Millérite
Apparence
Millérite Catégorie II : sulfures et sulfosels[1] | |
Millerite - mine Sterling, New York, États-Unis | |
Général | |
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Classe de Strunz | 02.CC.20
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Classe de Dana | 2.8.16.1
|
Formule chimique | NiS |
Identification | |
Masse formulaire[2] | 90,758 ± 0,005 uma Ni 64,67 %, S 35,33 %, |
Couleur | Jaune laiton à bronze; irisé |
Système cristallin | trigonal |
Réseau de Bravais | rhomboédrique |
Classe cristalline et groupe d'espace | ditrigonale-scalénoédrique R 3m |
Macle | possible |
Clivage | Parfait sur [1011] et [0112] |
Cassure | irrégulière |
Habitus | massif, cristaux aciculaires à fibreux, prismatiques |
Échelle de Mohs | de 3,00 à 3,50 |
Trait | noir verdâtre |
Éclat | métallique |
Propriétés optiques | |
Transparence | Opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 5,3 à 5,6 |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | oui après chauffage |
Radioactivité | aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La millérite est une espèce minérale composée de sulfure de nickel de formule NiS, pouvant contenir des traces de fer, de cobalt ou de cuivre.
Historique de la description et appellations
[modifier | modifier le code]Inventeur et étymologie
[modifier | modifier le code]La millérite a été décrite par Wilhelm Karl Ritter von Haidinger en 1845 et nommé en hommage au minéralogiste anglais William Hallowes Miller (1801-1880).
Topotype
[modifier | modifier le code]Joachimsthal, Bohème, Tchéquie.
Synonymie[3]
[modifier | modifier le code]Le terme international est millerite (sans accent), selon l’IMA.
- archise,
- capillose (terme commun avec la marcassite),
- nickel pyrite,
- trichopyrite
Cristallographie
[modifier | modifier le code]- Elle cristallise dans le système rhomboédrique.
- Paramètres de la maille conventionnelle : a = 9.62, c = 3.149, Z = 9 ; V = 252.38
- Densité calculée = 5,37
Propriétés physiques
[modifier | modifier le code]- Les cristaux se présentent généralement en aiguilles groupées en touffes. Elle peut aussi se trouver sous forme de masses compactes, fibroradiées.
- Ce minéral est d'une couleur allant du jaune laiton au jaune bronze
Gîtes et gisements
[modifier | modifier le code]Gîtologie et minéraux associés
[modifier | modifier le code]- Gîtologie
- minéral de basse température dans les cavités des dolomites et dans les dépôts de sulfures. Elle se trouve dans des veines d'hématite et de sidérite, dans des roches calcaires, dolomitiques, serpentineuses, ou même dans des dépôts de charbon ou dans des géodes de quartz.
- Minéraux associés
- elle est fréquemment associée aux norites et peut être accompagnée d'autres sulfures, pyrrhotite, chalcopyrite et d'arséniures de nickel[4].
Gisements producteurs de spécimens remarquables
[modifier | modifier le code]- Allemagne
- Siegen, Hesse
- Autriche
- Breitenau, Hochlantsch, St. Jakob-Breitenau, Fischbacher Alpen, Steiermark[5],
- Canada
- Poudrette, Mont Saint-Hilaire, Québec
- Timagami, Ontario
- Manitoba
- États-Unis
- Keokuk, Iowa
- Gap Mine (Gap Nickel Mine), Gap, Bart Township, Lancaster Co., Pennsylvanie[6]
- France
- Mine de Ceilhes, Hérault
- Mine de Pyrite à Chabannes, Dordogne
- Mine de Coustou, Vielle-Aure dans la vallée d'Aure, Hautes-Pyrénées[7]
- Carrière de Canari (Albo), Bastia, Haute-Corse[8].
- Carrière de Bergenbach, Fellering dans la vallée de Thann, Haut-Rhin[9]
- Espagne
- Mine Eugenia, Bellmunt del Priorat, Tarragone[10]
- Tchéquie
- Jakimov, Bohême[11]
Exploitation des gisements
[modifier | modifier le code]- Utilisations
- Minerai de nickel.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Millerite - mine Sterling, New York, États-Unis -
Carrière de Poudrette, Mont Saint-Hilaire, Québec -
Carrière de Poudrette, Mont Saint-Hilaire, Québec
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- « Index alphabétique de nomenclature minéralogique » BRGM
- Encyclopédie des minéraux sous la direction d'Alan Woolley, éditions Bordas, 1981 (ISBN 2-04-012907-3)
- collection du Landesmuseum Joanneum (Graz, Styria)
- Min.Rec.:21:103; Dana 6:1069; Dana 7:I:235,241 & II:490.
- Roger De Ascenção Guedes, Y. Tixador, A. Casteret, J. C. Goujou, « La Mine de Coustou, Vielle-Aure, Hautes-Pyrénées », in Le Règne minéral, no. 47, 2002, p. 23-31
- Goujou J-C. (1998), Minéralogie des rodingites de la mine de Canari, Corse, France. Le Règne Minéral 20, 11-24.
- J.-L. Hohl: "Minéraux et Mines du Massif Vosgien", Éditions du Rhin (Mulhouse), 1994
- (es) Miguel Calvo, Minerales y Minas de España. Vol II. Sulfuros y Sulfosales, Vitoria, Museo de Ciencias Naturales de Álava, (ISBN 84-7821-543-3), p. 201-203
- Ondruš, P., Veselovský, F., Gabašová, A., Hloušek, J., and Šrein, V. (2003) Supplement to secondary and rock-forming minerals of the Jachymov ore district. Journal of the Czech Geological Society: 48: 149-155.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) « Millerite », sur Mindat.org (consulté le )