Benn (auteur)

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Benn
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Tintin SélectionVoir et modifier les données sur Wikidata
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Mic Mac Adam, Woogee, Valentine Pitié (d), Le magicien de Whitechapel (d), Monsieur Cauchemar dessin et adapt. Benn, 1987 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

André Beniest, dit Benn, né le à Ixelles (région de Bruxelles-Capitale), est un auteur de bande dessinée belge. Créateur de séries telles que Mic Mac Adam, Woogee et de romans graphiques tels que Le Magicien de Whitechapel, Valentine Pitié ou encore Elmer et moi.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse (1950-1969)[modifier | modifier le code]

Les origines de la famille de Benn sont de Scheveningen, aux Pays-Bas. Son grand-père est capitaine de bateau, il est parti au Congo et y est décédé. À la suite de ce deuil, le père d'André Beniest a d'abord vécu à Portsmouth (GB) puis pendant la Seconde Guerre mondiale, a été enrôlé soldat dans l'armée britannique. À l'établissement de son père en Belgique, qui exerçait le métier de Maître d'hôtel, Benn enfant jouait avec le paquetage de soldat anglais que son père avait emporté. Sa maman, Louise, rêvait qu'il devienne instituteur[1]. Très bon élève avant que le virus du dessin ne s'empare de lui, il était souvent premier de classe[1],[Note 1]. À l'âge de 13 ans, il a dessiné, pendant les cours, son premier livre de 20 planches Renier et les Voleurs de moto[2] et a été déchiré par un professeur[3]. Par amusement, il imite Flash Gordon et il entreprit de recopier une petite planche de BD, extraite des aventures du cow-boy Tex Tone[1],[4]. Agréablement surpris par le résultat, il prit pris conscience de ses capacités graphiques. En , il s'exerce à dessiner les Schtroumpfs[5]. Dès lors, le dessin prit de plus en plus d'importance dans sa vie, finissant même par reléguer ses études au second plan. Sa famille souhaitait qu'il obtienne un diplôme avant de se lancer dans l'incertaine aventure du graphisme[4]. À l'âge de 16 ans, il se rend à la rédaction du Journal Tintin avec sa maman[6]. Ne souffrant pas la comparaison avec les planches qu'on lui montre, il en sort déprimé[6]. Par la suite, il reviendra au journal mais seul[6]. En , il obtient le numéro de téléphone de Peyo[6], il lui rend visite[5] à de multiples reprises[6], ce dernier l'encourage à persévérer en ayant vu ses dessins. Il s'y applique en travaillant jusque trois heures du matin, tout en poursuivant ses études[2].

Les débuts professionnels (1969-1972)[modifier | modifier le code]

La Tibetière : André Benn croqué par son ami Tibet.

En [7],[8], le jeune André Beniest entame sa carrière à l'âge de 19 ans, on lui a conseillé d'utiliser un pseudonyme plus court à consonance commerciale plutôt que d'utiliser son propre nom de famille. Le choix est tombé sur Ben parce qu'en tant que petit garçon, il était souvent appelé « Ben ». Malheureusement, Albert Desprechins, scénariste du troisième album de Tif et Tondu, entre autres, utilisait déjà le pseudonyme Ben ; c'est donc en apposant un 'n' supplémentaire que c'est devenu Benn[9]. Il débutera par le lettrage en néerlandais d'Aventure à Manhattan d'Hermann[6] et Greg. Ce sera Greg justement, qui lui achètera son premier dessin (une illustration du Tour de France) et le publiera dans le journal Junior[10]. En , pour Junior[11], il créera le personnage de Petit-Beurre[2],[5], pour lequel il a reçu conseils et indications de Peyo[12],[13],[Note 2]. En parallèle, il apprend durant trois années[2],[Note 3] les techniques de la gravure et du fusain à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles[8],[14]. En , il se présente au journal Spirou, y rencontre Maurice Rosy et lui publie deux mini-récits[11] (La Famille Tik-Tak)[15],[16]. Pour Junior, il crée encore Sam et Tibond[17], série de planches à gags mettant en scène un jeune enfant et son dauphin, dont le personnage de Sam lui a été mis en main par François Walthéry[Note 4], sur des scénarios de Jacques Acar pour les 10 premiers gags puis de Mythic et Marc Wasterlain ainsi que sur les siens qui paraîtront régulièrement jusqu'en où plus de 160 planches auront été publiées[18]. Fin , Peyo remplace Roger Leloup[19],[20] par un jeune de vingt ans, timide mais persévérant[6], Benn. Il collabore au Studio Peyo[11],[12] sur l'album Histoires de Schtroumpfs[8],[Note 5] et fera des études de Benoît Brisefer[21],[22],[Note 6]. Peyo est tellement dur avec Benn qu'au bout de quelques semaines, celui-ci craque nerveusement[12],[23]. Grâce à lui, il a appris à devenir exigeant[12]. Après un an et demi, Benn a pensé qu'il était temps de passer à autre chose car il voulait avoir ses propres héros de bandes dessinées[24]. En , après le départ de Christian Denayer[25], il assiste Tibet[25],[Note 7], pour les décors d'Épitaphe pour Ric Hochet[26]. Avec Raoul Cauvin au scénario[27], il dessine deux histoires de quatre planches de Mischa[28],[29],[Note 8]. Toujours cette même année, Benn rencontre Michel Deligne, libraire et éditeur[Note 9], qui lui passe commande de divers travaux dont notamment le lettrage de la traduction d'auteurs américains et espagnols. Cette collaboration cessera à la mise en liquidation de la société[30] de l'éditeur bruxellois en .

Période journal Tintin (1972-1978)[modifier | modifier le code]

C'est en que l'on découvre la signature d'André Benn dans le journal Tintin avec une illustration du Cadeau du mois, à la suite de Turk et de Groot. Michel Deligne lui demande de dessiner un de ses scénarios Le Fantôme de Geronimo[4], une histoire réaliste pour son magazine Curiosity[11],[24]. L'histoire et le scénario réalistes ne convenaient pas du tout à Benn et il a déchiré ses neuf pages dessinées avant que l'histoire ne puisse être publiée[25]. Deligne a essayé en vain d'empêcher ceci en enrôlant Maurice Tillieux, qui a exprimé son approbation du travail de Benn[25]. Pour le no 3 de Curiosity Magazine[31] en 1973, est publié un gag en strip avec un soldat de Napoléon intitulé Grognon Grognard[25]. En , toujours pour Curiosity Magazine, il réalise Autant en emporte le Blizzard, un épisode de 28 planches en noir et blanc d'Yves Boréal[11],[26] qui sera repris[11] ensuite dans Junior en . Pour ce journal, Benn a pratiquement dû refaire toutes les planches pour en expurger la violence et notamment en supprimer les mitraillettes, la parution était cette fois en couleurs réalisées par son épouse. Pour Tintin et pour le pocket Tintin Sélection, il illustrera beaucoup de jeux, des illustrations de nouvelles pour Duval[4]. De à , Benn signe une vingtaine de gags en une demi-planche parfois scénarisés par Mythic dans Junior, le supplément pour enfants de la revue Chez Nous et fait la couverture de ces magazines. Il illustre ensuite aux éditions du Lombard diverses histoires complètes pour le pocket[11]. Durant cette période, il dessine pour divers magazines tels que Libelle[26], Télé-Moustique[18] ainsi que Play Tennis[11],[27], Stars et Cinéma[11],[32]... À partir de 1975[11],[33] en collaboration avec le scénariste Vicq, il dessine les aventures de Tom Applepie[11],[34],[35],[36] pour le journal Tintin, ce personnage vivra le temps de 5 récits jusqu'au début , une série appréciée de l'éditeur car elle visait un public âgé de 7 ans[4],[Note 10].

Les années Mic Mac Adam (1978-1987)[modifier | modifier le code]

Au journal Tintin, André Benn a fait la connaissance de Stephen Desberg[37] avec lequel il partage une passion commune pour les histoires fantastiques[38] et a déjà en tête le personnage de Mic Mac Adam[11] et même son graphisme[1], ils vont entamer une collaboration et vont proposer leur projet au nouveau rédacteur en chef de Spirou Alain De Kuyssche qui cherche des séries intéressantes et a compris l’originalité de Mic Mac Adam. Le genre fantastique n'était pas courant en bande dessinée à cette époque[39]. En 1978[11], la première apparition dans Spirou[37] de ce personnage est une annonce d'une planche pour La Porte condamnée. Dupuis publie les deux premiers tomes de Mic Mac Adam[11]. À partir de , Fleurus[11] publie les trois tomes suivants. Le Bois des lépreux se voit offrir un tirage de tête en noir et blanc (Fleurus, ). Avec la conclusion du récit Les 5 Miroirs se termine la collaboration sur cette série dans Spirou. Ce ne seront pas moins de 19 récits, un conte[40], une nouvelle sur les effets des drogues[41] qui auront été publiés dans ce journal de à . Pendant toutes ces années, André Benn participera à la vie du journal en fournissant des illustrations[42], un sommaire[43], des posters en supplément[44],[45], fera l'école de la BD[46] et même un faux Chaminou[47] de Raymond Macherot.

La naissance d'un auteur (1986-1990)[modifier | modifier le code]

[11], en changeant d'éditeur, de support presse, Benn change également de lectorat pour délaisser le public enfantin et choisit une histoire immorale en adaptant le roman policier Monsieur Cauchemar de Pierre Siniac[48] qui connaîtra une prépublication dans le magazine Circus, avant de paraître en album en 1986[11]. , il poursuivra avec une nouvelle série Elmer et moi en deux tomes[11]. Cette fois encore son graphisme évolue tout en conservant le style semi-réaliste, il accentue le dessin réaliste. La technique s'adapte au récit, il délaisse la gouache pour l'aquarelle[8]. Le Benn nouveau est arrivé et se veut caustique, lucide, drôle. Le ton devient ironique, grinçant et mordant[49].

Chez Dargaud (1991-2009)[modifier | modifier le code]

En , une planche de Mic Mac Adam est adjugée par Christie's[50]. Pour son arrivée chez Dargaud, Benn réalise la campagne publicitaire Génération Dargaud[Note 11] début 1992[51]. Septembre 1992[52], il crée une nouvelle série Woogee, aux éditions Dargaud, (où les histoires auront comme toile de fond la métropole Hollywoodienne)[11] qu'il poursuivra sur quatre tomes. Ainsi le dernier tome cette série est présenté au festival d'Angoulême en [8]. Parallèlement, il scénarise une histoire pour son ami Philippe Delaby ainsi que pour Eddy Paape qui paraîtront dans l'album Le Père Noël dans ses Petits Souliers[53],[8]. À partir de [54], il fait une petite série de strips intitulée Benn fait son manga[53] sur la vie d'un dessinateur de BD qui paraîtront dans les premiers manhwas traduits en français dont il faisait le lettrage[8], chez Kana[54] pour les séries Angel Dick et Armagedon[53] en remplissage des trous. En , il travaille pendant un mois au studio Belvision[7],[Note 12] et y réalise des décors[8] pour un dessin animé dont le projet n'aboutira pas. En , le fait qu'il partage son bureau chez Dargaud avec Philippe Delaby, l'amène à la réalisation à quatre mains des couleurs à l'aquarelle du tome 2 de la série Murena - De sable et de sang de Jean Dufaux. Philippe Delaby lui rend hommage[55] pour la mise en couleurs directes de cet album. Il animera en l'an 2000, un atelier[56],[7] de BD à la Villa de Ganshoren. Il illustre différents romans pour la jeunesse pour les éditions Fleurus de la collection « Z'Azimut » jusqu'en 2001[7]. À partir de cette année, Mic Mac Adam va vivre de nouvelles aventures dont le scénario est assuré par Luc Brunschwig, son frère Yves Brunschwig, Sylvain Runberg avec le coloriste Christian Lerolle sous le titre Les Nouvelles Aventures de Mic Mac Adam. Le sort l'intégrale des premières aventures de Mic Mac Adam et, la critique est élogieuse « le perfectionniste auteur de Woogee et d'Elmer et moi dessine avec une vivacité qui l'apparente à Franquin, Tillieux, Wasterlain, voire à Conrad, Fournier, Cossu ou Walthéry. »[57] Le sort le troisième tome de cette intégrale. En 2008, à l'occasion des 70 ans du journal Spirou, le Centre belge de la bande dessinée expose ses œuvres[58]. En hommage à Jijé, il refait la couverture de Valhardi II[59].

Les nouveaux romans graphiques (2010-2016)[modifier | modifier le code]

, Benn revient au roman graphique avec Valentine Pitié[60], récit en 2 tomes composé de 8 chapitres chacun chez Dargaud à partir de 2010 et une intégrale en 2012. En 2010, il est primé à Carpentras, fait l'affiche du festival en et peint en [Note 13]. En 2015, il entame la publication de la trilogie Le Magicien de Whitechapel[61],[62]. Les dimensions (24,7 × 29,8 cm) des albums de cette série ne sont partagées que par Gus de Christophe Blain. Du au a eu lieu une exposition Le Magicien de Whitechapel au CBBD[63], présentée ainsi : « C’est l’aboutissement remarquable d’un dessinateur devenu auteur, au caractère entier. En 45 ans de parcours dans l’univers de la BD, Benn a su se débarrasser du style « gros nez » (il a tâté du studio Peyo), de l’influence contagieuse d’un de ses éminents confrères (Wasterlain) et, finalement, de ses scénaristes, pourtant parmi les meilleurs. » et poursuivie par une exposition permanente[64]. Il réalise un ex-libris numéroté 2 pour le festival Bulles d'Aire[65] en qui se tient à Aire-sur-l'Adour. Fin , il est l'invité d'honneur au Salon du Livre et de la BD de Damparis et réalise l'affiche de Texte et Bulle et une exposition est montée[Note 14].

À présent[modifier | modifier le code]

Sa carrière professionnelle prend fin en 2016, atteint par l'âge de la retraite. En à Belfaux, il réalise l'affiche de ce célèbre Festival international de la bande dessinée[Note 15]. À Flers, en , il est mis à l'honneur et réalise l'affiche de la Fête de la BD et de l'image[66]. L'exposition à la Galerie des Bulles sur l'œuvre d'André Benn[67] s'est tenue du samedi au . Avec le déconfinement de la crise du Covid-19, il réalise à la demande de Daniel Couvreur, journaliste au quotidien bruxellois Le Soir, deux illustrations[68] qui seront publiées dans ce journal et dont il offrira les originaux à une vente aux enchères au profit de la Croix-Rouge[69],[70],[71]. En 2021, il dessine la couverture du recueil Le Vaisseau symphonique (dessins au fusain de musiciens exécutés pendant les répétitions de ceux-ci à La Monnaie)[64]. Et toujours en cette même année 2021, il réalise le visuel de l'affiche du Festival international du film fantastique de Bruxelles pour l'édition du 40e anniversaire de 2022[72],[Note 16].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Anglophile[73], Benn aime se rendre en Angleterre. Après avoir longtemps pratiqué le tennis de manière passionnée[74], il a eu grand plaisir de se délasser sur un green de golf[75],[76],[Note 17]. Il porte un amour tout particulier à ses chats[7],[Note 18]. Il apprécie la danse, le théâtre[Note 19] mais pas le moderne[77]. Amateur de grande musique[77], il a su se faire apprécier des musiciens de l'orchestre de La Monnaie à Bruxelles avec lesquels il participait aux répétitions. Joueur d'échecs[78] et de billard[79],[80] dans un club. La navigation à voile le tente également, il vogue avec plaisir sur un catamaran et peint dessus[80]. Collectionneur de timbres averti[Note 20], il a enluminé de nombreuses enveloppes[Note 21]. Il réside à Saint-Josse-ten-Noode où il est considéré comme un géant de la commune[81] avec son épouse Jacqueline Coumont[82], artiste peintre qui fut d'ailleurs sa coloriste de toutes ses séries avant son passage chez Glénat et avec laquelle il a fêté ses noces d'or en . Ils ont une fille Nathalie[83] et deux petites filles Alysia et Célia.

Style graphique et narratif[modifier | modifier le code]

Influences[modifier | modifier le code]

Dès l'âge de 14 ans, il voit au cinéma des films fantastiques tels que La Vierge de Nuremberg[39]. Benn confesse qu'il a toujours été profondément marqué par le 7e Art[84], il cite le nom de quelques réalisateurs : Billy Wilder, Frank Capra, Alfred Hitchcock, les frères Coen et Woody Allen[53]. La lecture d'œuvres littéraires d'auteurs tels que Bertolt Brecht, Gottfried Benn[77], Dickens et Hugo ont été des apports importants[39] ainsi que la lecture de Félix de Maurice Tillieux dans le récit Les Yeux dans le dos, le convainc de faire quelque chose de similaire[64]. Sa visite avec Stephen Desberg des endroits les plus sordides et des bas fonds de Londres[38] et de son fog, lui font découvrir ce côté noir[39].

Évolution du style graphique et narratif[modifier | modifier le code]

  • Ayant débuté avec le style de l'École de Marcinelle, et ensuite marqué par son passage au studio Peyo, le style humoristique va s'imposer naturellement au bout du crayon d'André Benn. Il a définitivement renoncé au style réaliste qui ne lui convenait pas, après un essai de 9 planches pourtant approuvées par Maurice Tillieux[4].

Lorsque paraissent les aventures d'Yves Boréal, son graphisme se rapproche très fort de celui de Wasterlain (dans Bob Moon et Tatiana) dixit Philippe Capart.

  • Par la suite, il adoptera un style semi-réaliste, qu'il ne cessera de faire évoluer. Avec Mic Mac Adam, la noirceur du trait est présente dès l'origine. Cet univers Fantastique évoluera toujours vers un noir plus profond[39].
  • Au fil des épisodes, on assiste à un glissement très intéressant, tant dans le dessin de Benn que dans les scenarios de Desberg. Petit à petit, Benn forge son style si particulier et Mic Mac Adam passe du gentilhomme-fermier, écossais mal dégrossi, quelque part entre Wasterlain et Franquin (pour le nez !), à l’élégant et flegmatique gentleman, que l’on pourrait croire échappé des romans de Wodehouse. Évolution flagrante dans le dernier épisode publié dans Spirou, Les 5 Miroirs où Mic semble promener, pendant tout le début de l’histoire, une nonchalance, un ennui, une mélancolie délicieusement so british[75].
  • Un Mic Mac Adam new look[85] voit le jour, à l'instigation du rédacteur en chef Philippe Vandooren, dont les changements principaux sont la perte du gros nez, les proportions du corps mieux respectées, et le troc du kilt pour un pantalon à carreaux. Et ce à partir du récit Mort aux dents publié dans Spirou no 2456 en 1985, et resté inédit en album à ce jour (parce que Benn n'a pas supporté cette intrusion dans la création[86]).
  • Avec Les 5 Miroirs, il introduit un zeste d'érotisme et d'épouvante[87]. Pour certains, son style est caractérisé comme « dynamique » et « aéré »[88]. Alain De Kuyssche, l'ancien rédacteur en chef de Spirou, avance que le statut réel de Mic Mac Adam est un classique du 9e Art[89].
  • Avec Monsieur Cauchemar son style devient plus adulte et personnel tandis que la narration développe l'aspect psychologique[4].
  • Avec Elmer & Moi, le premier roman graphique de Benn, (qui met certains libraires mal à l'aise[90]), il dépasse les limites traditionnelles[90] et il adopte une nouvelle technique : l'aquarelle[8]. Il déclare « Le choix d'un format pour un auteur est une chose très importante et il ne faut pas sous-estimer l'influence qu'il peut avoir sur l'évolution du graphisme. Pour ma part, […] je travaille sur un format de 40 centimètres et des poussières en longueur sur 29 de large. »[84].

Selon Patrick Gaumer[11], « Woogee est une série remarquable, […], son graphisme tend vers le réalisme, nerveux, dynamique, […], il est qualifié de metteur en scène hors pair, […] maîtrisant parfaitement la technique narrative, […] primé du Grand Prix à Durbuy en et a reçu le prix Betty Boop à Hyères en  ». Guillaud ajoute : "Le trait nerveux et réaliste s'affirme de plus en plus"[91]

En 2000, la reprise de Mic Mac Adam, après 13 ans d'absence, nécessite une évolution tout en respectant la série originale. Pour ce faire, l'auteur réalisera plus de 3000 croquis. Le graphisme du personnage change: fini la longue coupe de cheveux. Mic Mc Adam prend de l'envergure, on découvre son passé, il n'est plus le témoin nonchalant du début et vit ses aventures. Les protagonistes sont historiques et ancrés dans la réalité. Pour s'adapter au scénario de Luc Brunschwig, il lui fallait un maximum de place. Ce qui a induit un débordement de cases, un décentrage radical de certaines pages. Tout cela témoigne d'un travail ardu, réfléchi et maîtrisé[39]. Thierry Bellefroid souligne le total contrôle graphique, servant à la narration[92]. L'ancien rédacteur en chef de Spirou, Alain De Kuyssche compare ses crayonnés à un violoniste qui pousse une note à la limite de la tension de l'archet[93]. Benn déclare « Je suis un classique, mais pas un académique. C’est avec le classique qu’on peut avancer »[39]. Francis Matthys caractérise « Une série expressionnistement  [sic] dessinée par André Benn […] et poursuit: Verdun est une œuvre impressionnante, riche en cases panoramiques » »[94].

La critique s'accorde pour reconnaître un trait fin, épuré, élégant et harmonieux. Les effets sont travaillés et peaufinés dans un style pourtant semi-réaliste. « Avec Valentine Pitié, Benn amorce un changement dans sa façon d'appréhender sa technique. Dans Mic Mac-Adam, sa précédente série, le trait était plus franc et les couleurs plus affirmées. Là, le dessin est plus harmonieux, plus travaillé dans les effets. Les teintes choisies sont plus homogènes, plus sobres et reflètent bien la beauté et l'immensité des paysages. »[95] Pour Gilles Ratier, le trait semi-réaliste reste référencé à celui de la série policière fantastique mais ses meilleures créations sont ses one shot[96]. D'autres critiques émettent également des jugements positifs sur cette épopée en deux tomes. Pour Barroux, il s'agit de « Deux aventures émouvantes et drôles »[97]. Tandis que pour Laurence Le Saux, journaliste à Télérama et membre de l'ABCD : Benn use d'un trait élégant et épuré[98]. Selon Rosenfeld, on retrouve une « grande finesse du dessin »[99]. Francis Matthys s'enchante également en qualifiant ce récit comme « Graphiquement admirable, une noire histoire d’amour(s) non destinée aux déprimés »[100]. Avec le décès de son papa, l'auteur instaure certains parallèles entre le roman et son propre vécu.

  • Pour Jean-Pierre Fuéri, le fondateur de Casemate, Benn, fasciné par la magie, jongle avec l'illusion[101]. De fait, avec Le Magicien de Whitechapel, son style « si particulier »[99] devient plus expressionniste[64]. Le journaliste Michaël Martinez de Nice-Matin, est sous le charme. Il prétend que le trait d'André Benn lui évoque celui de Fred[102] (un bel hommage). Didier Pasamonik met en évidence la qualité des dialogues imaginés par l'auteur, « qui manie la langue avec plaisir, jouant de façon truculente des termes techniques et des mots d’argot »[103]. Tandis que le scénariste Jean-Laurent Truc qualifie les dialogues de « drôles, où fleurissent les jeux de mots »[104]. Le professeur de lettres modernes Frédéric Bounous ajoute « truculents en diable »[105]. Dans La Libre Belgique, le critique Francis Matthys écrit que« Benn se hisse au rang de Félicien Rops de la BD »[106]. La critique définit son graphisme comme envoûtant, sinon démoniaque. Son style se révèle dans une maîtrise complète des personnages et des décors[107]. Il est comparé, pour son univers fantastique, à Marcel Thiry ou Gérard Prévot[61].

Postérité[modifier | modifier le code]

Que ce soit de l'École de Bruxelles ou de celle de Marcinelle, il y a côtoyé tous ses grands maîtres. Aujourd'hui, il fait école en apportant conseil aux jeunes auteurs. Il a été distingué à de nombreuses reprises et ce pratiquement pour chacun de ses albums. Il n'a jamais été modeste[64] et le revendique ouvertement.

En référence à ses deux immenses Maîtres, il ne peut y avoir plus beau compliment :

« Benn est de l'école Tillieux pour la narration, mais tire vers Franquin pour le graphisme[108]. »

Œuvres[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

Tom Applepie[modifier | modifier le code]

Tom Applepie[109], un mousse aventureux au XVIIIe siècle[110] qui quitte l'Angleterre pour faire fortune dans les colonies anglaises du Nouveau-Monde. Humour... Action... Mystère...

Mic Mac Adam[modifier | modifier le code]

Mic Mac Adam[111], le détective écossais de l'étrange.

Monsieur Cauchemar (1987)[modifier | modifier le code]

Monsieur Cauchemar[113] est la première adaptation en bande dessinée de ce roman policier de Pierre Siniac. Un Anglais type rêve de crime parfait et fait partager son rêve au tout jeune Francis, un garçon qui nourrit une grande passion pour le meurtre[114].

Elmer et moi (1988-1990)[modifier | modifier le code]

Elmer et moi[115], à Berlin. Les espoirs et déboires d'un prestidigitateur qui, las de se faire huer dans des cabarets minables, décide d'exploiter ses dons de ventriloque[116] et fait d'une marionnette, un personnage au cynisme exacerbé. Mais le succès se paie parfois très cher[117],[118]... . Grand Prix du Festival de Durbuy

Woogee (1992-1998)[modifier | modifier le code]

Woogee[119],[120], l'orphelin débrouillard a quitté New York et a débarqué à Los Angeles avec l'espoir de réussir une carrière à Hollywood[11]. Mais le scintillement des paillettes de l'âge d'or du cinéma américain dissimule souvent des magouilles en tout genre[121].

Les Nouvelles Aventures de Mic Mac Adam (2001-2010)[modifier | modifier le code]

La seconde vie de Mic Mac Adam[122]

Mic Mac Adam sur Tower Bridge à Londres pour l'invitation au vernissage de l'exposition Les dessous du dessin en 2006.
  • 1 Les Amants décapités, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 8 septembre 2001
    Scénario : Luc Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 2-87129-305-8)
  • 1TL Les Amants décapités - tirage de luxe, imprimerie Gillis, novembre 2001
    Scénario : Luc Brunschwig - Dessin : Benn - (ISBN 2-87129-396-1)
  • 2 Le Roi barbare, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 5 octobre 2002
    Scénario : Luc Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 2-87129-539-5)
  • Intégrale 1er cycle Nouvelles Aventures 1 et 2, Loup, 2002
    Scénario : Luc Brunschwig - Dessin : Benn - (ISBN 2-930283-47-5)
  • 3 Les Taupes, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 12 juin 2004
    Scénario : Luc Brunschwig et Yves Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 2-87129-539-5)
  • 4 L'Amazone des ténèbres, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 7 avril 2006
    Scénario : Sylvain Runberg et Yves Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 2-87129-877-7)
  • 5 Verdun, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 5 juillet 2007
    Scénario : Sylvain Runberg et Yves Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 978-2-505-00145-4)
  • Coffret Tomes 1-2-3-4-5, Dargaud, 5 juillet 2007
    Scénario : Sylvain Runberg, Luc et Yves Brunschwig - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle,
    Code EAN 3600121024748.
  • Intégrale tome 4 - Le Livre des cendres, Dargaud Benelux, Bruxelles, Paris, 7 janvier 2010
    Scénario : Luc et Yves Brunschwig, Sylvain Runberg - Dessin : Benn - Couleurs : Christian Lerolle - (ISBN 978-2-505-00743-2)

Yves Boréal[modifier | modifier le code]

Des aventures sur la banquise avec Yves Boréal[123]

Sam et Tibond[modifier | modifier le code]

Série de gags vécus par un enfant et son dauphin sur une île déserte arbitré par un grand-père bougon qui ne pense qu'à une chose : trouver un moyen de quitter l'île[124],[125].

Valentine Pitié (2010-2012)[modifier | modifier le code]

Valentine Pitié[126].

Le Magicien de Whitechapel (2015-2016)[modifier | modifier le code]

Le Magicien de Whitechapel[127]. Trilogie d'un pacte faustien conclu avec un des magiciens les plus doués de sa génération dans le Londres victorien.

Autres[modifier | modifier le code]

Ric Hochet[128]

Le Lion de Flandre[129]

Le Bal du rat mort[130]

Pétition - À la recherche d'Oesterheld et de tant d'autres[131]

  • Collectif dont Benn, Pétition : À la recherche d'Oesterheld et de tant d'autres !, Amnesty International - Belgique francophone ASBL Groupe 64, , 47 p., p. 1 strip)

Parodies[132]

  • Collectif dont Benn, Parodies 2 : ... par leurs vrais auteurs !, M.C. Productions, , 47 p. (ISBN 2-87764-011-6), Mic Mac Adam au Canada (2 planches)

Le Père Noël dans ses petits souliers[133]

Murena

Boule et Bill-02-Édition actuelle[135]

Les Schtroumpfs L'Intégrale[136]

Les Schtroumpfs - La collection (Hachette)[137]

Illustrations[modifier | modifier le code]

Le para BD[modifier | modifier le code]

  • Le para BD de Benn, liste non exhaustive sur BD Gest'[138]

Recueils d'illustrations[modifier | modifier le code]

Les marque-pages d'André Benn en hommage à des grands maîtres de la BD[modifier | modifier le code]

Affiches[modifier | modifier le code]

Les romans illustrés[modifier | modifier le code]

Revues et périodiques[modifier | modifier le code]

Expositions[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1982 : prix Spatial de la B.D. Fantastique en semi-réaliste[155] pour Le Tyran de Midnight Cross[8] ;
  • 1986 : Les organisateurs du Festival de Sierre lui décernent le grelot d'hiver pour Monsieur Cauchemar[8] ;
  • 1991 : Grand Prix du Festival de Durbuy[8] pour Elmer et moi[11],[76] ;
  • 1992 : Betty Boop Prix spécial du jury au Festival d'Hyères pour Un monde truqué[11],[76] ;
  • 1993 :
    • prix des libraires Bidule de Papier à Roubaix pour le scénario d'Un monde truqué[76] ;
    • prix mandarine à Cousance pour Woogee tome 1[76] ;
  • 1999 : prix de la Bulle d'Or à Brignais pour le tome 4 de Woogee ;
  • 2006 : Médaillé aux 16e rencontres de bandes dessinées de Marly pour l'ensemble de l'œuvre ;
  • 2010 : prix "Pierre Dubois d'or" au Bistro BD à Carpentras ;
  • 2011 : prix coup de cœur BD' Art 2011 pour Valentine Pitié ;
  • 2015 :
    • prix de l'Espace culturel E. Leclerc à Flers de l'Orne pour Jerrold Piccobello ;
    • Médaillé au 17e Salon du Livre et de la BD de Damparis pour l'ensemble de l'œuvre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Sa maman lui fera doubler son année scolaire malgré des résultats satisfaisants.
  2. Il réalisera sept demi-planches à gags dont trois seront publiées.
  3. deux années de fusain, une année de gravure.
  4. Walthéry fera même le scénario d'un gag.
  5. Le gag no 30 a été redessiné pendant des semaines.
  6. Comme Benn s'ennuyait un peu sur les Schtroumpfs, Peyo lui propose la reprise de Benoît Brisefer, ce qu'il préférait car les décors étaient plus élaborés et les personnages secondaires plus intéressants.
  7. Benn fera les décors d'une quinzaine de planches sur cet album, Benn et Tibet seront amis par la suite.
  8. Mischa, un jeune explorateur qui voyage dans l'espace, pour Berck. La conception de leur métier étant trop divergente, la collaboration n'ira pas au-delà de ces 8 planches parues dans Primo Comic en Allemagne.
  9. Michel Deligne, pionnier de la réédition de BD.
  10. Le slogan du journal Tintin est Tintin : Le journal des jeunes de 7 à 77 ans.
  11. comprenant une couverture et trois illustrations.
  12. Le studio Belvision se situait un étage au-dessous de celui de Dargaud.
  13. Benn séjourne du 16 mai au chez son ami François Corteggiani à Carpentras.
  14. L'exposition met en exergue des dessins faits au pub irlandais The Wild Geese à Bruxelles.
  15. Pour la 13e édition du Festival.
  16. Il est de tradition de choisir un illustre auteur mais décédé pour célébrer l'anniversaire marquant une décennie, pour la première ce fut Hergé, pour la seconde Jacobs, pour la troisième Hugo Pratt.
  17. Le golf, sport qu'il ne pratique plus à ce jour.
  18. Ses chats ont causé la perte de plusieurs milliers de croquis.
  19. Nathalie, sa fille est actrice amateur.
  20. Il achète autant des timbres en vrac que des collections de timbres rares.
  21. Il s'adonne régulièrement au mail art.
  22. À l'époque, ces crobards étaient faits à la maison de Spirou. Benn a encore collaboré à d'autres numéros du Spirou Pirate, ils doivent encore être répertoriés.
  23. La librairie Schlirf Book a été fondée par Yves Schlirf, directeur éditorial chez Dargaud Benelux - Blake et Mortimer et ami de l'auteur.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d André Benn : un homme d'esprits, p. 3.
  2. a b c et d André Benn : un homme d'esprits, p. 4.
  3. Mic Mac Adam : la première grande œuvre d'André Benn.
  4. a b c d e f et g Bref parcours : André Benn.
  5. a b et c Un petit nouveau nommé André Beniest, p. 22
  6. a b c d e f et g Un jeune homme passionné, p. 7.
  7. a b c d et e « Biographie d'André Benn », sur site officiel, (consulté le ).
  8. a b c d e f g h i j k l et m « André Benn - Scénariste et illustrateur de BD belge - Biographie », sur Evene (consulté le ).
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  14. Polars Pourpres, « André Benn » (consulté le ).
  15. Mini-Récit no 503, « La Famille Tik-Tak présente : Après la Neige le Blizzard », Spirou, no 1675,‎ (lire en ligne).
  16. Mini-Récit no 547, « La Famille Tik-Tak aux Sports d'été », Spirou, no 1786,‎ (lire en ligne).
  17. Catherine Henry, « André Benn : bibliographie - photo - biographie », sur BDParadisio (consulté le ).
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  19. Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 1998), p. 617.
  20. Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 1998), p. 699.
  21. Un jeune homme passionné, p. 9.
  22. « La collaboration au studio Peyo », sur Benn, site officiel (consulté le ).
  23. Peyo l'enchanteur, p. 131.
  24. a et b (nl) Dossier Achter de Schermen (Deel 1), p. 7.
  25. a b c d et e (nl) Dossier Achter de Schermen (Deel 1), p. 12.
  26. a b et c « Benn un amateur ??? ».
  27. a et b Administrateur 2D Galleries, « Biographie Benn », sur 2D Galleries (consulté le ).
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  29. « Mischa - creators », sur Grand Comics Database (consulté le ).
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  31. Le Journal illustré le plus grand du monde.
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  33. BDM 2021 - 2022, p. 1211.
  34. « Tom Applepie », sur BD Gest' (consulté le ).
  35. (nl) Dossier Achter de Schermen (Deel 2), p. 2.
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  38. a et b André Benn : un homme d'esprits, p. 2.
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  41. Mic Mac Adam, « Voyage au Pays des Phantastica », Spirou, no 2444,‎ (lire en ligne).
  42. Mic Mac Adam : 1 dessin sur un quart de page, « Annonce pas avant le 27 septembre », Spirou, no 2370,‎ (lire en ligne)
  43. Mic Mac Adam, « illustration du sommaire », Spirou, no 2121,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  44. supplément au journal, « Poster Mic Mac Adam », Spirou, no 2144,‎ (lire en ligne).
  45. supplément au journal, « Poster Mic Mac Adam », Spirou, no 2211,‎ (lire en ligne).
  46. Bimensuel d'information Le Correspondant no 7, « L'école de la BD Par André Benn », Spirou, no 2282,‎ (lire en ligne).
  47. Les Faux : Chaminou.
  48. Monsieur Cauchemar, « adaptation du roman de Pierre Siniac », Circus, nos 99 à 106,‎ 1986-1987.
  49. Benn : Elmer et moi - Les Feux de la rampe.
  50. « Beniest (André) - Benn (André) - Biographie », sur bande-dessinee.org, (consulté le ).
  51. Campagne publicitaire Génération Dargaud.
  52. André Benn : Je ne suis plus le Van Gogh de la BD !.
  53. a b c et d André Benn (interviewé par Éric Vermeulen et Cédric Lang).
  54. a et b Dictionnaire mondial de la bande dessinée (édition 1998), p. 71.
  55. L'équipe Dargaud - Jean-Louis Lechat, « Delaby : « J'ai l'impression de tourner un péplum ! » », sur Dargaud, (consulté le ).
  56. Initiation au cours de bande dessinée par André Benn.
  57. Des frissons à des degrés divers.
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  59. François Deneyer, « Exposition Hommage à Jijé », sur Jijé, (consulté le ).
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  103. Didier Pasamonik (L’Agence BD), « Le Magicien de Whitechapel T. 1 & T. 2 - Par André Benn - Ed. Dargaud », sur ActuaBD, (consulté le ).
  104. Jean-Laurent Truc, « Le Magicien de Whitechapel T2, un petit tour en enfer », sur ligneclaire.info, (consulté le ).
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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Périodiques[modifier | modifier le code]

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  • André Benn (int. Fantasio alias Philippe Vandooren), « Interview express », Spirou, no 2439,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  • Hugo Lacroix, « Critique : Monsieur Cauchemar le roman de Pierre Siniac adapté en BD par André Benn" », (À suivre), no 115,‎ .
  • Rodolphe, « Critique Mic Mac Adam - Les 5 Miroirs - Fleurus, 1988" », Pilote et Charlie, no 25,‎ .
  • Jean-Claude De la Royère, « Elmer ou la Voix de son maître », Les Cahiers de la BD, no 89,‎ , p. 16-17 (lire en ligne)
  • Pascal Roman, « Benn : Elmer et moi : Les Feux de la rampe », Circus, no 123,‎ (lire en ligne)
  • « Campagne publicitaire Génération Dargaud », Livres Hebdo, no 3,‎
  • André Benn (interviewé par Pierre-André Dionnet et Emmanuel Rigaldies), « Entretien exclusif avec André Benn », Phylactère, no 4,‎ (lire en ligne)
  • Benn (int. DC), « André Benn : Je ne suis plus le Van Gogh de la BD », La Lettre de Dargaud, no 7,‎ (lire en ligne)
  • Jacques Pessis, « Mic Mac Adam : la première grande œuvre d'André Benn », La Lettre de Dargaud, no 32,‎ (lire en ligne)
  • André Benn (interviewé par Éric Vermeulen et Cédric Lang), « Interview André Benn », Auracan, no 19,‎ (lire en ligne)
  • Laurence Le Saux, « Valentine Pitié #1 *** », BoDoï info,‎ (lire en ligne)
  • Henri Filippini, « Valentine Pitié T. 1 », dBD, no 45,‎ juillet - août 2010.
  • Jean-Pierre Fuéri, « Derrière le rideau rouge », Casemate, no 78,‎ de février-mars 2015 (ISSN 1964-504X).
  • Éric Adam, « Abracadabra ! », dBD, no 91,‎ .

Articles[modifier | modifier le code]

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  • E. Deffet, « Benn aime les artistes », Nord Éclair,‎
  • André Benn (int. Gabrielle Lefèvre), « Benn et son double », La Cité,‎ (lire en ligne)
  • André Benn (int. Philippe Verheyden), « Foire du Livre : Le Retour de Woogee : André Benn aime Hollywood et voyage en pantoufles ! », La Dernière Heure,‎ (lire en ligne)
  • Franz Van Cauwenbergh et Éric Vermeulen, « Bref parcours : André Benn », Rêve-en-Bulles, no 10,‎ en mars 1995
  • Luc Dangoisse, « Émotion et suspense », La Province,‎ (lire en ligne)
  • Valérie Vanden Hove, « Atelier Bande Dessinée », Affiche,‎ , p. 4
  • L'équipe Dargaud - Alain De Kuyssche, « La Seconde Vie de Mic Mac Adam », La Lettre de Dargaud, no 61,‎ (lire en ligne)
  • Hubert Leclercq, « André Benn : « Je ne suis nulle part ! » », La Dernière Heure,‎ (lire en ligne).
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  • Francis Matthys, « Des frissons à des degrés divers », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne)
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  • Hervé Levy, Rédacteur en chef, « Sous le signe de l'illusion », Magazine Poly,‎ (lire en ligne)
  • Michaël Martinez, « Le magicien de Whitechapel », Nice-Matin,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Mathieu Van Overstraeten, chroniqueur BD sur La Une, « Magie et illusion dans l’Angleterre Victorienne », Age-BD,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  • Francis Matthys, « Une "descente aux enfers" », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  • Alexis Seny, « Benn : « J’ai squatté chez mon éditeur pour boucler Le magicien de Whitechapel » », Branchés Culture,‎ (lire en ligne).
  • Robert Laplante, Journaliste bédé et littérature de l’imaginaire, « Le magicien de Whitechapel : l'arnaque diabolique », HuffPost Québec,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Henri Filippini, « Patrimoine : Le Journal illustré le plus grand du monde », BDzoom,‎ (lire en ligne, consulté le )
  • Daniel Couvreur, « MAD spécial « Renaître après le confinement » », Le Soir,‎ (lire en ligne).

Interviews[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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