Fête des Bleu-blanc-rouge

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La fête des Bleu-blanc-rouge (couramment appelée fête des BBR) était une rencontre annuelle des sympathisants et membres du Front national. Cette manifestation a été créée en 1981 sous l'impulsion de Michel Collinot, en réaction à la victoire de la gauche la même année (François Mitterrand à la présidentielle et à la présence de communistes au gouvernement à la suite des élections législatives)[1]. L'entrée à la manifestation est payante.

Histoire

Le nom de la fête évoque les couleurs du drapeau de la France et a été conçue pour être la « contre fête de l'Humanité » du Parti communiste français[2].

La fête s'est déroulée à Paris, plus précisément au Bois de Vincennes, sur la pelouse de Reuilly, jusqu'en 2001, année après laquelle une interdiction de tenue en cet endroit a été prononcée. Elle reprendra en 2005, puis 2006, au Bourget cette fois.

Jean-Marie Le Pen y prononce un discours. Une messe traditionnelle catholique y est célébrée le dimanche.

À la suite du revers électoral du Front national aux élections législatives de 2007 et au déficit financier qui en découle, l'édition 2007 des BBR a été annulée.

En juillet 2016, Marion Maréchal relance la Fête des Bleu-blanc-rouge avec un « rassemblement BBR Grand Sud » au Pontet sur la « thématique médiévale »[2],[3]. L'événement attire environ 1 500 militants et une centaine d'élus FN[3], ainsi que Marine Le Pen, alors que la presse évoque des tensions entre elle et Marion Maréchal[4]. À cette occasion, elle assure n'avoir « jamais renié la filiation politique avec Jean-Marie Le Pen » et vouloir « instaurer, à long terme, cette tradition de fête populaire autour des neuf fédérations du Grand Sud »[3]. L'historienne Valérie Igounet considère qu'en reprenant l'intitulé « BBR », « Marion Maréchal prolonge donc la tradition FN tout comme son grand-père »[2].

Références

  1. Guy Birenbaum, Le Front national en politique, Paris, Balland, coll. « Fondements », , 358 p. (ISBN 2-7158-0889-5), p. 279.
  2. a b et c Valérie Igounet, « Comme un air de déjà vu ? », sur blog.francetvinfo.fr/derriere-le-front, France Télévisions, (consulté le ).
  3. a b et c Emmanuel Galiero, « Marion Maréchal Le Pen : «Je veux instaurer une grande fête populaire dans le Sud» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  4. Olivier Beaumont, « Marine Le Pen vole la vedette à sa nièce Marion à la fête Bleu Blanc Rouge », sur leparisien.fr, (consulté le ).