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Vincent Lindon est le fils de Laurent Lindon, dirigeant de la firme Audioline, et le petit-fils de Raymond Lindon, magistrat et maire d'Étretat entre 1929 et 1959, ainsi que le neveu de Jérôme Lindon, patron des Éditions de minuit. Il est par ailleurs l'arrière-petit-fils de Fernande Citroën, sœur aînée d'André Citroën et épouse d'Alfred Lindon (né Abner Lindenbaum), un joaillier et collectionneur d'art moderne originaire de Cracovie (Pologne)[1]. Sa mère, Alix Dufaure, journaliste de mode à Marie Claire[2],[3], descend de Jules Dufaure et du maréchalExelmans[1]. Il est baptisé dans la religion catholique de sa mère, et déclare ne pas savoir s'il est croyant[4] et ne se réclame d'aucune religion.
Alors qu'il a cinq ans, sa mère divorce pour épouser quelques années plus tard le journaliste Pierre Bénichou[5]. Un séisme pour lui, à l'origine de ses tics[6], qui ne se manifestent pas quand il joue un rôle au théâtre ou au cinéma[7].
Après des études au lycée Victor-Duruy[8], il obtient son baccalauréat C. Il s'inscrit alors en prépa Sup de Co. Comme il s'en lasse au bout de 22 jours, sa mère lui trouve en 1979 un stage d'aide costumier sur le tournage du film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais où il s'occupe notamment de Gérard Depardieu[9]. Puis, il part pendant six mois à New York pour travailler comme assistant chargé de la promotion radio auprès de son oncle, Eric Dufaure, fondateur du label Cachalot Records (Ian North, Die Hausfrauen, Medium Medium, Malaria, Stars of the Streets, Comateens, Made in France, Personal Effects)[10]. De retour à Paris, son beau-père Pierre Bénichou lui trouve un autre petit job : branche-micro sur les tournées de l'humoriste Coluche en 1981[11]. Il est également coursier au journal Le Matin de Paris avant d'entrer au Cours Florent[12].
L'arrière-grand-père paternel de Vincent Lindon, Alfred Lindon, est un joaillier juif polonais. Né Abner Lindenbaum, il devient citoyen britannique et épouse Fernande Citroën, sœur de l'industriel André Citroën. Il adopte le patronyme Lindon durant la Première Guerre mondiale[16],[17].
Son grand-père, Raymond Lindon, est magistrat et maire d'Étretat de 1929 à 1959[2]. Il participe à la création de l'État d'Israël[3].
L'arrière-grand-père maternel de Vincent Lindon, Ferdinand Dufaure est le fils d'Amédée Dufaure, homme politique et fils du président du conseil Jules Dufaure.
Vincent Lindon a pendant près de dix ans, durant les années 1980, partagé la vie de Claude Chirac, avant de vivre une histoire d'amour très médiatisée avec Caroline de Monaco[18]. Il est père de deux enfants, Marcel né en 1996[3], et une fille, Suzanne, née en 2000 de son union[1] avec Sandrine Kiberlain, rencontrée en 1993 sur le tournage du film « L’Irrésolu » et de laquelle il est séparé en 2003.
Prises de position
En 2002, il co-signe une pétition demandant une « solution rapide et décente aux problèmes fiscaux de Françoise Sagan », condamnée pour une fraude fiscale sur ses revenus de 1994 et devant à l’État 838 469 euros, en considérant que si « Françoise Sagan doit de l'argent à l’État, la France lui doit beaucoup plus : le prestige, le talent, un certain goût de la liberté et de la douceur de vivre »[19].
En 2007, il apparaît proche de François Bayrou lors de l'élection présidentielle, participant même au meeting de lancement du Modem[20],[21]. En 2012, il soutient François Bayrou au premier tour et assiste au meeting de François Hollande au palais omnisports de Paris-Bercy lors du second tour de la campagne présidentielle[22].
En , dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il défend une tribune sur Mediapart dans laquelle il critique les politiques qui ont selon lui aggravé cette crise[23],[24]. En juin, le comédien suggère une taxe afin de faire contribuer les plus riches à la crise du coronavirus. Nommée « taxe Jean Valjean », elle est portée par certains députés de gauche et pourrait être définie comme une contribution exceptionnelle[25].