Cet article recense les élections qui se sont tenues dans le monde en 2012. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national.
Aux États-Unis, le président démocrate Barack Obama est réélu pour un second et dernier mandat en novembre. Dans le même temps, l'opposition républicaine conserve sa majorité à la Chambre des représentants. En Russie, Vladimir Poutine remporte largement l'élection présidentielle du mois de mars. Précédemment président de la fédération de Russie de 1999 à 2008, il avait exercé la fonction de premier ministre de 2008 à 2012, la Constitution ne l'autorisant pas à exercer trois mandats successifs à la tête de l'État. La France de son côté connaît une alternance au pouvoir, avec la victoire de la gauche aux élections présidentielle (avril et mai) et législatives (juin). François Hollande devient président de la République. Une alternance a également lieu au Japon, où la droite remporte les élections législatives en décembre. Shinzō Abe devient premier ministre.
Au Yémen, une vague de contestation populaire dans le cadre du Printemps arabe contraint le président Ali Abdallah Saleh à démissionner en février. Une élection a alors lieu, bien que les divers partis se sont accordés sur un candidat unique, Abdrabbo Mansour Hadi. L'élection, pour la forme, est entachée de violences orchestrées par les séparatistes du Mouvement du Sud. En Égypte, la révolution qui a renversé le président Hosni Moubarak entraîne une élection présidentielle aux mois de mai et juin. Elle est remportée par le candidat islamiste Mohamed Morsi, qui devient ainsi le premier président démocratiquement élu de l'histoire du pays. Une nouvelle constitution est approuvée par référendum en décembre. À la suite d'un vaste mouvement de protestation populaire, le président Morsi sera toutefois renversé par un coup d'État militaire en 2013. Au Myanmar (Birmanie) les élections législatives partielles du mois d'avril s'inscrivent dans le processus de démocratisation du pays, et permettent l'entrée d'Aung San Suu Kyi au Parlement. En conséquence, l'Union européenne et les États-Unis lèvent leurs sanctions économiques contre la junte birmane.
Au Venezuela, le socialiste Hugo Chávez, président depuis 1999 et auteur de la « Révolution bolivarienne », remporte l'élection présidentielle du mois d'octobre, mais décède en mars 2013 après une longue maladie, sans avoir pu prêter serment pour son nouveau mandat.
Les candidats d'opposition, issus de divers mouvements, remportent une majorité de sièges. Les résultats de l'élection sont annulés par la cour constitutionnelle en juin, leur tenue n'ayant pas été jugée conforme à la constitution.
Réélection de Gurbanguly Berdimuhamedow. Le Tukménistan est un État à parti unique ; les autres candidats, du même parti, ne présentent pas de réelle opposition.
Pour ce scrutin qui se veut l'amorce d'une transition démocratique, les divers partis et mouvements s'accordent sur une candidature unique, celle d'Abdrabbo Mansour Hadi, dont l'élection n'est alors qu'une formalité.
Les réformes constitutionnelles, autorisant notamment une diversité de partis politiques, sont approuvées. Le référendum se déroule alors que la guerre civile se poursuit.
Boycottée par certains réformateurs, dont beaucoup sont par ailleurs disqualifiés par le Conseil des gardiens de la Constitution, l'élection est remportée par les conservateurs.
Devait à l'origine rédiger la nouvelle constitution.
Congrès sans majorité politique, principalement composé d'élus sans étiquette. L'Alliance des forces nationales (libérale) de Mahmoud Jibril apparaît toutefois comme la principale force politique.
Les électeurs se prononcent en faveur de la destitution du président Traian Băsescu. La Cour constitutionnelle invalide toutefois le référendum, en raison de la faible participation.
Le parti Monténégro européen (centre-gauche) perd sa majorité absolue mais conserve la majorité relative ; Milo Đukanović demeure à la tête du gouvernement.
Il n'y a pas de partis politiques à Palau. Néanmoins, les électeurs choisissent l'alternance à la présidentielle, avec la victoire de Tommy Remengesau.
Anticipées, après l'invalidation de celles de février
Il n'y a pas de partis politiques au Koweit. Dans le cadre d'un mouvement de contestation, nombre d'opposants (notamment islamistes) boycottent le scrutin, et ne sont donc pas représentés.