Yéti

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Yéti
Description de cette image, également commentée ci-après
Illustration d'un yéti.
Créature
Autres noms Abominable Homme des Neiges
Migou
Meh-teh
Dzu-teh
Kang admi
Jobran
Chemo
Teh-lma
Yeh-teh
Nom Chemo
Groupe Créature légendaire
Sous-groupe Bête
Caractéristiques - Primate velu
- Visage ressemblant à celui de l'homme
- Taille entre 1,50 et 3,75 mètres
- Force et agilité surhumaine
Habitat Himalaya
Proches Bigfoot, Almasty, Yeren, Basajaun, Mande barung
Origines
Origines Folklore himalayen
Région Asie de l'Est
Première mention IVe siècle av. J.-C.

Œuvres principales

Le yéti, ou « abominable homme des neiges », est une créature anthropomorphe du folklore du Népal, de l'Inde, du Bhoutan et du Tibet. Du fait de l'absence de preuve matérielle de son existence, la communauté scientifique le considère comme un être légendaire, un cryptide peut-être né de l'observation de fossiles de gigantopithèque[1] par des populations himalayennes dépourvues de connaissances scientifiques. Des créatures équivalentes, grands primates ou « hommes sauvages », existent dans plusieurs régions du monde comme le bigfoot en Amérique du Nord ou l'almasty dans le Caucase.

Étymologie et noms alternatifs

Le mot « yéti » vient du tibétain གཡའ་དྲེད་ (en Wylie, g.ya' dred), un mot composé de གཡའ་ (en wylie, g.ya'), « rocheux » et དྲེད་ (en wylie, dred) « ours[2],[3],[4],[5],[6] ». Selon Pranavananda[2], les mots « ti », « te » et « teh » dérivent du mot du langage oral « tre » (écrit « dred »), qui signifie « ours » en tibétain, le « r » étant prononcé si doucement qu'il est quasiment inaudible[2],[6],[7].

D'autres termes utilisés par les peuples de l'Himalaya n'ont pas exactement la même traduction mais font également référence à des espèces animales réelles ou légendaires de la région :

  • meh-teh (en tibétain མི་དྲེད་, en wylie mi dred) signifie « homme-ours[4],[6],[8] » ;
  • dzu-teh, de « dzu », bovin, le tout signifiant « ours-bovin » et désignant l'ours Isabelle[3],[6],[7],[9],[10] ;
  • migoi ou mi-go (en tibétain མི་རྒོད་, en wylie mi rgod, prononcer « migou ») signifie « homme sauvage[7],[10] » ;
  • mirka, un autre mot pour « homme sauvage » ; selon une légende rapportée par les Sherpas de Frank Smythe en 1937, « tous ceux qui en voient un meurent ou sont tués[11] » ;
  • kang admi, « homme des neiges[10] » ;
  • jobran, « mangeur d'homme[10] ».

L'expression « abominable homme des neiges » est apparue en 1921, année au cours de laquelle le lieutenant-colonel Charles Howard-Bury conduisit une expédition conjointe entre le Club alpin et la Royal Geographical Society pour l'exploration de l'Everest[12],[13] qu'il relata dans Mount Everest The Reconnaissance, 1921[14].

Dans ce livre, il rend compte de la traversée du Lhakpa-la à 6 400 m, où il observa des empreintes de pas qu'il considéra comme « probablement causées par un grand loup gris qui formait, dans la neige molle, une double trace semblable à celle d'un homme aux pieds nus ». Il ajoute que ses guides Sherpa « révélèrent spontanément que les traces devaient être celles de « l'homme sauvage des neiges », auquel ils donnaient le nom de metoh-kangmi[14] ». Metoh signifie « homme-ours » et Kang-mi « homme des neiges[2],[4],[10],[15] ».

Il existe une confusion entre l'expression metoh-kangmi employée par Howard-Bury[12],[14] et celle utilisée par Bill Tilman dans son ouvrage Mount Everest, 1938[16]. Tilman utilise les mots metch, qui ne peut exister en tibétain[17], et kangmi quand il rapporte la création de l'expression « abominable homme des neiges[4],[10],[16],[18] ». Il existe d'autres éléments prouvant que metch est une appellation impropre : pour David Snellgrove, professeur à la School of Oriental and African Studies, University of London, et spécialiste du Tibétain, le mot metch ne peut pas exister, les consonnes « t-c-h » ne pouvant être accolées dans cette langue[17]. La documentation suggère que l'expression metch-kangmi dérive d'une unique source datant de 1921[16] et que le mot metch résulte d'une erreur de transcription de metoh.

L'expression « abominable homme des neiges » apparaît lorsque Henry Newman, un contributeur régulier du journal The Statesman de Calcutta, signant sous le nom de Kim[5], interroge les porteurs de l’Everest Reconnaissance expedition à leur retour à Darjeeling[16],[19],[20],[21]. Newman traduit par erreur le mot metoh par « répugnant », « abominable[22] ». D'après Bill Tilman, « longtemps après [Newman] écrivit dans une lettre au Times : l'histoire semblait être une si heureuse création que je l'ai envoyée à un ou deux journaux[16] ».

Historique des références

Dessin d'un yéti.
Dessin humoristique d'un yéti sur une émission philatélique.

Les « hommes sauvages » sont mentionnés dans des textes asiatiques anciens tels que le poème « Rama et Sita », datant du IVe siècle av. J.-C., ou le 26e chant de Milarépa (1038 à 1122 apr. J.-C.)[23].

B.H. Hodgson est le premier Européen à faire référence explicitement au yéti[24]. Les premières mentions d'empreintes évoquant des pieds humains par des Européens datent de 1905[23]. En 1925, l’explorateur N. A. Tombazi, de la Royal Geographical Society anglaise, ainsi que John Hunt, rapportent avoir observé des empreintes du yéti sur le site du glacier de Zemu au Sikkim[25]. En 1936, le géologue suisse Augusto Gansser effectue un voyage d’exploration pendant 8 mois au Garhwal, entre le Nanga Parbat et l’Everest, au cœur de l’Himalaya. Il a alors la révélation de cet être, mythique ou réel : le yéti.

En avril 1942, Slavomir Rawicz, dans un récit qui emprunte très probablement certains aspects de la vie de Witold Gliński, raconte qu'il fait route vers les Indes septentrionales après s'être évadé du Goulag soviétique dix-huit mois plus tôt. Dans un passage invraisemblable pour tout connaisseur de l'Himalaya, il raconte avoir croisé quelque part à la frontière du Tibet et du Sikkim deux créatures dont la silhouette rappelle « l’ours ou un de ces grands singes du type de l’orang-outang ». L’information controversée paraîtra dans un ouvrage dont la version française sera publiée en 1957[26].

Si le yéti est mentionné en Europe dès le XIXe siècle, ce sont les photos d'empreintes prises en 1951 par l'alpiniste Eric Shipton qui l'ont révélé au public occidental. Des traces ont aussi été photographiées en mai 1955, lors de la première expédition française du Makalu. L'abbé P. Bordet, le géologue de l'expédition, a pu suivre les traces sur plus d'un kilomètre et ainsi affirmer qu'elles avaient été produites par un animal bipède. Plusieurs de ces photographies ont été publiées dans l'édition de Paris Match no 337 du 10 septembre 1955[27] et peu après, elles ont été dessinées conformément à ces photos par l'auteur Hergé dans son album de bande dessinée « Tintin au Tibet » paru en 1960.

En , à 5 300 mètres d'altitude, dans le Rolwaling (en) (Himalaya du Népal), René de Milleville photographie une trace de pas dans la neige très distincte. Il aura l'occasion de rapporter de nombreux récits de paysans népalais témoignant avoir vu le yéti. Par ailleurs, René de Milleville a mis à disposition du Muséum national d'histoire naturelle des poils attribués au yéti. Michel Tranier qui a pu étudier ces poils, considère qu'ils appartiennent à « un primate roux tel que l'orang-outan » ; cela peut aussi valoir pour le scalp du monastère de Khumjung, tandis que d'autres scalps ont révélé, par leur ADN, avoir appartenu à des caprins (voir plus bas).

Le célèbre alpiniste Reinhold Messner entreprend une expédition sur les traces de l'animal à la fin des années 1980[28]. Il aurait lui-même aperçu le Yéti une nuit de juillet 1986 alors qu'il recherchait un village pour s'abriter dans une vallée perdue de l’Himalaya. À la fin de son expédition, Messner conclut que la légende de « l'abominable homme des neiges » provient d'un véritable animal apparenté à l'Ours bleu du Tibet qui terrifierait les populations locales depuis des générations. Cet ours inconnu, appelé chemo par les sherpas, aurait la capacité de marcher sur ses pattes arrière et serait devenu dans le folklore local un Homme sauvage. Cette théorie n'a pas été du goût de la communauté cryptozoologique. Messner a publié son expédition sous le titre Yéti, du mythe à la réalité[29].

En 1997, comme d'autres Occidentaux avant eux, deux aventuriers français, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, découvrent, en franchissant la Bobang pass au Cachemire indien, de mystérieuses traces dans la neige qui ne seraient selon eux ni celles d'un homme, ni celles d'un ours. Elles montent droit dans la pente : « Une prouesse extraordinaire… et absurde à cette altitude (4 600 mètres)[30] ».

En 2008, l'AFP a relayé l'information selon laquelle des aventuriers japonais partis à la recherche du yéti auraient photographié des empreintes de pas de celui-ci dans l'Himalaya[31].

Variantes par régions

L'existence d'êtres simiesques légendaires est rapportée dans de nombreuses régions du monde :

Interprétations

Pour la plupart des scientifiques, anthropologues ou sociologues, le yéti est une créature légendaire relevant de la mythologie des groupes himalayens. Les arguments contre l'existence réelle du yéti, comme de la plupart des autres cryptides, sont nombreux :

  • absence de fossile ou de cadavre d'individu susceptible d'être étudié scientifiquement ;
  • impossibilité pour une population de se maintenir au cours du temps avec un effectif de moins de 200 à 500 individus (et donc de passer quasiment inaperçue, y compris pour des expéditions parties à sa recherche) ;
  • faible fiabilité de la plupart des témoignages et des observations, d'autant que l'authenticité de certaines preuves a été contestée[33] ;
  • cohérence entre les descriptions et les mythes liés aux hommes sauvages qui semblent constituer un universel chez les sociétés humaines montagnardes (cf. Almasty, Basajaunetc.)[34].

Les hypothèses concernant l'origine et la nature du yéti sont nombreuses. L'une d'elles le fait descendre d'un grand singe connu en Chine du Sud au Pléistocène, le gigantopithèque[23]. D'autres le rapprochent de primates fossiles de l'Inde ou de l'orang-outan, et certaines de l'homme de Néandertal[35]. Selon Bernard Heuvelmans, docteur en zoologie de l'Université libre de Bruxelles, les traditions qui tournent autour de l'Homme des neiges pourraient renvoyer à trois types de primates dont les aires de répartition se recoupent quelquefois.

Les témoignages de randonneurs dans l'Himalaya font état de traces de pas caractéristiques dans la neige, d'excréments et des poils trouvés dans une pharmacie traditionnelle que le vétérinaire et zoologue Michel Tranier du Muséum national d'histoire naturelle[36] attribua à un orang-outan. Certains cryptozoologues comme Richard D. Nolane pensent que le gigantopithèque serait vraisemblablement l'ancêtre probable du yéti et du Bigfoot, l'équivalent nord-américain du yéti : le gigantopithèque aurait traversé le détroit de Béring pour atteindre le continent américain[37].

Selon Nolane il existerait en Asie trois espèces de yétis : l'une de ces espèces correspondrait aux « hommes sauvages » (notamment en Chine). Selon Bernard Heuvelmans et Boris Porchnev, il s'agirait de néandertaliens ayant survécu[35] ou, selon d'autres auteurs, il s'agirait de représentants de l'espèce Homo erectus ayant évolué parallèlement à notre espèce[38].

Restes attribués au yéti

Faux scalp de yéti au monastère de Khumjung.

Une main momifiée attribuée au yéti est conservée dans le temple de Pangbotchi.

Les « scalps » de yéti conservés dans le monastère de Pangbotchi sont en réalité fabriqués par les sherpas à partir de la peau et des poils du garrot d'une chèvre sauvage locale, le serow (Naemorhedus sumatraensis), ainsi que l'a démontré Bernard Heuvelmans en 1961[réf. nécessaire]. Ils s'en servent lors de cérémonies pour jouer le rôle du yéti, après avoir couvert leur tête avec ce scalp. Ils trempent ensuite la tête du yéti dans du vin mélangé à de l'huile qui servira à faire une peinture dite « joulienne »[réf. nécessaire].

En , deux poils attribués au yéti découverts en Inde ont été soumis à des analyses microscopiques qui n'ont permis de les rattacher à aucune espèce connue de primate. Des analyses d'ADN furent mises en œuvre, tout en gardant à l'esprit que « le risque [était] grand de devoir attribuer ces poils à une chèvre ou un ours, comme ce fut le cas lors de précédentes analyses[39] ». Elles prouvèrent effectivement que les poils appartenaient à une espèce de chèvre apparentée au chamois nommée goral de l'Himalaya, une espèce rare mais déjà répertoriée[40].

À nouveau en 2011, des poils supposés être de yéti auraient été découverts dans la région russe de Kemerovo (Sibérie) d'après les autorités locales, et feraient l'objet prochainement d'analyses ADN[41],[42]. Plus prosaïquement, cette annonce est perçue comme la conséquence d'une volonté de développer le tourisme dans la région[43].

Le professeur Bryan Sykes de l’université d'Oxford développe une méthode d'analyse de l'ADN mitochondrial, qui permet d'analyser l'ADN d'échantillons de poils même très anciens. En collaboration avec Michel Sartori, directeur du musée cantonal de zoologie à Lausanne, ils lancent en 2012 une recherche mondiale pour récupérer des poils de yétis ou de bigfoots et analysent 36 échantillons[44]. Après analyse, la plupart de ces échantillons proviennent d'animaux connus (chien, ours brun, raton laveur, chevaux, vaches... et même un humain). Deux d'entre eux, récoltés auprès de villageois du Ladakh et du Bhoutan par l'alpiniste et voyageur français Christophe Hagenmüller[45], créent toutefois la surprise : leur ADN correspond à celui d'un ours paléarctique du Pléistocène qui aurait vécu entre 120 000 et 40 000 ans av. J.-C.. Une des hypothèses de l'équipe de recherche est que ces deux « yétis » appartiendraient à une espèce hybride, résultat d'un accouplement entre une ourse paléarctique et un ours blanc. L'espèce aurait ensuite migré à travers l'Asie, jusqu'à l'Himalaya. Cette étude a été publiée en août 2014 dans la revue scientifique Proc. R. Soc. B[46],[47].

En 2017, les analyses d'ADN de 24 échantillons (une dent, un os et des poils trouvés au Tibet entre 1930 et nos jours) sur neuf supposés provenir du yéti ont mis en évidence de l’ADN de trois espèces d'ours indigènes de la région (l'ours brun de l'Himalaya (Ursus arctos isabellinus), de l'ours noir de l'Himalaya (Ursus thibetanus laniger) et de l'ours brun tibétain ; le seul échantillon ne provenant pas d’un ours provient d’un chien)[48]. À cette occasion les génomes mitochondriaux complets de l'ours brun de l'Himalaya (Ursus arctos isabellinus) et de l'ours noir de l'Himalaya (U. thibetanus laniger) ont été publiés ; ils devraient permettre de mieux comprendre leur phylogénie (ces deux sous-espèces se sont montrées génétiquement plus différentiées qu’on ne le pensait, du point de vue de leur ADN mytochondrial)[48]. En Amérique du Nord, les analyses ADN de poils supposés provenir du sasquatch (alias Bigfoot) ont aussi montré qu’ils provenaient d'ours, de chevaux, de chiens et d'autres créatures (notamment humaines)[48].

Le yéti dans la culture populaire

« Empreinte » du Yéti dans l'attraction Matterhorn Bobsleds à Disneyland, Californie.

Littérature

  • L'œuvre fantastique de Howard Phillips Lovecraft évoque des créatures malfaisantes nommées Mi-go ou Abominables Hommes des Neiges, cachées dans les glaces et les rochers de l'Himalaya (notamment en 1930 dans la nouvelle Celui qui chuchotait dans les ténèbres).
  • Le début de l'aventure de Bob Morane Les Dents du tigre d'Henri Vernes, parue en 1958, est fortement inspiré par l'auteur précédent. L'histoire commence sur le fictif plateau de Leng (en) au Tibet, où les héros, à la recherche d'une mystérieuse cité souterraine, sont aidés par une amicale population de yétis[49].
  • Dans Himalaya (1992) du romancier anglais Nicholas Luard, Iona, une petite anglaise de 12 ans, perdue au cours d'une expédition au Népal, est recueillie par un yéti et vit quatre mois parmi son peuple, nourrie et protégée avant de revenir parmi les humains.
  • Dans la saga Harry Potter, le yéti est décrit dans Les Animaux fantastiques qui le présente comme une créature apparentée à un troll atteignant quatre mètres cinquante et couverte d'une fourrure d'un blanc immaculé.

Bande dessinée

  • En 1960, dans Tintin au Tibet, le yéti fait sa plus célèbre apparition dans la bande dessinée francophone. L'abominable homme des neiges y est décrit comme une créature capable de sentiments.
  • Dans la bande dessinée Mandrake le Magicien, le héros enquête sur les yétis au Népal. Il découvre que ces créatures sont des extraterrestres à l'apparence humaine, déguisés, qui ont vécu sur Terre depuis des millénaires et secrètement aidé l'humanité à progresser. Le thème des yétis extra-terrestres se retrouve dans une multitude de bandes dessinées (et de romans) de science-fiction.
  • Dans L'homme des neiges (1979) d'Alfredo Castelli (scénario) et Milo Manara (dessin), un journaliste parti à la recherche de l'abominable homme des neiges dans les années 1920 découvre un monastère inconnu et la vérité sur cette créature fantasmatique. Comme l'écrit l'éditeur : « L'Homme des Neiges n'existe pas. L'Homme des Neiges, c'est vous. Votre âme, vos peurs, votre conscience[50]. »
  • Dans Blondin et Cirage découvrent les soucoupes volantes de Jijé (1955), les deux héros découvrent que les yétis sont une espèce évoluée vivant cachée au Tibet et voyageant en soucoupe volante.

Jeux vidéo

  • Le Yéti est un héros des jeux Yetisports, créés par Chris Hilgert.
  • Dans League of Legends le personnage de Nunu est un dompteur de Yéti[51] représenté combattant sur le dos de la créature.

Par ailleurs le yéti (ou les yétis) est un ennemi récurrent de plusieurs jeux vidéo : Tomb Raider 2, Far Cry 4, The Legend of Zelda: Twilight Princess, World of Warcraft, Ark: Survival Evolved...

Musique

  • Le mot « yéti » se retrouve dans le second album d'Amon Duul II en tant que titre principal de l'œuvre et dans deux chansons : Yeti et Yeti talks to yogi.
  • Dans Le Banana split de Lio, on peut entendre : « C'est le dessert que sert / L'abominable homme des neiges / À l'abominable enfant teenage / Un amour de dessert ».
  • En 2014, la figure du yéti est représentée dans le clip L'hymne à l'amour du chanteur David Courtin.

Automobile

  • La firme automobile tchèque Škoda a nommé son premier véhicule de catégorie SUV Škoda Yeti en référence à l'abominable homme des neiges.

Publicité

Le yéti est une mascotte nommée Georges dans une publicité de la marque Tic Tac.

Alimentation

Yéti est une marque de glace à l'eau provençale connue pour avoir popularisé les glaces en tubes. Sa mascotte est un yéti bleu et jaune.

Notes et références

  1. (en) Eric Pettifor, From the Teeth of the Dragon: Gigantopithecus Blacki
  2. a b c et d (en) Rev. Swami Pranavananda, « The Abominable Snowman », Journal of the Bombay Natural History Society, vol. 54,‎
  3. a et b Stonor, Charles, 1954, The Statesman in Calcutta
  4. a b c et d (en) Lawrence W. Swan, « Abominable Snowman », Science New Series, vol. 127, no 3303,‎ , p. 882–884
  5. a et b Izzard 1955, p. 21–22
  6. a b c et d (en) Bernard Heuvelmans, On the Track of Unknown Animals, Rupert Hart-Davis, , p. 164
  7. a b et c Izzard 1955, p. 199
  8. Izzard 1955, p. 22
  9. Rev, Swami Pranavananda, 1955, Indian Geographical Journal vol. 30, p. 99.
  10. a b c d e et f (en) John A. Jackson, More than Mountains, George G. Harrap & Co. Ltd,
  11. Tilman H.W, 1938, Mount Everest 1938, Pilgrim Publishing, 131 p. (ISBN 81-7769-175-9)
  12. a et b (en) Charles Howard-Bury, « Some Observations on the Approaches to Mount Everest », The Geographical Journal, The Geographical Journal, vol. 57, no 2, vol. 57, no no. 2,‎ , p. 121–124 (DOI 10.2307/1781561, lire en ligne)
  13. (en) Francis Yourghusband; H. Norman Collie; A. Gatine, « Mount Everest" The reconnaissance: Discussion », The Geographical Journal, The Geographical Journal, vol. 59, no 2, vol. 59, no no. 2,‎ , p. 109–112 (DOI 10.2307/1781388, lire en ligne)
  14. a b et c Charles Howard-Bury, 1921, Mount Everest The Reconnaissance, 1921, Edward Arnold, 141 p. (ISBN 1-135-39935-2)
  15. (en) Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », Hodder and Staoughton,‎ , p. 21
  16. a b c d et e Tilman H.W, 1938, Mount Everest 1938, Pilgrim Publishing (ISBN 81-7769-175-9)
  17. a et b Izzard 1955, p. 24
  18. (en) William L. Straus Jnr.,, « Abominable Snowman », Science, New Series, vol. 123, no 3206,‎ , p. 1024–1025
  19. (en) Bacil F. Kirtley, « Unknown Hominids and New World legends », Western Folklore, Western Folklore, vol. 23, no 2, vol. 23, no 1304,‎ , p. 77–90 (DOI 10.2307/1498256, lire en ligne)
  20. John Masters, 1959, The Abominable Snowman, p. 31, Harpers, vol. CCXVIII, no 1304.
  21. (en) Bernard Heuvelmans, On the Track of Unknown Animals, Rupert Hart-Davis, , p. 129
  22. Izzard 1955, p. 23
  23. a b et c Aquaron, M. (2008) - « Le Yeti », in: Du Bigfoot au Yeti, anthropologie de l'imaginaire, Boëtsch, G. et Gagnepain, J., (Éds.), Catalogue de l'exposition, Actes du colloque "L'Humain, entre réalité et imaginaire", Quinson, 1er juillet 2007, p. 37.
  24. Hodgson, B.H. (1832) - « Rencontre avec le Yeti », Journal de la société asiatique du Bengale.
  25. Historique du yeti
  26. Slavomir Rawicz, À marche forcée, Albin Michel 1957, p. 291-303, mis en scène dans le film Les Chemins de la liberté.
  27. Paris Match n°337,
  28. Reinhold Messner en quête du yéti, contre vents et moqueries sur Le Dahu libéré
  29. Reinhold Messner : Yeti – Legende und Wirklichkeit. Frankfurt, S. Fischer, 1998 (ISBN 978-3-596-14737-3).
  30. La marche dans le ciel : 5 000 km à pied à travers l'Himalaya (1998), Alexandre Poussin et Sylvain Tesson, éditions Robert Laffont, pages 229 et 230.
  31. Des Japonais affirment avoir trouvé des empreintes du yéti dans l'Himalaya
  32. AFP 27 juillet 2008
  33. Sasquatch (et autres géants velus mythiques)
  34. Demoule, J.-P. (1992) - « Sciences de l'Homme : le retour de l'irrationnel ? », La Recherche, no 246, vol. 23, p. 1036-1040.
  35. a et b Heuvelmans, B. et Porchnev, B., 1974, L'Homme de Néanderthal est toujours vivant, Librairie Plon.
  36. Tranier, Michel (1945-....), Agence bibliographique de l'enseignement supérieur
  37. Richard D. Nolane, Sur les traces du yéti et autres créatures clandestines, Collection Plein Sud, 1998.
  38. Jean Roche, Sauvages et velus, éditions Exergue, 2000.
  39. Jean-Luc Goudet, « A-t-on trouvé des poils de yéti ? », Futura-sciences.
  40. Jean-Luc Goudet, « Les poils supposés du yéti appartenaient à une chèvre… », Futura-sciences.
  41. Des "preuves irréfutables" de l'existence du yéti en… Russie
  42. Découverte de poils de Yéti par une expédition internationale en Sibérie ?, 10 octobre 2011
  43. Pour développer le tourisme, une région russe affirme avoir découvert le yéti
  44. (en) DNA to shed light on yeti claims, BBC News, 22 mai 2012
  45. « Le mythe du yéti brisé par la génétique », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  46. Nouveau portrait-robot pour le yéti, Le Figaro, 2 juillet 2014
  47. (en) Bryan C. Sykes, Rhettman A. Mullis, Christophe Hagenmuller et Terry W. Melton, « Genetic analysis of hair samples attributed to yeti, bigfoot and other anomalous primates », Proc. R. Soc. B, vol. 281,‎ , p. 20140161 (ISSN 0962-8452 et 1471-2954, PMID 24990672, PMCID 4100498, DOI 10.1098/rspb.2014.0161, lire en ligne, consulté le )
  48. a b et c S. Perkins, « So much for the abominable snowman. Study finds that ‘yeti’ DNA belongs to bears » (« Voilà pour l'abominable bonhomme de neige. Une étude conclut que l'ADN « yéti » appartient en fait aux ours »), News Nature, 28 novembre 2017
  49. Henri Vernes, Les Dents du tigre, Marabout, coll. « Marabout Junior » no 134, 1958.
  50. Série L'Homme des Neiges, bdnet.com.
  51. Nunu - League of Legends

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie et sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yeti » (voir la liste des auteurs).
  • G. Boëtsch et J. Gagnepain, Du Bigfoot au Yeti, anthropologie de l'imaginaire, Catalogue de l'exposition, Actes du colloque « L'Humain, entre réalité et imaginaire », Quinson, 1er juillet 2007, 139 p. (ISBN 978-2-9517261-5-4).
  • Augusto Gansser, Le Yeti…si…no…Forse, 2003.
  • S. de Haldat, Le Secret sauvage, Actes Sud / Terres d'aventure, 1996 (ISBN 978-2-7427-1016-4).
  • Reinhold Messner, 2000, Yéti : du mythe à la réalité, Glénat (ISBN 978-2-7234-3294-8).
  • A. Poussin et S. Tesson, La marche dans le ciel : 5 000 kilomètres à pieds à travers l'Himalaya, France-Loisirs, 1999 (ISBN 978-2-7441-2237-8).
  • S. Rawicz, À marche forcée, Albin Michel, 1957 (ISBN 978-2-85940-830-5).
  • (en) Ralph Izzard, « The Abominable Snowman Adventure », Hodder and Stoughton,‎

Liens externes