Paulhan (Hérault)

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Paulhan
Paulhan (Hérault)
Église Notre-Dame-des-Vertus
Blason de Paulhan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Claude Valero
2020-2026
Code postal 34230
Code commune 34194
Démographie
Gentilé Paulhanais
Population
municipale
4 031 hab. (2021 en augmentation de 4,19 % par rapport à 2015)
Densité 358 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 30″ nord, 3° 27′ 35″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 83 m
Superficie 11,26 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Paulhan
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Paulhan
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Paulhan
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Paulhan

Paulhan (prononcé [poʎɑ̃] théoriquement[1], [pojɑ̃] par les générations d'avant-guerre, mais [polɑ̃] ensuite) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault et par divers autres petits cours d'eau.

Paulhan est une commune rurale qui compte 4 031 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Paulhan. Ses habitants sont appelés les Paulhanais ou Paulhanaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte

Entre mer et montagne, à mi-chemin de Béziers et de Montpellier, entouré de collines et des plaines des bords de l’Hérault, au cœur du département, Paulhan est un exemple parfait de village circulaire languedocien apparu aux environs de l’an mille. La visite de sa circulade reste incontournable.

Paulhan s'étend aux abords des rives de l'Hérault et au pied des premières collines. C'est un village circulaire retraçant plus de 1 000 ans d'histoire.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tourbes à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[8],[9],[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paulhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[I 1],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paulhan, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 937 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (76,6 %), zones urbanisées (14,1 %), prairies (4,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Paulhan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1994, 1996, 1997, 1999, 2002, 2003, 2014 et 2019[16],[14].

Paulhan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Paulhan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 662 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 662 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 3] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestée sous les formes Paulianum en 990, Paulhanum, Paollano en 1146[23].

Vient du nom d'un intendant de province Romain : Paulianus[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les premiers maîtres de Paulhan furent les Bénédictins de Saint-Thibéry, les vicomtes de Béziers et d'Agde, les comtes de Mauguio, les Guilhem, seigneurs de Montpellier du XIIe au XIIIe siècle. Puis, les rois de Majorque furent les maîtres du village jusqu'au XIVe siècle. Le domaine de Paulhan fut alors vendu. Et la famille de Veyrac le posséda durant quatre siècles.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire et républicaine des sans-culottes », créée le 5 frimaire an II. Avec 211 membres en brumaire an III (contre 32 à la création)[24], soit 17,8 % de la population, elle rallie la quasi-totalité des hommes adultes, et même des jeunes de moins de 16 ans qui viennent s'y former aux nouvelles pratiques républicaines. C’est le plus fort taux de participation à une société populaire de tout le département[25].

Le chemin de fer arrive à la fin du XIXe siècle. La ville est alors un nœud ferroviaire avec la présence de plusieurs lignes : Paulhan – Montpellier, Paulhan – Faugères, Paulhan – Vias et Paulhan – Lodève.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Bernard Soto DVG Professeur dans le second degré.
Président de la Communauté de communes du Clermontais (2001-2008).
2008 2014 Bernard Soto DVG puis PS à partir de 2011 Professeur dans le second degré.
2014 En cours Claude Valéro SE Retraité de l'Éducation nationale
3e vice-président de la communauté de communes du Clermontais.

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 4031 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0191 0061 1771 1881 3211 3081 3211 3331 260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2381 3201 3491 4211 6121 4321 6141 5811 758
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0731 9692 0352 2032 5202 7752 5042 2552 243
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 2642 4212 2762 3792 5802 6343 1223 1953 563
2014 2019 2021 - - - - - -
3 8204 0164 031------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 707 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 4 007 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 450 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 37 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 5] (45,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 11 % 14,5 % 13,7 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 282 personnes, parmi lesquelles on compte 72,8 % d'actifs (59,1 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs) et 27,2 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 993 emplois en 2018, contre 880 en 2013 et 740 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 360, soit un indicateur de concentration d'emploi de 73 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,3 %[I 13].

Sur ces 1 360 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 399 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 87,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

357 établissements[Note 7] sont implantés à Paulhan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 357 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
44 12,3 % (6,7 %)
Construction 79 22,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
91 25,5 % (28 %)
Information et communication 6 1,7 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 6 1,7 % (3,2 %)
Activités immobilières 15 4,2 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
45 12,6 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
36 10,1 % (14,2 %)
Autres activités de services 35 9,8 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (91 sur les 357 entreprises implantées à Paulhan), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :

  • Irrifrance Groupe, fabrication de machines agricoles et forestières (18 000 k€)
  • Generale De Pompage, location avec opérateur de matériel de construction (2 780 k€)
  • Herelec, fabrication d'articles en fils métalliques, de chaînes et de ressorts (1 332 k€)
  • Energie Chrono Service Ecs, réparation d'équipements électriques (1 030 k€)
  • SAS Tauleigne's Pro Bat, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (761 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 230 119 56 45
SAU[Note 10] (ha) 847 606 466 443

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 230 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 119 en 2000 puis à 56 en 2010[31] et enfin à 45 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 80 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 847 ha en 1988 à 443 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 4 à 10 ha[31].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame-des-Vertus de Paulhan datant du XIe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1987[33]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[33].
  • L'ermitage Saint-Jean de Vareilhes : au moment des grandes invasions (Visigoths, Francs, Maures) les villages dispersés dans la campagne (Vareilhes, Saint-Geniès, Gisses) sont abandonnés. Les populations se regroupent autour du Castrum sur la colline du Castellas. Le ruisseau de Vareilhes donna son nom à la chapelle qui devint par la suite dîmerie. Elle est mentionnée pour la première fois en 1153 dans le Livre Noir du Cartulaire de Béziers, puis érigée en Prieuré en 1323. De nombreux ermites occupent le lieu au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Le bien est vendu après la Révolution. En 1820, l’ermitage aurait été occupé par un moine, la chapelle porte témoignage d’une occupation. Fin XIXe siècle début du XXe siècle jusque dans les années 1960, l’ermitage est la propriété du docteur Crouzet puis de son gendre le docteur Py, l’église est devenu un abri agricole très bien entretenu. Ramonets ou ouvriers agricoles y logèrent dans l’attente d’un logement plus décent ;
  • Chapelle de l'Ermitage-Saint-Jean de Vareilles ;
  • Statue du général Milan Rastislav Štefánik, bronze de Bohumil Kafka (1933), présente dans le village depuis 1955. Cette statue est à l’origine d'un jumelage avec son village natal, Košariská (Slovaquie), et la ville qui abrite son mausolée, Brezová pod Bradlom (Slovaquie) ;
  • Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix de Paulhan (1903), actuelle église paroissiale. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[34]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[34].
  • Le moulin des Laures du XIIe siècle[35] ;
  • La cave coopérative vinicole, inscrite depuis le parmi les monuments historiques[36]. Elle est réalisée par l'architecte Edmond Leenhardt et construite à partir de 1934. Elle représente un monument symbolique du mouvement coopératif local[37].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Paulhan se blasonnent ainsi :
« D'azur, au pairle losangé d'or et de sinople ». Grand Armorial du Languedoc.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Vincent Badie (1902-1989), homme politique, député-maire de la commune, conseil général et ministre ;
  • Eugène Lautier (1867-1935), homme politique, député-maire et ministre.

Services publics[modifier | modifier le code]

Les établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

  • La médiathèque municipale Jeanne Grizard ;
  • Le stade des Laures Yves Cros ;
  • Le gymnase Pierre Mendès France ;
  • Le gymnase départemental ;
  • Le foyer Rural René Cassin ;
  • La piscine communautaire ;
  • La salle des fêtes ;
  • La salle des produits régionaux ;
  • La salle des jeunes ;
  • L'EHPAD Vincent Badie ;
  • La salle des associations Georges Brassens ;

Animations[modifier | modifier le code]

  • La Foire des Couleurs: le premier dimanche de mai. Découverte dans les rues, des commerçants et artisans, des producteurs et produits du terroir, des associations, des artistes (potiers, peintres, sculpteurs…), un grand marché aux puces et de nombreux manèges d'enfants. Organisée par l’Association des Commerçants et Artisans de Paulhan ;
  • La Foire dans la Circulade : mi-octobre, marché aux puces, artistes peintres, sculpteurs d'art et les associations paulhanaises, animations de rue et expositions. Organisée par, l’Association des Commerçants et Artisans de Paulhan en partenariat avec la mairie, l’association des villages circulaires, la Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier ;
  • Le marché de Noël : mi décembre. Organisé par l’Association des Commerçants et Artisans de Paulhan ;
  • L'Alhambra Festi : fin août. Festival de spectacle vivant organisé par la mairie : 3 jours d'ateliers libres pour les enfants et de spectacles.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[21].
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Paulhan » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Paulhan » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Paulhan » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Paulhan » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Paulhan » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Toponyme occitan, le digraphe /lh/ se prononce [ʎ]; voir également Graulhet.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Paulhan et Tourbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Pezenas-Tourbes » (commune de Tourbes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Paulhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Liste des ZNIEFF de la commune de Paulhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Liste des espaces protégés sur la commune de Paulhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Paulhan », sur Géorisques (consulté le ).
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  16. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
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  21. Article R214-112 du code de l’environnement
  22. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  23. a et b Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, page 667, (ISBN 2600028838).
  24. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 416.
  25. Dubost, Le réseau des sociétés…, op. cit., p. 395
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Entreprises à Paulhan », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  31. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Paulhan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  33. a et b « Eglise Notre-Dame des Vertus », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  34. a et b « Eglise paroissiale Sainte-Croix », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. Notice no IA00028504, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. [PDF] Arrêté portant inscription au titre des monuments historiques, page 1/2, publié le sur le site du Ministère de la Culture (consulté le 8 mai 2019)
  37. Notice no PA34000109, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christine Portefaix-Vezian, Paulhan : répertoire des tènements et des lieux-dits, leur étymologie et leur histoire suivi du répertoire des noms de rues et leur histoire, S.l., L.U, , 347 p.
  • Louis Secondy et Christine Vézian-Portefaix, À visage découvert : les pénitents blancs de Paulhan, 1645-1935, Pézenas, Domens, , 236 p.
  • Observations sur le tracé du chemin de fer de Montpellier à Paulhan, Montpellier, Boehm et fils, , 6 p.
  • Alphonse Delouvrier, Histoire de Paulhan (diocèse de Béziers) et de ses environs, sous l'Ancien Régime : l'histoire de Notre-Dame-des-Vertus, Nîmes, Lacour-Ollé, , 334-55 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]