Prigonrieux
Prigonrieux | |
La place du Groupe-Loiseau à Prigonrieux. |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Canton | Pays de la Force (bureau centralisateur) |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise |
Maire Mandat |
Jean-Paul Rochoir 2014-2020 |
Code postal | 24130 |
Code commune | 24340 |
Démographie | |
Gentilé | Prigontins, Prigontines |
Population municipale |
4 154 hab. (2015 ![]() |
Densité | 159 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 18″ nord, 0° 24′ 15″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 118 m |
Superficie | 26,12 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-prigonrieux.fr |
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Prigonrieux est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Incluse dans l'unité urbaine de Bergerac[1], la commune de Prigonrieux se situe au sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois. Elle est limitée au sud par la Dordogne qui la sépare des communes de Lamonzie-Saint-Martin et Saint-Laurent-des-Vignes. Elle est également bordée au nord-ouest par l'Eyraud, et arrosée par la Gouyne, qui borde la commune à l'est sur près de trois kilomètres avant de pénétrer sur le territoire communal où elle se jette dans la Dordogne.
Au sud, près de la moitié du territoire communal se situe dans la plaine alluviale de la Dordogne. L'altitude minimale, 12 mètres, se trouve au sud-ouest, au lieu-dit Russel, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de La Force et Lamonzie-Saint-Martin. L'altitude maximale avec 118 mètres est localisée sur les coteaux nord, entre les lieux-dits Cantemerle et Coite[2].
Desservie par les routes départementales (RD) 32 et 34E et arrosée par la Gouyne, la ville de Prigonrieux se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'ouest de Bergerac et quinze kilomètres à l'est de Sainte-Foy-la-Grande.
Le territoire communal est également traversé par la ligne ferroviaire entre Libourne et Bergerac au sud-est de la commune, et par les RD 4, 13, 16 et 34.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Prigonrieux est limitrophe de sept autres communes.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune est tiré de l'ancien occitan preon ou pregon(d) signifiant « profond », et de riu correspondant à un ruisseau[3]. Le nom du lieu signifierait donc « ruisseau profond ».
En occitan, la commune porte le nom de Prigond Riu[4].
Histoire[modifier | modifier le code]
La plus ancienne mention écrite connue du lieu se réfère à son église et remonte au XIIe siècle sous la forme Ecclesia de Prionriu[3]. En 1382, le lieu est mentionné sous le nom de Profundo rivo et au XVIIe siècle, sous les graphies Prigondrieu puis Prigontrieu[3].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Prigonrieu[5].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Fin 2001, Prigonrieux intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Charlemagne (Canada) depuis 1978
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[8].
En 2015, la commune comptait 4 154 habitants[Note 1], en augmentation de 2,39 % par rapport à 2010 (Dordogne : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
L'emploi des habitants[modifier | modifier le code]
En 2012[11], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 701 personnes, soit 40,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (185) a augmenté par rapport à 2007 (143) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 10,9 %.
L'emploi sur la commune[modifier | modifier le code]
En 2012, la commune offre 1 052 emplois pour une population de 4 172 habitants[12]. Le secteur tertiaire prédomine avec 34,7 % des emplois mais le secteur correspondant à l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale est également très présent avec 29,7 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'emplois | 113 | 134 | 128 | 364 | 312 | |
Pourcentage | 10,7 % | 12,7 % | 12,2 % | 34,7 % | 29,7 % | |
Source des données[12]. |
Établissements[modifier | modifier le code]
Au 31 décembre 2013, la commune compte 313 établissements[13], dont 174 au niveau des commerces, transports ou services, 59 dans la construction, 43 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et seize dans l'industrie[14].
Entreprises[modifier | modifier le code]
Parmi les entreprises dont le siège social est implanté à Prigonrieux, quatre se classent dans leur secteur économique parmi les cinquante premières entreprises de Dordogne en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2012-2013 :
- dans l'industrie, la société Charpente bois Goubie JP SA (fabrication de charpentes et d'autres menuiseries), 19e avec 14 917 k€[15] ;
- dans le commerce, Gandis (supermarché), 49e avec 12 614 k€[16] ;
- dans les services, Dima - Bergerac déménagements (services de déménagement) : 42e avec 4 440 k€[17] ;
- dans l'agroalimentaire, la Vinaigrerie générale (fabrication de condiments et assaisonnements), 36e avec 2 655 k€[18].
Tous secteurs confondus, en termes de chiffre d'affaires hors taxes à l'exportation en 2012-2013, deux sociétés implantées à Prigonrieux se classent parmi les meilleures entreprises ayant leur siège social dans le département[19] :
- Dima - Bergerac déménagements, 16e avec 2 858 k€ ;
- So Bo Mer (fabrication d'emballages en bois), 35e avec 1 559 k€.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Chartreuse de Coucombre de la fin du XVIIIe siècle[20] (devenue une propriété viticole portant le nom de « château de Combrillac »[21]).
- Chartreuse de Simondie de la fin du XVIIIe siècle[22].
- Château de Cavalerie, reconstruit après son incendie en 1885[23].
- Château Meynard, détruit en août 1944 par les Allemands[24].
- Chapelle Sainte-Marie-des-Anges du XIXe siècle, au lieu-dit Peymilou[25].
- Église Notre-Dame-de-la-Nativité[25], XVIIIe et XIXe siècles.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Samuel Welles de Lavalette (1834-1892), est un homme politique français décédé à Prigonrieux.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Coupé d'argent et d'azur, un chaussé ployé brochant sur le tout, au chef d'azur chargé d'une ancre d'argent accostée de deux anilles du même, surmonté d'une trangle de sinople[26]. |
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Détails |
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- « Insee, unité urbaine 2010 de Bergerac », Insee (consulté le 15 septembre 2014)
- 118 sur Géoportail (consulté le 15 septembre 2014).
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 276
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 18 mars 2014.
- Prigonrieu sur Géoportail (consulté le 15 septembre 2014).
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 24 août 2014.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Chiffres-clés - Emploi - Population active - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 20 novembre 2015.
- Chiffres-clés - Emploi - Population active - tableaux POP T0 et EMP T8 sur le site de l'Insee, consulté le 20 novembre 2015.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 20 novembre 2015).
- Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 20 novembre 2015.
- « Industrie : les 50 premières », Sud Ouest éco édition Dordogne, 13 novembre 2014, p. 24.
- « Commerce : les 50 premières », Sud Ouest éco édition Dordogne, 13 novembre 2014, p. 26.
- « Services : les 50 premières », Sud Ouest éco édition Dordogne, 13 novembre 2014, p. 28.
- « Agroalimentaire : les 50 premières », Sud Ouest éco édition Dordogne, 13 novembre 2014, p. 32.
- « Export : les 50 premières », Sud Ouest éco édition Dordogne, 13 novembre 2014, p. 18.
- Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN 2-912347-11-4), p. 140
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 87.
- Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf. André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341 p. (ISBN 2-912347-11-4), p. 144
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 67.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 177.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 179-180.
- D'hier à aujourd'hui sur le site de la ville de Prigonrieux, consulté le 27 août 2013.