Jean Damascène

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Jean Damascène
St Jean Damascène, icône grecque moderne.
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
DamasVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
يوحنا الدمشقيVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
théologien, écrivain, clerc, compositeur, hymnographe
Période d'activité
VIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Fratrie
Côme de Maïouma (par adoption)
Parentèle
Mansour ibn Sarjoun (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Étape de canonisation
Fête
Titre honorifique
Docteur de l'Église
Œuvres principales
Source de la connaissance
Discours contre les iconoclastes
La foi orthodoxe
Homélies sur la Nativité et la Dormition
St Jean Damascène, icône grecque.

Jean Damascène ou Jean de Damas (en arabe : يوحنا الدمشقي ; en grec ancien : Ἰωάννης ὁ Δαμασκηνός) ou Jean Mansour, de son nom en arabe Mansour ibn Sarjoun (منصور بن سرجون التغلبي), né vers 675 et mort le , est un moine et prêtre théologien chrétien d'origine syriaque mais de langue grecque.

Il est l'un des Pères chrétiens d'Orient et Docteur de l'Église. Saint pour l'Église orthodoxe et l'Église catholique, il est fêté le 4 décembre.

Biographie

Sources

La biographie la plus couramment utilisée comme source d'informations sur sa vie est une œuvre attribuée traditionnellement à l'un des patriarches de Jérusalem nommé Jean. C'est la traduction en grec d'un texte arabe antérieur. L'original en arabe contient un prologue introuvable dans la plupart des traductions, qui a été écrit par un moine arabe nommé Michel qui indique sa décision d'écrire une biographie de Jean Damascène en 1084, notant qu'aucune n'était disponible en grec ou arabe à cette époque. Le texte qui suit dans la version d'origine arabe semble avoir été écrit par l'auteur d'une autre biographie, encore plus tôt, entre le IXe siècle et la fin du Xe siècle. Écrit d'un point de vue hagiographique, ce n'est pas la meilleure des sources historiques, mais ce texte fut largement reproduit et considéré comme un travail de valeur.

Famille

Jean Damascène est né dans une famille chrétienne syriaque éminente de Damas au VIIe siècle.

Son grand-père, Mansour, était chargé de la collecte des impôts de la région par l'empereur romain Héraclius[1]. À la prise de la ville par les troupes arabo-musulmanes en 635, il resta en poste dans la nouvelle administration, comme nombre de fonctionnaires chrétiens.

Le père de Jean, Sergios ou Serge (ou en arabe Sarjoun ibn Mansour) servit lui aussi les califes musulmans : il percevait des taxes dans l'ensemble du Moyen-Orient[1]. Il obtint des califes omeyyades qu'ils épargnent à Damas la basilique Saint-Jean-Baptiste ; toutefois, l'édifice fut transformé en mosquée 70 ans après la conquête musulmane.

À la naissance de son fils, Sarjoun lui donna le nom de Mansour, en hommage à son grand père[2]. En plus de Jean Damascène, il adopta un autre garçon appelé Cosmas.

Dans la continuité de son ascendance paternelle, Jean a également servi de haut fonctionnaire à la Cour du califat omeyyade dirigée par Abd Al-Malik, avant de quitter Damas et ses fonctions pour partir à Jérusalem et devenir moine.

Son nom

De son véritable nom en arabe Mansour ibn Sarjoun (منصور بن سرجون التغلبي), que l'on peut traduire « Victor fils de Serge », il deviendra Yuḥannā Al Dimashqi (يوحنا الدمشقي), ce qui donnera en grec Iôannês Damaskênos (Ιωάννης Δαμασκήνος) et en latin Iohannes Damascenus.

Il a aussi été nommé Mansour ibn Sarjoun Al-Taghlibi (arabe : منصور بن سرجون التغلبي) à cause de son activité auprès du calife.

Enfin, il reçut, à cause de son éloquence, le surnom de Chrysorrhoas (Χρυσορρόας), « qui roule de l'or dans ses flots » (de paroles).

Éducation

Le jeune Jean reçut apparemment une éducation encyclopédique et éclectique : son père Sergios voulait qu'il apprît non seulement les ouvrages des Arabes, mais aussi ceux des Grecs[3]. Jean a grandi dans un univers bilingue et biculturel, à une époque de transition entre l'Antiquité tardive et l'Islam.

Les sources grecques les plus anciennes (textes hagiographiques non antérieurs au Xe siècle, et sujets à caution) décrivent son éducation à Damas comme une synthèse de l'instruction grecque traditionnelle (enkyklios paideusis), jugée le "fondement" (θεμέλιον) de toute sagesse humaine, et de la formation chrétienne, couronnement de la connaissance. Les mêmes sources rapportent que le jeune Jean dut cette double éducation à un moine italien nommé Cosmas[4]. Cet instructeur polyglotte avait été capturé par les Arabes lors d'une razzia sur les côtes de Sicile, et le père de Jean de Damas paya une somme élevée pour son rachat. Ce précepteur instruisit à la fois Jean et son frère d'adoption Cosmas (le futur saint Cosmas de Maïouma, évêque et hymnographe réputé). L'enfant fit de grands progrès en théologie, en philosophie, en rhétorique, en dialectique, mais aussi en astronomie, en poésie et en musique. Tandis qu'il était presque à rivaliser avec Pythagore en arithmétique et Euclide en géométrie, il confrontait la Bible avec les philosophies helléniques, surtout (selon Jean de Jérusalem) l'école aristotélicienne[5]. Plus tard, Jean Damascène sera apprécié par certains spécialistes comme pré-scolastique, précisément parce qu’auteur d'une « Somme » d'étude regroupant ces deux derniers domaines, théologie chrétienne et philosophies antiques, principalement d'Aristote.

La défense des icônes

Saint Jean de Damas tenant un rouleau avec une hymne à la Théotokos, icône grecque de 1734.

Dans le courant du VIIIe siècle apparut l'iconoclasme, un mouvement hostile à la vénération des icônes et à la représentation anthropomorphe de la divinité. En 726, malgré les protestations de Germain Ier, patriarche de Constantinople, l'empereur Léon III l'Isaurien publia son premier édit contre la vénération des images et leur exposition dans les lieux publics. Suffisamment savant et engagé dans la foi chrétienne, Jean de Damas prit la défense des icônes en trois publications distinctes intitulées Traités contre ceux qui décrient les saintes images, ce qui lui procura une grande réputation. Utilisant un style littéraire accessible, il introduisit chez les chrétiens la différence entre l’adoration (latrie), propre à Dieu en tant qu’Esprit transcendant et créateur, et la vénération (dulie) qui lui est adressée par l’entremise des images saintes admises, c’est-à-dire celles de Jésus-Christ, de Marie de Nazareth et des saints officiels. Plus tard, ses écrits jouèrent un rôle important au cours du deuxième concile de Nicée, qui se réunit en 787 pour régler le différend des icônes.

Icône Tricherousa, de la Mère de Dieu aux trois mains. Celle qui est argentée est la main droite coupée de Jean Damascène.

Pour contrer son influence, Léon III aurait fait produire des documents faux impliquant Jean dans un projet byzantin d'attaque de Damas. Appelé par le calife à rendre compte de ces lettres (où son écriture avait été habilement imitée), Jean ne put le convaincre et fut condamné à avoir la main droite tranchée, et à quitter le califat. À la suite de sa prière insistante auprès de la Mère de Dieu, devant une icône de celle-ci, il eut la main recollée, et se présenta devant le calife avec ses deux mains. Celui-ci, vivement impressionné, comprit alors qu'il était innocent et voulut le réintégrer à son poste, mais Jean refusa et choisit de devenir moine.[6].

Il fit confectionner une main en argent et la fit ajouter à l'icône devant laquelle il avait prié, en signe de reconnaissance. De là est né le type d'icône de La Mère de Dieu aux trois mains (ou Tricherousa).

À cause de son engagement pour les icônes, il fut frappé d'anathème à titre posthume par le concile iconoclaste de Hiéreia, en 754. Il fut toutefois réhabilité par le septième concile œcuménique, en 787.

Le moine

À la suite de l'épisode de la main tranchée, Jean renonce à ses charges et devient moine à la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem. Là, il étudie, écrit et prêche.

Il y est ordonné prêtre, en 735.

Théologien et hymnographe

St Jean Damascène, icône russe du mont Athos.
St Jean Damascène, icône grecque.

Quoiqu'il s'exprimât sans doute couramment en arabe ou en syriaque, il a rédigé tous ses traités en grec. Auteur prolifique, il a laissé une oeuvre abondante, mais dont l'attribution est parfois discutée ou même unanimement rejetée.

Outre ses canons liturgiques, qui sont toujours chantés dans l'Église orthodoxe et font de lui l'un des principaux hymnographes byzantins, il a écrit une somme théologique connue sous le titre de De fide orthodoxa, ainsi que des écrits concernant l'islam[7] ou encore des homélies sur la Vierge Marie.

Dans une homélie célèbre sur l'Annonciation, il salue la Vierge comme étant la Mère de la vertu théologale d'espérance, Notre-Dame de la Sainte-Espérance (spes en latin) qu'il appelle « Espérance des désespérés », ce qui fut repris par les catholiques dans l'invocation et la prière, Marie « Notre-Dame du Sacré-Cœur, espérance des désespérés » ce qui fut parfois attribué à saint Éphrem. Il développa une théologie mariale[8]. Il écrivit trois homélies sur la Dormition.

Le roman hagiographique Barlaam et Joasaph, traditionnellement attribué à Jean, est en réalité une œuvre du Xe siècle.

Il avait une vénération particulière pour la mémoire de deux grandes saintes martyres, à savoir Thècle d'Iconium, dont le tombeau est honoré à Maaloula, près de Damas, et Barbe de Nicomédie, honorée non loin de là à Baalbek.

Coïncidence, il meurt le jour de la Sainte-Barbe, le . Certains spécialistes considèrent plutôt l'année 754.

Vénération

Il est fêté le , jour de sa mort, par l'ensemble des Églises.

L'iconographie byzantine le représente avec un turban pour signifier ses origines arabes.

Dans l'Église catholique, où son nom fut inscrit au Martyrologe romain en 1892, il a été initialement affecté au 27 mars. Comme cette date relève toujours du Carême, une période pendant laquelle il n'existe pas de mémorial obligatoire, sa fête fut déplacée en 1969 au jour de la mort du saint, le . Il a été déclaré Docteur de l'Église catholique par le pape Léon XIII en 1890.

Citation

« La philosophie est amour de la sagesse mais la vraie sagesse est Dieu. L'amour de Dieu est donc la vraie philosophie.[9] »

Écrits

Jean de Damas, haut fonctionnaire du calife Abd Al-Malik (calife omeyyade) avant de devenir moine au Monastère de Mar Saba près de Jérusalem, est parfois tenu pour le dernier des Pères de l'Église, dont il récapitule toute la théologie[10].

De l'image à l'imitation

« La première image naturelle et identique du Dieu invisible, c'est le Fils du Père qui montre en lui-même le Père. Car personne n'a jamais vu Dieu, et il n'est pas dit que quelqu'un a vu le Père (Jn 1, 18 ; 6, 46). Le Fils est l'image du Père, comme le dit le divin Apôtre : Il est l'image du Père invisible (Col 1, 15), et aux Hébreux : Il est le rayonnement de sa gloire et l'expression parfaite de son être (He 1, 3). Il montre en lui le Père, c'est ce que nous dit Philippe dans l'Évangile selon Jean : « Montre-nous le Père ; cela nous suffit », et le Seigneur lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 8-9). Le Fils est donc l'image naturelle du Père, elle n'est pas différente de lui et lui ressemble en tous points, excepté pour le caractère non engendré du Père et la paternité. Car le Père est le géniteur inengendré, et le Fils est engendré et non pas Père...

Une autre sorte d'image est celle que Dieu fait par imitation, c'est-à-dire l'homme. Comment, en effet, celui qui a été créé pourra-t-il être de la même nature que celui qui n'a pas été créé, si ce n'est par l'imitation ? De même que l'Intelligence (le Père), le Verbe (le Fils) et l'Esprit Saint sont un seul Dieu, de même aussi l'intelligence, la parole et le souffle ne forment qu'un seul homme, et aussi en vertu de son libre arbitre et de son pouvoir de commander. »

— St Jean Damascène. Discours sur les images III, 18-19, trad. A.-L. Darras-Worms, dans Jean Damascène. Le visage de l'invisible, Paris, Migne, 1994, Les Pères dans la foi 57, 1994, p. 77-79.

Saint Jean de Damas, fut l'un des plus grands défenseurs de la vénération des icônes[11].

Notre-Dame de Vladimir, Galerie Tretiakov.

Commentaire selon saint Matthieu (Mt 9, 35 à 10, 1.5a.6-8) :

Voir l'image de Dieu

« Puisque certains nous font reproche de nous prosterner devant l'image de notre Sauveur[12] et celle de notre souveraine, Marie, et de les vénérer ainsi que celles des autres saints et serviteur du Christ, qu'ils apprennent qu'au commencement Dieu créa l'homme à sa propre image (Gn 1, 27). Pourquoi donc nous prosternons-nous les uns devant les autres, si ce n'est parce que nous avons été créés à l'image de Dieu ? Or, comme le dit Basile, le porte-Dieu et savant ès choses divines, « l'honneur rendu à l'image passe à l'original »[13].

Qui peut faire une imitation du Dieu invisible, incorporel, sans contours et sans figure ? Donner une figure à la divinité relève effectivement de l'extrême démence et de l'impiété. De là vient que dans l'ancienne Alliance l'usage des images n'avait pas cours. Mais quand Dieu, de par les entrailles de sa miséricorde (cf. Lc 1, 78), se fit véritablement homme pour notre salut, il ne se fit pas voir comme Abraham (cf. Gn 18, 2) ou comme aux prophètes sous une apparence humaine ; il se fit vraiment homme.

Voir l'image du Christ crucifié nous remet en mémoire la Passion qui nous sauve et, tombant à genoux, nous nous prosternons non devant la matière, mais devant ce qui est représenté, de même que notre prosternation ne s'adresse pas à la matière de l'Évangile, non plus qu'à la matière de la croix, mais à la reproduction figurative. En quoi diffèrent, en effet, la croix qui ne porte pas la reproduction de l'image du Seigneur et celle qui la porte ? »

— St Jean de Damas. La Foi orthodoxe 89 (IV, 16), trad. P. Ledrux, Paris, Cerf, Sources chrétiennes n° 540, 2011, p. 237-241.

Œuvres de Jean Damascène

  • La Source de la connaissance ou Fontaine de la connaissance ou bien encore Fontaine de la sagesse, écrite en 743, est divisée en trois parties :
    1. « Chapitres philosophiques » (Kephalaia philosophika) – couramment appelé La Dialectique, traite principalement de logique, son principal objectif est de préparer le lecteur pour une meilleure compréhension du reste de l'ouvrage.
    2. « Des hérésies » (Περὶ αἱρέσεων, De haeresibus) – ou Le Livre des hérésies. Le dernier chapitre de cette partie (chapitre 100) traite de la "religion des Ismaélites" (θρησκεία τῶν Ἰσμαηλιτῶν), c'est-à-dire l'islam. Différente des précédents chapitres sur les autres hérésies qui font habituellement seulement quelques lignes, cette section occupe 192 lignes (édition SC) dans l'ensemble de son travail. Ce bref réquisitoire sans concessions est l'un des premiers écrits chrétiens sur l'islam et le premier écrit par un melchite (chalcédonien).
    3. « Une Exposition exacte de la foi orthodoxe » (Ekdosis akribes tes orthodoxou pisteos) – connue en Occident sous le nom de L'Exposé de la foi orthodoxe (De fide orthodoxa). C'est une synthèse des écrits dogmatiques des Pères de l'Église qui l'ont précédé (en particulier Athanase d'Alexandrie, Grégoire le théologien, Basile le Grand, Grégoire de Nysse, Jean Chrysostome, Épiphane de Salamine, Cyrille d'Alexandrie, Léon le Grand, Léonce de Byzance, Denys l'aréopagite et Maxime le Confesseur). La troisième section du livre est connu pour être le plus important travail de Jean de Damas.
Édition en latin titrée
S. Ioannis Damasceni Opera (Travaux de saint Jean Damascène) datant de 1603.
  • Trois Traités contre ceux qui décrient les Saintes Images (aussi nommés Défense des icônes) – ces traités ont été parmi ses premiers exposés en réponse à l'Édit de l'empereur byzantin Léon III, interdisant la vénération ou l'exposition des Saintes Images.
  • Contre les Jacobites
  • Contre les Nestoriens
  • Dialogue contre les Manichéens
  • Introduction élémentaire
  • Lettre sur l'hymne Trois fois saint
  • Sur la droite réflexion
  • Sur la foi, contre les Nestoriens
  • Sur les deux Testaments dans le Christ (contre les Monothélites)
  • Parallèles sacrés (attribution douteuse)
  • Octoèque («Octoéchos», service de l'Église des huit tons)
  • Canons hymnographiques pour diverses fêtes de l'Église.
  • Sur les esprits

Écrits de Jean Damascène (en liens externes)

Éditions

St Jean Damascène, icône arabe.

Œuvres

  • CPG 8040-8127.
  • Dans la collection « Sources chrétiennes » sont publiés :
    • Homélies sur la Nativité et la Dormition de la Bienheureuse Vierge Marie : SC 80
    • Écrits sur l'islam ("Dialogue entre un chrétien et un musulman" + "Sur les Hérésies, chap 100") : SC 383
    • La foi orthodoxe : chap 1-44 : SC 535 ; chap 45-100 : SC 540
  • Dans la collection « Pères dans la foi » aux Éditions Migne, est publié :

Études

  • Simon-Claude Mimouni, Dormition et Assomption de Marie. Histoire et Traditions anciennes, Beauchesne, coll. « Collection Théologie historique », , 716 p. (ISBN 978-2-7010-1320-6, lire en ligne).
  • René R. Khawam, L'univers culturel des chrétiens d'Orient, Cerf, 1987.
  • J. Nasrallah, Saint Jean de Damas, son époque, sa vie, son œuvre, Off. des éd. univ., Paris, 1950.
  • K. Rozemond, La Christologie de saint Jean Damascène, Buch-Kunstverlag, Ettal (Holl.), 1959.
  • B. Studer, « Saint Jean Damascène », Dictionnaire de spiritualité, fasc. LII, LIII, Beauchesne, Paris, 1972.
  • Alain Ducellier, Chrétiens d'Orient et Islam au Moyen Âge, Armand Colin. 1997.

En anglais

Notes et références

  1. a et b Catherine Saliou, Le Proche-Orient : De Pompée à Muhammad, Ier s. av. J.-C. - VIIe s. apr. J.-C., Belin, coll. « Mondes anciens », , 608 p. (ISBN 978-2-7011-9286-4, présentation en ligne), II. Vivre au Proche-Orient romain, chap. 7 (« Autorités et contestations »), p. 449.
  2. Jean est son nom de moine.
  3. Jean de Jérusalem, Vie de Jean Damascène (BHG 884), 8-9, AA.SS., Maii II (1680), p. 724 E-F. Même affirmation dans la Vie de Cosmas et Jean Damascène (BHG 394), 4, éd. Papadopoulos-Kerameus, p. 273, qui montre Jean exprimant à son père son désir d'apprendre "μὴ μόνον τὰς τῶν Σαρακηνῶν βίβλους, ἀλλὰ καὶ τὰς τῶν Ἑλλήνων παρὰ τοῦ διδασκάλου" ("non seulement les livres des Sarrasins, mais aussi ceux des Grecs, auprès du maître"). "Le mot sarrasin est sans doute à prendre ici dans le sens d'arabe et non de musulman", note R. Le Coz dans son édition des Ecrits sur l'Islam de Jean Damascène (Paris, 2019 ; SC n° 383, p. 50). Les livres arabes en question sont très vraisemblablement des ouvrages de poésie
  4. Voir R. Le Coz (2019), p. 50
  5. Voir Jean de Jérusalem, Vie de Jean Damascène, 9
  6. La Mère de Dieu dite aux trois mains
  7. La « religion des Ismaélites », qu'il classa parmi les hérésies Le chapitre 100/101 du De Haeresibus de Saint Jean Damascène
  8. Textes et références bibliographiques sur sa théologie mariale et Dormition et assomption de Marie: histoire des traditions anciennes p. 163, Simon Claude Mimouni
  9. Edgar Morin - Amour, poésie, sagesse.
  10. PdF_057 - Le visage de l'invisible (Jean Damascène).
  11. La vénération des icônes.
  12. Pourquoi on appelle Jésus « Sauveur » ?.
  13. Le prototype et l'image.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes