Leung Chun-ying

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Leung Chun-ying
梁振英
Illustration.
Leung Chun-ying en mars 2017.
Fonctions
Chef de l'exécutif de Hong Kong

(4 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 25 mars 2012
Président Hu Jintao
Xi Jinping
Premier ministre Wen Jiabao
Li Keqiang
Prédécesseur Donald Tsang
Successeur Carrie Lam
Biographie
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Hong Kong
Nationalité Chinoise
Parti politique Société progressiste de Hong Kong
Nouvelle alliance de Hong Kong
Conjoint Regina Leung
Enfants 3
Diplômé de Université polytechnique de Hong Kong
Université de l'Ouest de l'Angleterre

Signature de Leung Chun-ying梁振英

Leung Chun-ying
Chefs de l'exécutif de Hong Kong

Leung Chun-ying (梁振英 ; en jyutping : Loeng4 Zan3 Jing1 [lœːŋ˨˩ tsɐn˧ jɪŋ˥] ; en pinyin Liáng Zhènyīng), né le , est un homme politique hong-kongais. Il est chef de l'exécutif de Hong Kong de 2012 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Après avoir étudié à Hong Kong puis à Bristol, Leung Chun-ying rentre à Hong Kong en 1977 et travaille pour l'entreprise immobilière Jones Lang Wootton. En 1993, il crée sa propre entreprise d'expert en géodésie, qui a rejoint en 2000 l'entreprise internationale de gestion immobilière DTZ[réf. nécessaire]. Leung Chun-ying a été président du conseil de la Lignan University (1999-2008) ainsi que de la City University of Hong Kong[réf. nécessaire]. Par ailleurs, il a eu très tôt des liens politiques avec la Chine populaire. Des rumeurs ont circulé sur son appartenance secrète au Parti communiste, mais l'intéressé a démenti ces informations[1],[2]. Leung Chun-ying est membre de la Conférence consultative politique du peuple chinois et président de l'institut Un pays, deux systèmes.

Élection à la tête de l'exécutif hong-kongais[modifier | modifier le code]

Peu de temps avant le scrutin du 25 mars 2012, le Premier ministre chinois Wen Jiabao avait donné son soutien à Leung Chun-ying. Celui-ci est élu par 689 voix sur les 1200 dont est composé le collège des électeurs hongkongais[2]. Il a ainsi écarté ses deux adversaires, Albert Ho et Henry Tang, son prédécesseur à la tête de l'exécutif hongkongais. Une manifestation rassemblant 5300 personnes selon la police et 15000 selon les organisateurs a eu lieu le , pour réclamer le suffrage universel ainsi pour protester contre l'intervention de Pékin dans les élections[1]. L'entrée en fonction de Leung Chun-ying a lieu le .

Réforme du suffrage universel[modifier | modifier le code]

Dès lors, Leung est surnommé « 689 », faisant référence au nombre de votes portées au comité électoral – critiqué lui-même pour manquer de légitimité – lors de son élection en 2012. Ce surnom est exploité par ses critiques pour souligner le manque de soutien par peuple[3],[4],[5],[6].

Peu de temps après l'annonce de la réforme du suffrage universel concernant les élections du chef de l’exécutif hongkongais acceptée par Leung, des manifestations de désapprobations ne tardent pas à se faire entendre en . Les manifestants réclamant la démission du chef de l’exécutif, Leung refuse et accuse les manifestants de "manque de sincérité" et de "tactique furtive" et insiste sur les perturbations sur les écoles et le travail des fonctionnaires. Il reçoit le soutien du président Xi Jinping et refuse de considérer le mouvement des parapluies comme une révolution tout en affirmant que sa démission n'amènerait à rien. Il affirme aussi que l'utilisation de gaz lacrymogène par la police s'est faite sans aucune distinction politique. Il accuse les pays du monde entier d'être derrière les manifestants et ajoute que Hong Kong a plus de chance que Pékin concernant l'intervention de l'armée pendant les manifestations de Tiananmen.

Voulant briguer un second mandat, il se retire toutefois officiellement pour des raisons familiales en . Officieusement pourtant, la raison est à chercher du côté de son bilan, lors duquel la société hongkongaise s'est considérablement divisée et où le sujet de l'indépendance de Hong-Kong est devenu majeur, au grand dam de Pékin. Sa popularité a par ailleurs plongé dans les sondages[7]. Carrie Lam lui succède le .

Controverses[modifier | modifier le code]

Evasion fiscale[modifier | modifier le code]

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Business News Live, Share Market News - Read Latest Finance News, IPO, Mutual Funds News », sur The Economic Times (consulté le ).
  2. a et b « Radio86.com », sur radio86.com (consulté le ).
  3. (en) « Why are Hong Kong's protesters rallying around the number 689? », The Guardian
  4. (en) « CY Leung: The troubles of Hong Kong's unloved leader », BBC News
  5. (en) Edward Ngai et Isabella Steger, « In Hong Kong, a Democracy March with a Sense of Humor », The Wall Street Journal,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Hong Wrong, « Why 689 is the magic number », (consulté le )
  7. Frédéric Lelièvre, « Pékin écarte le chef de l'exécutif hongkongais », Le Figaro, samedi 10 / dimanche 11 décembre 2016, page 9.
  8. (en) « Ex-Hong Kong leader hits back at Pandora Papers report he hid wealth », sur South China Morning Post, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]