Buno-Bonnevaux
Buno-Bonnevaux | |
L’hôtel de ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Essonne |
Arrondissement | Évry |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'École |
Maire Mandat |
Jean-Claude Cochet 2014-2020 |
Code postal | 91720 |
Code commune | 91121 |
Démographie | |
Gentilé | Bonnevaliens |
Population municipale |
471 hab. (2014) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 21′ 37″ nord, 2° 23′ 17″ est |
Altitude | Min. 63 m Max. 141 m |
Superficie | 15,99 km2 |
Élections | |
Départementales | Milly-la-Forêt |
Localisation | |
modifier |
Buno-Bonnevaux[1] (prononcé [buno bɔnǝvo] Écouter) est une commune française située à cinquante-six kilomètres au sud-est de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Bonnevaliens[2].
Géographie
Situation
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Espace urbain construit | 2,4 % | 37,91 |
Espace urbain non construit | 2,2 % | 35,44 |
Espace rural | 95,4 % | 1 523,26 |
Source : Iaurif[3] |
Buno-Bonnevaux est située à cinquante-six kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, trente et un kilomètres au sud-ouest d'Évry[5], sept kilomètres au sud-ouest de Milly-la-Forêt[6], quatorze kilomètres au sud-est de La Ferté-Alais[7], dix-neuf kilomètres au sud-est d'Étampes[8], vingt-sept kilomètres au sud-est d'Arpajon[9], vingt-neuf kilomètres au sud-ouest de Corbeil-Essonnes[10], trente-deux kilomètres au sud-est de Montlhéry[11], trente-trois kilomètres au sud-est de Dourdan[12], quarante et un kilomètres au sud-est de Palaiseau[13].
Hydrographie
À l'ouest, le territoire communal est délimité par l'Essonne, affluent de la Seine, se divisant par endroits en plusieurs bras. Il y a un ancien moulin à chacune des trois intersections route/rivière : Paillard, Roijeau et le Petit Gironville. Ce dernier a été détruit par l'armée allemande en août 1944 en même temps que le pont. On relève également la présence de plusieurs étangs dont un de 1,5 ha, creusé en 1975, géré par l'association communale de pêche.
Relief et géologie
Le point le plus bas de la commune est située à soixante-trois mètres d'altitude et le point culminant à cent quarante-et-un mètres[14]. Entre vallée et plateau, les pentes sablonneuses abritent de nombreux chaos de roches gréseuses. Les habitats de vallée sont séparés de la rivière, qui forme la limite ouest, par une bande de marécages.
Communes limitrophes
Gironville-sur-Essonne | Maisse | Milly-la-Forêt | ||
Prunay-sur-Essonne | N | Oncy-sur-École | ||
O Buno-Bonnevaux E | ||||
S | ||||
Boigneville | Nanteau-sur-Essonne | Tousson |
Climat
Buno-Bonnevaux, située en Île-de-France, bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et étés doux, avec des précipitations régulières sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,8 °C, avec une moyenne maximale annuelle de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. Le record de température la plus basse fut établi le avec −19,8 °C. La moindre densité urbaine explique une différence négative de deux à trois degrés relevée entre Buno-Bonnevaux et Paris. L'ensoleillement totalisant 1 798 heures est comparable à l'ensemble des régions au nord de la Loire mais moindre qu'au nord du département par la présence fréquente de nappe de brume à proximité de l'École, des champs et de la vaste forêt. Enfin, les précipitations s'établissent à 598,3 millimètres annuels, avec une moyenne mensuelle proche de cinquante millimètres.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1 | 2,8 | 4,8 | 8,3 | 11,1 | 13 | 12,8 | 10,4 | 7,2 | 3,5 | 1,7 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,4 | 4,3 | 7,1 | 9,7 | 13,4 | 16,4 | 18,8 | 18,5 | 15,6 | 11,5 | 6,7 | 4,3 | 10,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,1 | 7,6 | 11,4 | 14,6 | 18,6 | 21,8 | 24,5 | 24,2 | 20,8 | 15,8 | 9,9 | 6,8 | 15,2 |
Ensoleillement (h) | 59 | 89 | 134 | 176 | 203 | 221 | 240 | 228 | 183 | 133 | 79 | 53 | 1 798 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 42,5 | 44,4 | 45,6 | 53,7 | 51 | 52,2 | 48,5 | 55,6 | 51,6 | 54,1 | 51,5 | 598,3 |
Voies de communication et transports
La commune dispose sur son territoire de la gare de Buno - Gironville desservie par la ligne D du RER d'Île-de-France.
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le hameau de Bonnevaux possédait autrefois une église de même style et de même époque que celle de Buno. En 1794, pour éviter des réparations coûteuses, la commune de Buno fut autorisée à faire démolir la nef et le clocher de celle-ci et les deux paroisses furent réunies sous le nom de Buno-Bonnevaux.
Le hameau de Moignanville dépendait autrefois de Gironville et fut rapporté à Buno en 1815, en échange du Petit-Gironville. Ce hameau comprenait un château et trois ou quatre groupes de bâtiments fermiers. En 1818, à la formation du cadastre, ce château appartenait au comte Philippe Victoire de Senneville, maréchal de camp d'artillerie, et alors âgé de 81 ans (décédé en 1824). Ce château a été rasé au cours du XIXe siècle, car trop humide, et remplacé par une grande demeure bourgeoise encore visible actuellement.
Situé à un kilomètre au sud du bourg, le hameau de Chantambre s'étire sur le côté droit de la route, en allant vers Nanteau. Il est formé de deux groupes d'habitats distincts, séparés par le château. Au bord de la route allant à Chantambre, une croix en fer rehaussée par une effigie du Christ est plantée sur un rocher. Elle donne son nom au lieu-dit : "la Croix Frappeau" qui figurait déjà sur le cadastre de 1814. Une légende y est attachée : un voyageur y aurait été attaqué par des brigands qui se mirent à le frapper. Le voyageur, pour montrer son courage et leur lâcheté, leur aurait dit "Frappez haut", d'où le nom donné à cette croix.
En 1668, le hameau de Mézières dépendait déjà de la paroisse de Buno. Actuellement, ce hameau est formé de trois fermes alignées sur le côté nord de la route allant à Tousson et d'un corps de ferme sur le côté sud.
Jusqu'à l'époque de son rattachement à la commune de Gironville en 1815, le hameau du Petit-Gironville faisait partie intégrante de la paroisse de Buno. Un château a très probablement été construit en ce lieu par un membre de la famille d'Arbouville (cf III) entre le 13e et le 15e siècles. Louis XI y a séjourné les 7 et 12/5/1480, et il a vraisemblablement été détruit en 1570. Un moulin à grains perpendiculaire à l'Essonne et situé sur sa rive gauche, dépendait de ce château. Il faut attendre le début du XXe siècle pour voir se construire sur ces vieilles ruines, une villa de style néo-médiéval elle-même détruite, ainsi que le moulin et le pont, en 1944 par l'armée allemande en retraite. Après sa destruction, elle a été acquise par M Larquetoux, architecte parisien, qui la reconstruisit dans un style plus strict.
Toponymie
En 1263, le village s'appelait Bunetum Castrum-Bonavallis. L'appellation définitive de Buno daterait de 1495. Le mot castrum se rapporte à un hameau dit « Les Mazures des Bureaux » (dans la plaine de Buno), aujourd'hui disparu, et que l'on suppose avoir été construit sur les ruines du Castrum (camp fortifié) gallo-romain. En 1793, la commune fut créée sous le nom de Bonnevant Bano, le nom actuel a été introduit en 1801 dans le bulletin des lois[17].
Histoire
Avant l'ère chrétienne
L'homme s'est manifesté à Buno plusieurs millénaires avant l'ère chrétienne : des éléments de pierres taillées et polies ainsi que de la poterie ont été trouvés en abondance. Du Néolithique (-3000 à -2000) subsistent deux polissoirs, deux sépultures sous roche et un menhir de 4 m en grès siliceux. Des urnes cinéraires de l'âge du Bronze (-2300 à -1600), dont certaines contenaient encore quelques ossements humains calcinés, ont également été découvertes. « Nécropole de Buno-Bonnevaux », Groupe de Cerny
La période gallo-romaine
Un très important ensemble sépulcral de cette époque abritant plus de quatre-cent inhumations a été découvert en 1975.
Des gallo-romains à la Révolution
Au milieu du XIVe siècle, Guiot d'Echainvilliers est châtelain de Buno ; cette famille tirait son nom d'un écart de la commune d'Aulnay la Rivière près de Pithiviers.
Du XIVe au XVIe siècle, Buno a été possession de la famille d'Arbouville dont le hameau du Petit-Gironville était l'un des fiefs. L'effigie de Guille d'Arbouville et celle de sa femme sont représentées sur la pierre tombale dressée à gauche du portail de l'église de Buno.
En 1537, François de la Chasserie était seigneur d'une partie de Buno, côté bourg. Vers 1568, le chancelier Michel de l'Hôpital (décédé en 1573) était seigneur d'une partie de Buno, côté Petit-Gironville (propriétaire du château et des terres y attenantes, alors que Henri de Montmonrency Damville possédait Buno côté bourg.
En 1613, le président Théodore de Berzeau de Grave, conseiller du Roi et président en la Cour, acquiert les fiefs qui appartenaient à la famille d'Arbouville. Vers 1663, les biens du susmentionné président deviennent la propriété de sa fille Anne Marie épouse de messire Claude de Refuge, chevalier, lieutenant-général des armées du roi en Italie.
En 1673, apparait le premier maître d'école. La classe se faisait alors dans des lieux quelconques : sa maison, une chambre, une grange. Le maître était payé en nature : vêtements, nourriture, vin, bois de chauffage.
Au début du XVIIIe siècle, la famille Grignon devint seigneur de Buno en partie.
En 1776, Jean Joseph Bataille de Francès Daville, écuyer, était seigneur et grand voyer de Buno entre autres.
Lors de la Révolution, les cahiers de doléance de Bonnevaux et Buno ont sans doute été portés à Melun, malheureusement, ceux-ci ont disparu. D'autre part, les registres de délibérations du conseil municipal datent seulement de 1806. Tout ceci nous prive d'informations concernant la période révolutionnaire.
De la Révolution à 1944
En 1806, et alors que le maire était M Cousinet, propriétaire du château de Chantambre, il n'existait pas de local faisant fonction de mairie. Le conseil municipal se réunissait au château et les comptes-rendus portaient la mention « En la mairie de Chantambre le ... » jusqu'en 1818 ou 1819 où il est précisé « En la mairie de Buno ... » La ligne de chemin de fer de Maisse à Montargis fut mise en exploitation le mais il n'y avait pas de halte à Buno. La gare de Buno-Gironville fut construite au début du XXe siècle.
Vers 1825, la Fabrique (usine) mit un local à la disposition du maître d'école. Ce n'est qu'en 1838 que la commune acquit de la fabrique, une maison avec dépendance qu'elle aménagea pour loger le maître et recevoir les élèves, malgré l'édit de 1698 obligeant chaque communauté villageoise à en faire ainsi. Mais le premier maître d'école de Buno apparut tout de même en 1673. À cette époque, les enfants ne fréquentaient pas l'école toute la journée : un groupe y était reçu le matin et un autre l'après-midi. La salle de classe de trente mètres carrés permettait ainsi de recevoir de cinquante à soixante-dix élèves. En 1858, la commune acheta le bâtiment qui est devenu l'école actuelle et qui abrite également la mairie. Jusqu'en 1820, le maître d'école était payé en nature par les parents. En 1820, la municipalité lui vota un budget annuel de vingt francs qui, de 1823 à 1827 fut porté à quarante francs, puis soixante francs jusqu'en 1833. De 1833 à 1845, le salaire mensuel du maître était de vingt francs et passe à trente francs en 1845. En 1847, la municipalité fixa les rétributions mensuelles à payer au maître par les parents : un franc cinquante par élève au-dessus de neuf ans, un franc pour les élèves de six à neuf ans, soixante-quinze centimes pour les élèves au-dessous de six ans. Dans la commune, il y avait à l'époque, neuf familles indigentes dispensées de tout paiement. La loi du garantit au maître un traitement annuel de six cent francs, et ce jusqu'en 1867.
En 1855 est instaurée une taxe sur les chiens : cinq francs par chien de chasse et d'agrément ; et un franc cinquante par chien de garde.
En 1864 : établissement d'un procès verbal de location du droit de ramassage des crottins dans les rues de Buno divisées en neuf zones pour un montant de deux à vingt-et-un francs.
En 1873, création d'une bibliothèque scolaire.
En 1874, la commune décide la gratuité complète de l'école primaire. Depuis l'origine et jusque dans les années 1970, il n'y eut qu'une classe mixte recevant les enfants de tous âges.
En 1876, décision de construire un corps de garde pour les pompiers et d'acquérir une pompe à incendie aspirante et refoulante, avec accessoires, et des équipements pour une subdivision de vingt sapeurs pompiers.
Le , célébration de la Fête Nationale pour laquelle a été voté un budget de cent vingt francs afin de lui donner un éclat particulier.
Janvier 1910 : vote de secours en faveur des victimes des inondations.
1919 : décision d'installer une cabine téléphonique publique au café-tabac.
L'après-guerre
Buno-Bonnevaux a été libéré le par l'armée des États-Unis d'Amérique, dont une première patrouille avait traversé le village dès le 17 août[18]
Buno adhère au syndicat d'électricité, comprenant Boigneville, Prunay et Gironville le . Un emprunt par souscription est émis auprès de la population des quatre communes en 1927 pour couvrir le devis d'électrification d'un montant de sept cent quatre-vingt mille francs. La concession est accordée à la société "Sud-Lumière". L'école et la mairie sont électrifiés en août 1927. L'adduction d'eau ne remonte qu'à 1957. C'est en 1986 que l'alimentation en gaz de ville a été installée.
Pour répondre à la nouvelle organisation scolaire, en 1970, il a été construit sur le terrain réservé au jardin du maître, un bâtiment préfabriqué pour abriter deux classes. L'enseignement primaire est maintenant partagé avec les communes avoisinantes.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 471 habitants, en diminution de −0,42 % par rapport à 2009 (Essonne : 4,75 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Politique et administration
Politique locale
La commune de Buno-Bonnevaux est rattachée au canton de Milly-la-Forêt, représenté par le conseiller général Jean-Jacques Boussaingault (UMP), lui-même intégré à l'arrondissement d’Évry et à la deuxième circonscription de l'Essonne, représentée par le député Franck Marlin (UMP).
L'Insee attribue à la commune le code 91 2 18 121[24]. La commune de Buno-Bonnevaux est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 101 219. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[25].
Liste des maires
Tendances et résultats politiques
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 74,83 % pour Jacques Chirac (RPR), 25,17 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 86,97 % de participation[28].
- Élection présidentielle de 2007 : 61,72 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 38,28 % pour Ségolène Royal (PS), 86,41 % de participation[29].
- Élection présidentielle de 2012 : 60,00 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 40,00 % pour François Hollande (PS), 86,65 % de participation[30].
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 65,82 % pour Franck Marlin (UMP), 34,18 % pour Gérard Lefranc (PCF), 69,47 % de participation[31].
- Élections législatives de 2007 : 50,39 % pour Franck Marlin (UMP) élu au premier tour, 19,69 % pour Marie-Agnès Labarre (PS), 69,38 % de participation[32].
- Élections législatives de 2012 : 67,25 % pour Franck Marlin (UMP), 32,75 % pour Béatrice Pèrié (PS), 60,73 % de participation[33].
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections européennes de 2004 : 16,49 % pour Harlem Désir (PS), 15,46 % pour Patrick Gaubert (UMP), 55,15 % de participation[34].
- Élections européennes de 2009 : 29,57 % pour Michel Barnier (UMP), 15,05 % pour Harlem Désir (PS), 50,66 % de participation[35].
- Élections européennes de 2014 : 39,82 % pour Aymeric Chauprade (FN), 11,76 % pour Alain Lamassoure (UMP), 58,61 % de participation[36].
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- Élections régionales de 2004 : 45,67 % pour Jean-François Copé (UMP), 35,83 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 73,79 % de participation[37].
- Élections régionales de 2010 : 54,64 % pour Valérie Pécresse (UMP), 45,36 % pour Jean-Paul Huchon (PS), 54,67 % de participation[38].
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections cantonales de 2004 : 67,07 % pour Jean-Jacques Boussaingault (UMP), 32,93 % pour Martine Stehlin (PS), 73,79 % de participation[39].
- Élections cantonales de 2011 : 65,41 % pour Jean-Jacques Boussaingault (UMP), 34,59 % pour Marie-Anne Bachelerie (PS), 51,04 % de participation[40].
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :
- Élections municipales de 2001 : données manquantes.
- Élections municipales de 2008 : 242 voix pour Cédric Bercher (?), 236 voix pour Christine Vanneque (-), 72,37 % de participation[41].
Référendums :
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 72,59 % pour le Oui, 27,41 % pour le Non, 45,01 % de participation[42].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 52,84 % pour le Non, 47,16 % pour le Oui, 81,92 % de participation[43].
Enseignement
Les élèves de Buno-Bonnevaux sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose d'une école élémentaire publique[44].
Santé
Services publics
Jumelages
La commune de Buno-Bonnevaux n'a développée aucune association de jumelage.
Vie quotidienne à Buno-Bonnevaux
Culture
Une bibliothèque existe à la mairie
Sports
Centre de vol à voile de l'Association aéronautique du Val d'Essonne Buno-Bonnevaux
Lieux de culte
La paroisse catholique de Buno-Bonnevaux est rattachée au secteur pastoral de Milly-la-Forêt et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Léger[45]. Un pèlerinage avait lieu, jusque dans les années 1960, à la Saint-Guerluchon le 4 juin, vers les hauteurs du village, dans la propriété du chateau de Moignanville,où .[réf. nécessaire] Le cimetière se situait autrefois aux abords de l'église. C'est en 1883 que son déplacement s'est effectué dans la "vallée".
Médias
L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.
Économie
Évolution historique
Les carriers : l'origine de l'exploitation des grès se perd dans la nuit des temps ; elle s'éteignit progressivement après la première guerre mondiale. La corporation des carriers bénéficie d'un vieux droit d'usage à partir du XIIe siècle. Les pavés extraits étaient payés au mille (150 francs en 1846) et le métier était particulièrement pénible compte tenu de la poussière. Bien peu d'ouvriers passaient la cinquantaine. De Bonnevaux à Chantambre, on peut voir de nombreux vestiges d'ateliers d'extraction.
À la fin du XIXe siècle, le territoire communal se divisait ainsi : terres labourables, 72 % ; vignes 1,25 % ; prés et pâtures 3,4 % ; friches et murgers, 10,6 % ; bois, aulnaies, 7 %. Quatre propriétaires possédaient ensemble 41 % de la surface totale. Le commerce était alors limité à deux épiceries. La branche artisanale comprenait : un entrepreneur de battage avec trois machines à vapeur, un maréchal-serrurier, un menuisier, un charron, un maçon, une petite carrière d'extraction de grès à Chantambre.
Au XXe siècle et entre les deux guerres on comptait deux cafés dont l'un faisait débit de tabac, une épicerie, et dans les années 1930 se créa une charcuterie. Un boucher et un boulanger de communes voisines assuraient des tournées régulières. L'activité artisanale comprenait : un forgeron maréchal-ferrant, un menuisier, un charron, un maçon, un exploitant forestier, négociant de bois d'œuvre, un gravelière exploitée à Chantambre par M. Armand Fauvin, M. Paul Goudou était à la fois cordonnier, coiffeur et professeur de violon.
En 1986, l'activité est redevenue purement agricole avec un nombre d'exploitants en régression ; les cultures dominantes sont le blé, le maïs et la betterave. Il n'y a plus de commerce hors un pseudo-café, et sur le plan artisanal ne subsistent que deux maçons et à Chantambre, un négociant de bois et une fabrique de petits meubles de cuisine qui n'emploie que quelques ouvriers. Cette dernière a été rasée fin 2006.
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 41 679 €, ce qui plaçait Buno-Bonnevaux au 1 771e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[46].
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006. | ||||||
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d’entreprise |
Cadres et professions intellectuelles supérieures |
Professions intermédiaires |
Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Buno-Bonnevaux | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Évry | 0,3 % | 4,0 % | 20,2 % | 29,6 % | 28,2 % | 17,7 % |
Moyenne nationale | 2,2 % | 6,0 % | 15,4 % | 24,6 % | 28,7 % | 23,2 % |
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006. | ||||||
Agriculture | Industrie | Construction | Commerce | Services aux entreprises |
Services aux particuliers | |
Buno-Bonnevaux | - | - | - | - | - | - |
Zone d’emploi d’Évry | 0,9 % | 13,5 % | 5,4 % | 14,6 % | 16,2 % | 6,9 % |
Moyenne nationale | 3,5 % | 15,2 % | 6,4 % | 13,3 % | 13,3 % | 7,6 % |
Sources : Insee[47],[48],[49] |
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Les berges de l'Essonne et les bois les bordant ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[50].
Patrimoine architectural
La chapelle de Bonnevaux du XIIIe siècle a été inscrite aux monuments historiques le [51]. Deux sépultures du néolithique ont été inscrites aux monuments historiques le pour la première[52] et classées le [53]. Un polissoir du néolithique a été le [54] et inscrit le [55].
La commune possède plusieurs châteaux de styles divers, sur les hameaux de Bonnevaux, Chantambre, Moignanville, et au Petit-Gironville. Le hameau de Bonnevaux possède également une chapelle.
La construction de l'église, composite, aurait débuté au XIe siècle. Elle est formée d'une nef principale et d'un collatéral gauche moins élevé, se terminant tous deux par une abside. Des réparations y ont été effectuées au XVe siècle, à considérer les pilastres et les nervures des voutes. Les fenêtres ont été refaites vers la même époque. Peut-être cette église avait-elle subit des dégâts lors de la Guerre de Cent ans, la région en ayant été fort affectée. Dans une niche, à la base de l'autel du Sacré-Cœur, est une châsse en métal doré de style néo-gothique et contenant quelques reliques osseuses attribuées à Sainte-Marguerite-Marie (1647-1690). D'autres travaux de réparation et de restauration ont été menés au cours des dernières décennies du XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune
Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Buno-Bonnevaux :
- René Lacoste (1904-1996), l'un des mousquetaires du tennis français et créateur de la marque de vêtements, a habité le château situé dans le hameau de Chantambre.
Héraldique
La commune de Buno-Bonnevaux ne dispose pas de blason. |
Buno-Bonnevaux dans les arts et la culture
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- La mairie n'a pas mis en place un site Internet.
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Fiche de Buno-Bonnevaux dans le Code officiel géographique sur le site de l'Insee. Consulté le 31/07/2012.
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 01/04/2009.
- Fiche communale d'occupation des sols en 2008 sur le site de l'Iaurif. Consulté le 07/11/2010.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Paris sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Évry sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Milly-la-Forêt sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et La Ferté-Alais sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Étampes sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Arpajon sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
- Orthodromie entre Buno-Bonnevaux et Corbeil-Essonnes sur le site lion1906.com Consulté le 06/09/2012.
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