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Système médical adventiste

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Le système médical adventiste regroupe les établissements médicaux gérés par le mouvement protestant de l'Église adventiste du septième jour. Il se compose d'environ 170 hôpitaux et sanitariums, 430 cliniques et dispensaires, ainsi que 160 orphelinats, maisons de retraite et écoles d’infirmiers[1]. Ses prémices remontent à la fondation de l'Église adventiste du septième jour sous l'impulsion d’Ellen White et de John Harvey Kellogg.

Centre médical universitaire de Loma Linda, Californie
Nichol Hall à l'université de Loma Linda

Histoire

Contexte

Au XIXe siècle, de nombreux américains souffraient d’une variété de maladies, moins courantes aujourd’hui, comme la fièvre typhoïde, la diphtérie, la malaria et la tuberculose. Ignorant les règles de la nutrition, ils étaient presque continuellement atteints de dyspepsie et d’autres maux d’estomac. Ils consommaient de la graisse, des pâtisseries, des fritures, de la viande et des produits raffinés en proportions excessives.

Dans les années 1830, le pasteur presbytérien Sylvester Graham (1794-1851) et le médecin William Alcott (1798-1859) lancèrent un mouvement de réforme sanitaire, encourageant la toilette quotidienne, l’exercice, le repos, et l’abstention de l’alcool, du thé et du café. Dans ce contexte, Dr Joel Shew (1816-1855) ouvrit le premier établissement d’hydrothérapie en 1843, ou 1844[2], et démarra la publication de la revue, Water Cure Journal (Journal du traitement par l’eau), en 1845. Convaincu des bienfaits de l’hydrothérapie, le médecin Russell Trall (1812-1877) fonda le Collège higiéo-thérapeutique de New York en 1852[3].

Ces réformateurs sanitaires enseignèrent que le corps est régi par des lois naturelles établies par Dieu, et que la maladie est le plus souvent causée par la violation de ces principes. Conformément aux enseignements du livre de la Genèse (1 :29-30), ils suggérèrent une alimentation végétale. Quand on était atteint d’une maladie, les médecins devaient chercher à supprimer les causes au lieu de chercher à supprimer les symptômes par la prise de médicaments (souvent dangereux à l’époque). Une fois que les causes sont éliminées, le corps tend à se guérir de lui-même. Russell Trall affirma que les médicaments étaient nuisibles au corps : ils n’agissaient pas sur le corps mais celui-ci réagissait contre ces substances. Par exemple, un laxatif semblait efficace parce que le corps le rejetait, mais il n’était pas la cause du fonctionnement normal des intestins[3].

La pharmacopée au XIXe siècle

À l’époque, les médicaments étaient souvent toxiques et dangereux pour la santé. Dans l’ignorance de leurs propriétés exactes, les médecins, les mères de famille et les vendeurs de produits expérimentaient en mélangeant toutes sortes de substances. La notion de dosage était presque inconnue. Plus on augmentait les doses, mieux c’était, pensait-on. Les médicaments de l’époque incluaient des poisons pour le corps : le mercure, l’opium, l’arsenic, le calomel, la strychnine (l’alcaloïde toxique) ou la quinine[4].

La formation médicale au XIXe siècle

Hôpital de St. Helena, Californie

Au début du XIXe siècle, la connaissance médicale était limitée. Si un homme souhaitait étudier la médecine – seuls les hommes le pratiquaient – il devait s’engager comme apprenti chez un médecin. La période d’apprentissage durait trois ans. L’apprenti logeait souvent chez le médecin, ce qui lui permettait d’avoir accès à des livres et à des instruments de médecine[5].

Le médecin confiait à l’apprenti divers petits travaux : collecter des plantes médicinales, mélanger des substances (car les pharmacies étaient rares), nettoyer et brosser pour lui son cheval. L’apprenti assistait le médecin dans ses déplacements et l’aidait, par exemple à saigner les malades. C’était tout[6].

La qualité de la formation de l’apprenti dépendait beaucoup de l’expertise du médecin. Or, la plupart des médecins n’avaient aucune idée des vrais principes de la santé et des remèdes appropriés. De plus, ils n’étaient pas les seuls à prodiguer des soins. Les sages-femmes, les fouilleurs d’ossements, les apothicaires et les vendeurs itinérants de produits médicinaux rivalisaient avec eux dans ce domaine. À cela s’ajoutait, les mères de famille qui utilisaient les soins et les remèdes qu’elles lisaient dans les livres[7].

Vers 1809, les médecins commencèrent à fonder des écoles de médecine dans les villes aux États-Unis. Au début, les cours durèrent seulement deux mois. Puis après 1847, la période d’instruction s’allongea à six mois[8]. Il faudra attendre vers 1885 pour voir apparaître une instruction médicale de qualité dans 95 % des écoles de médecine des États-Unis. Elle passa à deux ans de formation, et au début du XXe siècle, à quatre ans[9].

La pratique médicale au XIXe siècle

Les traitements de l'époque étaient souvent éprouvants pour les malades. Les médecins pratiquaient couramment la saignée. À l’aide d’émétiques, ils faisaient vomir les patients. Ils leur faisaient avaler des purges pour nettoyer l’estomac et les intestins, et des substances chimiques comme l’ammoniaque pour accroître la quantité de salive et les sécrétions du système respiratoire. Ou à l’inverse, ils leur donnaient des diaphorétiques pour les faire transpirer, ou des diurétiques pour accroître leur urine, et éliminer les liquides de leurs corps[10]. Ils interdisaient au patient de boire de l’eau, et s’il lui était accordé d’en boire, il avait droit à seulement quelques gorgées, le plus souvent avec du sel, afin ne pas distendre ou exciter l’estomac[11].

Joseph Bates, le pionnier

Les idées des réformateurs sanitaires passèrent relativement inaperçus dans l’opinion publique américaine, qui pendant quelques décennies fut beaucoup plus préoccupée par le débat sur l’esclavage, la guerre de Sécession et les efforts de reconstruction. Le mouvement de réforme sanitaire sembla voué à l’extinction.

Le seul dirigeant adventiste sensibilisé à une réforme sanitaire personnelle fut Joseph Bates (1792-1872). Au cours de sa carrière dans la marine marchande, il délaissa ce qu’il jugea néfaste pour la santé et la moralité. À partir de 1821, il ne fit plus usage d’alcool et de tabac. Quand il se convertit au christianisme en 1827, Bates accepta la proposition du pasteur de sa congrégation locale de l’Église chrétienne (les connexistes) de Fairhaven, dans le Massachusetts, de s’associer à lui dans la fondation d’une société de tempérance. Vers 1831, il assista avec sa femme à une soirée sociale au cours de laquelle on servit un thé plus fort que d’habitude. Ne parvenant pas ce soir là à trouver le sommeil avant minuit, il renonça alors au thé et au café.

Une décennie plus tard, engagé au sein du mouvement millérite dans la proclamation du retour du Christ, Bates changea ses habitudes alimentaires. En 1843, il commença à suivre les principes de santé préconisés par Sylvester Graham. Il abandonna la consommation de la viande, du beurre, du fromage, de la graisse et des gâteaux riches en crème[12]. Son alimentation comprenait des fruits, des légumes, des oléagineux et des céréales. Sa seule boisson fut de l’eau[13].

Les habitudes sanitaires de Bates demeurèrent strictement personnelles. Il encouragea les adventistes, avec un succès considérable, à abandonner le tabac, mais à part cela, il garda ses points de vue pour lui-même. Quand on lui demandait, pourquoi il ne consommait pas de viande, il se contentait de dire : « J’en ai mangé pour mon compte. » Alors que la plupart des dirigeants adventistes furent souvent atteints par la maladie, il jouit d’une santé robuste presque jusqu’à sa mort, peu avant 80 ans[14].

Début du système médical adventiste

Centre médical adventiste de Portland, Oregon

Le mouvement de réforme sanitaire se développa progressivement dans l’adventisme. Durant les années 1840 et 1850, la plupart des adventistes s’y intéressèrent peu. Mais les choses furent différentes sur les questions de tempérance. Aucun d’entre eux ne souhaitait se trouver dans un état d’ébriété au retour du Christ. Ils s’abstinrent donc de consommer des liqueurs fortes, et plus tard les boissons faiblement alcoolisées car qu’elles pouvaient se fermenter. Au cours de l’automne 1848, Ellen White rapporta qu’elle vit en vision les effets néfastes du tabac, du thé et du café. Mais avec son mari, James White, ils réclamèrent réellement une réforme sur ces points à partir de 1853.

Selon les adventistes, au cours d'un voyage dans le Michigan, Ellen White eut une vision de 45 minutes le à Otsego dans la maison d'Aaron Hilliard, en présence de plusieurs familles, sur des instructions relatives à la santé et aux « huit remèdes naturels » : l’air pur, la lumière du soleil, la tempérance, le repos, l’exercice, la nutrition, l’eau et la confiance en Dieu[15]. Quand elle rapporta cette vision - appelée « la vision de la réforme sanitaire », - quelques personnes informées lui demandèrent si elle avait lu les écrits des réformateurs sanitaires qui exprimaient certaines idées similaires – notamment dans la revue The Laws of Life (les lois de la vie), du Dr James Caleb Jackson (1811-1895), l’inventeur de Granula, le premier petit déjeuner de céréales[16]. Jackson suggérait dix remèdes naturels : l'air, l'alimentation, l'eau, les rayons du soleil, l'exercice, l'habillement approprié, le sommeil, le repos, et l'influence sociale, mentale et morale[17].

Ellen White répondit par la négative, et précisa qu’elle n’examinerait aucun de leurs écrits avant de publier les instructions. Elle se dit déterminée à ce que personne ne dise « que j’ai reçue ma lumière sur la santé de la part des médecins et non du Seigneur[18]. » Vers la fin de l'année 1863, elle publia les instructions de la vision dans le livre Spiritual Gifts, vol. 4.

Discussion et controverse sur l'origine des instructions

Dès son époque, plusieurs critiques ont suggéré que les instructions d'Ellen White sur la santé provenaient de lectures des écrits des réformateurs sanitaires. Mais selon Clide McKay, un nutritionniste et un historien de l'université Cornell sur l'histoire de la nutrition, cette suggestion est difficilement recevable. Malgré la suggestion de certains bons principes, les réformateurs sanitaires présentèrent de nombreuses idées désavouées par la science moderne. Or, l'instruction académique d'Ellen White fut limitée, et elle n'avait aucune formation médicale. Mckay exprima son scepticisme : « Comment savait-elle quelles idées emprunter et rejeter de cet étalage déconcertant de théories et d'enseignements contemporains sur la santé au XIXe siècle ? Elle devrait être une personne des plus remarquables, avec une connaissance supérieure à son époque, pour réaliser cela avec succès[19]. »

En , James White vit une publicité dans la revue, The Voice of the Prophets, publiée par Joshua Himes, sur les écrits des réformateurs sanitaires, et commanda les livres du Dr James Jackson. Cependant Ellen White affirma n'avoir pas lu la revue The Laws of Life, ni les livres de Jackson, ou d'autres réformateurs sanitaires, avant la rédaction des instructions de la vision[20]. Ellen White affirma qu'elle lut après la rédaction de Spiritual Gifts, vol.4 et de How to Live les livres des réformateurs sanitaires et qu'elle intégra après cela des extraits dans ses ouvrages sur la santé, qui s'accordaient avec ses instructions.

Dans une recherche, le chirurgien Don McMahon compara les instructions de la vision de la réforme sanitaire, rapportées dans Spiritual Gifts, vol. 4, aux écrits des réformateurs sanitaires les plus éminents et lus par Ellen White (Sylvester Graham, William Alcott, Larkin Coles et James Jackson). Dans Spiritual Gifts Vol. 4, Ellen White fit 46 recommandations sur la santé. Selon McMahon, 44 recommandations, soit 96 % d'entre elles, sont confirmées par la science moderne (70 % sont significatives, 26 % sont d'une importance secondaire):

  • Recommandations significatives vérifiées :
    • Abstention des médicaments de l'époque, des concoctions (mélange d'un grand nombre de substances), du tabac, de la fumée du tabac (y compris pour les non-fumeurs), de l'alcool, de la viande, de la graisse animale, de la surconsommation et de l'inactivité.
    • Consommation d'un peu de sel et de beurre.
    • Avec modération, consommation du lait, et exposition à l'extérieur en plein air.
    • Quotidiennement et librement, pratique d'un bon mode de vie, ventilation et ensoleillement de la maison, environnement propre, moments de récréation, l'exercice, consommation de végétaux, de la farine complète, d'une grande variété d'aliments, de l'eau pure, et beaucoup d'eau, la propreté corporelle, la propreté de la maison, la propreté des vêtements, règles sanitaires, la confiance en Dieu, la bonne humeur, le bon exercice de la volonté.
  • Recommandations secondaires vérifiées :

Deux recommandations (4 % d'entre elles) ne sont pas confirmées : manger deux repas par jour et éviter d'utiliser de la levure dans le pain. Par contraste, les réformateurs sanitaires firent au total 300 recommandations sur le mode de vie sain. Deux cent huit instructions, soit 69 % de leurs recommandations, ne sont pas confirmées par la science[22].

McMahon observe qu'il y a certaines similarités entre les instructions d'Ellen White sur la santé et celles des réformateurs sanitaires, mais aussi des différences notables. Certaines recommandations ne se trouvent pas dans aucun des écrits des réformateurs sanitaires. Par exemple, vingt instructions d'Ellen White, toutes confirmées par la science, sont inexistantes dans les écrits de James Jackson[23].

L'Institut de la réforme sanitaire

Le sanitarium de Battle Creek, Michigan, reconstruit par John Kellogg après l'incendie de 1902.

Sur les encouragements d’Ellen White, les adventistes se mirent progressivement à implémenter les instructions préconisées. Concrètement, ils lancèrent deux outils de la réforme sanitaire :

  • En , ils publièrent la première revue adventiste de santé, The Health Reformer (Le réformateur de la santé), avec Dr Horatio Lay comme rédacteur en chef.
  • En , ils inaugurèrent l’Institut de la réforme sanitaire, le premier hôpital adventiste, à Battle Creek dans le Michigan avec deux médecins, Horatio Lay et Phoebe Lamson – qui avaient étudié la médecine dans l’établissement du Dr James Jackson. Ils furent assistés par une infirmière et trois ou quatre aides. Phoebe Lamson fut ainsi la première femme médecin adventiste, une profession inhabituelle pour une femme à l’époque.

L’Institut de la réforme sanitaire fut immédiatement un succès, essentiellement parce que la santé des patients s’améliora et qu’ils restèrent en vie. En effet, les hôpitaux à l’époque avaient la réputation d’être des lieux où les gens mouraient. Les médecins ne connaissaient rien des règles d’hygiène et de prévention contre les infections. Avant la découverte des bactéries en 1861 par le chimiste français Louis Pasteur (1822-1895), qui inspira le chirurgien anglais Joseph Lister (1827-1912) à la fin des années 1860 à instaurer des règles de stérilisation en milieu hospitalier, beaucoup de personnes contractaient des infections dans les hôpitaux[24].

Donc au moment où les adventistes démarrèrent une réforme sanitaire, une révolution scientifique dans le monde médical était aussi en train de se produire avec :

  • Les procédures septiques du médecin hongrois Ignace Semmelweis (1818-1865) vers 1850.
  • La découverte de Joseph Lister sur les virus vers 1875.
  • La fabrication d’une variété de vaccins par Louis Pasteur à partir des années 1870.

De plus, l’invention à la même période de plusieurs instruments médicaux permit aux médecins d’établir des diagnostics plus scientifiques :

  • En 1851, le médecin islandais Arthur Leared (1822-1879) fabriqua le double stéthoscope, qui fut perfectionné l’année suivante par le médecin américain George Camman pour une production commerciale[25].
  • En 1870, le médecin anglais Thomas Allbutt (1836-1925) créa le thermomètre clinique.
  • En 1896, le médecin italien Scipione Riva-Rocci (1863-1937) inventa le tensiomètre.

John Kellogg, l’organisateur

Le médecin et chirurgien John Harvey Kellogg fut le principal architecte de la mise en œuvre de la réforme sanitaire et du système médical adventiste. Suivant attentivement les conseils d’Ellen White, il déploya une grande énergie pour inciter les adventistes et le public en général à pratiquer les principes de ce mode de vie. Quand il devint le directeur de l'Institut de la réforme sanitaire en 1876, l'une de ses premières initiatives fut de changer son nom pour l'appeler en 1878 le Sanitarium de Battle Creek, c'est-à-dire « un lieu où les gens apprennent à rester en bonne santé, un centre de bien-être » (à ne pas confondre avec un sanatorium)[26].

Éducateur dans l'âme, Kellogg présenta aux patients des exposés quotidiens sur les principes de la santé. Le Sanitarium leur offrit une variété d'activités, de thérapies et de soins médicaux dont l'objectif premier fut la mise en pratique des huit principes de la santé : une alimentation végétarienne, des exercices physiques et de respiration, l'hydrothérapie, la phytothérapie, des cataplasmes, des emplâtres, des bains de soleil modérés, ou la natation dans une grande piscine de l'établissement.

Les médecins adventistes s’appuyèrent sur les découvertes de la médecine scientifique pour éduquer le public aux principes d'un mode de vie sain, soigner, mettre au point des produits diététiques, diverses thérapies, et des pratiques chirurgicales plus hygiéniques et efficaces. Sur les conseils d'Ellen White, ils établirent des sanitariums aux États-Unis et à travers le monde. Kellogg organisa le système médical adventiste et s'assura de former un grand nombre de médecins et d'infirmières. Sous sa direction, en une trentaine d'années, plus d'une trentaine de sanitariums furent construits à travers le monde, un nombre similaires de centres d’hydrothérapie, plus d’une douzaine de restaurants végétariens et des centres d’accueil urbains pour aider les pauvres, les orphelins, les personnes sans emploi, les alcooliques et les prostituées[27].

Le système médical adventiste aujourd'hui

Durant la seconde moitié du XXe siècle, les adventistes développèrent des programmes comme New Start (Nouveau départ) pour éduquer le public sur les huit principes de la santé, ainsi que le "Plan de 5 jours" et "Atoût 4" pour aider les personnes dépendantes du tabac et de l'alcool à vaincre ces habitudes.

  • Plan de 5 jours. Dr Wayne McFarlane et Elman Folkenberg conduisirent le premier Plan de 5 jours pour cesser de fumer en 1960, quatre ans avant que le ministère de la Santé américain établisse un lien entre la cigarette et le cancer des poumons[28]. Plus de 20 millions de personnes à travers le monde ont assisté à ce programme au cours des trente dernières années[29]. Selon les statistiques, entre 30 et 52 % des personnes qui suivent ce plan arrêtent totalement de fumer à long terme, ce qui en fait l'un des programmes les plus efficaces de détoxication du tabagisme[30]. En France, la Ligue Vie et Santé, fondée en 1970 par Philippe Augendre et Dr Jacques Dufau[31], a souvent obtenu des taux de réussite exceptionnels. Jusqu'à 95 % des participants à un programme du Plan de 5 jours ont arrêté de fumer[32].

Plusieurs praticiens adventistes se sont distingués mondialement pour leurs opérations chirurgicales, la recherche sur la longévité ou sur le cancer. Le , l'hôpital adventiste de Loma Linda fut au centre de l'attention mondiale quand le Dr Leonard Bailey transplanta un cœur de babouin dans la poitrine d'un bébé, surnommé Baby Fae, qui naquit avec un grave défaut cardiaque, appelé « hypoplastie du cœur gauche[33] ». Dr Bailey utilisa cette mesure temporaire, espérant maintenir en vie l'enfant assez longtemps, en attendant d'obtenir un petit cœur humain qu'il transplanterait définitivement. Malheureusement, Baby Fae mourut 20 jours plus tard. Néanmoins, cette expérience permit de développer un programme réussi de transplantations de cœurs humains à des nouveau-nés et des enfants.

En 1997, Dr Ben Carson, le directeur de l'équipe de neurochirurgie du célèbre Hôpital Johns-Hopkins de Baltimore, fut le premier chirurgien à séparer avec succès les cerveaux de deux frères siamois, Julian et Joseph Gibson de la Zambie. Les deux garçons survécurent. Aucun ne souffrit de lésions cérébrales sérieuses. L'opération dura 28 heures[34]. Le , Carson reçut the Freedom Medal, la plus haute distinction civile décernée par le président des États-Unis[35].

Doctrine adventiste de la médecine

Arguments bibliques

Hôpital adventiste Tsuen Wan, Hong Kong.

La philosophie adventiste de la santé et de la médecine s’inspire des enseignements de la Bible.

  • Une santé holitisque : volonté de Dieu pour l'être humain - « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé, tout comme ton âme prospère » (3 Jean 1).
  • Un esprit sain dans un corps sain - "Que le Dieu de paix vous rende lui-même entièrement saints et qu’il vous garde parfaitement esprit, âme et corps pour que vous soyez irréprochables lors de la venue de notre Seigneur Jésus-Christ" (1 Thessaloniciens 5.23).
  • "De même que celui qui vous appelés est saint, vous aussi devenez saints dans toute votre conduite, puisqu'il est écrit : Vous serez saints, car moi, je suis saint" (1 Pierre 1:15-16).
    • Alimentation végétarienne - "Dieu dit : Je vous donne toute herbe porteuse de semence sur toute la terre, et tout arbre fruitier porteur de semence ; ce sera votre nourriture" (Genèse 1:29).
    • Effets de l'esprit sur le corps - "Un cœur joyeux est un bon remède ; un esprit abattu dessèche les os" (Proverbes 17:22).
    • Le sabbat, jour de repos holistique – « Souviens-toi du sabbat, pour en faire un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour, c'est un sabbat pour le Seigneur, ton Dieu : tu ne feras aucun travail » (Exode 20:10).
    • La confiance en Dieu, un tranquillisant efficace – « Déchargez-vous sur lui de toutes vos inquiétudes, car il prend soin de vous » (1 Pierre 5:7)
    • L'espérance, une source de bien-être - "Un espoir différé rend le cœur malade ; un désir exaucé est comme un arbre de vie" (Proverbes 13:12).
    • Les dangers de l'alcool - "Ne couvre pas de tes regards le vin vermeil quand il brille de son éclat dans la coupe : il descend si aisément, mais finit par mordre comme un serpent et te piquer comme une vipère" (Proverbes 23:31-32).
  • But spirituel : mode de vie sain qui honore Dieu - "Ainsi, soit que vous mangiez, soit que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu" (1 Corinthiens 10:31).

Les adventistes observent que la Bible contient de nombreuses instructions sanitaires : sur « l’alcool, la graisse animale, le sang, la viande, les maladies de la peau, la circoncision, les plaies, les cadavres, les remèdes naturels, la mise en quarantaine, la moisissure, la menstruation, l’hygiène, les relations sexuelles, l’hygiène mentale ou les méfaits des émotions négatives sur le corps (les maladies somatiques)[36]. »

Les adventistes enseignent qu'à l'instar de Jésus-Christ, le service du chrétien implique d'exercer un ministère de compassion envers les malades et de soulager les maux de l'humanité. Ils considèrent que la guérison d'un malade est une réponse à la prière. Les aumôniers et de nombreux praticiens adventistes prient pour les patients qui en font la demande. Comme John Harvey Kellogg, Leonard Bailey et Ben Carson affirment qu'ils prient avant chaque intervention chirurgicale.

Conseils d'Ellen White

Les adventistes affirment que les huit principes de la santé furent révélés à Ellen White au moment où deux mouvements sanitaires se développaient, appuyant ses enseignements : la médecine préventive (le mouvement de réforme sanitaire) et la médecine curative (avec les découvertes des bactéries et des virus, et sur le fonctionnement du corps humain)[37]. Ellen White établit une distinction entre quatre groupes de remèdes :

  • Les drogues fortes. Selon ses propres termes, les drogues fortes et les concoctions mélangeant un grand nombre de substances étaient des « poisons » (les médicaments toxiques à son époque). On devait les bannir en tant que remèdes[38].
  • Les médicaments. Ellen White ne s’opposa pas à une utilisation modérée des « remèdes simples » correctement dosées (les médicaments sans mélange de substances), et des substances comme le thé, le café ou le vin dans un but strictement médicinal. Elle souligna cependant qu’à une certaine dose, les médicaments et ces autres substances étaient nocifs. On ne devait pas en abuser, ni en faire un usage habituel, ni les utiliser sans discernement[39].
  • Les plantes médicinales. Ellen White enseigna que les "remèdes aux herbes" (les plantes médicinales) sont généralement des substances saines. Cependant, ils ne sont pas nécessairement la panacée. Elle indiqua que leur efficacité pouvait être limitée[40], comme les chimistes l'ont démontré, pour deux raisons :
    • Une plante médicinale diffère en efficacité en fonction des besoins de l’organisme de chaque individu. Une dose similaire peut être insuffisante pour quelqu’un mais excessive pour une autre personne[41].
    • Le plus souvent, on ne connaît pas la composition chimique exacte d’une plante. En effet, cette composition n’est pas constante. Elle varie pour une variété de raisons : pas assez ou trop d’ensoleillement de la plante, une température trop ou pas assez élevée, un dosage chimique qui diffère si la plante est fraîchement cueillie ou sèche, et ainsi de suite. À une dose trop faible, le remède herbal est inefficace. À une dose trop forte, il peut éventuellement être nocif[42]. De ce point de vue, la médecine scientifique permet de doser avec précision, d'isoler les substances nocives ou qui neutralisent les effets positifs des substances qui contribuent à la guérison.
  • Les huit lois de la santé. La préférence d'Ellen White alla clairement aux « remèdes naturels » (les huit principes de la santé) parce qu'ils s'attaquaient à la cause des maladies, pas simplement à leurs symptômes[43]. Elle incita les médecins adventistes à développer des traitements en harmonie avec ces principes : l'établissement d'hôpitaux dans des cadres champêtres (mais elle n'en fit pas une obligation), des chambres d'hôpital aérées et ensoleillées, des repas équilibrés avec des aliments complets et non raffinés (fruits, légumes, céréales et oléagineux), des viandes végétales, des exercices physiques et de respiration, des promenades en nature, respirer de l'air pur, boire de l'eau fraîche[44]. Dans son esprit, le seul simple fait d'abandonner de mauvaises habitudes contribue au rétablissement de la santé. Aussi, le rôle du médecin est davantage d'enseigner au patient les principes d'une vie saine, non simplement de soigner la maladie. L'hôpital doit montrer au patient comment pratiquer un mode de vie sain, et non se contenter de prodiguer seulement des soins.

Ellen White fut la plus grande promotrice adventiste de l'hygiénisme, du végétarisme et du mode de vie holistique. Elle présenta plusieurs milliers d'exposés sur ces sujets. Elle écrivit plusieurs ouvrages entièrement consacrés à la santé. De plus, quelques livres édités après sa mort en 1915 sont des compilations de conseils sanitaires, consignés dans ses présentations publiques, ses articles et ses lettres :

  • 1865 - Health, or How to Live (La santé, ou comment vivre).
  • 1890 - Christian Temperance and Bible Hygiene (La tempérance chrétienne et l'hygiène biblique).
  • 1897 - Healhtful Living (La vie saine).
  • 1905 - The Ministry of Healing, publié en français : Ministère de la guérison.
  • 1923 - Counsels on Health (Conseils sur la santé).
  • 1926 - Testimonies on Diet and Food (Témoignages sur la nutrition et les aliments).
  • 1932 - Medical ministry (Le ministère médical).
  • 1933 - A Call to Medical Evangelism and Health Education (Appel à l'évangélisation médicale et à l'éducation sanitaire).
  • 1938 - Counsels on Diet and Food, publié en français : Conseils sur la nutrition et les aliments.
  • 1970 - The Health Food Ministry (Le ministère de l'alimentation saine).

Hôpitaux adventistes

Amérique du Nord

Amérique du Nord

Adventist Health System (AHS), le « système adventiste de santé », est le siège administratif qui gère 45 hôpitaux adventistes et des institutions médicales diverses du centre et du sud des États-Unis, et emploie 79 000 professionnels de santé[45].

Autres hôpitaux adventistes en Amérique du Nord:

Amérique centrale et les Caraïbes

Amérique Centrale et Caraïbes : évolution politique à partir de 1700

Amérique du Sud

Amérique du Sud
Europe

Europe

Afrique

Afrique

Asie

Globe centered on Asia, with Asia highlighted. The continent is shaped like a right-angle triangle, with Europe to the west, oceans to the south and east, and Australia visible to the south-east.
Océanie

Océanie

Associations de professionnels adventistes de la santé

Associations internationales

Centre médical adventiste, Okinawa, Japon.
  • Seventh-day Adventist Hospital Association, Association des hôpitaux adventistes, fondée en 1960.
    • Membres : Hôpitaux, cliniques, dispensaires, centres de bien-être.
  • Adventist International Medical Society, Société médicale internationale adventiste, fondée en 1977.
    • Membres : Médecins, chirurgiens, et autres professionnels de santé.
    • Revue : Journal of World Mission.
  • Association of Seventh-day Adventist Nurses, Association des infirmiers adventistes, fondée en 1967.
    • Membres : Infirmiers,
    • Revue : Forum (trimestriel).
  • National Association of Seventh-day Adventist Dentists, Association nationale (américaine) des dentistes adventistes, fondée en 1943.
    • Membres : Dentistes.
    • Revue : NASDAD News (trimestriel).
  • Chaplains’ Division of the Seventh-day Adventist Hospital Association, Division des aumôniers de l’Association des hôpitaux adventistes, fondée en 1967.
    • Membres : Aumôniers dans les hôpitaux.
    • Revue : The Adventist Chaplain (trimestriel).
  • Seventh-day Adventist Dietetic Association, Association adventiste diététique, fondée en 1954.
    • Membres : Diététiciens et nutritionnistes.
    • Revue : SDADA News (bimensuel).
  • Association of Seventh-day Adventist Optometrists, Association des ophtalmologistes adventistes, fondée en 1958.
    • Membres : Ophtamologistes.
    • Revue : Newsletter.
  • Public Health Association of Seventh-day Adventists, Association adventiste de santé publique, fondée en 1966.
    • Membres : Tous les professionnels de santé, les personnes impliquées et intéressées dans les ministères de la santé.
  • National Association of Seventh-day Adventist Osteopaths, Association nationale (américaine) des ostéopathes adventistes, fondée en 1966.
    • Membres : Ostéopathes.
    • Revue : NASDAO (mensuel).
  • Speech and Hearing Association of Seventh-day Adventists, Association des orthophonistes et audiologues adventistes, fondée en 1972.
    • Membres : Professionnels et étudiants en orthophonie et audiologie.
    • Revue : Shasda Report (Semestriel).

Associations francophones

Hôpital adventiste Porter, Colorado
  • AGPAS, Association guadeloupéenne des professionnels adventistes de santé.
    • Membres : praticiens médicaux et paramédicaux.
  • AMALF, Association médicale adventiste de langue française, fondée en 1981, en Belgique, en France et en Suisse.
    • Membres : praticiens médicaux et paramédicaux, étudiants, retraités.
  • Association médicale de la Martinique, fondée en 1974 par Marcelin Bocaly.
    • Membres : Professionnels de santé, personnes impliquées et intéressées dans les ministères de la santé.
  • APSAM, Association des professionnels de santé adventistes de la Martinique, fondée en 1997.
    • Membres : praticiens médicaux et paramédicaux.

Revues de santé

Les adventistes publient de nombreux ouvrages sur la santé et la médecine. Il existe un certain nombre de revues adventistes de santé, en diverses langues, contenant des articles sur les dimensions holistiques de la santé, la diététique, le végétarisme, les recettes végétariennes, l'exercice physique, les thérapies naturelles (la phytothérapie, l'aromathérapie, la fangothérapie, l'hydrothérapie, l'héliothérapie, ou la thalassothérapie), et la médecine scientifique.

  • Vibrant Life, bimensuel en anglais, articles sur le mode de vie holistique.
  • Listen, en anglais, neuf parutions par an, fondé en 1948, sujets de sensibilisation contre l'usage des drogues.
  • Vie et santé, ancienne revue adventiste française de santé.

Films

  • 2010 - The Adventists, film documentaire de Martin Doblmeier, réalisateur allemand, sur l'histoire, la philosophie et le fonctionnement du système médical adventiste. Ce film fut présenté pour la première fois à la télévision en sur la chaîne américaine PBS[46].
  • 2009 - Gifted Hands : The Ben Carson Story, film de Thomas Carter, réalisateur américain, avec Cuba Gooding Jr., Tahj Bellow, Kimberly Elise et Aunjanue Ellis, sur la biographie de Ben Carson. Inspiré de l'autobiographie, Gifted Hands, publiée en français sous le titre : Les Mains du miracle[47].

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • (en) Healthy Life Info, informations médicales sur la vie saine et holistique.
  • (en) Vibrant Life, magazine de la santé holistique.
  • (en) Listen, magazine d'un mode de vie sans drogue.

Notes et références

  1. « http://www.adventiste.org/statistiques.php »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  2. Whorton, James C; Karen Iacobbo, Nature cures: The history of alternative medicine in America, (New York : Oxford University Press, 2002), p. 89-90
  3. a et b « History of Vegetarianism - Russell Trall 1812-1877 », sur ivu.org (consulté le ).
  4. Mervyn Hardinge, Drugs, Herbs, and Natural Remedies, (Hagerstown, Maryland : Review and Herald Publishing Association, 2001), p. 46-47.
  5. F.W. Norwood, Medical Education in the United States before the Civil War (New York : Arno Press, 1971), p. 380.
  6. William G. Rothstein, American Physicians in the Nineteenth Century : From Sects to Science (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1972), p. 85-87.
  7. Richard H. Shyrock, Medecine in America : Historical Essays (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 1966), p. 62-63.
  8. Norwood, p. 402.
  9. Rothstein, p. 288.
  10. Hardinge, p. 30-31.
  11. Watson, Lectures on the Principles and Practice of Physic (Blanchard and Lea, 1858), p. 1145.
  12. Le procédé de pasteurisation n’existant pas à ce moment-là, l’usage des produits laitiers entraînait souvent des infections. La science de l’époque était dépourvue en matière de détection et de protection contre les maladies animales. En dehors des problèmes habituels de la viande bien connus aujourd’hui (les toxines, la graisse, les virus, etc.), sa consommation pouvait entraîner de sérieuses intoxications. Ces données n’étant pas connues ou comprises à l’époque, il est peu probable que Bates basa sa décision sur ce genre d’information.
  13. Richard Schwarz, Light Bearers to the Remnant (Nampa, Idaho : Pacific Press Publishing Press, 1979), p. 105-106).
  14. Schwarz, p. 105.
  15. Ellen White, Ministry of healing (Ministère de la guérison), p. 127.
  16. http://userwww.sfsu.edu/~ajhardy/jackson.htm
  17. Leonard Brand et Don McMahon, The Prophet and Her Critics (Nampa, Idaho : Pacific Press Publishing Association, 2005), p. 37.
  18. James White, Review and Herald, 13 décembre 1864, p. 20-21 ; Joseph Wagonner, Review and Herald, 7 août 1866 ; Ellen White, Review and Herald, 8 octobre 1867.
  19. Clide M. McKay, "Our Health Teachings Further Confirmed", Review and Herald, 26 février 1959.
  20. Ellen White s'est défendue au sujet de l'origine de ses instructions :

    « Je n'ai pas visité Dansville [l'hôpital de James Jackson] avant août 1864, soit quatorze mois après la vision. Je n'ai lu aucun ouvrage sur la santé jusqu'à-ce que je finisse d'écrire Spiritual Gifts, volumes 3 et 4, Appeals to Mothers, et que j'esquisse la plupart des six articles des six brochures de How to live.
    Je ne connaissais pas l'existence de la revue, The Laws of Life, publiée à Dansville, dans l'État de New York. Je n'avais pas entendu parler des écrits de Dr. Jackson, et de d'autres publications à Dansville, avant d'avoir la vision. Je ne connaissais pas l'existence de ces livres avant septembre 1863, quand à Boston, dans le Massachusetts, mon mari vit une publicité à ce sujet dans un périodique appelé The Voice of the Prophets, publié par frère Joshua Himes. Mon mari commanda les ouvrages de Dansville, et les reçut à Topsham dans le Maine. Ses occupations ne lui donnèrent pas le temps de les parcourir, et j'étais déterminée à ne pas les lire jusqu'à ce que j'aie écrit complètement mes instructions. Aussi, les livres restèrent dans leurs emballages...
    Après avoir écrit mes six articles dans How to Live, j'ai alors examiné les différents ouvrages sur l'hygiène, et je fus surprise de les trouver autant en harmonie avec ce que le Seigneur m'avait révélé. Pour montrer cette harmonie, et montrer à mes frères et sœurs le sujet tel qu'il fut présenté par des écrivains capables, je pris la décision de republier How to Live et d'insérer de larges extraits des œuvres référées. »

    — Ellen White, Review and Herald, 8 octobre 1867 ; Selected Messages, vol. 3, p.213.

  21. Brand et McMahon, p. 76. Aujourd'hui, la plupart de ces recommandations semblent de simples conseils de bon sens, mais à l'époque, elles paraissaient extraordinaires et à contre-courant de ce que les gens connaissaient et pratiquaient concernant les règles de la santé.
  22. Brand et McMahon, p. 58-66, http://dialogue.adventist.org/articles/17_2_brand_f.htm
  23. Brand et McMahon, p. 64-65.
    McMahon pose la question sur les instructions uniques à Ellen White : « Puisque son instruction fut limitée et qu'elle n'avait aucune formation médicale, comment savait-elle quels principes de santé qu'il fallait choisir ou ignorer ? D'où prit-elle les extras "quoi" qui ne se trouvent pas dans les écrits des autres réformateurs mais qui ont été vérifiés ? Une inspiration divine authentique est une explication. Quelqu'un a-t-il une autre explication réaliste ? » (p. 64).
  24. John Hudson Tiner, Louis Pasteur: Founder of Modern Medecine (Fenton, Michigan : Mott Media, 1999), p. 110-111.
  25. « THE BINAURAL STETHOSCOPE », sur antiquemed.com (consulté le ).
  26. « February 26 : John Harvey Kellogg, Crown Prince of Cereal », sur blogspot.com (consulté le ).
  27. Fabrice Desplan, Régis Dericquebourg (dir.), Ces protestants que l'on dit adventistes, (Paris : L'harmattan, 2008), p. 257.
  28. http://www.newstarthealthcare.com/article.php?id=47
  29. http://www.uhs.wisc.edu/docs/5_days_quit_smoking.pdf
  30. http://aznepusha.com/?page_id=37&lang=fr
    http://www.infosdumaroc.com/modules/news/articles-3171-un-plan-de-cinq-jours-pour-arreter-de-fumer.html
  31. http://www.liguevieetsante.org/index.php?option=com_content&task=view&id=14&Itemid=29
  32. http://www.perrinefm.com/v2/04-2009/arreter-de-fumer-en-5-jours-nous-avons-95-de-taux-de-reussite-mediane-video/
    http://www.liguevieetsante.org/index.php?option=com_content&task=view&id=18&Itemid=1
  33. http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,926947,00.html
    https://www.nytimes.com/1984/10/28/us/baboon-s-heart-implanted-in-infant-on-coast.html?sec=health&&scp=24&sq=university+of+california%2C+riverside
  34. (en) « Benjamin Solomon Carson Biography - life, family, children, parents, story, history, wife, school, mother, young », sur notablebiographies.com (consulté le ).
  35. « Johns Hopkins Gazette / June 23, 2008 », sur jhu.edu (consulté le ).
  36. Desplan et Dericquebourg, p. 253.
  37. Hardinge, p. 40, 98.
  38. Ellen White, Spiritual Gifts, vol. 4, p. 139.
  39. Ellen White, Lettre 17a, 1893.
  40. Ellen White, Lettre 82, 1897 ; Manuscrit 86, 1897.
  41. Andrews Weil, "Natural Health, Natural Medecine" dans The Herbal Medecine Chest (Boston: Houghton-Mifflin Co., 1990), p. 230.
  42. Weil, p. 232.
  43. Ellen White, Ministry of Healing,
  44. Ellen White, Manuscrit 41, 1902.
  45. (en) Alita Byrd, « Adventist Health Care : A View from the Top », sur spectrummagazine.org, (consulté le )
  46. « Orlando Sentinel - We are currently unavailable in your region », sur orlandosentinel.com (consulté le ).
  47. « Gifted Hands : The Ben Carson Story (TV Movie 2009) - IMDb » [vidéo], sur imdb.com (consulté le ).