Aspiran

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Aspiran
Aspiran
Centre-ville
Blason de Aspiran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Olivier Bernardi
2020-2026
Code postal 34800
Code commune 34013
Démographie
Gentilé Aspiranais
Population
municipale
1 676 hab. (2021 en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 00″ nord, 3° 27′ 00″ est
Altitude 79 m
Min. 17 m
Max. 160 m
Superficie 16,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Aspiran

Aspiran [as.pi.ʁɑ̃] est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault, la Dourbie et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Aspiran est une commune rurale qui compte 1 676 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Aspiranais ou Aspiranaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Aspiran est un village situé dans la vallée de l'Hérault. Le territoire est traversé par l'autoroute A75.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Hérault, le Ruisseau de la Carrièrasse et le Ruisseau de Candaurade sont les principaux cours d'eau traversant la commune.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 707 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-André-de-Sangonis à 10,19 km à vol d'oiseau[3], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : 0[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la Montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Aspiran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[I 1],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (78,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), forêts (2,5 %), prairies (0,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Aspiran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault et la Dourbie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1990, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003, 2014 et 2019[17],[15].

Aspiran est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aspiran.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 762 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 762 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 6] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous le nom latin de Aspirianus en 844 dans les archives de la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers, sous les formes de Aspiriano en 1146, de Aspirano en 1203, ad Aspira en 1380[24], de Aspirano Caprariensis (1344), pro Aspirano Caprariense (1351), ad Aspira de Cabrayres (1380), Aspiran (1708).

Domaine gallo-romain : gentilice latin Asperius ou surnom Asper+ suffixe -anum[25].

L'ancien déterminant de la commune se rapporte à la proximité de Cabrières. Le château de Cabrières était à cette époque occupé par une troupe de routiers qui contrôlaient à leur profit les mouvements dans la vallée de l'Hérault.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom d'Aspiran serait dérivé du nom d'une ancienne villa gallo-romaine. On trouve des traces d'amphores vinaires qui démontrent que la culture de la vigne était déjà importante à cette époque. Une campagne archéologique programmée mène régulièrement depuis 2005 des opérations de fouille sur l'atelier de potier gallo-romain de Saint-Bézard à environ deux kilomètres du village d'Aspiran. Le site fondé durant la période augustéenne produisait de la céramique sigillée, de la céramique à pâte claire et des amphores. La découverte de nombreux fours met en évidence un atelier de production important, pleinement intégré au commerce antique. Une natatio (piscine des thermes romains) aux dimensions exceptionnelles (la plus grande retrouvée en Gaule) a été dégagée aux abords des chais vinicoles, derrière lesquels se situerait la pars-urbana (la partie d'une villa romaine qui était réservée à la résidence du maître) du site. L'abbaye d'Aniane devint propriétaire d'Aspiran et le resta jusqu'à la Révolution française.

Des fouilles conduites en 2017 au lieu-dit L'Estagnola en bordure de l'Hérault permirent de mettre au jour un vaste bâtiment des années 70 après J-C[26].

De l'enceinte médiévale subsistent deux portes. On trouve encore des maisons construites entre les XIe et XVIIe siècles. On pratique la polyculture (seigle, vigne, olivier) et le travail de la laine. À la fin du XIXe siècle, la crise du phylloxéra surmontée, la viticulture devient omniprésente. On construit une coopérative viticole. La clairette d'Aspiran obtient l’appellation d'origine contrôlée en 1948.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution » en septembre 1792[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1959 Paul Duviols    
1959 1965 Henri Arnal de Curel    
1965 1975 Roger Montagne    
1975 mars 2001 Louis Peyras    
mars 2001 mars 2014 Jean-Noël Satger DVG  
mars 2014 En cours
(au 18 mai 2020)
Olivier Bernardi[28],[29] UMP-LR Agriculteur, vice-président de la Communauté de communes du Clermontais et
président du Syndicat Centre Hérault (SCH) du Pays Cœur d'Hérault[29],[30]

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 1 676 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1281 1901 3181 4501 6141 5401 4521 4511 530
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5461 4361 4891 4341 6421 2901 2141 2411 358
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5161 5321 5251 5211 5671 5681 5741 2021 185
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1581 1941 0231 0311 0721 1671 2641 5261 641
2021 - - - - - - - -
1 676--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault[33].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 672 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 580 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 690 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 10,2 % 8,9 % 13,2 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 949 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 13,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 468 emplois en 2018, contre 459 en 2013 et 343 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 597, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 10].

Sur ces 597 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 176 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 5,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

166 établissements[Note 9] sont implantés à Aspiran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 166 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
18 10,8 % (6,7 %)
Construction 38 22,9 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
46 27,7 % (28 %)
Information et communication 2 1,2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,6 % (3,2 %)
Activités immobilières 3 1,8 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
19 11,4 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
22 13,3 % (14,2 %)
Autres activités de services 17 10,2 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,7 % du nombre total d'établissements de la commune (46 sur les 166 entreprises implantées à Aspiran), contre 28 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Gwe France, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements divers pour le commerce et les services (2 768 k€)
  • EURL Fabrice Coulon, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (505 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 132 113 79 63
SAU[Note 12] (ha) 770 780 600 592

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 132 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 113 en 2000 puis à 79 en 2010[37] et enfin à 63 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 52 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 770 ha en 1988 à 592 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 9 ha[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Plan de la façade principale du bureau de poste (1900)
  • La Maison du viguier (XVe siècle) construite pour l'abbé d'Aniane.
  • La Porte de l'Est, reste de l'enceinte fortifiée.
  • L'Église Saint-Julien d'Aspiran, dont le mur nord est de l'époque romane. Reconstruite au XIVe siècle, elle a été ensuite fortifiée. La Guerre de Cent Ans et les Guerres de religion l'ont endommagée. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1963[39]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[39].
  • La chapelle des pénitents d'Aspiran. Aux XIVe et XVe siècles, les pénitents de la confrérie du Saint-Esprit s'y réunissaient. Ils ont été remplacés au XVIIe siècle par les Pénitents blancs. Le clocher est du XIXe siècle.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Aspiran se blasonnent ainsi :

D’azur au pairle losangé d'or et d'azur.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Famille de la Treille de Villevieille, seigneurs de la Sablonière, et famille Ayot de la Treille (notables).

Lucien Dolquès (né en 1905 à Aspiran et décédé en 1977 à La Motte-Servolex), athlète français spécialiste du fond, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de 1924 dans l'épreuve du cross par équipe.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Aspiran » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Aspiran » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Aspiran » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Aspiran » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Aspiran et Saint-André-de-Sangonis », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Foyer rural d’Aspiran, Groupe mémoire, Aspiran : mémoire partagée des années de guerre 1939-1945 : exposition, Aspiran, Foyer rural d'Aspiran, , 184 p.
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  • Foyer rural d’Aspiran, Groupe mémoire, Aspiran : la crise du phylloxéra, Aspiran, Foyer rural d'Aspiran, , 38 p.
  • Pierre-Yves Genty, « L'atelier de potiers gallo-romain d'Aspiran, Hérault : synthèse des travaux de 1971 à 1978 », Figlina : documents du laboratoire de céramologie de Lyon, no 3,‎ , p. 71-92
  • Groupe d'études languedociennes, Les Domaines de la Vallée de l'Hérault : Histoire d'un domaine d'Aspiran, Gourdibau : Ballades du pays de Thau : Creyssels, le domaine, Montpellier, Université du Tiers Temps, , 29 p.
  • Robert Thernot, L'établissement rural antique de Soumaltre (Aspiran, Hérault) : ferme, auberge, nécropole et atelier de potier en bordure de la voie Cessero-Condatomagus (Ier-IIe siècle), Montagnac, M. Mergoil, , 388 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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