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« Liste des maîtres de province de l'ordre du Temple » : différence entre les versions

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Version du 7 avril 2015 à 20:01

La liste des maîtres de province de l'ordre du Temple regroupe les noms des maîtres selon un axe chronologique identifié par période de maîtrise et domaines territoriaux.

Cette notion de province administrative au sein de l'ordre du Temple ne correspond pas aux limites géographiques actuelles et encore moins aux possessions territoriales des royaumes de l'époque[1]. Les limites de chaque province étaient propres aux templiers et si on fait référence à la province de France, ce n'est ni le royaume de France tel qu'il était au XIIe siècle et XIIIe siècle ni la France d'aujourd'hui.

L'organisation des provinces et leur évolution

Comme tout ordre religieux, les templiers étaient dotés de leur propre règle et cette règle évoluait sous forme de retrais (article statutaires) à l'occasion des chapitres généraux[2]. C'est l'article 87 des retrais de la règle qui nous indique la répartition territoriale initiale des provinces. Le maître de l'ordre désignait un commandeur pour les provinces suivantes[3],[4],[5]:

Cette répartition a évolué au fur et à mesure de l'expansion des templiers. On constate notamment la création de nombreuses nouvelles provinces et certaines réorganisations territoriales comme la fusion de l'Aragon et de la Provence puis vers le milieu du XIIIe siècle la scission en deux provinces distinctes de cette province de Provence et partie des Espagnes[6],[7].

Les responsables de chaque province étaient désignés par le titre de Præceptǒr (Précepteur/Commandeur) ou Mǎgistěr (Maître) selon les cas. Si la traduction de Mǎgistěr ne laisse pas place au doute, celle de Præceptǒr, littéralement « celui qui commande », est souvent sujette à caution. La question étant de savoir si on doit faire référence a des Préceptories ou a des Commanderies lorsqu'on évoque leurs installations.

Province d'Allemagne

La Bohême et ses alentours au XIIe siècle et XIIIe siècle.

La province d'Allemagne ne se forme qu'au XIIIe siècle pendant le règne de Frédéric II de Hohenstaufen dans le Saint-Empire romain germanique et incluait également les commanderies établies dans le royaume de Bohême, les duchés de Pologne et la Prusse teutonique[3].

Dès 1157, Albert Ier de Brandebourg leur octroie des terres près de la rivière spree et en 1200 ils fondent le château de Mongberg dans la marche de Brandebourg[8]. Avant le milieu du XIIIe siècle, certaines commanderies dans l'ouest de l'Allemagne faisaient partie de la province de France[9].

L'expansion de la province débute à partir de 1232 avec de nombreux dons comme ceux de Ladislas Odonic concernant Quartschen[10],[11], de l’Évêque de Lebus pour les terres de Custrin[12], de Barnim Ier le Bon dans le Duché de Poméranie, d'Henri Ier le Barbu pour le duché de Grande-Pologne, de Boleslas V le Pudique pour celui de Petite-Pologne, de Boleslas Ier de Mazovie dans le duché de Mazovie[13] et de Venceslas Ier pour le royaume de Bohême[14].

On trouve à partir de 1227 un commandeur (preceptor) d'Alémanie (Alemannia)[15]. C'est peut-être le même individu, du nom de Gebhard (Gevehardus) que l'on retrouve en 1241 actant comme maître puis en 1244 comme commandeur des maisons du Temple en Allemagne au moment des donations relatives à Schiedlow[N 1] et Sulęcin en Pologne[17].

En dehors des titulatures qui varient fréquemment, certaines bulles papales nous permettent d'attester l'existence de cette province et nous renseignent sur son étendue à des dates précises. En 1238 Grégoire IX confirme les biens reçus à Custrina dans l'évêché de Lebus en s'adressant au maître et aux frères de la maison du Temple en Teutonie[18], en 1247 c'est Innocent IV qui s'adresse au commandeur et aux frères en Alémanie (Alemannia)[18], en 1249/50 ce sont deux bulles de ce même pape adressées au maître et aux frères en Alémanie et en Pologne (Polonia)[19] puis une troisième qui mentionne l'Alémanie et la Poméranie (Slavia)[20][21]. Compte tenu de la proximité de ces dates, il apparaît que le royaume de Pologne et les duchés de Poméranie ont toujours fait partie de cette province et que la Hongrie (Hungaria) n'en faisait pas partie.

La maîtrise du frère Widekind[N 2] confirme l'emploi du titre de maître en Alémanie et en Slavie (Poméranie)[23] mais on constate que Frédéric d'Alvensleben (de), avant-dernier maître de cette province[11] portait le titre de « maître en Allemagne et en Esclavonie » et est également cité comme « maître d'Allemagne et d'Italie » en 1307[24].

Maître Période de maîtrise Commentaires et autres fonctions
fr. Martin 1219 (la): Martinus
1219: « fratri Martino templario in Alemanniam destinatis », registre d'Honorius III
[25],[26]
fr. Gebhard 1227[15],[27] (la): Geuehardus
1226/27: « domni Geuehardi tunc preceptoris Alemannie »
[28]
fr. Gebhard / Gerhard 1238[N 3] - 1244[31] (la): Geuehardus, Gevehardus[17],[32]
1238: « Magistro fratibus Domus militie Templi in Teutonia »[N 3]
1241: « Magistri Gebehardi militiae Templi Praeceptoris »[33],[N 4],[35]
1244: « Geuehardo preceptori domorum militie Templi per Alemanniam »[34],[35]
, sans titre régional dans un deuxième acte[36]
fr. Johann 1251[37] (la): Johannes, « summus preceptor militie Templi per Teutoniam, per Bohemiam, per Moraviam et per Poloniam »[37]
Pierre Berka de Dube & Lippa [14],[31]
Widekind 1262 - 1279[31] (la): Widekindus[38]
1262: « domorum militie Templi in Alemania et Slavia preceptor »[23]
Friedrich Wildgraf (de) 1282-1292[39] (la): Fridericus Silvester (dictus Silvester), preceptor domorum militie Templi per Alemanniam et Slaviam[39]
En 1288, son second (vice-commandeur) est Jordan von Esbeke (Jordanus)[40]
Gérard de Villers ? - ?
Bertram von Esbeke 1294-1297[31],[41] (la): Berchramus de Czwek, Bertramus de Esbeke[42],[43]
1295: domorum militie Templi per Alamaniam, Schlaviam, Boemiam et Moraviam humilis preceptor[44]
Friedrich von Nigrebe 1301[43] (la): Fridericus de Nigrip[45]
Friedrich Wildgraf (de) 1302-1303[39],[46]
Friedrich von Alvensleben (de) 1303-1308,[41] [47],[11],[48]
Commandeur de Supplingburg (1301)[43]
Hugo de Gumbach 1310[49],[50],[51]

Baillie de Bohème, Moravie et Autriche

(la): Comendator provincialis per Bohemiam, Moraviam et Austriam
Magister ordinis Templi per Bohemiam et Moraviam, magister militie Templi tocius Boemie et Maravie

Possessions subordonnées au maître d'Allemagne depuis au moins 1251[37], des maîtres dont la présence dans cette région est attestée plusieurs fois, notamment Bertram von Esbeke commandeur (preceptor) d'Allemagne, Hongrie, Bohême et Moravie. La baillie/province de Bohême et de Moravie apparaît pour la première fois en 1297 aux ordres d'un maître (magister) et l'Autriche ne se rajoute que tardivement, pas avant le début du XIVe siècle. Un seul commandeur connu avec ces titulatures mais on mentionne tout de même un commandeur de Moravie en 1243. En 1267, on trouve à Prague un maître de la maison du Temple à l'occasion d'un chapitre qui se déroule dans cette ville[52] (Bohême) sans que l'on puisse affirmer qu'il s'agit du maître de la baillie incluant les commanderies en Moravie voir du maître de la province d'Allemagne[N 5]. Problème identique à propos de Peter Ostrew, le maître qui a supervisé la construction de Saint-Laurent de Prague en 1253.

Commandeur Période de maîtrise Commentaires et autres fonctions
fr. Friedrich 1243[55],[56] (la):Fridericus, commendatoris militie Templi per Moraviam[56],[N 6]
fr. Sulislav 1267[52],[58] [Incertain]
(la): magistrum Sulizlaum de domo Templi
dans deux chartes relatives à la ville de Prague
[52]
fr. Ekko 1297-1308[59] (la):Ekko, Ecchoni, Eckone, Ekkonis
Ekko d'Egerberger
Commandeur de Čejkovice en Moravie (1292[60]-1295)[44]
Maître de Bohême et de Moravie (1297-...)[61]

Province d'Angleterre

L'Angleterre et la France à l'époque d'Henri Ier.

C'est au cours de l'année 1128 qu'Hugues de Payns[62] se rendit dans le Duché de Normandie pour y rencontrer Henri Ier d'Angleterre. Avec son aval il parcourt le royaume d'Angleterre afin de collecter des fonds et recruter des hommes pour défendre les États latins d'Orient. Au cours de ce voyage, il ira jusqu'en Écosse alors en pleine révolution davidienne[3],[63].

Néanmoins les premières donations, dont celle d'Étienne d'Angleterre concernant une propriété dans la Cité de Londres, ne sont attestés qu'entre 1135 et 1144[63]. Temple church fut le siège des templiers dans cette province à partir de 1185[63] ou peu après 1160[64] avant que celui-ci soit transféré dans la ville de Baldock de 1199 à 1254[63].

Le rôle des templiers en Angleterre en tant que dépositaire du trésor royal est confirmé par les nombreuses transactions réalisées du règne d'Henri Ier (1100-1135) à celui d'Édouard Ier d'Angleterre (1272-1307)[65],[66]. On note même la venue en 1274 du maître du Temple Guillaume de Beaujeu dès le début de sa maîtrise afin de récupérer l'emprunt contracté par Édouard[14].

Ils établissent près de 45 commanderies à travers le royaume d'Angleterre, celui d'Écosse, l'île d'Irlande à l'exception des royaumes du pays de Galles où leur implantation est modeste[N 7] comparée à celle des Hospitaliers[68]. L'Écosse et L'Irlande avaient leur propre maître mais il était désigné lors des chapitres qui se tenaient en Angleterre et il était subordonné au maître de la province[70]. À la fin du XIIIe siècle, ces chapitres annuels avaient généralement lieu à Temple Dinsley mais il y en a eu également à Temple Bruer et à Garway[71].

Parmi les hauts dignitaires de l'ordre, le maître Thomas Béraud est parfois cité comme d'origine anglaise[38].

Le premier historien a avoir proposé une liste des maîtres de la province d'Angleterre en indiquant les sources initiales fut Charles G. Addison (en) en 1842, précisant que les Hospitaliers du prieuré de Clerkenwel (en) en avaient dressé une pour honorer la mémoire de ces dignitaires templiers[72]. On trouve également des informations dans l'ouvrage de T.W Parker paru en 1963[73] et une liste publiée par Evelyn Lord (2004) qui ne reprend pas tous les noms figurant chez Addison, qui affine et corrige certaines dates y compris chez Parker mais qui n'est pas très précise quant aux sources qui ont permis ce travail[74],[N 8].

Maître Période de maîtrise Commentaires et autres fonctions
fr. Hugh of Argentine 1140[74],[75] Hugues d'Argentière[51] ou Hugues d'Argentine, Hugh de Argentein[76]
fr. Osto 1150[74],[75] Osto of Saint-Omer, Osto de Boulogne[77],[78]
fr. Richard of Hastings 1155[79] - 1164[74],[75] (la): Ricardus de Hastinges, militie Templi in Anglia minister humilis[80]
(fr): Richard d'Hastings
fr. Richard Mallebeench ? D'après Charles G. Addison, il succède à Richard de Hastings[66],[80]
Evelyn Lord ne le cite pas[74]
fr. Geoffrey Fitz-Stephen 1180 - 1185[74],[75],[66] D'après Guiho (1185-1195)[51]
fr. William of Newham ? On trouve également l’orthographe William de Newenham et William of Newburgh
Après Geoffrey Fitz-Stephen
[74],[75],[66]
Guiho qui le nomme Robert de Newenham et non Guillaume propose 1195-1200[51]
fr. Aymer St Mawr 1200 - 1216[66](1218)[74],[75] (fr): Aimery de Sainte-Maure, Aymeric de Saint-Maur
fr. Alan Martel 1218 - 1228[74],[75] Egalement orthographié Alan Marcell, documents pour l'année 1220 et 1228[66]
fr. Amberaldus 1229[66] Evelyn Lord n'en fait pas mention[74]
fr. Robert de Sandford 1229[74] - 1234[66] (fr): Robert de Saunford
fr. Robert Mounford 1234[66] [Erreur]
Probablement Robert de Sandford mal retranscrit par un copiste.
fr. Robert de Sandford 1234 - 1248[74],[75] Dans les chartes anglaises, il n'apparaît que jusqu'en 1247[66]
fr. Roncelin de Fos 1250 - 1251[66] N'est pas mentionné par Evelyn Lord, y compris pour la période 1252-59[74]
Pierre-Vincent Claverie indique qu'il a pris ses fonctions en 1252[81]
Commandeur de Tortose (1241/42)[81], maître en Provence (1248-50, 1260-78)[82]
fr. Roncelin de Fos[N 9]
ou
Robert de Sandford[14]
1252[14],[83]
fr. Roncelin de Fos 1252-1259[81] Voir aussi 1250-51[66]
fr. Amadeus de Morestello 1259-1260[74],[75] Apparaît également en 1254 et 1258-1259[66]
Périodes pendant lesquelles Roncelin de Fos était en Orient[81]
fr. Ambesard 1261 - 1266[84] (fr): Amblard de Vienne
(la): 'Ambelardus
fr. Humbert de Pairaud 1267 - 1269[66] [Erreur]
Visiteur de France à cette période
[74]
fr. Guy de Forester 1273 - 1274[74],[75],[85] (1275)[51] (fr) : Guy de Foresta
fr. Robert de Turville 1276 - 1282 (fr): Robert de Torteville, Tourville, Turvile
Il est généralement mentionné sans discontinuer de 1276 à 1290
[74],[75],[85]
Richard Peytevyn semble s'intercaler à partir de mai 1282[86]lorsqu'il part pour l'Écosse[87],[88]
fr. Richard Peitevin 1282[86] (la): Ricardus Peitevyn, Peytevyn
Richard Peitevin ou Poitevein originaire de North Cave (Yorkshire)
[89]
Reçu en 1266 à Temple Dinsley par Humbert de Pairaud[90],[91]
Commandeur de Wylburgham (1298)[92]
Interrogé[90],[93] et mentionné dans plusieurs interrogatoires du procès[94]
† postérieur à juillet 1311[95]
fr. Robert de Turville 1283 - 1290[74],[75],[85] (fr): Robert de Torteville, Tourville, Turvile
fr. Guy de Forester 1291-1295[74],[75] (fr): Guy de Foresta
(1293)
[85]
fr. Guillaume de Tourville 1292[51],[85] [Erreur ?]
fr. Brian de Jay 1296 - 1298[74],[75] † lors de la bataille de Falkirk
fr. William de la More 1298 - 1312[74] (fr): Guillaume de More

Baillie d'Écosse

Il ne s'agit pas d'une province en tant que tel mais d'une baillie dépendante de la province d'Angleterre au même titre que l'île d'Irlande[3]. On remarque notamment que Brian de jay fut d'abord commandeur de cette baillie avant de devenir maître en Angleterre[96]

Commandeur Période
fr. Robert Daken 1290[97]
fr. Brian de Jay 1291-1296[3]
fr. John de Sawtrey (John of Sawtry, † à la bataille de Falkirk) 1296-1298[96]

Baillie d'Irlande

Commandeur Période
... ...
fr. Robert de Gloucester 1290[97]
... ...
fr. Walter Bacheler 1307[98]

Province d'Antioche

Les États latins d'Orient en 1135.

La principauté d'Antioche et le comté de Tripoli sont deux provinces distinctes au même titre que le Royaume de Jérusalem mais formaient initialement une même province[3],[99], les deux États latins se touchant, avant la perte de Lattaquié qui les sépara par un territoire resté aux mains de la principauté Ayyoubide d'Alep jusqu'en 1260[100] et par une zone contrôlée par les Nizârites (forteresse de Masyaf) que les croisés appelaient le territoire des Assassins.

La forteresse de Trapezac est la première forteresse connue comme ayant été occupée par les templiers dans cette province. Après l’échec de la deuxième croisade, les templiers construisent vers 1153 la forteresse de Baghras à la frontière avec le royaume arménien de Cilicie. Il assuraient également la défense du nord de la ville d'Antioche avec la forteresse de la Roche-Guillaume et celle de la Roche de Roissel.

La province disparaîtra avec la chute de la principauté en 1268 mais l'ordre réussira à conserver la forteresse de Trapezac qui deviendra le siège de la nouvelle province de Cilicie à partir de 1285[3].

Maître Période de maîtrise
Gilbert de Lacy (Gilbert de Lascy) 1162[101]
Armengaud (Irmengaud)[102] 1198[101]
N. de Raiaco 1203[101]
Guillaume de Montferrat ? - 1237[51],[100],[101],[103]
Thomas [100]
Ferrand l'Espagnol (Fernán Español) 1240[101] - 1249[38]
Gérard de Sauzet (Guiraut de Sauzet) 1268[3],[103],[104]

Province d'Aquitaine

La France en 1154.

(la): « Præceptor (magister) Domorum Militiæ Templi in Aquitania »

La province de Poitou-Aquitaine est une des premières provinces de l'ordre. C'était une très grande province incluant (du nord au sud) le duché de Bretagne, le comté du Maine, le comté d'Anjou (Touraine incluse) et en grande partie le duché d'Aquitaine[4] (Comté de Périgord, comté de Poitou, ancien duché de Gascogne) à l'exception des comtés à l'est (La Marche, Limoges, Auvergne) qui formeront un peu plus tard la province d'Auvergne. Son territoire est comparable à l'Aquitaine seconde[4]. Hugues de Payns visita le Poitou en 1128[62] juste avant de se rendre en Angleterre puis dès 1139[51],[105] Aliénor d'Aquitaine leur fit don de biens à La Rochelle.

Comme pour la province d'Auvergne (où les maîtres portaient parfois le titre de maître du Limousin), les maîtres désignés comme maître en Poitou (Magister in Pictavia) étaient maîtres d'Aquitaine (Aquitania). Giraud Brochard au début du XIIIe siècle est mentionné comme étant maître du Poitou et de Gascogne (Magister in Pictavia et Wasconia)[106].

La province d'Aquitaine intégra également la baillie du Duché de Bretagne, lors d'un accord établi en 1225 entre Giraud des Bruyères (Girardus de Breies), alors maître provincial d’Aquitaine, et les seigneurs de Retz[107]. Il s'était adjoint les services d'un lieutenant, Pierre de Langan, cité en 1245 comme "commandeur des maisons de la chevalerie du Temple en Bretagne"

Maître Période de maîtrise
Guillaume Guidaugier 1141[51]
Hugues (Hugo) 1151[108]
(P. Episcope) 1166[108]
Guillaume Pavet[51] (Willelmus Pavet) 1173[108]
Humbert Boutiers (Hymbertus Boters) 1180[51],[108]
Aimery de Sainte-Maure 1189 - 1190[51]
Guillaume Ponet fin XIIe siècle[51]
Guillaume Arnaud 1201[51]
Témeric Boez 1205[51]
Guillaume "Œil de Bœuf" 1207[51]
Giraud Brochard (Girardus brochardi) 1210 (1214)[108] - (1220)[108] 1222[51]
Guy de Tulle (Guido de Tullo) 1222 - 1223[51],[108]
Gérard de Breies (Girardus de Breies, Girard des Brières) 1224 - 1231[108]
Giraud de Brosses (Giraudus de Brosses) 1232[108]
Guillaume de Sonnac (Willelmus de Sonayo, Guillelmus de Sonaio, Guillaume de Saunhac) 1236 - 1242[108]
(Warinus de Sonarus) 1243[108]
Témeric Boez (Temerius Boez) 1244[108]
Foulques de Saint-Michel (Fulco de Sancto Michaele) 1250 - 1252[51],[108]
(Guido de bona Camierna)[14] 1252
Hugues Grisard (Hugo Grisardi) 1254 - 1258[51],[108]
François de Bort 1259 (?)[109] - 1261[110],[111],[112]
Guy de Basenville (Guido de Basenvilla, Gui de Basenville) 1262[108] - 1264[51]
Jean le Français[113] (Johannes Francisci) 1269 - 1274[108] (1269-1276)[110],[99]
Humbert de Pairaud, maître du Poitou 1274 - 1278[114] (Après 1269)[51]
Amblard de Vienne (Amblardus de Vienesio) 1278 - 1295[84] (1288)[108]
Pierre de Villiers (Petrus de Villaribus, Petro de Villaria)[115],[116] 1292 - 1300[108]
Geoffroy de Gonneville (Gaufridus de Gonavilla, Geoffroy de Goneville)[117] 1302 - 1303[108] (1307)[51],[118]

Baillie de Bretagne

(la): « Preceptor domorum militie Templi in Brittania »

Commandeur Période Commentaires
fr. Guillaume Faucon 1141[119] (la): Guillelmus Faucon, magister militum Templi
fr. Guillaume Ferron 1170[120]
fr. Pierre de Langan 1245[121],[122]

Province d'Aragon (Aragon, Catalogne et Navarre)

Les comtés des Pyrénées orientales au XIIe siècle et XIIIe siècle

Ce fut d'abord une province distincte avant de faire partie intégrante (bailliage) de la province de Provence et partie d'Espagne. On remarque notamment que les deux premiers dignitaires de l'ordre cités en Catalogne et en Navarre, Hugues de Rigaud et Arnaud de Bedos, ne sont jamais mentionnés dans les documents relatifs aux templiers en Aragon[6].

Cette province correspondait au territoire de l'ancienne couronne d'Aragon, union du royaume d'Aragon et des comtés de catalogne ainsi que celui du royaume de Navarre. Les ouvrages sur le sujet désignent souvent certains maîtres de province comme étant maître de Provence es Espagne ou maître en Provence et partie des Espagnes[7] mais on fait état pour la première fois en mai 1240 d'un maître d'Aragon et de Catalogne[6].

Il faut se référer à la liste des maîtres en Provence et parties des Espagnes pour les maîtres précédents et ne pas confondre avec le maître du bailliage de Provence ou celui d'Espagne (sous-divisions de la province) qui dépendait du maître de cette province[7].

Maître Période de maîtrise Autre(s) fonction(s)
Raymond de Serra 1240-1243[123] Commandeur d'Ambel (1214-1218)[124], Gardeny (1223-1228)[125], Cantavieja (1225, c. 1230, 1234)[125], Villel (1228-1229)[126], Monzón (1231-1234)[127] et lieutenant du maître de cette province (1232)[123], Tortosa (1235-1236)[128], Miravet (1239)[129], puis après sa maîtrise Ascó (1244)[130], de nouveau Tortosa (1245), Monzón (1246-1248) puis enfin Horta (1251-1252)[131]
Lui ou un homonyme commandeur de Majorque entre juin 1231 et novembre 1232[132] car il était à ces dates commandeur de Monzón et lieutenant de la province[123], même problème pour Miravet où ce nom est cité entre juillet 1239 et mars 1241[129].
Guillaume de Cardona (Guillén de Cardona) 1244-1252[123] Lieutenant de cette province (1238, 1241)[123] alors qu'il était commandeur de Gardeny (1239-1243)[125] puis commandeur de Miravet (1255-1258)[129]
Signataire du traité d'Almizra (26 mars 1244)[133]
Hugues de Jouy (Hugo de Joiaco) 1254-1258[123] Maréchal de l'ordre (1251-1252) avant d'être envoyé en Catalogne[134],[135],[136].
Guillaume de Montañana (Guillén de Montañana, Montanyana) 1258-1262[123] Il part ensuite en Orient comme commandeur de Sidon (1262)[137] puis comme commandeur de la terre de Jérusalem[138]
Guillaume de Pontons (Guillén de Pontons) 1262-1266[123],[139] Commandeur d'Horta (1259)[131], était en Orient après sa maîtrise comme second du maître de l'ordre puis envoyé dans les Pouilles pour chercher Guillaume de Beaujeu nouvellement élu (1273)[140],[141]
Arnaud de Castelnou (Arnau de Castellnou) 1267-1278[123] Frère de Guillaume VI de Castelnau (Fils de Guillaume V de Castelnou)[142],[143].
Il était en Orient en 1277 et occupa également la fonction de visiteur pour la péninsule ibérique en 1278[144],[145]
Pierre de Montcada
(Pere de Montcada, Pierre de Moncade)
1279-1282[123] Fils cadet de Raymond de Montcada (ca), tué en 1229 lors de la conquête de Majorque[146].
Il semble avoir d'abord occupé la charge de lieutenant de cette province en l'absence d'Arnaud de Castelnou (juillet 1276 à mars 1277)[123] bien que mentionné dans certains documents avec le titre de maître[147],[148]: exemple septembre 1276[149].
Visiteur pour la péninsule ibérique (1279-1281)[145], Commandeur d'Acre (1284/85-1289)
(† 26 avril 1289, siège de Tripoli)
[150]
Bérenger de Saint-Just (Berenguer de Sant Justo) 1283-1290[123] Il devient ensuite commandeur de la terre (1292, Terre sainte) puis commandeur de Miravet (1297-1307) avec la fonction de lieutenant du maître de la province d'Aragon et de Catalogne en 1300[151]
(† postérieur à 1319)[152],[153]
Bérenger de Cardona (Berenguer de Cardona) 1291-1307[3] Cumulé avec la fonction de visiteur pour la péninsule ibérique (1297-1307)[145]
(† 1307)
Exemen de Lenda (Simon de Lenda[123]) 8 septembre 1307[3] - Lieutenant de cette province en 1296 lorsqu'il était commandeur d'Horta[123].
Il a d'abord été commandeur de Cantavieja (1277-1295)
[125] puis de Horta (1296-1307)[131]

Province d'Auvergne

Carte de la France en 1154.

Cette province se forme vers 1180[51] et correspondait aux territoires du comté d'Auvergne et du comté de la Marche au sein du Duché d'Aquitaine, certains auteurs faisant référence à la province d'Auvergne-Limousin lorsqu'ils évoquent cette province. Les limites exactes sont difficiles à établir notamment au nord où on trouve la seigneurie de Déols et la seigneurie de Bourbon avec des possessions templières dont on ne sait pas précisément à quelle province il faut les rattacher.

Il semble même que la province fut intégrée à celle d'Aquitaine à la fin du XIIIe siècle car la commanderie de Montferrand était devenue la résidence du maître d'Aquitaine[154].

Maître Période de maîtrise
Guy des Barres (Guido deu Barri) 1201[155]
Gérard ? 1225[156]
Étienne de Loriut (Étienne de Leol) 1258 - 1275[157]
Raymond de Boysso 1275 - 1279[158],[159]
François de Bort (Franco de Borto)[160] 1279 - 1288[158],[111]
Gérard de Sauzet[99],[161],[162] 1289 - 1291[158]
Raymond de Mareuil, lieutenant du maître ? 1288, 1292, 1294/95[163]
Pierre de Madic 1292 - 1301[158]
Humbert Blanc (Imbert Blanke) 1301 - 1307[158],[164]
Pierre d'Aumont [Légende ?] 1309[51]

Province de Castille et León

La Péninsule Ibérique en 1210

(la): « Præceptor (magister) Domorum Militiæ Templi in Legione et in Castella »

Cette province incluait le Royaume de Castille et de Tolède ainsi que le Royaume de León pendant les règnes d'Alphonse VIII de Castille et d'Alphonse IX de León.

L'implantation de l'ordre débute en 1146 pour le León et en 1148 en Castille lorsque Alphonse VII leur confie la forteresse musulmane de Qal'at Rabah[165]. De leurs difficultés à défendre cette forteresse qu'ils abandonnent dix ans plus tard, naîtra l'ordre de Calatrava[165]. D'après Pedro Rodríguez de Campomanes, le frère Pedro Robera ((la): Petrus de Robera)[166] semble avoir joué un rôle majeur à partir de 1152[167] mais il s'agit de Peire de Rovira, qui était maître de Provence et partie des Espagnes[166] à ce moment-là. En 1177 ils prennent possession du Château de Ponferrada et le premier maître a porter le titre de maître de Castille et León est nommé en septembre 1178[168],[169].

Dans une moindre mesure que dans la province de Portugal, ils participent à la Reconquista et ils sont à l'origine des nombreuses forteresses assurant la défense des frontières contre les Maures.

Si le Portugal fait partie des premières provinces comme en atteste un exemplaire de la règle française qui doit dater de 1139/40[4], son autonomie dans la seconde moitié du XIIe siècle vis à vis de la Castille et du León est sujette à discussion. Les historiens Alain Demurger et Kristjan Toomaspoeg ne sont pas de cet avis[170]. En 1169, Gualdim Pais alors « procurateur » de Portugal semble subordonné à Garsia Romeo, « Ministre » en Castille et León lui-même aux ordres de Geoffroy Fouchier, « maître en deçà-mer ». Cependant en 1178, on trouve le maître de Castille et León, Guido de la Guarda et le maître de Portugal, Gualdim dans un même acte[171], Gualdim Pais figurant avec le titre de maître dans de nombreux documents y compris avant 1169[172].

Au début du XIIIe siècle la Castille et le León sont clairement réunis avec la province de Portugal formant la province d'Espagne dite aussi des « trois royaumes d'Espagne ». Fernando Díaz est le premier maître apparaissant avec ce titre: (la) « Magister militie Templi in Hispania » notamment en 1203[173]. On trouve ensuite Gomes Ramires (que certains historiens qualifiaient à tort de « Grand » maître du Temple)[169],[174] mais son titre exact est inconnu puis Pedro Álvarez prend le titre de maître de la province de Castille, León et Portugal (ou des trois royaumes d'Espagne)[175]. Du point de vue des commanderies, la province ne se structure réellement que vers 1220[168]. Jusqu'à la maîtrise de João Fernandes (Juan Fernandez).

Les relations entre les templiers de Castille et León et ceux de Portugal furent marquées par de nombreux conflits[N 10] qui aboutiront à la scission des deux provinces pendant la maîtrise du dernier maître des trois royaumes d'Espagne, João Fernandes d'origine portugaise. Gómez García alors grand commandeur de Castille et León pris le parti de Sanche IV de Castille lors de sa révolte contre son son père contrairement à João qui fut contraint de s'exiler (au Portugal) après l'accession au trône de l'infant[178]. Il agit seul à partir de 1285 au sein des prieurés castillan et léonais tandis que João Fernandes conserve le contrôle du Portugal jusqu'en 1288.

Maître Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Fulcado 1148-[179],[180] ?
fr. Hermindo c. 1168/70[179],[181]
fr. Garsia Romeu 1169[179],[182] ((la) : Garcia Romeo, in Campis, et in Castela Militum prædictorum Ministro.)[182]
Peut-être maître de cette province dès 1168 si on suit l'avis de Gonzalo Martínez Díez[183] et de Philippe Josserand[184]. Il est mentionné comme commandeur de Ceinos (en Aragon) à cette date[185],[186].
fr. Guido de la Guarda 1178[167],[169] - 1187[187] ((la) : Guido de La Garda, magister militie Templi in Legione et Castella (1178)[171],[188]. Guidonis de Garda)
En mars 1181, il n'est plus que maître en León tandis que le frère Rodrigo est maître en Castille (traité de paix entre Alphonse VIII de Castille & Ferdinand II de León)
[189],[190]. Il apparaît avec le titre de maître (de León)[N 11] dans les archives de Ferdinand II de León jusqu'au 7 janvier 1187[192].
fr. Joan Fernández 1183[167] [Erreur]
Apparaît dans la liste proposée par Campomanes[167] qui tire l'information du cistercien Miguel Ramon Zapater[193]. Erreur de date, les faits relatés se sont produit en 1283. À cette date (1183), Guido de la Guarda est maître en León, Garnerio maître en Castille[191].
fr. Lope Fernández (ou de Serana) († août 1199) 1197-1199[194],,[195] (la) : Lupus de Serana)
Acte comme maître de Ponferrada en février 1198, ce qui laisse penser qu'il était maître de cette province
[194].
Les historiens portugais le mentionnent uniquement comme maître de Portugal (1195-1199) et successeur de Gualdim Pais
[195],[196]. Il a été commandeur de Tomar (1190)[195]
fr. Guttiere Hermildes [167] [Incertain]
Aucune charte ni de dates précises.
Campomanes le mentionne
[167] en prenant sa source chez Gonzalo Argote de Molina (es)[197], la source primaire étant une chronique de l'ordre de Calatrava où ce dignitaire serait le grand-père d'un homonyme, commandeur de Biuoras[198] ?. Il n'est pas cité par Carlos Pereira Martínez[179], à moins qu'il s'agisse du frère Hermindo (c. 1168/70) ?
Voir les maîtres de Castille, León et Portugal pour la période c. 1200-1285
fr. Gómez García 1285-1289[178] Grand commandeur de Castille et León depuis 1283, fr. João Fernandes est maître des trois royaumes d'Espagne à cette période[199] mais il prend le pas sur lui à partir de 1285[178],[200].
Commandeur de «  Sassivoz »[N 12] (1271/72)[203],[204]
fr. Gonzalo Yáñez 1289 -[199]... [205]
fr. Sancho Ibáñez
ou
fr. Gonzalo Yáñez
1295[167],[199] 03 aout 1295[199]
fr. Gonzalo Gómez
ou
fr. Gonzalo Yáñez
1295[206] 19 aout 1295[207]
fr. Ruy Díaz 1296[208]
Pedro Yáñez 1296[167] [Incertain]
fr. Gómez Pérez 1298[208],[209]
fr. Rodrigo Yáñez 1300-1301[210]. ((la):Rodericus Johannis)
Déchu de sa maîtrise entre avril 1301 et au moins jusqu'à mai 1302, il se retire à Jerez de Los Cabaleros
[211].
Semble être à Tripoli en 1281
[212],[213]
fr. Pere de Tous
ou
fr. Gómez Pérez
1301-1302[214] Pere de Tous, lieutenant du commandeur en Castille nommé par Berenger de Cardona, le maître de la Province à cette période est peut-être Gómez Pérez[215]
fr. Rodrigo Yáñez 1302-1307[210].

Province de Castille, León et Portugal

(la): « Magister militie Templi trium regnorum Hispanie » (Legionis, Castelle et Portugalie)

Maître Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Fernando Díaz
(† 1206)
1200-1206[194] (Maître en Espagne, (la) : « Fernandus Didacus, Magister militie Templi in Hispania »)[216]
fr. Sancho Fernández 1206 ((la):Sancio Fernandi)
Cité comme maître dans un acte relatif à la commanderie de Benavente (León) en mai 1206
[217] ; Maître de la province selon Martínez Díez[218], du León uniquement d'après Pereira Martínez[194].
fr. Gómez Ramírez
(† 20 juillet 1212)[219]
1210-1212[167],[220] [Probable]
((la):Gomecii Ramirit)
((pt): Gomes Ramires)
[221]
Pas de preuve directe qu'il ait été maître des trois royaumes d'Espagne même si c'est probable[194].
Attesté comme maître de Portugal en 1209
[220], il conclut un accord avec Alphonse IX de León en avril 1211 pour la restitution des forteresses d'Algodor, Alcañices, Ponferrada et autres[222], commandait les templiers lors de la bataille de Las Navas de Tolosa où il est blessé, meurt à Úbeda le 20 juillet 1212[219],[174],[223],[224]
fr. Pedro Alvítiz
(Pedro Álvarez, Alvítez)[194]
1213 - 1223[225] ((la) : Petrus albiti(s), Alviti)
1214-1215 : « magister militie Templi in quibusdam partibus Yspaniæ »
[182]
1216-1217 : « magister militie Templi in Hispania »[175],[226]
1220 : « magister militie Templi trium regnorum Hispanie »[175].
Signataire d'un accord avec l'évêque d'Astorga (1213)
[227],[228],
majordome royal (es) d'Alphonse IX de León (1214)
[229],[230],
s'illustre lors de la bataille d'Alcácer do Sal (1217)
[231], plusieurs chartes à partir de 1220[175],[232].
Promu exécuteur testamentaire d'Alphonse II de Portugal (1221), il contracte d'importantes dettes afin de défendre les possessions chrétiennes de sa province et fut jugé par ses pairs, le pape Honorius III intercédant en sa faveur auprès de Pierre de Montaigut (1223-1224)
[233],[167],[234],[235],[236],[237]
Pedro Anes 1223 [Incertain]
Il est « maître » de Portugal à cette date[194],[238]. Peut-être assure-il l’intérim durant la période de disgrâce de Pedro Alvitiz (1223/24), ce dernier n' ayant pas démissionné mais a été renvoyé à la curie avant de reprendre ses fonctions[233].
Il se pourrait que Martín Sánchez que l'on trouve en 1228 soit maître de Castille et León l'année suivante mais la date du document où il apparaît est incertaine (c. 1224)[N 13].
fr. Pedro Alvítiz
(Pedro Álvarez, Alvítez)[194]
1224 - 1227[233] [225],[241]
Henri III d’Angleterre lui paya les services d’un bateau et d’un frère du Temple (fr. Thomas) pendant la guerre contre le royaume de France (1224-1226)[242].
fr. Martín Sánchez
(† 1234)
1228[177] ((la): Martinho Sanches)
((pt): Martim Sanches)
Maître de Castille et León (c. 1224)
[239],[240].
Commandeur du Temple en Galice (1227), il n'est pas maître à cette date, actant au nom de Pedro Alvítiz, maître des trois royaumes
[194].
Maître des trois royaumes (1228)
[238],[243], il a démissionné de sa charge, remplacé par Guillermo Fulconis cette même année. Puis élu commandeur de Portugal mais il meurt avant de prendre ses fonctions[177],[176].
fr. Guillermo Fulconis
(Guilhelme Fulcon, † 1228/29)
1228 - 1229 [Dates incertaines]
((la): Guilhermo Fulconis, Preceptori domorum Militie Templi in tribus regnis Hispanie)
((pt): Guilherme Fulcon)
L'acte où il apparaît n'est pas de 1239 mais de 1228 d'après Pereira Martínez
[177] qui se base sur l'édition révisée de l'ouvrage de Viterbo par Mário Fiúza[244]. Il tombe malade et au moment de sa mort, sa succession déclenche un conflit majeur entre les templiers de Portugal et ceux de Castille et León dont on trouve mention dans les retraits de la règle du Temple[177],[176].

José Manuel Capêlo n'est pas de cet avis, le donne comme maître des trois royaumes de 1239 à 1242, élu lors d'un chapitre en mai 1239, un seul acte en « juin 1239 » relatif à la donation faite à Fonte Arcada (pt) par Froilhe Hermigues (Fruíla Ermiges) de Lauredo[N 14], Santa Olaia (pt) et Cinfães
[246]. Froilhe Hermigues ayant déjà donné Vila Franca de Xira[238],[247] et toutes ses possessions en Castille et au Portugal en 1228[248].

Les sources primaires ont été publiées dans un ouvrage du XVIIIe siècle (Bernardo da Costa, 1771), deux documents tous deux datés de 1277
[249](calendrier julien), donc 1239.
fr. Estève de Belmonte 1229 - 1237[177],[234] ((la) : Stephanus de Belmonte, de Bellomonte)
((es) : Esteban de Belmonte)
((pt) : Estevão de Belmonte)
Cité comme maître des trois royaumes d'Espagne en 1229, il se rend en terre sainte en 1232
[250], puis maître des cinq royaumes d'Espagne (Portugal, León, Castilla, Aragón et Navarre) peu avant 1236, maître de Provence et parties des Espagnes à partir de 1239[177] et enfin maître de la province de Provence en 1246[251].
Carraz lui donne une origine catalane
[252]. Gutton indique qu'il est mort en 1237[253]
Avait été commandeur de Castellote (1217-1220), Villel (1221) et Cantavieja (1224)
[123]
fr. Martín Martínez
(† mai 1248)[254]
1241 - 1244[177] ((la) : Martinus Martini)
((pt): Martim Martins)
1241 : (la) « preceptor domorum militie Templi in tribus regnis Yspanie »
[255]
1244 : (la) « magister Templi in tribus regnis Yspanie » comme signataire du traité d'Almizra (26 mars 1244)
[256],[257]
Attesté avec ce titre jusqu'au 13 septembre 1244
[258],[259]
Il prend part au siège de Séville entamé en juillet 1247 et meurt après neuf mois[254]
fr. Pedro Gómez 1247[N 15] - 1249[199] ((la): P. Gomecii)
Juin 1247: « frater P. Gomecii, Militiae Templi in tribus Regnis Hispaniae Magister »
[260]
Mai 1248: « Pedro Gomes Mestre dos Templarios nos tres Reynos de Espanha » pendant le siège de Séville[263]
février 1249: « 
P. Gomecii magistrum et fratres domus milicie templi[264]
Autres sources:[265],[262]
fr. Paio Gómez 1250 - 1253[199] ((la): Pelagius Gomesii)
Il renonce à sa charge en 1253
[199].
fr. Martín Núñez 1253 - 1265[199] ((pt): Martinho Nunes)[234],[266],[267]
fr. Lope Sánchez 1265[199],[268]-1266[167] Il cumule cette charge avec celle de visiteur pour la péninsule ibérique[269]
fr. Juan Eanes 1267-1268[199],[270] Peut-être commandeur de Benavente (1271/72) s'il s'agit de Oyraz Eanes[202],[271] ?
fr. Guillén 1269-1273[199],[270],[272] [167]
Gonçalo Martins 1266[234](1269) - 1271

Commandeur d’Acre (1262)[273].

fr. Garci Fernández 1271[167] ou 1272[199] Uniquement en Castille et León[199]
Beltrão de Valverde 1273 - 1277 (Beltran de Valverde)[234]
João Escritor 1280 - 1283[234],[51]
fr. João Fernandes 1283 - 1285 Poussé à l'exil par Gómez García en 1285[178], il ne dirige plus que la baillie de Portugal jusqu'en 1288 tout en continuant d'acter avec le titre de maître des trois royaumes[N 16].
Camérier du pape à partir de 1296
[274],[275],[276]

Province de Cilicie (Petite-Arménie)

Le royaume arménien de Cilicie

Le déclin des États latins d'Orient entraîne la disparition de la province d'Antioche où les templiers n'ont pu conserver que la forteresse de Trapezac. Celle-ci deviendra le siège de la nouvelle province dont l'existence est attestée à partir de 1285 au sein du royaume arménien de Cilicie[3].

Maître Période de maîtrise
Simon de Farrabello 1288

Province de Chypre

Cette province aurait pu devenir un État templier car l'île leur fut vendue par Richard Ier d'Angleterre qui l'avait conquise en 1190 mais suite à une révolte de la population en 1192, elle fut cédée à Guy de Lusignan[3]. Le siège de la province se trouvait à Limassol et l'on sait également qu'il battirent les châteaux de Gastria, Yermassoyia et Khirokitia[277].

Maître Période de maîtrise
Baudouin de beuvrages (Balduin de beuraje, Baldwin of Beuvrages) 1219 - 1232[278]
Raimbaud de Caron (Raimbald Of Caron) 1307-1308[51],[279]
Hugues de Besançon (Hugh of bensano) 1307-1310[280],[281]

Province de France

La France en 1180

Ce fut la première province des Templiers en Occident[282]. Il ne s'agit pas du Royaume de France mais des terres où la langue d'oïl était parlée[4]. Initialement, elle incluait même l'Angleterre.

Les frontières de cette province étaient les suivantes[3],[282]:

Maître Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
Évrard des Barres 1143-[3]
Guillaume Pavet 1160 - 1161[51]
fr. Eustache le Quien ? - 1178 (la): Eustachius Canis
1171: « vice magistri tunc temporis rerum Templi procurator in Gallia »
[283]
c. 1176: « bajulationis Francie magister »[284]
1178: « magister et procurator elemosinarum templi in Francia »[285]
Pierre de « Moron » 1195/96[286]
André de Coulours (Andreas de Colors) 1205[287] - 1220/21[288],[289]
Gérald de Villers 1209[N 17] [Incertain]
((la) Giraldus de Villers.)
Olivier de la Roche 1224[289]
Jean de Tournus 1225[289] [Intérim ?][N 18] car commandeur de la province de Provins à cette date
Jean de Beaulieu (Jean de Beaubourg) 1233[289] [Intérim ?][292] car commandeur de la province de la Brie à ce moment-là
Olivier de Rupe 1234[293]
Pons d'Albon 1236 - 1237[289] Delphine Marie indique 1236-1240 sans interruption[294]
Pierre de Saint-Romain 1238[295] (la): Petrus de sancto Romano
1238: « magister milicie (militiae) Templi in Francia »
Pons d'Albon 1241 (la): Poncius de Albone
« domorum militie Templi in Francia preceptor, magister Templi in Francia »
juin/juillet 1241: Chronique anonyme relatant une lettre au roi de France à propos de l'invasion des Tatars
[N 19]
Renaud de Vichiers 1242 - 1246[297] Maréchal de l'ordre (1249-1250), maître de l'ordre (1250-1256)[298]
Renaud de Wytheriis 1247 -[299] ?
Guy de Basenville (Gui de Basenville) 1251 - 1255[300],[301]
Hugues, Commandeur de la province de la Brie 1256[289]
fr. Foulques de Saint-Michel 1256[51] - 1258[302] Maître d'Aquitaine (1250-1252)[108]
Humbert de Pairaud 1261[303] - 1264[304],[N 20]
Amaury de La Roche (Aimery de la Roche) 1265 - 1271[305] Peut-être jusqu'en 1277[306]. Aucun acte pour l'année 1272 où on trouve Humbert de Pairaud[307],[308]
Humbert de Pairaud 1272[307],[308] Commandeur de la baillie de Ponthieu en 1257[309], maître en France (1261-1264), Visiteur Cismarin (1265)[310] cumulant peut-être cette charge avec celle de maître d'Angleterre (1267-1269)[311], aurait été également maître d'Aquitaine.
François de Bort 1274[289] Cité comme tel uniquement par l'abbé Ythier[289],[312], lieutenant du maître de cette province dans une charte de 1273[313].
Maître d'Aquitaine vers 1259
[109], en 1261[111],[112], Maître d'Auvergne en 1261, maître en Provence en 1267, visiteur cismarin (1270-1273, 1279), maître d'Auvergne et du Limousin (1279-1288)[111]
Jean le Français 1277 - 1281[314],[297],[315] ({{la: Johannes lo Franceys}}),
Maître d'Aquitaine (1269-1276)
[316]
Guillaume de Malay 1283 - 1285[317],[318],[319] ,
1286 -[320] ?
Hugues de Pairaud (Hugues de Peraudo)[118] 1296-[3],[7] ?
Raoul, Commandeur de la province de la Brie 1299[289]
Gérard de Villiers (de Villers, (la) Gerardus de Villaribus) 1299-1307

Baillie de Bourgogne

(la): « Preceptor domorum militie Templi in Burgundia »

Le duché de Bourgogne ne constituait pas une province autonome mais plutôt une baillie dépendante de la province de France[3]. Quant au comté de Bourgogne qui était sous contrôle du Saint-Empire romain germanique mais qui était un pays de langue d'oïl, les templiers y possédaient de nombreuses commanderies dont celle de la Romagne[321]. Ce comté faisait partie également de la province de France[282],[117].

Qu'il s'agisse de la littérature sur le sujet, des cartulaires des différentes commanderies de la région ou des actes relatifs au procès de l'ordre du Temple, on ne trouve jamais mention d'un maître de Bourgogne même si ce terme de maître était assez courant à partir du XIIIe siècle et désignait parfois un « simple » commandeur de plusieurs maisons (baillie). On trouve comme titulature des commandeurs du Temple en Bourgogne et des commandeurs des maisons de la chevalerie du Temple en Bourgogne[322],[323]

À noter que les commanderies présentes dans la Suisse actuelle en faisaient partie[324].

Commandeur Période Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Renaud de Chaï 1222[325]
fr. Robert de Girafonte 1227[326]
fr. Hugues de « Bellovisu » ? [327]
fr. Hugues de Pairaud 1289[328] Commandeur d'Épailly (1280), visiteur (1294-1295), maître de la province de France (1293, 1300)[328]
fr. Aymon d'Osiliers
(† 1316)[329]
1303-1304[323] (la):Aymo de Monte Avium[330]
Aymon d'Oiselay
Reçu dans l'ordre en 1276, assiste au chapitre qui s'est tenu à Paris en 1298, maréchal de l'ordre (1300-1307), arrêté, emprisonné et interrogé à Chypre
[331],[332],[333],[334]

Baillie de la Brie

Baillie de Chartres

Baillie de Flandre

Commandeur Période Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Baudoin de Lidenghem 1171[335]
fr. Baudoin de Gand 1175[335]
... ...
fr. Pieter uten Sacke
(† 1309)[336]
1280-1297[337] [338]
fr. Jacop die Repere 1304[337]
fr. Bernard de Caëstres 1306 [Incertain]
Le document ne permet pas de confirmer qu'il est commandeur de la baillie mais qu'il est frère du Temple[339]
fr. Gossuin de Bruges 1307[336],[340]

Baillie de Normandie

(la): « Preceptor domorum militie Templi in Normannia, totius Normannie »

Commandeur Période Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Guillaume fin XIIe siècle[341]
fr. Robert Parvi c. 1200[341],[342]
fr. Richard Maleherbe 1209-1213[341]
fr. Guillaume d'Aquilla 1219-1227[341]
fr. Theobald de Mellio 1237-1252[341]
fr. Robert Payart 1258[302]-1270[343]
fr. Alveretus c. 1281[341]
fr. André de Saquenvilla c. 1289[341]
fr. Geoffroy le Berroyer 1295[341]
fr. Philippe Agate c. 1300[344] Commandeur de Sainte Vaubourg (1307)
fr. Geoffroy de Charnay 1307[344]

Baillie de Ponthieu

(la): Pontivo

Commandeur Période Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Garin 1205[345]
fr. Humbert de Pairaud 1257[346]

Province de Hongrie

Le royaume de Hongrie au milieu du XIIe siècle

(la): « Magister domus militie Templi per Hungariam et Sclauoniam »

Les premières traces de donations aux templiers sont datées aux environs de 1160 et il semble qu'ils se soient surtout installés dans le sud du royaume de Hongrie, territoire correspondant à l'actuelle Croatie. La commanderie principale se situait à Vrána[347] et était en fait une puissante forteresse[348] .

À partir de 1219, on remarque que les maîtres de cette province sont qualifiés de maître de Hongrie et d'Esclavonie, « Per Hungariam et Sclauoniam »[349]. Attention à ne pas confondre l'expression « Sclauoniam » avec « Slaviam / Slauiam » que l'on trouve employée pour les maîtres de la province d'Allemagne, cette dernière désignant initialement le duché de Poméranie (Pologne)[N 21].

Maître(hu) Période de maîtrise Commentaires et autre(s) fonction(s)
fr. Gualterij 1194[352] (la): Gualterius[353],[354],[355],[356]
fr. Conon 1198-1210[352] (la): Cone, Cono
1198: « ad preces magistri Cone ae fratris Franconis, et aliorum fratrum sacrae militiae Templi, in Hungaria »
[357],[358]
1209: « Preterea ad preces dilecti nostri fratris Cononis predicte domui Templi  »[359]
1210: « Concedimus autem et confirmamus ipsis fratibus milicie Templi ad preces fratris Cononis magistri eorum  »[360]
fr. Pons de (la) Croix (en) 1217-1219[352] (la): Pontius de Cruce, de Suce
(en): Pons of the Cross
(hr): Poncij od Križa
(it): Pontio della Croce
1217(?)[N 22]: « Pontio della Croce humile Maestro della militia del Tempio per Vngaria e Sclauonia »
[362],[363]
1219: « per Vngariam et Sclauoniam domus militiae Templi magister »[364],[365]
Peut-être déjà lui en 1211 comme « Magistro, et fratibus militiae Templi in Vngaria constitutis »[366],[367]
En charge d'une partie du royaume lorsque André II de Hongrie est parti en croisade (Croatie et Dalmatie, 1217)[N 23].
fr. Tamás 1221[352] (la): Thomas
1221: « magistrum Thomam templarium...magistrum Thomam cum ceteris fratibus Templi...Thomas magister templariorum »
[368]
fr. Hermán 1226[352] (la): Hermanus[26]
fr. Rainardus Argentar 1229[352] (la): Ranardus Argentar
1229: « quod magister , nomine Ranardus Argentar(us) , et eius fratres , qui nec Vranam venerunt
[N 24] venerunt »[369]
fr. Raimbaud de Caromb 1235 - 1240 (la): Rambaldus de Carono, Rembaldus de Karump[370], frater de Karop
(hu)+(hr): Rembald de Karump, de Carumb
1235: « frater de Karop, magister militiae Templi per regnum nostrum »
[371], charte d'André II de Hongrie
1240: « 
Magistro domus Templi per regnum Hungarie »[372]
Autres sources :[373],[374],[375]
fr. Jakab de Monte Regali 1240[352]
ou
1290[376]
[Date incertaine][N 25]
(la): Jacobus de Monte Regali
(fr): Jacques de Montréal
(hr): Jakob Meštar
1240: « frater Jacobus de Monte Regali Magister humilis Domorum Templi per Hungariam et Sclauoniam »
[378],[379]
fr. Ivan de Metis 1245[352] (la): Johannes de Metis[380]
1245: « frater J... de Metis magister militie Templi per Vngariam et Sclauoniam »[381]
fr. Vilmós de Sonai ou Sonar 1248[382] [Erreur][N 26]
(la): Guilielmus de Sonai, Guilelmus de Sonar
(fr): Guillaume de Sonnac, maître de l'ordre
1248: « 
...fratrem Jacobum de Turrisellis ex altera, nuncium venerabilis fratris domini Guilielmi de Sonai magistri domus milicie Templi... »
[385]
Thierry de Nuss ? -[51] ? [À vérifier]
fr. Morgolt 1249 (la): Morgolt
1249: « Frater Morgolt Magister Milicie Templi de Hungaria »
[386]
fr. Jourdain 1256-1258[352] (la): Jordanus, Yordanus
1256: « fr(atrem Ior)danum, magistrum domus militie Templi per Ungariam et Sclauoniam »
[387]
1258: « domorum militiae Templi per Hungariam et Sclauoniam magistrum »[388],[389]
fr. Franko c. 1260/69[352] (la): Franco''[390]
« fratris Franconis magistri seu preceptoris, et aliorum fratrum militum Templi per Ungariam et Sclavoniam... frater Franco et alii fratres militie Templi per Ungariam et Sclavoniam »[N 27]
fr. Vilmós 1272 (la): Guilhelmus, Guillermus, Wyllermus[N 28]
(hr): Vilim
juin 1272: « per fratrem G. magistrum domus milicie Templi per Vngariam et sclauoniam »
[394]
novembre 1272 : « Wyllermus magister domorum milicie Templi per Vngariam et Sclauoniam »[395]

[fr. Widekind (1271-1279) n'est pas maître en Hongrie]
Il est maître en Allemagne et Poméranie
(Alemannia et Slavia)
fr. Gellért de Sanseto (Sauçeto) 1278-1279 (la): Girardus, Gyrardus
avril 1278: « ac fratris G. magistri domorum milicie Templi per Vngariam et Sclauoniam »
[396]
août 1278: « 
atque fratre Girardo de Sanseto magister milicie Templi generali per Hungariam et Sclauoniam »[397]
novembre 1278: « frater Gyrardus magister domus militie Templi per Ungariam et Sclavoniam
 »[398]
juillet/août 1279: « fratre Gerardo magistro domus milicie Templi per Vngariam et Sclauoniam ; fratris Gerardi de Sauçeto magistri domorum milicie Templi per Hungariam et Sclauoniam »[399]
fr. Róbert de Gudde 1280[N 29] (la): Robertus de Gudde
1280: « Robertus de Gudde preceptor militie Domus Templi in Ungaria »
[400]
Au moment de son passage par les Pouilles et le port de Barleta[407]
Robert de Rupe est vice-commandeur de la province la même année[408],[409]
Gérard de Villers 1280-1282 [À vérifier]
fr. Vilmós de Peymes 1284 (la): Guillelmus de Peymes, Paymes[N 28]
1284: « Guille(r)mus de Peymes Domorum Milicie Templi per Hungariam et Sclauoniam Magister  »[410],[411]
1291: « Guilelmi de Paymes, Domorum Militiae Templi per Hungariam et Sclauoniam Magistri »[412]
fr. Vilmós 1286[352] (la): Gwilermus, Guillermus[N 28]
1286[N 30]: « fratris Gwilermi , magistri militiae Templi per Hungariam et Sclauoniam... frater Guillermus »[413]
On ne peut pas savoir s'il s'agit du précédent ou du suivant tout en sachant que certains historiens considèrent que c'est le même individu qui figure en 1272, 1284, 1289 et 1292[N 28].
fr. Vilmós de Suaseto 1289 (la): Guillermus de Suaseto[N 28]
(hr): Guilermo ou Vilim de Suaseto[416]
1289: « Guillermus de Suaseto domorum militie Templi per Hungariam et Sclavoniam magister »[417]
fr. Jakab de Monte Regali 1290[376]
ou
1240[352]
[Date incertaine][N 25]
(la): Jacobus de Monte Regali
(fr): Jacques de Montréal
(hr): Jakob
(it): Giacomo de Monte Regali
1290: « frater Jacobus de Monte Regali Magister humilis Domorum Templi per Hungariam et Sclauoniam »
[377],[418]

Le frère Salamon qui apparait en 1291[419] n'est pas templier[N 31].
fr. Vilmós de Novis 1292[352] (la): Guyllermus de Novis, Guyllermus de Peimis[N 28]
(fr): Guillaume de Noves
(hr): Guilermo ou Vilim de Novis
[420]
(it): Guiglielmo de Noves[376]
juillet 1292: « Guyllermus de Nouis magister domorum milicie Templi per Hungariam et Sclauoniam »[393],[421]
On trouve la même charte avec le nom de Guyllermus de Peimis dans des publications plus anciennes[422],[423]

Selon Elena Bellomo, même individu que :
Guillelmus de Novis, maître de la province de Lombardie (1285)
[376],[424]
fr. Róbert de Gudde 1295[405] Envoyé à Naples par Ivan Güssing afin de se voir confirmer sa charge auprès de Charles II d'Anjou qui est monté sur le trône récemment[406]
Frédéric de Salm (Friedrich von Salm) ? -[51] ?
Bertrand d'Esbeck (Bertram von Esbeke) ? -[51] ?
Frédéric de Nigrip (Friedrich von Nigrip, Fridericus de Nigrip) ? -[38],[51] ?
Frédéric d'Avensleben (Friedrich von Avensleben) ? - ? [À vérifier]
Theouron de Provence vers 1303[425]

Province d'Italie

Italie aux XIIe et XIIIe siècles
Italie aux XIIe et XIIIe siècles

Les maîtres désignés comme étant maîtres de la province d'Italie (per Ytalia) n'administraient qu'une partie de la péninsule italienne ainsi que la Sardaigne. Le sud de la péninsule correspondait à une voire deux provinces distinctes selon les auteurs, à savoir les Pouilles et la Sicile. Il semble que le territoire de cette province incluait le Latium, la Lombardie, Les Marches, l'Ombrie (ou duché de Spolète), le Patrimoine de saint Pierre, la Toscane (ou Tuscie lombarde) et l'île de Sardaigne[426]. La majeure partie de l'actuelle région de Campanie dépendait de la province des Pouilles exception faite de l'enclave du Bénévent qui appartenait aux États pontificaux, la frontière entre ces deux provinces étant à l'époque celle qui séparait la Campagne et Maritime (dans le Latium) et la terre de Labour (à cheval sur les deux régions actuelles)[N 32].

Les États pontificaux choisissaient parmi les maîtres templiers ou hospitaliers ses cubiculaires (chambriers), à qui étaient confiées certaines missions délicates. Certains occupant même la fonction de trésorier[427]

La commanderie d'Aventino était l'un des lieux privilégié de résidence des maîtres de cette province mais ce ne fut pas toujours le cas[428].

À partir de 1285, il semblerait que les maîtres de cette province étaient uniquement désignés par le titre de maître de Lombardie[429], parfois de Lombardie et de Tuscie (Toscane) notamment Guillaume de Noves en 1285[430] ou encore Giacomo da Montecucco en 1303[431].

Maître Période de maîtrise Autre(s) fonction(s)
Boniface (Bonifacio) 1167[432]
Robold de Moncalvo (Roboaldo di Moncalvo) 1179 -[432] ?
Albert (Alberico) ? - 1190[433]
Gaimardo (Gaimaro) 1190 -[433] ?
Barozio vers 1200[433]
Henri de Sal (Aymeric, Aimerico de Saliis) vers 1203[434]
Giovanni Lombardo 1222 -[434] ?
Guillaume de Melzo (Guiglielmo da Melzo) 1227 - 1231[435]
Gerardo 1231 -[435] ?
henri Teutonico (Enrico Teutonico) 1239 - 1242[435]
Goffredo Lupi di Soragna 1242 - 1245[435]
Jacques de Bois (Giacomo de Boscho) 1245[436]
Dalmazio de Funucccaria (Dalmazio de Fenolar, d'origine catalane) 1254 - 1256[437]
Pierre Fernandi (Pietro Fernandi) 1259 - 1260[437]
Ermanno di Osimo 1266[438]
Henri de Trévise (Enrico da Treviso) 1268 - 1271[438]
Bianco da Pigazzano (Blanci de Pigaçano) 1276 - 1285[439]
Disparition du titre de maître d'Italie au profit de celui de Lombardie
Guillaume de Noves (Guiglielmo de Noves) 1285- 1290[430]
Arthur de Pocapaglia (Artusio de Pocapalea) 1290[376]
Guillaume de Canelli (Guiglielmo di Canelli) 1291 - 1296[440]
Hugues de Verceil (Uguccione di Vercelli) 1300 - 1303[441] Cubiculaire du Pape de 1278 à 1282, puis de 1300 à 1302[427],[442],
Précepteur de l'Abbadia di Vulci à partir de 1283
Giacomo da Montecucco (ou Jacopo da Montecucco)[443] 1303 - 1307[431] Cubiculaire du Pape de 1304[431] à 1307 (?)

On connait également les sous-divisions de cette province (baillies) et le nom de quelques dignitaires en ayant eu la charge :

Lombardie

Cette baillie (Balivia Lumbardie) était beaucoup plus grande que la région actuelle, elle incluait les commanderies en Émilie-Romagne, en Lombardie, dans le Piémont[444] et à priori mais sans certitudes, celles en Ligurie. À la fin du XIIIe siècle, elle avait le rang de province (se substituant globalement à la province d'Italie) et incluait également les commanderies en Vénétie[445]. La commanderie d'Asti apparaît comme la plus importante de cette baillie. C'est après la maîtrise de Bianco da Pigazzano (c. 1271 - 1285) que le titre de maître en Italie semble se perdre au profit de celui de maître en Lombardie. Guglielmo de Noves, son successeur étant désigné à partir de 1286 comme Magnum Preceptor Lombardie et ce titre semble se substituer à la province d'Italie. L'année précédente, date de sa prise de fonction, il portait le titre de Magister Generalem in Lombardia et Tuscia[446].

Maître Période de maîtrise
Bonifacio 1167[432] - 1169
Gaimardo (également précepteur de la marche de Vérone) 1190[447]
Barozio 1200 - 1204[447]
Giovanni Lombardo (également maître d'Italie) 1222[448]
Guglielmo da Melzo (également maître d'Italie) 1227[449]
Giacomo de Balma (avait le titre de procureur du Temple en Lombardie) 1247[436]
Guglielmo da Bubbio (Lombardie seule puis précepteur de Lombardie et Tuscie en 1261-1262) 1254 -1262[447],[437]
Oberto di Calamandrana ? - 1271[447]
Bianco da Pigazzano (procureur et lieutenant de Lombardie en 1266 puis recteur et ministre de cette baillie l'année suivante. Il est mentionné comme précepteur d'Italie à partir de 1276) 1271 - 1285[450],[439]
La baillie de Lombardie devient la province de Lombardie aux dépens de la province d'Italie 1286 - 1307

Lucques

Baillie mentionnée en 1243 (Balia de Luca)[451] qui regroupait les possessions autour de la ville de Lucques donc des commanderies et maisons en Toscane. Fit ensuite partie de la baillie de Tuscie.

Marche d'Ancône

Il s'agit des Commanderies ayant existé dans la région des Marches (Marchia Anconitana). La commanderie San Filippo di Osimo fut pour un temps le lieu de résidence du précepteur de cette baillie[452].

Maître Période de maîtrise
fr. Gualtiero 1268[452]

Marche de Vérone / Marche de Trévise

Au milieu du XIIIe siècle, la baillie de la marche Trévisane (Marchia Tarvisana) était administrée à partir de la commanderie de Santa Maria a Campanea[444] et c'était encore le cas en 1302 -1304[453]. Peu de temps avant la chute de l'ordre (1303), la commanderie de Padoue était subordonnée au maître de la province de Lombardie, ce qui confirme l'étendue de cette province au Nord-Est de la péninsule italienne[444].

Maître Période de maîtrise
fr. Gaimardo (marche de Vérone) 1190[444]
fr. Ermanno (marche Trévisane) 1247[444]
fr. Gabriele Gambulara (marche Trévisane) 1271[444]
fr. Giovanni di Castell'Arquato (Lieutenant de la marche Trévisane) 1302 - 1304[454]

Patrimoine de Saint-Pierre en Tuscie

Cette baillie se trouvait au nord du Latium.

Maître Période de maîtrise
fr. Guillaume de Cussac (Guiglielmo Cernerium) c. 1300[455]

Rome

Cette baillie regroupait les commanderies autour de la ville de Rome donc une partie des commanderies du Latium. On trouve également en 1218, un précepteur commun aux baillies de Rome, Tuscie et Sardaigne[434] ainsi qu'en 1236[435].

Maître Période de maîtrise
fr. Giovanni (Rome, Tuscie et Sardaigne) 1218[434]
fr. Alberto Lombardo (Rome, Tuscie et Sardaigne) 1236[435]
fr. Pietro 1244[436]
fr. Moro « da Pigazzano » c. 1300[455]

Tuscie

Il s'agit des commanderies en Toscane (Tuscia).Lorsque la province d'Italie devient la province de Lombardie (1286), on trouve fréquemment la mention Lombardie et Tuscie dans le titre de ces maîtres mais plus de traces d'un précepteur de cette baillie.

Maître Période de maîtrise
fr. Alberto Lombardo (Rome, Tuscie et Sardaigne) 1236
fr. Alberto (Sindicus et Nuncius de Tuscie pendant la maîtrise de Dalmazio de Fenolar en Italie) 1256[447]
fr. Giovanni di Castell'Arquato (Tuscia et Terra Romae) 1274[453]

Bibliographie

  • (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, , 464 p. (ISBN 978-9-0041-6364-5, lire en ligne)
  • (it) Elena Bellomo, « Metodi d'indagine sulla milizia templare in Italia Nord-Occidentale (1142-1308) », dans Rivista di Storia della Chiesa in Italia, vol. 64, (lire en ligne), chap. 1, p. 11-37
  • (en) Anne Gilmour-Bryson, The trial of the Templars in the Papal State and the Abbruzi, vol. 303, Biblioteca apostolica vaticana, coll. « Studi e testi », , 313 p. (présentation en ligne)

Province de Portugal

Certains auteurs portugais mentionnent Arnaldo da Rocha (pt) parmi les neufs premiers chevaliers ayant fait partie de la milice des pauvres chevaliers du Christ et du temple de Salomon aux côtés de Gondemare (pt), tous deux d'origine portugaise[456],[457].

Mais l'implantation des templiers débute au Portugal en 1126 avec un don de la veuve d'Henri de Bourgogne, à la condition que ceux-ci participent à la Reconquista des terres des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique[458].

Parmi les templiers qui ont contribué à l'installation de l'ordre dans ce qui n'était encore que le comté de Portugal, on trouve :

En 1147 le roi de Portugal, Afonso Henriques (qui fut lui-même templier)[réf. nécessaire] leur confia la garde de ses frontières avec les Maures mais aussi avec le royaume d'Alphonse VII de León et Castille. C'est à cette époque que l'on voit apparaître le titre de maître de la province de Portugal[99]. À partir de 1160, ils bâtirent la forteresse de Tomar autour de laquelle la ville éponyme s'installera[461].

Le Portugal fait partie des sept premières provinces que constitua le Temple en Europe comme l'indique l'article 87 des retraits de la règle[462].

Vers 1220 selon Damien Carraz[168], cette province fut clairement intégrée à la province de Castille et León, pour former la province des trois royaumes d'Espagne (basée à Tomar et Castelo Branco). On trouve alors des commandeurs de Portugal subordonnés au maître de la province. Cette fusion pourrait être antérieure (dès le début du XIIIe siècle si on suit l'opinion de certains historiens espagnols et portugais, mais si on prend le point de vue d'Alain Demurger et de Kristjan Toomaspoeg, le Portugal a toujours été subordonné à la Castille et au León[170].

À partir de 1283, les templiers de Castille et León, alors aux ordres du grand commandeur Gómez García, s'opposent à João Fernandes qui est pourtant maître des trois royaumes légitimement élu[178]. En résulte la scission des deux provinces en 1289 avec Gonzalo Yáñez maître de Castille et León et Afonso Gomes, maître de Portugal mais dans les faits cette scission est déjà effective depuis 1285 car João Fernandes a été mis à l'écart par le grand commandeur de Castille et León appuyé par Sanche IV de Castille[178].

Dès 1310, suite au procès intenté aux templiers, le roi Denis Ier de Portugal mit tout en œuvre pour préserver leurs actifs qui devaient revenir aux hospitaliers, et en 1319 la milice de l'ordre du Christ fut créée.

Maître[463] Période de maîtrise Commentaires
Hugues de Montoire (Hugo Martins ou Hugo Martonio) 1143 - 1156[99]
Pedro Arnaldo 1156 - 1158[234]
Gualdim Pais 1156[99](1158)[234] - 1195
Lopo Fernandes [234],[464]
Fernando Dias 1202[221]
Gomes Ramires (Gómez Ramírez) 1210 - 1212[167],[169],[234]
Province de Castille, León et Portugal pour cette période 1210-1285
fr. João Fernandes 1285 - 1288 Dernier maître des trois royaumes d'Espagne, élu en 1283. Il perd le contrôle de la Castille et du León à partir de 1285, supplanté par Gómez García son subordonné (grand commandeur) dans ce royaume[178]
Afonso Pais-Gomes 1289 - 1290[234],[51]
Lourenço Martins 1291 - 1295 († 1er mai 1308)[465]
Vasco Fernandes († 1323) 1295 - 1306[466]

Baillie de Portugal

Période pendant laquelle les commanderies portugaises furent encadrées par un commandeur de Portugal ((la):« Commandator Templi totius Portugalis, ... in Portugalia ») subordonné au maître des trois royaumes d'Espagne. On trouve également des maîtres de Portugal pendant cette période, alors que la dignité de maître des trois royaumes d'Espagne existe toujours.

Commandeur[463] Période Commentaires
fr. João Domingues 1208[195] Précepteur de la baillie de tomar (1177)
fr. Simeão Mendes 1214[182] (la):Simeom Menendi, commandator Templi in Portugalia[467]
Commandeur de Tomar (1230/31)[468]
... ... ...
fr. Pedro Anes 1223[177]-1224[196] (la): Petrus Joannis,
Apparaît uniquement en 1223
[238],[177],[469], Capêlo proposant d'étendre le période jusqu'à 1224[196], une source plus ancienne mentionnait 1221-1224[470].
fr. Martim Sanches
(† 1234)[238]
1234 (?) [Dates incertaines][N 33]
((la): Martinho Sanches)
((es): Martín Sánchez)
Les sources primaires indiquent qu'il était :
Maître de Castille et León (c. 1224)
[239],[240]
Commandeur du Temple en Galice, actant au nom de Pedro Alvítiz, alors maître des trois royaumes (1227)
[475] qui avait conservé sa charge[233].
Maître des trois royaumes d'Espagne en 1228
[243],[N 34] mais il semble renoncer à sa charge, remplacé par Guillermo Fulconis[177] ou Estevão de Belmonte[196].
Il a bien été élu commandeur de Portugal
[177] mais il est mort avant de se rendre dans sa baillie, tel que mentionné dans le retrait no 581 de la règle française du Temple[477].
Pas de sources primaires relatives à ses fonctions en 1225-26 mais après 1229, il n'a plus de titre si ce n'est celui de frère jusqu'à son élection comme commandeur de Portugal qui aurait donc eu lieu en 1234, année de sa mort d'après Viterbo
[238].
fr. Pedro Costem 1239[238],[478] (la): P. Costem, Comendatoris Templi Ordinis in Portugalia.
Ou en 1238 (?) tel qu'indiqué dans la source primaire (Figueiredo)
[479].
fr. Rodrigo Dias 1242[480] [Incertain]
Pas de sources primaires, Il apparaît dans une liste publiée par Figueiredo en 1800
[481], l'information étant reprise par Viterbo[238] et figure toujours dans les listes proposées par certains historiens portugais[480],[482]
fr. Gonçalo Fernandes 1253[267] Commandeur de Portugal ,[267]
On trouve également Gonçalvo Fernandes avec ce titre en 1262[483]
fr. Afonso Gomes 1261[484] (la):Alfonsus Gomecii, magister milicie Templi in Regno Portugalie.
À ce moment là, le maître des trois royaumes d'Espagne semble être Martín Núñez
[199].
On retrouve le même nom de 1288/89 à 1290
[196],[485].
fr. Gonçalvo Fernandes 1262[483] Commandeur majeur de Portugal.[483]
Même individu qu'en 1253 ?
fr. Gonçalo Martins 1265-1271
[196],[486],[267]
(Gonsalve Martin, maître de Portugal)
Commandeur d'Acre (1261-1262)
[487],[273]
Durant cette période, on trouve comme maître des trois royaumes d'Espagne
[199] :
fr. Lope Sánchez (1265)
[268], Juan Eanes (1267-1268)[270], fr. Guillén (1269-1273)[270],[272]

Provinces du royaume de Sicile (sud de l'Italie)

Le royaume de Sicile au XIIe siècle.

La première province répertoriée est celle d'Apulie (Pouilles) mais les maîtres successifs administraient en fait une région correspondant au royaume de Sicile alors sous domination des Normands[488],[489]. Initialement, il s'agissait du duché d'Apulie qui fut intégré à ce royaume vers 1130 et la province était probablement divisée sous forme de baillies (sous-provinces).

Ce n'est qu'à la fin du XIIe siècle qu'elle semble se séparer en deux provinces, d'un coté les pouilles et la terre de Labour et de l'autre la Calabre et la Sicile, (Apūlĭæ & Terra Lǎbōris, Cǎlǎbrĭæ & Sĭcĭlĭæ)[426],[490].

La chute des Hohenstauffen en 1266 au profit de Charles d'Anjou entraîne une nouvelle organisation avec une seule province dite du royaume de Sicile dans laquelle on retrouve les baillies des Pouilles et de Sicile puis plus tardivement l'Abruzze .

Au nord de ces provinces se trouvait le territoire des États pontificaux qui incluait les commanderies du Latium, de l'Ombrie et des Marches alors que les provinces de Pouilles-Sicile regroupaient celles des régions actuelles de : (lien vers les listes de chaque région)

Certains auteurs pensent néanmoins que les Pouilles et la Sicile n'ont jamais été séparées[491],[492],[493]. Le fait qu'on trouve pendant la maîtrise de Guillaume de Saint-Paul un précepteur pour les Pouilles, Goffredo et un pour la Sicile, Hugo de Rocaforti n'étaye pas forcément cette hypothèse[491] bien qu'il s'agisse alors des commandeurs de baillie, division interne de la province qui regroupait un certain nombre de maisons mais ce maître est le seul mentionné avec un tel titre avant 1266 (précepteur du royaume de Sicile et des Pouilles).

Il faut également prendre en compte l'histoire politique de la région avec la lutte entre guelfes et gibelins et surtout prêter attention au terme « Sicile ». Cette notion de royaume de Sicile a évolué au cours de ces deux siècles avec une scission qui interviendra en 1282 suite aux vêpres siciliennes. C'est la naissance de ce que l'on appelle communément le royaume de Naples mais dans les sources, il était désigné sous le nom de Sicile « citérieure » alors que l'île de Sicile s'intitulait Sicile « ultérieure ».

Les implantations se situaient principalement dans les villes côtières, Brindisi entre autres[3], afin d'abriter pour l'hiver les bateaux et les hommes avant de rejoindre les États latins d'Orient.

Maître Période de maîtrise
Maîtres des Pouilles (royaume de Sicile)
Henri (Enrico) 1169[491]
Guillaume de la Fosse (Guglielmo de la Fossa) 1184[491]
Maîtres du Royaume de Sicile
Guillaume de Saint-Paul (Guglielmo de Sancto-Paulo)[490] 1196[491]
... ...
fr. Albert de Canelli
((la): Obertus de Canelli, (it): Alberto de Canelli, de Camaldulla)
1262 - 1266[494],[495]
fr. Baudoin ((la): Baldovino) 1267[496],[497],[498]
fr. Guglielmo Piliforte
(Lieutenant (second) pour le royaume de Sicile pendant la maîtrise d'Albert de Canelli.)
1269[499]
fr. Étienne de Sissey
((la) Stephanus de Scisseio, de Sesciayo, (it) Stefano de Sissy, (en) Stephen of Sissey, parfois orthographié Sissi dans certains vieux ouvrages)
1270[500] - 1272[491],[501],[502]
fr. Guillaume de Beaujeu
((la) Guillelmus de Belloioco, (it) Guglielmo de Bellojoco, (de) Wilhelm von Beaujeu)
1272[500] - 1273[503]
fr. Ademaro
(Précepteur et lieutenant (second) pour le royaume de Sicile pendant la maîtrise de Guillaume de Beaujeu)
1273[500]
fr. Arnoul de Wisemale (Arnulf de Ursemali) 1274[504],[505]
fr. Simon de la Tour
((la): Symone de Turri, Simonis de Turre; (en): Simon of la Tor;(it):Simone de la Tour)
(Précepteur de Safed en 1262, commandeur de la terre de Jérusalem en 1271, visiteur cismarin pour la péninsule ibérique en 1277
[506])
1275 - 1277[500]
fr. Robert
((it):Roberto)
1277[507]
fr. Pierre Le Griffier
((la): Petrus de Griferio, Pietro de Genua, Pietro de Triario, Pietro de Gemma)
1277 - 1279[507],[508]
fr. Gioberto « de Nicherio » († 13 mars 1287)
(Jubertus de Nicher, de Vicherio)
1285[507]
fr. Guillaume « de Nozeta »
((it): Guglielmo da Nozeta. Lieutenant de Gioberto « de Nicherio », et précepteur de San Giorgio (Brindisi) en 1289)
1287 - 1289[509]
Hugo de Monterotondo 1290 - 1292[507]
Reynald de Varenne (Rinaldo de Varenna, Rainaldo de Varensis, Raynaldi de Varena) 1292 - 1299[510],[511]
Pierre « Dada » (Pietro Dada, Petrum Dada) fin XIIIe siècle[512]
Peire de Pierrevert (dit aussi « Ultramontanus ») 1297 - 1303[425], début XIVe siècle[513]
Odo de Villaret (Oddone de Villaret, Odo de Valdric) 1308[514],[515]

Baillie des Pouilles

Il s'agit des commanderies dans la région des Pouilles et non pas de la province dite des Pouilles qui englobait un territoire bien plus vaste (royaume de Sicile). La commanderie de Barletta était la plus importante mais à certaines périodes, le précepteur de cette maison semble avoir eu le rôle de maître de l'ensemble du royaume de Sicile[516]. C'est a priori le cas lorsque le maître provincial était absent et lorsqu'il avait une vacance du pouvoir dans l'attente de l'élection d'un nouveau maître de la province. De nombreuses marchandises étaient acheminées en Terre sainte à partir de ce port et le précepteur de cette maison avait la charge d'obtenir les mainlevées auprès des portulans du royaume.

Maître / Précepteur Période de maîtrise
fr. Goffredo di Stefano 1195[490]
... ...
fr. Jacob de Torricella
(Jacobus, Jacobi de Torricella, précepteur des Pouilles)
1256[517]
Arnoul de Wisemale (Arnulf de Ursemali) 1271[504],[518]
fr. Pietro d'Ocre (Pietro di Ocra) 1284[509]
fr. Falcone (vice-précepteur dans les Pouilles) 1284[519]
fr. Pietro Dada 1285[509]
fr. Jaufré de Pierrevert (Gaufridus de Petraviridi) 1302[425],[520]

Province des Pouilles et de la terre de Labour

Bien qu'il y ait des avis très divergents entre les auteurs, les publications depuis le début des années 2000 s'accordent sur le fait qu'il s'agissait bien d'une province et non d'une baillie jusqu'à l'apparition des maîtres du royaume de Sicile dans la deuxième partie du XIIIe siècle. Ces dignitaires ne semblent pas subordonnés au maître d'Italie et semblaient ne rendre des comptes qu'au maître en deçà-mer (puis visiteur cismarin), intermédiaire entre les maîtres provinciaux et les plus hauts dignitaires qui se trouvaient en Orient. La seule exception connue étant l'année 1196 avec Guillaume de Saint-Paul, alors maître du royaume de Sicile et des Pouilles[490].

Maître / Précepteur Période de maîtrise
(Nicola di Collalto) 1208[490]
Pierre de Ayse (Pietro de Ays) 1213[521]
Étienne de Sissey
(Sissi dans les ouvrages du XIXe siècle, Maréchal de l'ordre en 1264[522])
1260[523]

Baillie et Province de Sicile

Il s'agit des possessions dans l'île de Sicile. Cette baillie semble avérée à la fin du XIIe siècle avec un précepteur des maisons du Temple en Sicile, Hugo de Rocaforti (1197) alors que l'on trouve également l'année précédente un maître du bailliage des Pouilles, Goffredo (1195-1196) et qu'il y avait un maître de la province du royaume de Sicile et des Pouilles, Guillaume de Saint-Paul à peu près aux mêmes dates[490]. Elle devient ensuite une province à part entière qui selon certains auteurs inclut leurs possessions en Calabre et dont on trouve trace jusqu'en 1255. Suite aux vêpres siciliennes, on retrouve de nouveau des dignitaires avec ce titre et peu avant la chute de l'ordre, la fonction existait toujours en la personne de Gerardo de Finoleriis (1304)[524]. Aucune des chartes liées à ces dignitaires ne mentionne le terme Calabre dans le titre excepté pour Bonifacio di San Michele en 1255 et il faut préciser que très peu d'informations sont parvenues jusqu'à nous concernant les biens leur ayant appartenu dans l'actuelle Calabre.

Maître / Précepteur Période de maîtrise
Hugo de Rocaforti 1197[490]
Guillaume d'Orléans (Guilielmi Aureliensis[525], parfois Oreliensis et Orlientensis) 1209 - 1210[490]
Armand de Périgord 1229[526]
Bonifacio di San Michele 1255[517]
Martino Cabillone 1280[527] - 1283[528]
Guglielmo de Canelli 1284 - 1285[529]
... ...
Gerardo de Finoleris (Gerardus de Finoleriis, « Pinoleris ? ») 1304[530],[531]

Province de Provence et partie des Espagnes

Cette province a existé jusqu'en 1239/40 avant d'être séparée avec d'un coté l'Aragon et la Catalogne, de l'autre la Provence[532]. Initialement, son étendue couvrait la partie chrétienne de la péninsule ibérique, exception faite du Portugal (comté puis royaume) qui a toujours été une province distincte, et la majeure partie du sud de la France actuelle. Au moment de sa création, elle couvrait une aire incluant :

La province était elle-même divisée en entités plus restreintes regroupant les commanderies par diocèse puis par baillie. Bego de vereriis, parmi tant d'autres, portait le titre de maître en Rouergue en 1152 et sa présence auprès des maîtres successifs de Provence et partie des Espagnes est régulièrement signalée[533]. Une baillie de Toulouse existait également[N 35] et ses maîtres successifs sont attestés jusqu'en 1250[535].

La liste chronologie des maîtres de la province de Provence et partie des Espagnes indiquée ci-dessous est celle publiée par Alan John Forey en 1973[123], reprise quasiment à l'identique dans l'ouvrage de Damien Carraz en 2005[536] avec quelques corrections de dates,[N 36]. Certains maîtres, comme Hugues de Barcelone, Bérenger d'Avignon et Pons de Rigaud ont cumulé la charge de Provence et partie des Espagnes avec celle de la sous-province de Provence[537]:

Maître Période de maîtrise
Pierre de Rovira (Peire de Rovira) 1143-1158[123]
Hugues de Barcelone (Uc de Barcelone) 1159-1162[123]
Hugues Jaufré (Uc Jaufré) 1163-1166[123]
Arnaud de Toroge (Arnaut de Torroja) 1166-1181[123] (1180)[536]
Bérenger d'Avignon (1180)[536] 1181-1183[123]
Raymond de Canet (Raimon de Canet) 1183-1185[123]
Gilbert Hérail (Gilbert Erail) (1184)[538] 1185-1189[123]
Pons de Rigaud 1189-1195[123]
Gérard de Caercino (Géraut de Caercino) 1195[536]-1196[536],[123]
Arnaud de Claramunt (Arnaut de Claramunt) 1196[123]
Pons Marescalci 1196-1199[123]
Arnaud de claramunt (Arnaut de Claramunt) 1199-1200[123]
Raymond de Gurb (Raimon de Gurb) 1200-1201[123]
Pons de Rigaud 1202-1206[123]
Pierre de Montaigu (Peire de Montagut) 1207-1212[123]
Guilhem Cadel (Guillaume Cadel) 1212-1213[123]
Guillaume de Montredon (es) (Guilhem de Montredon) (1213)[536]1214-1218[123] (1217)[536],[539]
Guillaume de Cerzols ?[N 37] 1219[540]
Guillaume d'Ailly (Guilhem de Alliaco, Azylach)[541] (1220)[536] 1221-1223[123]
Ripert de « Puig Guigone » jan. 1224[123]
Foulques de Montpezat 1224-1227[123] (1228)[536]
Guillaume Cadel (Guilhem Cadel) 1229-1232[123]
Raymond Patot (Raimon Patot) 1233-1234[123]
Hugues de Montlaur (Uc de Montlaur)[542] 1234-1238[123]
Estève de Belmonte (Estève de Bellomonte) 1239[123]

Pour la période qui suit 1239, date de la scission de cette province, il faut se référer à la province d'Aragon et à la province de Provence (ne pas confondre avec la baillie de Provence ci-dessous).

Maîtres du bailliage de Provence

(la): « Magister (præceptor) militiæ Templi in partibus Provincie »

Il s'agit d'une sous-province dépendante de la province de Provence et partie des Espagnes. La terminologie « baillie » apparaissant au XIIIe siècle. Le bailliage ou sous-province de Provence représentait un territoire allant de l'actuel Languedoc au comté de Provence de l'époque[6].

C'est avec Bérenger d'Avignon que l'on voit apparaître le titre officiel de maître en Provence[7], les frères templiers précédents ayant une responsabilité semblable sans en porter le titre.

Maître Période de maîtrise
Hugues de Beciano (Uc de Beciano) 1134-1143[252]
Bego de Vereriis 1151-1152[252]
Hugues de Barcelone (Uc de Barcelone) cité de 1155 à 1173[252] 1155-1159[N 38]
Bego de Vereriis 1159[543]-1160[252]
peut être jusqu'à 1162
Hugues de Barcelone (Uc de Barcelone) 1162-1169 [543]
Bego de Vereriis 1169[252]
Bérenger d'Avignon 1179-1183[252]
Pons de Rigaud 1184-1189[252]
A. de Toulouse 1190[252]
Guillaume de Saint-Paul (Guilhem de Saint-Paul) 1190[252]
Déodat de Bruzac 1195[252]
Pons Marescalci 1197-1200[252]
Foulques de Montpezat 1200[252]
Hugues de Roquefort 1200[544],[545]
(décembre)
Déodat de Bruzac (Deudat de Breisaco) 1201[546],[547] - 1202[252]
Guillaume Cadel (Guilhem Cadel) 1203-1210[252]
Guillaume Grahli (Guilhem Grahli) 1207[252]
Bermond (Bermon) 1210[252]
Jordan 1212[252]
Guillaume d'Alliac (Guilhem d'Alliac) 1217-1218[252]
Hugues de Roquefort 1218-1219[252]
Archimbaut de Sénas 1229-1234[252]
Géraut 1235[252]

Après frère Géraut, cette baillie devient une province à part entière (elle ne relève plus du maître de province de Provence et partie des Espagnes, dignité qui a été supprimée)[537]

Province de Provence

La stricte notion de province de Provence n'apparaît qu'à partir de 1240 alors qu'auparavant les maîtres de province portaient le titre de Maître en Provence et partie des Espagnes[537],[6]. Cependant, il existait un maître du bailliage de Provence subordonné au maître de la province.

C'est donc pendant la maîtrise d'Estève de Belmonte que s'opère cette scission entre la province d'Aragon et de Catalogne et la province de Provence[537], Raymond de Serra devenant alors maître de la province ibérique. Le titre de maître en Provence et parties des Espagnes n'étant plus porté par aucun maître.

Maître Période de maîtrise
Estève de Belmonte (Estève de Bellomonte) 1246[252]
Rostan de Comps 1247[548]
Roncelin de Fos 1248-1250[252]
Raimbaut de Caromb 1251-1259[252]
Roncelin de Fos 1260-1263[252]
Raimbaut de Caromb 1263[252],[374]
Roncelin de Fos 1263-1267[252]
Francon de Bort (Franco de Borto) 1267[111],[252]
Roncelin de Fos 1267-1278[252]
Pons de Brozet (Poncius de Brozeto) 1280-1292[252]
Ripert du Puy 1292[252]
Guigue Adhémar (Guigone Ademari) 1293[252],[549] -1296
Pons de Brozet (Poncius de Brozeto) 1296[550],[551]
Guigue Adhémar 1296-1300[252]
Bernat de Roca (Bernardus de Ruppe, Bernard de la Roche) 1300-1303[252]
Guigue Adhémar 1303[550],[552].
Bernat de Roca 1303-1308[252]

Province de Romanie (Grèce)

La Grèce au début du XIIIe siècle.

Cette province correspondait à la Grèce actuelle. Elle est aussi désignée par le nom de province de Morée mais plus tardivement[N 39].

Suite à la quatrième croisade, les templiers reçurent des donations et s'installèrent principalement dans le royaume de Thessalonique et dans la principauté d'Achaïe[3],[553]. Certaines de leurs possessions en Thessalie furent éphémères comme celles de Lamía et Ravennika dont ils furent dépossédés dès 1209 par Henri Ier de Constantinople car ils avaient supportés la rébellion des barons lombards[554]. Celui-ci leur ayant fait don d'Antalya (Turquie) en 1206[N 40],[555]. Ils réussirent vraisemblablement à se maintenir dans l'Attique, notamment à Sykamino (en) dont le château passa aux hospitaliers en 1314[556] et ils établirent quelques commanderies dans le Péloponnèse.

Maître Période de maîtrise
Geoffroy de Sale (Geoffrey of Sale) 1280[280]
Eustache de Guercheville 1294[557]
Jean de Neufchâtel (fr. John the Constable (en)) 1301-1306/07[280],[558],[N 41]

Province de Tripoli

Province qui apparaît dans l'article 87 des retrais en tant que Terre de Tripoli et d'Antioche[559], l'une des trois premières en Orient mais qui semble être une province autonome séparée d'Antioche au XIIIe siècle[N 42]. Il s'agissait du comté de Tripoli et cette province perdura jusqu'à la chute de l'ordre[560]. Le maître de cette province était parfois désigné par le titre de commandeur de la maison du Temple du comté de Tripoli[561], ce qui peut laisser penser qu'il n'y avait qu'une seule commanderie au sein de la ville de Tripoli pour administrer les forteresses de l'ordre dans cette province.

Maître Période de maîtrise
fr. Florent 1152[562]
Gilbert de Lacy 1163[562]
Pierre de saint-Romain 1243[563]
Guillaume de Beaujeu 1271[563],[564]
Thomas de Pampelune 1285[563]

Références

  1. Cartulaire général de l'ordre du Temple : 1119?-1150 : recueil des chartes et des bulles ... sur Gallica
  2. La règle des Templiers. sur Google Livres, Laurent Dailliez, 1977, Alpes-Méditerranée éditions
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Alain Demurger, Les Templiers, une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (1re éd. 2005), 664 p., poche (ISBN 978-2-7578-1122-1)
  4. a b c d et e Bibliothèque de l'École des Chartes. Tome 164, fascicule 2. sur Google Livres, 2006.
  5. Henri de Curzon, La règle du temple : publiée pour la société de l'histoire de France, Renouard, , 1re éd., XLJ+368 (lire en ligne), p. 80
  6. a b c d et e (en) Alan John Forey, « Expansion: (ii) The Creation of Provinces and the Foundation of Convents », dans The Templars in the Corona de Aragón, Oxford University Press, , 498 p. (ISBN 978-0-1971-3137-4, lire en ligne), p. 87-109
  7. a b c d et e Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 98, 103, 110-111, 318-320, 636
  8. L' Art De Vérifier Les Dates Des Faits Historiques, Des Chartes, Des ... sur Google Livres, François Clément, 1783.
  9. (en) Paul Vincent Smith, « The Templar Province of Alemannia and Slavia », dans Crusade and society in eastern Europe : The Hospital and the Temple in Poland and Pomerania (1145-1370), London university, (lire en ligne), p. 358
  10. (la) Adolph Friedrich Johann Riedel, Codex diplomaticus Brandenburgensis, vol. 19, Berlin, (lire en ligne), p. 1 (doc. 2)
  11. a b et c Mémoires de l'Académie royale des sciences et belles-lettres depuis l'avénement de Frédéric Guillaume II au trône, 1788 et 1789 avec l'histoire pour le même temps. sur Google Livres
  12. Riedel 1860, p. 1 (doc. 1)
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    Le précepteur de Montfrin interrogé en 1310 et qui dit avoir été reçu il y a de çà sept ans par Guige Adhémar, alors maître en Provence. Damien Carraz donne Bernat de Roca de 1300 à 1308, cf. Carraz 2005, p. 319.
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Notes

  1. À priori Szydłów (en) puisque la charte émane de l’évêque de Lebus (en), Henri[16] et qu'il s'agit d'un bien dans le duché de Silésie.
  2. A priori, il était déjà templier en 1253. Un frère Widekinus apparait dans une charte de 1253 signée à Magdebourg pendant la maîtrise du fr. Heinrich[22]
  3. a et b Date incertaine qui figure dans certains ouvrages du XIXe siècle. Le premier auteur qui a proposé d'identifier Gebhard comme étant le « Magistro fratibus Domus militie Templi in Teutonia » qui apparait sans être nommé dans une confirmation du pape Grégoire IX en 1238[29] est S. W. Wohlbrück (de) dans Geschichtliche Nachrichten von dem Geschlechte Alvensleben und dessen Gütern, 1819, vol. 1, p. 213[30]. Information reprise par Joseph Hormayr zu Hortenburgen en 1842 lorsqu'il dresse une liste des maîtres de la province d'Allemagne[31]. Même information annotée dans Lehmann et Patzner 2004, p. 19 (note 6).
  4. Paul Vincent Smith indique à tort que fr. Gebhard n'apparait jamais avec un titre régional[33]. Dans la source qu'il cite pour 1244, Gebhard est pourtant mentionné comme « preceptori domorum militie Templi per Alemanniam »[34],[35].
  5. Maître ou simplement commandeur de Prague ? Le titre de maître (magister) était généralement réservé aux maîtres de province mais on trouve habituellement l'expression magister domorum templi in... à savoir le maître des maisons du Temple d'une région donnée. Concernant la province d'Allemagne au sens large, fr. Widekind' est attesté en 1262[53], 1268, 1271 et 1279[54]. Ces maîtres étant en général nommés pour 4 ans, on ne peut pas affirmer qu'il était à la tête de cette province en 1267 ou qu'il a conservé cette maîtrise sans interruption de 1261 à 1279. Mais on ne peut pas pour autant être certain que Sulislav occupait une fonction autre que celle de commandeur d'une maison du Temple, en l’occurrence Prague.
  6. Quelques noms des autres templiers présents en Moravie à cette période apparaissent dans d'autres documents de ce même ouvrage: fr. Cuno, fr. Cunradus (Commanderie de Jamolice, 1242)[57]
  7. Pas de commanderie attestée, les possessions dans le sud étant administrées à partir de la commanderie de Garway[67] et aucun templier ne semble avoir été arrêté au pays de Galles[68], cf. Liste des commanderies templières au Pays de Galles. Mais au nord (Denbighshire/Flintshire) une maison du Temple située entre le château fortifié de Rhuddlan et celui près de Basingwerk avait été fondée à l'initiative d'Henri II (roi d'Angleterre) en 1158[69].
  8. Aucune référence n'est adossée à cette liste. Pour ne citer que le premier de ces dignitaires, Hugh of Argentine, l'auteur indique 1140 dans sa liste[74], le mentionne p. 74-75 pour l'année 1142 en indiquant une charte mais sans indiquer dans quel ouvrage ou collection elle se trouve...
  9. « De discordiis in Wasconia sedandis » où apparaît « Fratrem R. Magistrum Militiae Templi in Anglia », le 13 juin de la 36e année du règne d'Henri III (1252)[83]. R(obert de Sandford) d'après Mansuet[14] ou plutôt R(oncelin de Fos) qui apparaît en 1250-51 et 1253[66]. A noter qu'Evelyn Lord ne mentionne pas Roncelin de Fos en Angleterre[74] contrairement à Pierre-Vincent Claverie qui indique qu'il a occupé cette charge de 1252 à 1259 et que ce dignitaire a été commandeur de Tortose (1241/42)[81] puis maître en Provence en 1248-50 et en 1260-78[82].
  10. Par exemple la succession de Guilherme Fulcon mentionnée dans la la règle du Temple[176] ou encore la période de maîtrise du frère Guillèn (1269-1273) qui n'apparaît jamais au Portugal[177].
  11. Du point de vue de la province templière, la Castille et le León ont étés séparés à la suite du conflit qui opposa les deux royaumes (1178-1180). À Rodrigo succède Garniero comme maître de Castille (1183)[191].
  12. Commanderie de Ceinos (Liste des commanderies templières en Castille-et-León) d'après Martínez Díez[201], on trouve dans cet acte relatif à Valencia del Ventoso, Garci(a) Fernández, maître de Castille et León, Paio Gomez, commandeur de Xerèz (Jerez de los cabalerros, Estrémadure) et de Castilbranco (Castelo Branco, Centre du Portugal), Oyraz Eanes (Juan Eanes ?), commandeur de Benavente (Castille et León) et Gomez Garcia, commandeur de Sassivoz (Ceinos, Castille et León). Le document se trouve dans le Bulario de Agurleta, fol. 266, script. 14, n. 3[202] mais curieux mélange d'espagnol et de portugais, pas en latin.
  13. Archivo Histórico Nacional, Tumbo Menor de Castilla, nº 101, pp. 337- 339. Publié dans O'Callaghan, Hermandades between the Military Orders[239], publication partielle dans Mascareñas, Apología en 1651[240].
  14. (la)« quam habeo in Lauredo prope Caldis de Arregos »[245]. À priori Louredo de Baixo (Miomães (pt)) près de Caldas de Aregos (pt).
  15. À partir de juin 1247 si on suit l'opinion de Carlos Pereira Martinez[199] qui prend sa source chez Viterbo[260] sachant que ce dernier cite le Torre do Tombo, Leitura Nova, liv. 53 (Livro de Mestrados), fol. 36. La classification des archives nationales portugaises a été modifiée depuis, le « livre des maîtres » ayant été numérisé (lire en ligne) mais la charte relative à la donation de Maria Paes dans laquelle il apparaît (fol. 36) semble avoir été perdue ou tout au moins n'a pas été numérisée, cf. l'index des documents numérisés et rattachés à ce livre (même lien). Les historiens portugais proposent 1248[261],[262] comme année d’élection partant du principe qu'il n'aurait remplacé Martim Martins (Martín Martínez) qu'à la suite de son décès en avril/mai 1248 (après 9 mois de siège) pendant le siège de Séville. Rien ne permet d'affirmer que Martín Martínez était toujours maître des trois royaumes pendant ce siège, tout au moins on sait qu'il y a participé et qu'il y a été tué grâce à une chronique de l'époque[254], une autre chronique confirmant la présence autour de Séville de Pedro Gómez, maître des trois royaumes le 05 mai 1248[263].
  16. Officiellement il est resté maître des trois royaumes jusqu'en 1288 mais dans les faits, Gómez García est le seul à acter en Castille et León à partir de 1285 bénéficiant de l'appui du nouveau roi Sanche IV de Castille[178].
  17. date indiquée dans le Gallia christiana[290] mais qui pourrait être erronée si on suit l'opinion d'Ambroise Tardieu, celui-ci proposant 1309[291]. Auquel cas il s'agit de Gérard de Villers, dernier maître de la province. Dans cet acte figure Johannes Senaldi, commandeur de la Fouilhouze or on trouve un commandeur du même nom durant le procès de l'ordre du Temple. Opinion partagée par Roger & Anne-Marie Sève dans : Sève 1986, p. 278.
  18. Se substituant au commandeur de cette province en attendant la nomination d'un nouveau maître. Serait alors lieutenant du maître précédent.
  19. Publiée dans Recueil des historiens des Gaules et de la France, tome XXI[296]. Extraits publiés par Bulst-Thiele (Bulst-Thiele 1974, p. 212) : « Et sachiez que nostre mestre en Bohaine, en Hongrie(?), em Poulaine, en Alemaigne, et en Morainne n'est pas venu a nostre chapitre ». La mention de la Hongrie paraît erroné, il doit s'agir de la Poméranie ((la): Slavia, (fro): Slavie) mais c'est ce qui apparaît dans le recueil et on trouve la même information chez Demurger qui publie une partie du texte en français moderne (Demurger 2008, p. 253). La confusion entre la Poméranie (Slavia) et la Slavonie (Sclauonia) est fréquente, Sclaves et Venèdes étant des synonymes de Slaves en français et se rapportent à ce territoire au nord-est de l'Allemagne et au nord-ouest de la Pologne. À cette date, on trouve fr. Gebhard, maître sans précision du titre régional « Magistri Gebehardi militiae Templi Praeceptoris » (Smith 1995, p. 359), vraisemblablement d'Allemagne puisqu'en 1238, il est « magister in Teutonia » et en 1244 « preceptor per Alemmaniam ». Raimbaud de Caromb était quant à lui maître en Hongrie l'année précédent cette lettre « Magistro domus Templi per regnum Hungarie » puis visiteur cismarin de 1240 à 1246 (Carraz 2005, p. 302)ou à partir de 1246 (Carraz 2012, p. 791). Damien Carraz pense que c'est de Caromb dont il s'agit notamment pendant la bataille de Mohi (Ibid.).
  20. Il ne l'était plus en 1265, devenu visiteur de France lorsqu'il reçoit Jacques de Molay dans l'ordre en présence d'Amaury de La Roche, son successeur à la tête de la province de France, cf. Demurger 2008, p. 416.
  21. On trouve souvent des listes des maîtres en Hongrie avec des noms des maîtres de la province d'Allemagne, notamment Widekind et Friedrich von Alvensleben (de). Il ne semble pas y avoir de chartes mentionnant ces deux maîtres dans le royaume de Hongrie. L'erreur parait prendre sa source chez Dithmar qui désigne le dernier maître d'Allemagne comme « Domorum militiae Templi per Allemaniam et Sclavoniam præceptor »[350] littéralement maître d'Allemagne et d'Esclavonie, information reprise entre autres par l'académie royale des Sciences et Belles-Lettres[351] bien que les deux ouvrages ne mentionnent pas la Hongrie. On trouve à des périodes concordantes un maître distinct pour chacune de ces provinces et l'expression « Slaviam / Slauiam » apparait systématiquement dans des chartes qui se rapportent aux possessions des templiers dans la marche de Brandebourg, les duchés de Poméranie et dans le royaume de Pologne à savoir en Pologne et dans le nord-est de l'Allemagne d'aujourd'hui.
  22. 1219 d'après Stossek[361] mais la source qu'il indique mentionne 1217[362].
  23. cf. Demurger 2008, p. 370, « locotenente regio in Croatia e Dalmatia »[363]
  24. Vrana, commanderie principale des templiers dans le royaume de Hongrie[347].
  25. a et b Sur le document original consultable aux archives nationales hongroises[377], la date exacte n'est pas visible, on ne voit que la fin: « M M ...(r/n)agesimo » bien que l'espace manquant laisse peu de place pour écrire « quadragesimo » au lieu de « nonagesimo ». Ce document a été daté de 1240 par Wenzel Gusztáv dans le Codex diplomaticus Arpadianus (Gusztáv 1869, p. 114 (doc. 73)). C'est également cette date qui est indiquée dans le Codex diplomaticus Regni Croatiae, Dalmatiae et Slavoniae (Smičiklas 1906, p. 121 (doc. 111)). Lajos Thallóczy fut le premier à corriger cette date dans le Codex diplomaticus partium regno Hungariae adnexarum (Thallóczy 1912, p. 23-24 (doc. 16)). Il est officiellement archivé pour l'année 1290 (N° 40197).
  26. Il s'agit de Guillaume de Sonnac[383], maître de l'ordre (1247-1250). Il n'est pas maître en Hongrie. La charte mentionne: « Hec est concordia inita inter Jacobum Teupolum dei gratia inclitum ducem Veneciarum ex una parte, suo nomine et communis Veneciarum, et fratrem Jacobum de Turrisellis ex altera, nuncium venerabilis fratris domini Guilielmi de Sonai magistri domus milicie Templi... ut apparebat per litteras sigillatas dicti magistri, presentibus et consencientibus fratre Harmanno de Burgo praeceptore in Campania et Marchia Tarvisina et fratre Jordano preceptore Oranie et Sennie » (Smičiklas 1906, p. 350-351, doc. 314) ou selon une autre interprétation « fratre Jacobo de Turisellis ex altera, nuntio fratris Guilelmi de Sonar magistri domus militiae Templi, consentientibus fratre Hermano de Burgo praeceptore in Campania et Marchia Tarvisina, et fratre Iordano praeceptore Vranae et Senniae »[384]. Accord entre Jacopo Tiepolo, doge de Venise et le représentant du Temple (envoyé) frère Jacques de Turrisellis, muni d'une lettre ,semble-il scellée, du maître de l'ordre Guillaume de Sonnac en présence et avec l'accord d'Hermann, commandeur en Campanie et dans la marche de Trévise et de Jourdain, commandeur de Vrana et de Szeng.
  27. Bulle du pape Grégoire X en 1275 confirmant les privilèges des templiers en Hongrie et dans laquelle on retrouve les privilèges accordés par les rois successifs de ce royaume, Béla IV de Hongrie, Étienne V de Hongrie, Ladislas IV de Hongrie. Certaines date ne sont pas mentionnées mais Franko apparait clairement en 1268 et après[391].
  28. a b c d e et f L'historien Juraj Belaj pense que Guillermus de Peymes, Gwilermus, Guillermus de Suaseto et Guyllermus de Novis sont un seul et même individu[392]. Lelja Dobronić (hr) relève quant à elle que selon les publications la charte de 1292 mentionne Guyllermis de Novis (Smičiklas 1909, p. 98-99 , doc. 79) ou Guyllermis de Peimis (Gusztáv 1873, p. 79-80, doc. 57), (Tkalčić 1889, p. 70-71, doc. 82)[352]. Sur l'exemplaire de cette charte dans les archives hongroises (numérisé et consultable en ligne) figure Guyllermis de Novis[393]. Elena Bellomo pense que Guyllermus de Novis est celui qui fut maître de la province d'Italie de 1285 à 1290 (Guiglielmo de Noves)[376] donc un dignitaire distinct de celui qui apparaît en 1286 (Gwilermus) et 1289 (Guillermus de Suaseto) comme maître de Hongrie.
  29. En 1280 tel qu'il figure dans trois documents des registres angevins de Naples[400],[401] et non 1295 comme indiqué dans l'ouvrage de Lelja Dobronić (hr)[352]. Dobronić prenant sa source chez Wenzel Gustáv, deux documents qu'il date à tort de 1295 (N° 152-153)[402], un troisième toujours à propos de ce même Robertus de Gudde étant bien daté de 1280 (N° 80)[403] mais Dobronić ne fait pas mention de ce dernier. La source primaire est pourtant commune à tous ces ouvrages (Registri Angioini Vol. 35 - Carolus I. 1279. B. fo  26-27)[404]. Il s'avère également qu'il se trouve à Naples en 1295 envoyé par Yvan Gürding et de nouveau en qualité de maître de Hongrie[405],[406]
  30. Le document où apparait son nom est daté de 1324[413] mais il fait référence aux privilèges accordés aux templiers en 1286 par Élisabeth la Coumane, reine de Hongrie[414],[415].
  31. il s'agit du prieur de Hongrie de l'ordre dominicain, le document pourrait porter à confusion car il fait référence à des documents émanant de Vilmós de Peymes en 1284 qu'il authentifie[419]. L'expression prior provincialis Hungarie n'était pas en usage chez les templiers.
  32. La Campagne et Maritime était une province pontificale faisant partie de la province d'Italie, cf. Gilmour-Bryson 1982, p. 188-189 alors que la terre de Labour faisait partie du royaume de Sicile et dépendait de la province des Pouilles puisqu'on trouve mention d'un précepteur de la baillie des Pouilles et de la terre de Labour, cf. (it) Hubert Houben, « Templari e Teutonici nel Mezzogiorno normanno-svevo », dans Il Mezzogiorno normanno-svevo e le crociate : atti delle quattordicesime giornate normanno-sveve, Bari, 17-20 ottobre 2000, vol. 14, Edizioni Dedalo, coll. « Atti del Centro di studi normanno-svevi dell'Università degli studi di Bari », , 417 p. (ISBN 978-8-8220-4160-9, lire en ligne), p. 261.
  33. Nombreuses sources contradictoires[167],[238],[240],[471],[472],[473],[469],[474].L'opinion des historiens portugais est qu'il était maître de Portugal de 1224 à 1229 et des trois royaumes d'Espagne[196] mais ce n'est pas l'avis des historiens espagnols notamment Pereira Martínez[225].
  34. Donation de Froilhe Hermigues dont on peut consulter l'original aux archives nationales du Portugal[248] ou lire la transcription dans Costa 1771, p. 265-266 (doc. 49). Il préside également le chapitre provincial de l'ordre à Castelo Branco cette année là[238]. On trouve également mention de ce maître dans les archives de l'ordre de Calatrava en tant que maître en Castille et León[240] à priori en 1228[476].
  35. (la): præceptore Templi de bajulia de Tholosano. Exemple Bertrand de la Roche qui figure comme témoin en 1218 dans un hommage d'Amaury de Montfort[534].
  36. Les corrections apportées par Damien Carraz sont entre parenthèses. Pour frère Arnaud de Torroge, Damien Carraz indique comme fin l'année 1180 alors que A.J Forey indique 1181. Diffère également pour frère Gérald de Caercino, pour Carraz 1195-1196 alors que A.J Forey n'indique que février 1196. Décalage d'un an pour Guillaume de Montredon (es), 5 ans à partir de 1213 et non pas de 1214 pour A.J Forey.
  37. En 1219, ce dignitaire apparaît avec le titre suivant : « Guillelmo de Cerzols, magistro Yspanie » alors qu'il se trouve à Roaix dans le Vaucluse[540]. Maître de la baillie d'Espagne ? Les maîtres de Provence et parties des Espagnes avaient des seconds (lieutenants), un pour la Provence qui est avéré et un pour l'Espagne au sens Aragon & Catalogne ? Ne pas confondre avec la maîtrise des trois royaumes d'Espagne qui correspondent à la Castille, au León et au Portugal. On trouve Fernando Díaz au début du XIIIe siècle[216] puis Pedro Alvítiz en 1216 qui sont qualifiés de « magister militie Templi in Hispania » . Pedro Alvítiz étant le premier attesté à porter le titre de maître des « trois royaumes d'Espagne » à partir de 1220[175].
  38. Dates établies par déduction, frère Hugues de Barcelone étant mentionné de 1155 à 1173 en tant que maître (en Provence)[252] et attesté de 1159 à avril 1162 comme maître de Provence et partie des Espagnes[123].
  39. On peut supposer qu'ils avaient perdu toutes leurs possessions dans le royaume de Thessalonique car ce titre correspond à leurs biens dans le Péloponnèse, cf. Morée.
  40. Antalya étaient connue au Moyen Âge sous le nom de Satalia et n'avait pas encore été conquise par les francs au moment de la donation.
  41. Le frère Geoffrey de Portu interrogé en 1210 à Chypre indiquait qu'il avait été reçu neuf ans auparavant par frère John, alors précepteur de Romanie et connu comme le (en) « constable ».
  42. On trouve mention des commandeurs d'Antioche et des commandeurs de Tripoli à des dates qui se chevauchent.