Ceillac

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Ceillac
Ceillac
La mairie.
Blason de Ceillac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras
Maire
Mandat
Émile CHABRAND
2020-2026
Code postal 05600
Code commune 05026
Démographie
Gentilé Ceillaquin, Ceillaquine
Population
municipale
277 hab. (2021 en diminution de 5,78 % par rapport à 2015)
Densité 2,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 05″ nord, 6° 46′ 39″ est
Altitude Min. 1 224 m
Max. 3 385 m
Superficie 96,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guillestre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ceillac
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Ceillac
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Ceillac
Liens
Site web https://ceillac.fr/

Ceillac est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Partie du parc naturel régional du Queyras, elle se situe à environ 80 km de Gap, préfecture du département. Le village est situé à 1 640 m d'altitude.

Ses habitants sont appelés les Ceillaquins.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la vallée de Ceillac / Celhac ; au fond de la vallée le village.

La vallée de Ceillac est une vallée façonnée par les glaciers et traversée par un affluent du Guil, le Cristillan. En dehors du village principal, Ceillac dispose de plusieurs hameaux : la Clapière, le plus proche du village, le Pont de pierre, l'Ubac de l'aval, le Villard, le Tioure, les Chalmettes et la Riaille.

Ceillac est directement accessible à la sortie des gorges du Guil. Le village atteint, la route poursuit son chemin sur 5 km pour s'arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, petit plateau suspendu à 2 000 m d'altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de 8 km ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d'eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La vallée de Ceillac se situe à cheval sur deux zones géologiques bien distinctes :

  • la zone dite briançonnaise, essentiellement calcaire et qui compose les reliefs les plus escarpés de la commune ;
  • la zone dite piémontaise, correspondant à l'ancien fond océanique de l'océan alpin, composée de schistes lustrés et d'ophiolites (ou roches vertes).

La vallée du Mélézet, en zone briançonnaise, est délimitée par de grands sommets dépassant souvent les 3 000 m d'altitude. Le pic nord de la Font-Sancte (3 385 m) est le point culminant de la commune. On trouve également : le pic des Heuvières (3 271 m), la Tête de la Petite Part (3 144 m), le sommet de la crête des Veyres (3 202 m), les rochers de l'Eissassa (3 048 m) et la pointe de la Saume (3 043 m).

La vallée du Cristillan, dont le fond se situe en zone piémontaise, est délimitée par quelques hauts sommets : le Péouvou (3 232 m), la Roche noire (3 134 m), la Tête de la Cula (3 121 m) et la pointe des Avers (3 089 m).

Deux autres massifs calcaires encadrent la vallée vers l'ouest. Il s'agit du massif d'Assan (2609m) et du pic d'Escreins (2734m)

L'ensemble du territoire de la commune est réparti sur une tranche altitudinale allant d'environ 1 200 m à 3 385 m.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 5,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 6,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 791,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 33 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records CEILLAC (05) - alt : 1665m, lat : 44°40'16"N, lon : 6°46'34"E
Records établis sur la période du 01-01-1951 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −6 −6,2 −3,3 −0,5 3,4 6,9 8,9 8,9 5,4 2,2 −1,9 −4,9 1,1
Température moyenne (°C) −1,2 −0,9 2,2 5 9,1 13 15,5 15,3 11,2 7,3 2,5 −0,6 6,5
Température maximale moyenne (°C) 3,5 4,5 7,8 10,6 14,8 19,1 22 21,7 17 12,4 6,9 3,7 12
Record de froid (°C)
date du record
−22
14.01.1963
−24
10.02.1986
−23
06.03.1971
−14
11.04.1975
−15
03.05.1979
−6
03.06.1953
−2
06.07.1965
−2
22.08.1954
−4
27.09.1972
−10
31.10.1956
−16
27.11.10
−21
30.12.1968
−24
1986
Record de chaleur (°C)
date du record
14,5
09.01.1989
16,5
27.02.19
19,5
28.03.1989
22,5
08.04.11
25,5
22.05.22
31,6
27.06.19
31
31.07.1983
33
23.08.23
29,3
04.09.1973
24
02.10.1997
20,2
10.11.15
16,7
13.12.1994
33
2023
Précipitations (mm) 49,6 39,1 45,5 65 72,2 82,5 63,1 63,1 71,2 92,9 86 61 791,2
Source : « Fiche 5026001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
3,5
−6
49,6
 
 
 
4,5
−6,2
39,1
 
 
 
7,8
−3,3
45,5
 
 
 
10,6
−0,5
65
 
 
 
14,8
3,4
72,2
 
 
 
19,1
6,9
82,5
 
 
 
22
8,9
63,1
 
 
 
21,7
8,9
63,1
 
 
 
17
5,4
71,2
 
 
 
12,4
2,2
92,9
 
 
 
6,9
−1,9
86
 
 
 
3,7
−4,9
61
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Ceillac est directement accessible à la sortie des gorges du Guil. Il se situe à 8 km de la Maison du Roy. Le village atteint, la route poursuit son chemin sur 5 km pour s'arrêter au fond de la vallée du Mélézet à Chaurionde, petit plateau suspendu à 2 000 m d'altitude. Du bourg, part une autre route, longue celle-ci de 8 km ; elle dessert la vallée du Cristillan, le cours d'eau principal de la vallée qui traverse le chef-lieu.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ceillac est une commune rurale[Note 2],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

L'habitat est essentiellement concentré sur le plateau avec le hameau de la Clapière, le chef-lieu et le quartier de L'Ochette construit après les inondations de 1957. Une dizaine de petits hameaux s'égrènent dans chaque vallée, quatre étant habités toute l'année.

Sur les 9 600 hectares du territoire, seulement 14 sont construits ou constructibles. L'espace naturel est donc particulièrement préservé, avec une faune et une flore exceptionnelle et attire, été comme hiver, nombre de visiteurs.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 0,3 % 28
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,8 % 176
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 1,0 % 92
Forêts de conifères 30,2 % 2897
Pelouses et pâturages naturels 22,0 % 2109
Landes et broussailles 0,5 % 48
Forêt et végétation arbustive en mutation 2,3 % 225
Roches nues 24,4 % 2345
Végétation clairsemée 17,6 % 1686
Source : Corine Land Cover[12]

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan alpin, la commune se nomme Celhac.

Le toponyme apparaît en 1118 dans une bulle du pape Gélase II confirmant une possession[13], sous la forme Celiacum[14].

L'étymologie relèverait, selon l'institut historique de Provence, de l'aire gallo-romaine et viendrait de Cilliacus, Silliacus, Cilius, Silius, des anthroponymes. André Faure parle lui aussi d'un nom, Coelius, associé au suffixe *-acum qui indique la propriété.

Ernest Nègre, 1998, dans Toponymie générale de la France compare ce toponyme à d'autres un peu semblables[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La vallée de Ceillac, a semble-t-il, été occupée plusieurs siècles avant Jésus-Christ, comme en témoignent les vestiges de tombes mis au jour dans le quartier de l’Ochette.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le nom de Ceillac apparaît pour la première fois dans une bulle du pape datant de 1118 (valle Ciliaci). Cette bulle confirmait la possession des églises de Guillestre, Risoul et Ceillac à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, qui percevait les revenus qui y était attachés[16].

Après être passé entre les mains de différents puissants seigneurs, Ceillac incombe, dès le XIIIe siècle, à l'archevêque d'Embrun qui demeurera pour de longs siècles le seigneur de Ceillac. Il prélevait des droits sur la mouture, sur les moulins, sur les fours, sur la chasse, sur les troupeaux et une capitation (jusqu'au XIVe siècle). Il avait en plus droit de justice comme tous les seigneurs de cette époque.

L'archevêque avait un officier, un mandataire pour veiller à ses droits, celui-ci pouvant exercer la charge de consul.

Durant plusieurs siècles, le village est dirigé par le consul. Il est élu pour un an lors de l'assemblée générale des habitants se tenant sur la place du village. Il s'occupait des règlements, des amendes, des saisies, de la délimitation, du traçage et de l'entretien des chemins, de la fixation des mesures, de la sécurité (incendie notamment), des fours, des moulins, de la police rurale. Il pouvait, pour des décisions d'importance, convoquer la population en assemblée générale sur la place.

Selon la légende, au lieu dit Pra-Prati se tenait autrefois le rendez-vous des sorciers qui tenaient là leur sabbat[17].

XVIIIe et XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Le XVIIIe siècle fut marqué par une suite de calamités : guerres, pillages, incendies, neige en abondance, loups… Ces malheurs auront d'autant plus de conséquences que le village était alors très démuni avec une population extrêmement pauvre comptant nombre d'indigents.

La Révolution française fut bien accueillie car elle marqua la fin des démêlés avec l'archevêque, les droits seigneuriaux étant abolis.

Les conditions de vie s'avérant très difficiles, le XIXe siècle voit un exode rural massif des Ceillaquins. La commune passe ainsi de 921 habitants en 1831 à 380 habitants en 1900. Le village est en grande partie dévasté par les incendies de 1888 et 1889.

Du XXe siècle à nos jours[modifier | modifier le code]

Lentement, le progrès arrive et le village sort peu à peu de sa quasi-insularité. Après le téléphone installé pour et par l'armée, c'est l'électricité qui est dispensée par l'usine construite par la commune en 1928. Par la route étroite et chaotique, arrivent les premières voitures. On consulte plus souvent le médecin, les femmes commencent à accoucher à la maternité. Quelques enfants partent « aux études » et pas seulement au séminaire qui reste pourtant la seule école supérieure gratuite. L'eau potable est arrivée dans chaque maison. C'en est fini des va-et-vient continus à la fontaine, dans la neige et le froid, pour aller chercher l'eau des bêtes et des gens.

Dans la nuit du 13 juin 1957, de terribles inondations surviennent qui auraient pu anéantir le village à jamais, et la catastrophe s'étend à tout le Queyras et aux vallées voisines. Un vaste mouvement de solidarité et l'acharnement de quelques-uns transforment en électrochoc salutaire ce qui aurait pu provoquer la mort de cette petite commune de montagne. En janvier 1978, deux des hameaux de Ceillac, Le Villard (1 830 m) et La Thioure (1 844 m) furent détruits par une avalanche. Ainsi la chapelle Saint-Barthélémy à La Thioure, mentionnée dès 1547, fut rasée. Le hameau du Villard fut toutefois progressivement reconstruit.

Le remembrement agricole évolue et devient le premier « remembrement aménagement » qui, outre la restructuration du foncier agricole, prend en compte la création d'un lotissement où devaient être reconstruites les maisons du village qu'on croyait alors condamnées. Deux fils neige offerts à la commune et un petit téléski construit par dix habitants du village : ce sont les premières remontées à Ceillac.

Philippe Lamour, avocat et journaliste, ce père de la politique française de l'aménagement du territoire a accepté de prendre en main en 1965 les destinées du village. Pour conduire le renouveau, il crée dans le Queyras l'un des premiers syndicats intercommunaux à vocations multiples, les sociétés d'intérêt collectif agricole dirigées par Alfred Moyrand, l'une chargée de la création du parc immobilier, l'autre de la création et de la gestion des remontées mécaniques. Il crée également le parc naturel régional du Queyras, l'association pour la Grande Traversée des Alpes…

Le dynamisme se traduit par l’installation de jeunes actifs venus de l’extérieur, ce qui demande la construction d’une nouvelle école. Les reportages sont nombreux qui saluent cet exemple de rénovation rurale. À côté des équipements destinés à l'accueil touristique, on construit une bergerie collective d'été, un réseau d'irrigation par aspersion, on crée une foire aux moutons et on entreprend un programme conséquent de restauration du patrimoine bâti de la commune qui se poursuit encore. En mars 1983, on inaugure la Poste de Ceillac.

La municipalité élue en 2001, met à niveau, avec le concours déterminant du conseil général, ses équipements liés à la pratique du ski alpin : remontées mécaniques, neige de culture et téléskis. Elle construit également un réseau d’assainissement avec une station d’épuration compatible avec l'image du parc et définit un Plan local d’urbanisme qui remplace le POS de 1976 avec la volonté affichée de respecter, de mettre en valeur son cadre naturel et de développer modérément et avec intelligence la station par une offre touristique diversifiée.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1983 Philippe Lamour    
1983 1995 Antoine Reynaud    
1995 2001 Célestin Fournier    
2001 2008 Jean-Claude Carle    
mars 2008 mars 2014 Célestin Fournier[18]    
avril 2014 juillet 2020 Christian Grossan[19]   Retraité de la fonction publique
juillet 2020 En cours Émile Chabrand[19],[20]   Chef d'entreprise de dix salariés ou plus

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Ceillac fait partie :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

La commune de Ceillac recense 300 habitants permanents, la population pouvant en saison monter à 3 000 habitants, en comptant les deux campings de la vallée.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 277 habitants[Note 3], en diminution de 5,78 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
958732818898921889841801705
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
738668637626584556577505415
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
376344322294273254249221224
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
202208234292289276294297298
2017 2021 - - - - - - -
292277-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ceillac dépend de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la commune commencent leur scolarité à l'école primaire du village, qui accueille 30 enfants[25].

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Ceillac dépend du diocèse de Gap et d'Embrun[26]. La commune compte deux églises, l'une dans le village, l'église Saint-Sébastien, l'autre dans le hameau de la Clapière, tout proche, l'église Sainte-Cécile[27].

Sports[modifier | modifier le code]

L'hiver, il est possible de pratiquer le ski alpin, le ski de fond, le ski de randonnée ainsi que les raquettes à neige et la promenade sur la neige (pistes balisées à cet effet). Ceillac possède aussi des cascades de glace réputées pour être souvent dans de bonnes conditions et faciles d'accès.

  • Domaine alpin : 22 km de pistes, 15 pistes (5 vertes, 2 bleues, 7 rouges, 1 noire), 6 remontées mécaniques (1 télésiège et 5 téléskis).
  • Domaine de fond : 50 km de pistes, 9 pistes (2 vertes, 3 bleues, 1 rouge, 2 noires, 1 orange).
  • Raquettes et piétons : 32 km de pistes d'itinéraires piétons et raquettes, 4 pistes.

L'été, la randonnée pédestre y est reine pour découvrir, les 4 lacs d'altitude dont les fameux lacs Sainte-Anne et Miroir, des cols et des sommets faciles d'accès. D'ailleurs le "Tour du Queyras" (GR58) et le GR 5 y passent. Quelques randonnées plus sportives peuvent conduire à des sommets moins fréquentés. De petites courses d'alpinisme facile à la journée existent. Un site réputé pour les amateurs de vol à voile est utilisé de mai à octobre.

Économie[modifier | modifier le code]

En quelques décennies, l’activité économique de la vallée est passée d’une mono-activité agricole essentiellement vivrière, à une quasi mono-activité touristique, si l’on excepte un artisanat du bâtiment traditionnel important, en partie saisonnier.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le village compte deux églises, toutes deux classées. L’une, avec un très beau clocher en bois à six cloches, se trouve au centre du village, l’autre est proche du hameau de la Clapière. En dehors du village, 12 chapelles sont construites, proches des différents hameaux[27].

On peut voir nombre de maisons typiques qui ont conservé leur architecture traditionnelle, avec un soubassement en pierres, des fustes (bâti constitué d’un empilement de troncs à peine équarris) et une charpente en mélèze.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille du cardinal et ministre Pierre Guérin de Tencin et de sa sœur, la fameuse salonnière et femme de lettres, Mme de Tencin, était originaire de Ceillac.
  • Edmond Pascal, né à Ceillac en 1889, instituteur et professeur, puis résistant durant la Seconde Guerre mondiale (président du comité départemental de la Libération des Hautes-Alpes et fondateur du mouvement Combat dans le département). Il devient préfet des Hautes-Alpes à la Libération en 1944.
  • Philippe Lamour, maire de Ceillac, qui prend plusieurs initiatives conjuguant agriculture et tourisme : la station de ski de Ceillac, syndicat intercommunal du Queyras, parc naturel régional du Queyras[33].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ceillac Blason
D'argent au chevron de gueules accompagné de trois têtes d'aigles arrachées de sable, lampassées de gueules et allumées de sinople[34].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Ceillac » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ceillac » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  7. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  13. Mémoires, Volumes 3 à 4; Institut historique de Provence; Institut historique de Provence, 1926
  14. André Faure, Noms de lieux & noms de famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 p. (ISBN 2-9131-3100-X)
  15. Toponymie générale de la France, Formations dialectales et françaises, Publications romanes et françaises, (ISSN 0079-7812), volume 3, Éditeur Droz
  16. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p
  17. J. Tivollier, Monographie de la vallée du Queyras, Hautes-Alpes ; suivie d'un Aperçu sur les anciennes institutions briançonnaises et sur l'état politique, social et ecclésiastique du Queyras avant 1789, Gap, (lire en ligne), p. 39
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  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. école primaire de Ceillac
  26. Paroisse catholique de Ceillac
  27. a et b patrimoine de Ceillac
  28. Patrimoine de Ceillac : église Sainte-Cécile
  29. « Église Sainte-Cécile », notice no PA00080542, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Patrimoine de Ceillac : église Saint-Sébastien
  31. « Église de la Vierge », notice no PA00080543, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Pays Guillestrin : dépliant richesse de notre patrimoine : église Saint-Sébastien
  33. François Billy, L'Air des Cimes, promenades littéraires dans les Alpes du Sud, Éditions Jeanne Laffitte, 1996
  34. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.