Charles Auguste Frossard
Charles Auguste Frossard | ||
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Naissance | Versailles |
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Décès | (à 68 ans) Châteauvillain (Haute-Marne) |
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Arme | Génie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1827-1875 | |
Faits d'armes | 1854 : Siège de Sébastopol | |
Distinctions | 1859 : Grand Officier de la Légion d'Honneur 1867 : Médaille Militaire |
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Autres fonctions | Gouverneur de son Altesse le Prince impérial Président du Comité des Fortifications Vice-Président de la Commission de défense des côtes |
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Charles Auguste Frossard né le 26 avril 1807 à Versailles et mort le 31 août 1875 à Châteauvillain (Haute-Marne), était un général français.
Sommaire
Cadre familial[modifier | modifier le code]
Charles Auguste Frossard est le fils de Charles Frossard, capitaine du train d’artillerie de la Garde impériale, chevalier de la Légion d'honneur et de Saint-Louis, et de Marie Marguerite Bigot.
De son mariage avec Marie-Anne Pauline Virginie Goyard sont issus:
- Charles Albert Frossard, 1840-1901, inspecteur général des Ponts et Chaussées, directeur des travaux hydrauliques et bâtiments civils du port militaire de Cherbourg, officier de la Légion d’honneur; épouse Marthe Jeanne Marie Delaunoy; sp.
- Charles Henry Frossard, 1847-1936, chef de bataillon du génie, chevalier de la Légion d’honneur ; épouse Émélie Delaunoy, dont postérité Frossard, Bazoche, Brichart,
- Marie Delphine Marguerite Frossard (1850-1918) épouse du général Jules Chanoine, d'où postérité toujours existante;
- Blanche Marie Berthe Frossard (1852-1940), ép. Louis Théodore Delaunoy, Conservateur des Eaux-et-Forêts, dont postérité Fron, Commoy, et Laporte.
- Charles Maxime Frossard (1858-1888);
- Marie Henriette Louise Frossard (1862-1881).
Guerre de Crimée[modifier | modifier le code]
Il entre à l'École polytechnique en 1825 et choisit à sa sortie d'intégrer l'arme du Génie militaire. Il participe au siège de Rome en 1849 et au siège de Sébastopol en 1855, après quoi il est promu général de brigade en 1855, puis général de division quatre ans plus tard et chef du génie.
Campagne d'Italie[modifier | modifier le code]
C'est à ce grade qu'il prend part à la campagne d'Italie, participant aux batailles de Magenta et de Solférino. Batailles qui lui valurent d'être élevé au rang de Grand Officier de la légion d'honneur le 25 juin 1859.
Le 28 décembre 1867, il reçoit la Médaille Militaire et Napoléon III, en fait son aide de camp et gouverneur de son Altesse le Prince impérial.
Guerre franco-prussienne de 1870[modifier | modifier le code]
Dans la période 1866-1870, ayant jugé le conflit inévitable entre la France et l'Allemagne, il tente de préparer son pays à la guerre. Lorsque celle-ci éclate, Napoléon III lui donne le choix entre le commandement d'un corps et le poste de chef d'état-major. Il choisit le commandement du 2e corps. Le 6 août 1870 à la bataille de Forbach-Spicheren il tente de tenir la position en attendant des renforts qui ne lui parviendront jamais, mais est contraint de se retirer.
Le 16 août, à la Mars-la-Tour, le 2e corps supporte seul les charges de l'ennemi. Frossard sauve la situation en lançant la charge de la cavalerie, mais Bazaine qui ne s'entend pas avec Frossard, exploite mal la victoire. Après la défaite à la bataille de Saint-Privat l'armée française est enfermée dans le siège de Metz, et tente de résister à la 2e armée du prince Frédéric Charles de Prusse. Bazaine décide de la reddition le 23 octobre.
Vice-Président de la Commission de défense des côtes. Président du Comité des Fortifications, partisan de camps retranchés, il s'oppose au général Séré de Rivières.
Décorations[modifier | modifier le code]
Décorations françaises :
- Grand officier de la Légion d’honneur ;
- Médaille militaire ;
Décorations étrangères :
- médaille de Crimée (britannique) ;
- médaille d’Italie ;
- chevalier de l’ordre de Léopold de Belgique (10 mars 1833) ;
- chevalier de 2e classe de l’ordre de Pie IX (4 juin 1850) ;
- chevalier compagnon de l’ordre du Bain (26 avril 1856) ;
- chevalier de première classe de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie (13 janvier 1857) ;
- médaille de la Valeur militaire sarde (10 juin 1857) ;
- grand-croix de l’ordre militaire de Savoie ;
- chevalier de première classe de l'ordre de Sainte-Anne de Russie.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Page sur le site www.military-photos.com
modification de la date de décès en accord avec l'acte
- Élève de l'École polytechnique
- Général français du XIXe siècle
- Ingénieur militaire français
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Militaire français du XIXe siècle
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier compagnon de l'ordre du Bain
- Chevalier de l'ordre de Léopold
- Naissance en avril 1807
- Naissance à Versailles
- Décès en août 1875
- Décès en Haute-Marne
- Personnalité française de la guerre de Crimée
- Décès à 68 ans