSEN devenant depuis lors exploitant du site[32]. Le projet suscite une vive protestation de la part des Puiséens et Puiséennes[33],[34].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Puteoli en 1119, puteolum en 1184[35], Puseaus au XIIIe siècle, Puteoles en 1626[36].

Le nom de Puiseux-en-France provient du latin *puteolum, « petit puits »[35].

Jusqu'à la Révolution française, le bourg se nomme Puiseux-lès-Marly, puis, après 1792, Puiseux-lès-Louvres, et, en 1947,Puiseux-en-France, qui référencie le Pays de France où se trouve la commune[37].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Les vestiges d'une occupation humaine sur le territoire communal entre la prégistoire et l'époque moderne ont été retrouvés, notamment en 2015 lors de fouilles archéologiques àà la Fontaine Sainte-Geneviève. Un sol du Paléolithique moyen (300 000-40 000 av. J.-C.) a ainsi été découvert, et deux habitats du second Âge du fer (480-52 av. J.-C.). les Romains occupent le plateau au tout début de notre ère, époque dont datent des aménagements tels qu’un cellier, un puits, des rejets de foyers [38].

Une bulle du pape Calixte II en 1119 mentionne que l'église et ses biens appartiennent au prieuré Saint-Martin-des-Champs de Paris[37].

Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les origines de ce que deviendra la commanderie de Puiseux est à rechercher dans la vente que Bernold et Cécile de Puiseux font en d'un arpent de terre dans le village même avec toute la dime de Puiseux pour 1 300 livres. Les Templiers font construire sur le terrain une grange dîmière[39],[40]. En , Raoul de Puiseux, en échange d'un prêt de 100 livres parisis que les Templiers lui avaient fait, leur cède tout le champart qu'il possédait sur le territoire de Puiseux[41],[40]. Raoul de Puiseux effectue en une donation à l'ordre du Temple, du cinquième de plusieurs pièces de terre[42],[40]. Il recommence, en , Raoul donne aux Templiers le cinquième de son manoir avec ses dépendances, du bois du Coudray et celui de Jagny, de deux prés, d'un vigne et de la moitié du four avec sa maison au Puiseux ainsi que le cinquième de la justice[43],[44].

En 1318, la ferme du Temple appartient à la maison des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de la commanderie de Choisy-le-Temple. La commanderie comptait en 1456 220 arpents de terre qui rapportaient six muids de froment et trois muids d'avoine[44] et en 1757, 5 880 livres et en 1783, 8 000 livres[45].

Les éléments les plus anciens de la ferme et de la grange dimière remontent effectivement au XIIe siècle et au XIVe siècle, mais les bâtiments ont été reconstruits, voire construits à neuf au XVIIIe siècle[46]. La façade avec le pignon nord du logis sur la rue se démarque par un mur en moellons et un contrefort central. La grange aujourd'hui désaffectée est un bâtiment longitudinal avec peu d'ouvertures, construite en moellons avec des chaînages en pierre de taille à intervalles réguliers. À ce titre, elle se rapproche des bâtiments agricoles typiques de la région. Le portail de la cour de ferme ne donnait pas directement sur la rue : il subsiste encore derrière deux pavillons récents construits devant la ferme à l'est.

Il y avait à Fontenay-les-Louvres une maison qui dépendait de la commanderie de Puiseux, mais qui est détruite durant les guerres du XVe siècle. Le fief de Bellefontaine, dit fief de Boissonnet, relevait également de la maison de Puiseux[47].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

En 1612, la seigneurie devient la possession de la famille de La Salle. Le château est en ruine en 1762, lors du rattachement de la seigneurie au comté de Marly-la-Ville|[37].

Pendant la Première Guerre mondiale, lors du raid de dirigeables contre Paris et sa banlieue le 21 mars 1915 un Zeppelin survole Puiseux, sans lancer de bombes[48].

Lors des combats de la Libération de la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , un missile balistique V2 s'écrase sur Puiseux-lès-Louvres[49].

L'activité agricole reste importante jusqu'au milieu du XXe siècle[46]. L'urbanisation commence en 1930 avec le lotissement d'anciens espaces agricoles, tel le Bois de Coudray, où sont construits des pavillons, suivis, au début des années 1970 des lotissements “des marines”, “les Îles de France” et “les Saplots”, dans ce qui est désormais appelé Puiseux ville, séparé de l'ancien noyau villageois par des champs. Ce développement de l'urbanisation est favorisé par la création en 1846 de la gare de Louvres puis de l'Aéroport Paris-Charles-de-Gaulle en 1973[50].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[51], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1806 à 1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Luzarches[52]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Puiseux-en-France fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [53]), et ceux du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[54],[55].

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste UMP menée par le maire sortant Yves Murru obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 906 voix (62,56 %, 19 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle SE menée par Christine Mahé (542 voix, 37,43 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 40,56 % des électeurs se sont abstenus[56].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste DVD menée par le maire sortant Yves Murru obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 613 voix (56,81, 21 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant largement celle DIV menée par Catherine Klug (466 voix, 43,18 %, 6 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,15 % des électeurs se sont abstenus[57].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[58]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1809 1816 Honoré Parfait Taveau
(Mort en 1836)
   
1925 1963 M. Lucien Girard-Boisseau[Note 4]    
mars 1974 juin 1995 Claude Hugon[Note 4],[59]   Retraité EDF
Chevalier de l’Ordre du mérite du Burkina Faso
Les données manquantes sont à compléter.
avant 2000[60] mars 2005[61] Jean-Michel Rougeron DVD Démissionnaire
avril 2005 En cours
(au 1er juillet 2021)
Yves Murru UMPLR[62] Fonctionnaire retraité du ministère de l'Intérieur
Vice-président de la CA Roissy Porte de France (2014[63] → 2015)
Réélu pour le mandat 2020-2026[64],[65]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

La commune de Puiseux en collaboration avec celle de Louvres élabore un projet d'éco-quartier.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

La commune s'est dotée d'une agence postale communale.

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 2021, la ville dispose du groupe scolaire du Bois du Coudray et du groupe scolaire Marcel Pagnol, qui accueillent tous deux enfants en classes primaires et maternelles.

Ils poursuivent leur scolarité dans les collèges André-Malraux à Louvres, Françoise Dolto à Marly-la-Ville et au collège Collège Stendhal de Fosses, puis dans les lycées de Luzarches, de Fosses, de Gonesse, de Goussainville ou de Saint-Witz[66].

Culture[modifier | modifier le code]

La commune se dote en 2019-2020 d'une salle de spectacle de 300 places, attenante au complexe André Malraux avec lequel elle partage ses coursives[67]

Santé[modifier | modifier le code]

La commune compte[Quand ?] :

  • un médecin généraliste,
  • un chirurgien-dentiste
  • 2 kinésithérapeutes

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[69].

En 2021, la commune comptait 3 757 habitants[Note 5], en augmentation de 10,76 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
251224207201169183179177181
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
184162159189178170182198201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
192196196229336396599566750
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
9211 0202 9663 0983 1212 9293 3953 4143 294
2015 2020 2021 - - - - - -
3 3923 5833 757------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Puiseux-en-France compte un monument historique sur son territoire : Tous les éléments du patrimoine architectural se situent à Puiseux-Village.

  • Église Sainte-Geneviève, rue Lucien-Girard-Boisseau (inscrite Monument historique en 1976[71]) :
    mentionnée pour la première fois en 1119, elle a été reconstruite plusieurs fois. L'édifice actuel est d'un style gothique rustique, ne permettant pas une datation précise.
    Son plan est rectangulaire, à trois vaisseaux, et mesure cinq travées de longueur. Les trois premières travées correspondent à la nef et ses bas-côtés, et sont simplement plafonnées de bois. La première travée du bas-côté nord est la base du clocher, et sert de porche. Les deux dernières travées correspondent au sanctuaire et ses deux chapelles latérales, et ont été voûtées d'ogives à la Renaissance. Cependant, on trouve un chapiteau gothique flamboyant à l'entrée du chœur, à droite, et des chapiteaux Renaissance n'existent qu'au début de la nef, au sud, et dans la chapelle latérale nord, dédiée à Sainte-Geneviève. La chapelle latérale sud, dédiée à la Vierge Marie, a été reprise à la période moderne, de même que toutes les fenêtres du côté sud et l'unique baie occidentale. Mais les différences stylistiques ne sautent pas aux yeux, et l'église Sainte-Geneviève apparaît, à l'intérieur, comme un édifice homogène assez harmonieux.
    L'extérieur est en revanche plutôt fruste. On note seulement le curieux clocher, dont la base est flanquée de deux tourelles coiffées en poivrière, et dont la partie haute, d'un diamètre moins important, est désaxée vers l'ouest par rapport à sa base[72],[46].

On peut également signaler :

  • La ferme du Temple avec sa grange dîmière, rue Lucien-Girard-Boisseau : L'appellation de la ferme renvoie à l'ordre du Temple qui possédait la commanderie de Puiseux.
  • La propriété « Le Domaine » avec son colombier[46], au nord de l'église, rue Lucien-Girard-Boisseau : Manoir de deux étages, tout couvert de vigne vierge à l'instar du colombier. Ce dernier est de plan rond et comporte deux étages de faible hauteur, percés de nombreux oculi parfaitement ronds. Le toit couvert d'ardoise est coiffé d'une lanterne.
  • La fontaine Sainte-Geneviève, sur le chemin rural reliant le vieux village aux nouveaux quartiers par le bois de Puiseux : À flanc du coteau à l'est du chemin, cette fontaine aujourd'hui quasiment tarie donnait naissance à un ruisseau, dont le lit au fond d'un vallon a façonné le paysage. En cas de fortes précipitations, le niveau du ruisseau peut toutefois très rapidement augmenter, comme l'illustrent les deux immenses bassins de rétention construits en peu en aval, à l'ouest du nouveau Puiseux. La fontaine se présente comme une margelle voûtée construite avec des petites pavées, seul le fond étant en pierre de taille.
  • Un sentier de randonnée PR traverse la commune, passant par Puiseux-village et les nouveaux quartiers, où se trouve également un parcours sportif reliant les deux secteurs de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Puiseux-en-France Blason
D'argent à la champagne d'azur au puits de gueules maçonné de sable et équité du même brochant sur la champagne[73].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, (ISBN 2-84234-056-6), « Puiseux-en-France », p. 487–488
  • Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, , 808 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
  4. a et b Une rue de la ville porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Puiseux-en-France et Saint-Witz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St Witz » (commune de Saint-Witz) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Louvres », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2018, document mentionné en liens externes.
  16. Laurence ALLEZY avec A.C. et C.L, « Logement social : 13 villes du Val-d’Oise pointées du doigt par l’Etat : Ce sont de mauvais élèves en matière de construction de logements sociaux. Ces communes ne font pas assez d’efforts ou ne construisent pas dans les bonnes catégories », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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