République du Haut-Karabagh

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République du Haut-Karabagh

(hy) Լեռնային Ղարաբաղի Հանրապետություն

Drapeau
Drapeau du Haut-Karabagh
Blason
Armoiries du Haut-Karabagh
Devise /
Hymne Azat ou ankakh Artsakh
Description de l'image Nagorno-Karabakh Republic (orthographic projection).svg.
Administration
Forme de l'État République
Revendiqué par Drapeau de l'Azerbaïdjan Azerbaïdjan
Reconnu par aucun pays de la communauté internationale
Président Bako Sahakian
Premier ministre Arayik Haroutiounian
Langues officielles Arménien
Capitale Stepanakert

39° 49' N, 46° 45' E

Géographie
Plus grande ville Stepanakert
Superficie totale 11 430 km2
(classé 156e)
Fuseau horaire UTC + 4
Histoire
Déclaration
Démographie
Gentilé Karabaghtsi[1]
Population totale (est. 2006) 138 000 hab.
(classé 178b)
Densité 12,6 hab./km2
Économie
Monnaie Dram arménien (AMD)
Divers
Domaine Internet .nkr.am
Indicatif téléphonique +374 47

Le Haut-Karabagh, Haut-Karabakh ou Artsakh, en forme longue la République du Haut-Karabagh ou République d'Artsakh (en arménien Արցախ, Artsakh ou Լեռնային Ղարաբաղ, Leṙnayin Gharabagh et Լեռնային Ղարաբաղի Հանրապետություն, Lernayin Gharabaghi Hanrapetutyun ; en azéri Dağlıq Qarabağ ou Yuxarı Qarabağ et Dağlıq Qarabağ Respublikası ou Yuxarı Qarabağ Respublikası), est une république autoproclamée de Transcaucasie. Majoritairement peuplé d'Arméniens (80 %), il a déclaré son indépendance le  ; celle-ci n'est pas reconnue par la communauté internationale, à l'exception de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud et de la Transnistrie. Sa superficie est d'environ 11 500 km2 et sa population s'élève à 145 000 habitants[2]. Sa capitale est Stepanakert.

Pendant la période soviétique, cette terre historiquement arménienne est intégrée à la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan en tant qu'Oblast autonome du Haut-Karabagh. Depuis la fin de l'URSS, le Haut-Karabagh lutte pour son indépendance ou son rattachement à l'Arménie. Il a un gouvernement et revendique le nom de « République du Haut-Karabagh » ou « République d'Artsakh »[3]. Les hostilités entre les Arméniens et l'armée azerbaïdjanaise ont cessé depuis une trêve négociée par la Russie le .

Dénomination

Le mot Karabagh, d'origines turque et persane, signifie littéralement « jardin noir » (kara = noir en turc et bagh = jardin en persan). Le nom apparaît pour la première fois aux XIIIe et XIVe siècles en Géorgie et en Perse[4]. Une autre théorie donne au nom une origine turco-arménienne signifiant « Grand Baghk », en référence au royaume de Ktish-Baghk, une des composantes de l'Artsakh[5].

Sous le régime soviétique, la république autonome a été appelée Nagorny Karabagh (Нагорный Карабах), nagorny signifiant haut ou montagneux. Ni l'Arménie, ni l'Azerbaïdjan n'utilisent plus cette dénomination aujourd'hui.

Actuellement, en langue locale, le nom de la république est souvent une traduction de « Montagneux (ou haut) Karabagh » ou « Jardin noir montagneux » :

  • en arménien : Լեռնային Ղարաբաղ (Lernaïn Gharabagh) ;
  • en russe : Нагорный Карабах (Nagorny Karabah) ;
  • en azéri : Dağlıq (montagneux) ou Yuxarı (haut) Qarabağ.

Les Arméniens désignent également la région sous le nom d'Artsakh (Արցախ) en référence à la dixième province du royaume d'Arménie, un temps intégrée à l'Aghbanie. Les inscriptions urartéennes (IXe – VIIe siècles av. J.-C.) évoquent le nom Urtekhini[6].

Histoire

Protohistoire

Au Bronze ancien, la région du Haut-Karabagh actuel est comprise dans la sphère d'influence de la culture kouro-araxe.

Antiquité

La région est intégrée au plus tard au VIIIe siècle av. J.-C. à l'Urartu[7].

Sa population originelle, constituée d'autochtones et de tribus nomades[8] auxquels se mêle un élément arménien[9], est intégrée au royaume d'Arménie, soit à l'époque orontide au IVe siècle av. J.-C.[10], soit à l'époque artaxiade au IIe siècle av. J.-C.[8]. Au sein de ce royaume, la région est incluse dans la province historique d'Artsakh[11]. La ville de Tigranakert y est fondée à l'époque artaxiade[12].

Monastère d'Amaras.

En 387, l'Empire romain et l'Empire sassanide concluent un traité de paix, qui leur attribue à chacun une partie de l'Arménie. Dans ce cadre, l'Artsakh et l'Outik sont intégrés à l'Aghbanie, alliée des Sassanides[13], bien qu'il soit possible que l'Artsakh n'ait été rattaché à l'Aghbanie qu'après 451[14]. À la même époque, le processus d'arménisation s'achève, l'élément non arménien n'étant désormais plus identifiable[15]. En parallèle, la région voit le christianisme s'y épanouir sous l'action de l'Église arménienne et en particulier de Mesrop Machtots, qui ouvre ainsi à Amaras la première école arménienne[16].

En 451, à la suite de la bataille d'Avarayr, de nombreux nobles arméniens se retirent dans les montagnes et forêts peu accessibles, notamment en Artsakh, qui devient un centre de résistance contre la Perse[17].

Moyen Âge

Du VIIe au IXe siècle, la Transcaucasie est dominée par le Califat ; les princes d'Artsakh sont au VIIe siècle sous l'influence des souverains de Siounie[18]. Au début du IXe siècle, deux princes arméniens — Sahl Smbatean et Esayi Abu-Muse — se révoltent toutefois contre les Arabes et établissent deux principautés indépendantes en Artsakh, le Khatchen et le Dizak ; la lignée de Khatchen gouverne l'Artsakh jusqu'au XIXe siècle et au rattachement de la région à l'Empire russe[19]. Les deux principautés deviennent des royaumes à la fin du Xe siècle[20]. Le Khatchen est ensuite partagé entre les quatre fils de Hasan Ier le Grand, mort en 1201, à son abdication en 1182[21]. Les princes arméniens bénéficient de la bienveillance relative des Mongols, avant d'être dépossédés de leurs terres puis d'être restaurés par la dynastie des Qara Qoyunlu sous Djanhan Chah après 1441[21], avec le titre de « mélik »[22].

Époque perse

Les mélikats sont ensuite incorporés à la Perse séfévide ; Abbas Ier reconnaît par ailleurs leur autonomie[23]. À la suite de l’effondrement de la dynastie séfévide et de l’intervention ottomane dans l’est de la Transcaucasie, les mélikats jouissent après l’insurrection de David Bek d’une courte période d’indépendance entre 1722 et 1730[24].

Nâdir Châh confirme ensuite lui aussi l’autonomie de la région[25] dans le cadre du khanat du Karabagh[26]. En 1747, Panah-Ali khan Javanshir, un chef de clan turcoman, met cependant à profit l’assassinat de Nâdir Châh, qu’il a servi comme officier, et la succession sanglante qui suit pour se faire reconnaître khan du Karabagh par Adil Châh. Il rejette la suzeraineté iranienne en 1748[27]. Son fils Ibrahim Khalil Khan achève son œuvre en mettant fin à l’autonomie des derniers mélikats qui ne reconnaissaient pas encore son autorité. La région est cependant reprise en main par l'Iran d'Agha Mohammad Shah[28].

Le khanat est temporairement occupé par les Russes lors de l'expédition russe en Perse de 1796[29] avant d'être repris par les Iraniens[30].

Époque russe

L'Empire russe annexe la région en 1805, lors de la guerre russo-persane de 1804-1813 ; l'annexion est confirmée par le traité de Golestan, signé le [31]. Elle est intégrée en 1868 au gouvernement d'Elizavetpol[32].

Chouchi après le massacre de sa population arménienne.

Après la Révolution russe, le Haut-Karabagh est disputé entre la République démocratique d'Arménie et la République démocratique d'Azerbaïdjan[33]. Les Britanniques, qui commandent dans la région après la Première Guerre mondiale, acceptent cependant la nomination d'un gouverneur azéri[34] ; dès 1919, des massacres d'Arméniens ont lieu[35]. Le , les représentants de la région acceptent temporairement l'autorité azerbaïdjanaise, dans l'attente d'un règlement définitif — qui ne viendra jamais — de la question lors de la Conférence de paix de Paris[36]. Peu après, en mars 1920, la population arménienne de Chouchi est massacrée, ce qui entraîne l'arrivée de l'armée arménienne[37].

Époque soviétique

L'Azerbaïdjan est soviétisé en avril 1920[38], et les forces arméniennes doivent se retirer de la région en mai[39]. Les bolcheviks prennent ensuite le pouvoir en Arménie en novembre 1920 et créent la République socialiste soviétique d'Arménie[40]. En présence de Staline, le bureau caucasien du Comité central du parti bolchevik, auparavant favorable à l'Arménie, décide le rattachement du Haut-Karabagh à la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan le [41]. À cette époque, le territoire est peuplé à 94 % d'Arméniens[42]. En 1923 est constitué l'oblast autonome du Haut-Karabagh, séparé de l'Arménie par un « couloir azéri » pourtant peuplé d'Arméniens[41].

Pendant soixante-cinq ans, la situation n'évolue plus jusqu'en 1988 où, profitant de la perestroïka, la région autonome se déclare en sécession le [43]. D'après le recensement de 1989 et sur une population de 189 000 habitants (dont 41 000 Azéris), 145 500 Arméniens vivent ainsi au cœur de l’Azerbaïdjan[44]. Le , l'Azerbaïdjan revendique le rattachement du Haut-Karabagh à son territoire. Des violences éclatent la même année en Azerbaïdjan comme en Arménie. Des pogroms anti-arméniens font plusieurs centaines de victimes à Soumgaït[45] puis en 1990 à Bakou.

Guerre et situation actuelle

Outre le Haut-Karabagh, la Russie a également reconnu directement ou indirectement l'indépendance de la Transnistrie, de l'Ossétie du Sud, de la Crimée et de l'Abkhazie.
  • Russie
  • anciennes Républiques socialistes soviétiques
  • territoires post-soviétiques ayant déclaré leur indépendance et reconnus par la Russie
  • territoires post-soviétiques ayant déclaré leur indépendance et reconnus seulement par des territoires devenus indépendants eux-mêmes reconnus par la Russie
  • Monument commémoratif (un tank T-72) à proximité d'Askeran.

    L'éclatement de l'URSS en 1991 provoque l'indépendance de fait de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie. À cette occasion, l'assemblée nationale du Haut-Karabagh proclame l'indépendance du pays le , ce qui conduit l'Azerbaïdjan à annuler son statut d'autonomie le . Cette proclamation d'indépendance sera réaffirmée par référendum le avec une écrasante majorité de réponses affirmatives[46]. Pour rétablir son contrôle sur le Haut-Karabagh, les autorités de Bakou envoient des troupes au Haut-Karabagh. Durant 1990-1992, une catastrophe humanitaire a lieu au Karabagh à la suite du blocus imposé par l'Azerbaïdjan. Les Arméniens s'organisent pour se défendre et avec l'aide de l'Arménie, les habitants du Haut-Karabagh repoussent les Azerbaïdjanais. Les affrontements entre Arméniens et Azerbaïdjanais font de nombreuses victimes et de nombreux massacres ont lieu.

    Cette situation, et l'occupation de raions du territoire azerbaïdjanais par les Forces armées du Haut-Karabagh, ont donné lieu à l'adoption de quatre résolutions par le Conseil de sécurité des Nations unies en 1993[47].

    En mai 1994, un cessez-le-feu est obtenu et désormais les négociations pour la résolution finale du conflit sont organisées dans le cadre du Groupe de Minsk, une instance créée en 1992 par l'OSCE et coprésidée par la France, la Russie et les États-Unis.

    Géographie

    Carte topographique du Haut-Karabagh.

    Géographie physique

    Orographie

    Le Haut-Karabagh se situe sur la frange nord-orientale du haut-plateau arménien (plateau du Karabagh) et dans le sud-est du Petit Caucase ; il est bordé à l'est par les plaines de l'Araxe et de la Koura. L'altitude moyenne est 1 100 m et le point culminant est le Gomshasar (3 724 m)[48].

    Hydrographie

    Les principaux cours d'eau sont l'Araxe, le Vorotan, l'Akera, le Tartar et la Khatchen[49].

    Climat

    À la différence de la république d'Arménie, la région connaît un climat vraisemblablement plus continental, voire tempéré. Située globalement à moins de 800 mètres d'altitude, les étés sont certes chauds mais les hivers sont bien moins froids qu'en Arménie. En hiver, les températures moyennes minimales sont en dessous de 0 °C, mais les températures moyennes maximales sont plus de 0 °C. La pluviométrie moyenne annuelle est assez uniformément répartie.

    Géographie humaine

    Subdivisions territoriales


    En plus de la capitale, le Haut-Karabagh est composé de sept régions :

    Région Population (2010)[50] Superficie (km²)[50] Densité
    Stepanakert 52 300 25,7 2 035,02
    Askeran 17 700 1 196,3 14,8
    Hadrout 12 400 1 876,8 6,61
    Martakert 19 600 1 795,1 10,92
    Martouni 23 500 951,1 24,71
    Chahoumian 3 000 1 829,8 1,64
    Chouchi 5 100 381,3 13,38
    Kashatagh 7 800 3 376,6 2,31

    Démographie

    Politique

    Le régime politique du Haut-Karabagh est un régime présidentiel, au sein duquel le pouvoir exécutif est exercé par le président, qui désigne et démet le premier ministre[51]. Le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale de la République du Haut-Karabagh[52].

    Reconnaissance internationale

    L'indépendance du Haut-Karabagh, proclamée le n'est pas reconnue par la communauté internationale, à l'exception de l'Abkhazie, de l'Ossétie du Sud[53] et de la Transnistrie[Note 1],[54]. L'Arménie indique quant à elle une « reconnaissance de facto » (et non de jure)[55].

    Par ailleurs, aux États-Unis, la Chambre des représentants du Rhode Island a adopté le une résolution appelant le président et le Congrès américains à reconnaître cette indépendance[56],[57]. Elle est suivie en ce sens par la Chambre des représentants du Massachusetts le [58], par les deux chambres de la Législature du Maine le [59],[60], par le Sénat de Louisiane le 31 mai 2013[61], et par la Législature de Californie le [62]. Le comté de Fresno, en Californie, a également reconnu le Haut-Karabagh le 23 avril 2013[63].

    En Australie, le Conseil législatif du Parlement de Nouvelle-Galles du Sud a adopté le une résolution demandant à l'État australien de reconnaître l'indépendance du Haut-Karabagh[64].

    En Espagne, le gouvernement de la province basque du Gipuzkoa a reconnu la République du Nagorno-Karabagh le 11 septembre 2014[65], tandis que le Parlement autonome du Pays basque a lui adopté une motion reconnaissant le droit à l'autodétermination du Nagorno-Karabah le 12 septembre 2014[66].

    La question de la reconnaissance est également à l'étude en Uruguay depuis 2011[67].

    Galerie

    Notes et références

    Note

    1. Elles-mêmes des républiques autoproclamées reconnues par un petit nombre d'États ; pour le statut international de ces dernières, cf. les articles « Abkhazie », « Ossétie du Sud » et « Transnistrie ».

    Références

    1. « Critique à l’encontre du Groupe de Minsk », sur Nouvelles d'Arménie Magazine, (consulté le ).
    2. (en) « Country Overview », sur NKR Office in the USA (consulté le ).
    3. Ces deux noms ont la même valeur, cf. (en) « Constitution of the Nagorno Karabakh Republic, article 1, 2. », sur President of the Artsakh Republic (consulté le ).
    4. (hy) Bagrat Ulubabyan, « Karabagh » (« Ղարաբաղ »), dans Encyclopédie soviétique arménienne, vol. VII, Académie arménienne des sciences, Erevan, 1981, p. 26
    5. (en) Robert H. Hewsen, Armenia: a Historical Atlas, University of Chicago Press, Chicago, 2001 (ISBN 9780226332284), p. 119-120.
    6. (en) PanArmenian Network. Artsakh: From Ancient Time to 1918. PanArmenian.net. . En date du .
    7. Patrick Donabédian et Claude Mutafian (dir.), Les douze capitales d'Arménie, Somogy éditions d'art, Paris, 2010 (ISBN 978-2-7572-0343-9), p. 273 et 278.
    8. a et b (en) Robert H. Hewsen, « Ethno-History and the Armenian Influence upon the Caucasian Albanians », dans Thomas J. Samuelian, Classical Armenian Culture. Influences and Creativity, Scholars Pr, Chicago, 1982 (ISBN 978-0891305651), p. 27-40.
    9. Dédéyan 2007, p. 115.
    10. (en) Robert H. Hewsen, op. cit., p.  32–33.
    11. Dédéyan 2007, p. 43.
    12. (en) Robert H. Hewsen, Armenia: A Historical Atlas (op. cit.), p. 73.
    13. (en) Marie-Louise Chaumont, « Albania », dans Encyclopædia Iranica (lire en ligne).
    14. Dédéyan 2007, p. 178.
    15. (en) Peter Rutland, « Democracy and Nationalism in Armenia », dans Europe-Asia Studies, vol. 46, no 5 (1994), p. 841
    16. (en) Frank Viviano, « The Rebirth of Armenia », dans National Geographic, mars 2004.
    17. Yéghichê, Histoire de Vartan et de la guerre des Arméniens, chapitre VII [lire en ligne (page consultée le 18 janvier 2009)].
    18. Dédéyan 2007, p. 221.
    19. (en) Robert H. Hewsen, Armenia: A Historical Atlas (op. cit.), p. 119, 155, 163, 264–65.
    20. Patrick Donabédian et Claude Mutafian (dir.), op. cit., p. 275 et 279.
    21. a et b Dédéyan 2007, p. 415.
    22. Dédéyan 2007, p. 416.
    23. Dédéyan 2007, p. 417.
    24. Dédéyan 2007, p. 460.
    25. (en) Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People from Ancient to Modern Times, vol. II : Foreign Dominion to Statehood: the Fifteenth Century to the Twentieth Century, Palgrave Macmillan, New York, 1997 (réimpr. 2004) (ISBN 978-1403964229), p. 89.
    26. Antoine Constant, L’Azerbaïdajan, Karthala, 2002, p. 157.
    27. (en) Richard Tapper, Frontier nomads of Iran: A political and social history of the Shahsevan, Cambridge University Press, 1997 (ISBN 0521583365), p. 114-115.
    28. Antoine Constant, op. cit., p. 170.
    29. Antoine Constant, op. cit., p. 172.
    30. Antoine Constant, op. cit., p. 174.
    31. Dédéyan 2007, p. 482.
    32. Anahide Ter Minassian, 1918-1920 — La République d'Arménie, éditions Complexe, Bruxelles, 1989 (réimpr. 2006) (ISBN 2-8048-0092-X), p. 130.
    33. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 133.
    34. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 134.
    35. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 135.
    36. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 137.
    37. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 202.
    38. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 199.
    39. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 203.
    40. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 226-229.
    41. a et b Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 261.
    42. Anahide Ter Minassian, op. cit., p. 260.
    43. Dédéyan 2007, p. 651.
    44. Dédéyan 2007, p. 666.
    45. Dédéyan 2007, p. 652.
    46. Dédéyan 2007, p. 667.
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    Voir aussi

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    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes