Marcel Thiry

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Marcel Thiry
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Marcel Thiry
Naissance
Charleroi, Drapeau de la Belgique Belgique
Décès (à 80 ans)
Vaux-sous-Chèvremont
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Toi qui pâlis au nom de Vancouver
  • Statue de la fatigue
  • La Mer de la tranquillité

Marcel Thiry, né le à Charleroi et mort le à Vaux-sous-Chèvremont, est un écrivain belge d'expression française et un militant wallon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le vers célèbre Toi qui pâlis au nom de Vancouver donne le titre de son plus célèbre recueil de poèmes. On lui doit également La Mer de la tranquillité (1938), Nouvelles du grand possible (1960) et Nondum jam non (1966).

En 1964, il reçut le prix quinquennal de littérature pour l'ensemble de sa carrière.

Il milita jusqu'à sa mort au sein du Rassemblement wallon, militantisme wallon qui était né dans l'entre-deux-guerres, notamment en réaction à la politique de neutralité soutenue par Léopold III, par ses articles dans L'Action wallonne. Il fut sénateur de ce parti.

Veuf de Marguerite Kemna puis de May Gerard.

Sa fille, Lise Thiry, est une virologue de réputation mondiale.

En hommage à son œuvre, des avenues et rues lui ont été dédiées à Chaudfontaine, Liège, Woluwe-Saint-Lambert et Louvain-la-Neuve.

Marcel Thiry a été choisi comme un des Cent Wallons du siècle, par l'Institut Jules Destrée, en 1995.

Principales œuvres[modifier | modifier le code]

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Le cœur et les sens (1919)
  • Toi qui pâlis au nom de Vancouver (1924)
  • Plongeantes Proues (1925)
  • L'Enfant prodigue (1927)
  • Statue de la fatigue Prix triennal de poésie 1934
  • Marchands (1936)
  • La Mer de la Tranquillité (1938)
  • Âges (1950)
  • Usine à penser des choses tristes (1957)
  • Vie-Poésie (1961)
  • Le Festin d'attente (1963)
  • Le Jardin fixe (1969)
  • Saison cinq et quatre proses (1969)
  • L'Ego des neiges (1972)
  • Songes et spélonques (1973)
  • L'Encore (1975)

Romans et nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Échec au temps (1945)
  • Juste ou la Quête d'Hélène (1953)
  • Comme si (1959)
  • Nouvelles du Grand Possible (1960)
  • Simul et autres cas (1963)
  • Nondum jam non (1966)

Essais[modifier | modifier le code]

  • Voir grand (1921), essai politique
  • Hitler n'est pas jeune (1940), pamphlet
  • Lettre aux jeunes Wallons (1960), essai politique
  • Le Poème et la langue (1967), essai littéraire

Prix Marcel Thiry[modifier | modifier le code]

La Ville de Liège a institué en l'an 2000 un Prix littéraire Marcel Thiry pour honorer la mémoire du poète et écrivain.

Ce prix annuel récompense alternativement une œuvre poétique et une œuvre romanesque.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Les nouvelles du grand possible - collection Babel N°17
  • August Thiry, Histoire Belge. Een Belgisch expeditiecorps in Rusland (1915-1918), dans Eddy Stols - Emmanuel Waegemans (red.) Montagne Russe. Belevenissen van Belgen in Rusland, EPO, 1989
  • Passage à Kiew. [Bruxelles], Académie royale de langue et littérature françaises, 1990, 184 p. (Histoire littéraire).
  • Le tour du monde en guerre des autos-canons belges 1915-1918, suivi de Lettres inédites d’Oscar et Marcel Thiry à leur famille pendant la première guerre mondiale, [Bruxelles], Le grand miroir, Académie royale de langue et littérature françaises, 2003, 222 p.
  • Reizigers door de Grote Oorlog, Davidsfonds, 2008, 324 p. Illustrated non-fiction work by August Thiry about the worldwide odyssey of Marcel Thiry with the Belgian ACM-corps (1915-1918).
  • Encyclopédie du Mouvement wallon, sous la direction scientifique de Paul Delforge, Philippe Destatte et Micheline Libon, Charleroi, 2001, tome 3.
  • Roger Bodart, Marcel Thiry, Paris, éd. Pierre Seghers, collection "Poètes d'aujourd'hui", 1964

Fonds Marcel Thiry[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Jean Delire a adapté deux fois Marcel Thiry :

  • Une simple alerte (1967), court métrage (28 minutes) d'après la nouvelle éponyme parue en 1967 aux Éditions Marabout dans le recueil Nouvelles du Grand Possible. Apparition de Maurice Béjart.
  • L'enlèvement d'Europe (1969), téléfilm, 35 minutes

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]